(CROISSANCE AFRIQUE)-A la suite de la hausse de 7,4% enregistrée en 2021, les recettes totales du Bénin devraient progresser de 8,6% en 2022 pour s’établir à 14,1% du PIB, comme lors de l’année précédente. Cette situation s’expliquerait selon le département des politiques économique et de la fiscalité de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA) par un recouvrement plus important des recettes fiscales, atténué par la baisse projetée des dons.
Il s’agit selon l’UEMOA d’un déficit public rapporté au PIB de 3,0% en 2024, impulsé par un recouvrement appréciable des recettes fiscales et une maîtrise des charges sur la période, et assorti d’un taux d’endettement moyen de 48,2%.
Par ailleurs, l’Union économique régionale estime que la mobilisation des recettes publiques se consoliderait sur la période 2022-2026, permettant ainsi aux recettes fiscales de passer à 11,3% du PIB en 2022, après 11,0% en 2021, pour atteindre 13,0% en 2025 et 14,1% en 2026. Sur la période 2022-2026, une maîtrise des charges devrait être observée. Ainsi, les dépenses totales diminueraient de 1,0% en 2022 principalement du fait du fléchissement des subventions (-5,1%) et des dépenses d’investissement (-2,1%).
Toutefois, l’UEMOA précise dans sa note que précise qu’en moyenne, sur le reste de la période, les dépenses augmenteraient, en moyenne, de 8,7%. En conséquence, le déficit budgétaire serait de 4,6% du PIB en 2022. Ensuite de 3,9% en 2023, puis de 3,0% en 2024 et respectivement de 2,8% et 2,7% en 2025 et 2026.
Notons que le département des politiques économique et de la fiscalité de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a explique dans son rapport que la dette publique ressortirait à 49,8% du PIB en 2022 pour se situer à 49,2% en 2023 et 48,2% en 2024, et respectivement, à 47,4% et 46,6% en 2025 et 2026.
Daouda Bakary KONE