(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a annoncé un bénéfice de 686 milliards de FCFA pour l’exercice 2024, ce qui équivaut à environ 1,166 milliard de dollars.
Ce résultat financier impressionnant, qui reflète une gestion rigoureuse et une stratégie adaptée aux défis économiques du moment, a été confirmé par les états financiers audités par le Commissaire Contrôleur de cette institution d’émission.
Basée à Dakar, la BCEAO ne se contente pas de superviser la politique monétaire, mais joue également un rôle crucial dans le développement économique des huit pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Ces pays, unis par des politiques économiques et monétaires communes, profitent des bénéfices de la BCEAO pour soutenir leurs projets de développement infrastructurel et social.
En outre, cette performance financière exceptionnelle est le fruit d’une conjoncture économique favorable, renforcée par l’augmentation des échanges commerciaux intra-régionaux et l’attirance d’investissements étrangers directs. Les pays membres, grâce à une gestion prudentielle des ressources financières et à des réformes structurelles audacieuses, ont vu une amélioration notable de leurs recettes fiscales.
Cette dynamique positive va bien au-delà des simples chiffres : elle témoigne d’une volonté politique commune de transformer la région en un hub économique dynamique. Les initiatives soutenues par la BCEAO, telles que le financement des infrastructures de transport et d’énergie, sont essentielles pour réduire les disparités économiques et améliorer la qualité de vie des populations.
Notons que la BCEAO valorise son rôle de facilitateur dans la coordination des politiques monétaires, contribuant ainsi à une intégration économique plus forte et résiliente face aux aléas mondiaux.
Pour rappel, cette solide performance financière est également le reflet d’une gouvernance améliorée et d’une transparence accrue, renforçant la confiance des citoyens et des investisseurs dans les institutions de la région.
Daouda Bakary KONÉ