Bamako : Le Bureau Malien du Droit d’Auteur sort progressivement de sa procrastination

Six mois après l’examen du bilan à mi-parcours de l’exercice 2019, les administrateurs du Bureau Malien du Droit d’Auteur ont tenu la 38e session ordinaire de son Conseil d’Administration le lundi 17 février à son siège sis à Faladié, consacrée essentiellement à l’adoption du budget 2020 et l’approbation des états de la réparation des redevances de droits d’auteur au titre de l’année 2019. C’était sous l’égide du ministre de la culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo, accompagnée de la directrice générale du Bureau Malien du Droit d’Auteur, Diallo Aïda Koné. Le budget de l’année s’élève en dépenses et en recettes à plus d’un milliard cinq cent millions de francs CFA (1 500 000 000 FCFA).
A l’entame de son propos , le ministre Ndiaye Ramatoulaye Diallo tient à rassurer de la totale détermination des plus hautes autorités du Mali, notamment le président de la république Ibrahim Boubacar Keita, Champion de l’Union Africaine (UA) pour les Arts, la Culture et le Patrimoine, à rendre aux créateurs d’œuvres littéraires et artistiques la dignité de vie en leur permettant de vivre du fruit de leurs créations.
Le ministre Diallo a rappelé aux administrateurs, que malgré le contexte socio-économique et sécuritaire difficile, l’exercice 2019 a été marqué par des avancées notoires, notamment dans la perception des redevances de droits voisins. En effet, pour la première fois, cette perception a permis de dépasser la barre d’un milliard de nos francs, plaçant du coup, le Bureau Malien du Droit d’Auteur sur le podium des sociétés de gestion collective des droits d’auteur les plus performantes en Afrique de l’Ouest ; cela grâce à l’application de la nouvelle loi sur le régime de la propriété littéraire et artistique, a laissé entendre le ministre.
Parlant toujours des succès, la protection des œuvres, la prospection des usagers, le renforcement des capacités et du cadre juridique de la gestion collective des droits d’auteurs et des droits voisins ont connu des performances. A savoir que le budget 2019 a connu un taux global de réalisation de 76%.
Cependant, des efforts restent à faire, notamment dans l’application de la loi du 1er juin 2017 fixant le régime de la propriété littéraire et artistique.
Pour le ministre, l’exercice 2020 s’annonce sous de bons auspices. Pour preuve, le budget 2020, qui s’élève en recettes et en dépenses à la somme de un milliard cinq cent soixante sept millions six cent quarante deux mille sept cent trente un francs CFA (1 567 642 731 FCFA).
IB KONE