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Afrique de l’ouest: la BIDC approuve plus 230 millions d’euros pour les stimuler les activités économiques 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Conseil d’Administration de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a approuvé un montant total de 230 millions d’euros et 10 millions USD pour le financement de projets visant à stimuler le développement et les activités économiques en Afrique de l’Ouest. 

Le financement a été accordé au cours de la 91 me réunion ordinaire du Conseil d’Administration, tenue le jeudi 03 avril 2025, par vidéoconférence, sous la présidence de Dr George Agyekum Donkor, Président de la BIDC et de son Conseil d’Administration.

Ces facilités seront affectées aux projets suivants:

Une ligne de crédit de 50 millions USD à Sterling Bank Limited en République fédérale du Nigéria pour soutenir les PME opérant dans divers secteurs, notamment la santé, l’éducation, l’agriculture, les énergies renouvelables et les transports.

Une facilité de 10 millions d’euros à Bénin Cashew SA pour cofinancer la construction de cinq usines de transformation de noix de cajou brutes et d’une usine de production de baume de cajou dans la zone industrielle de Glo Djigbé (GDIZ) en République du Bénin. Ce projet devrait couvrir 50% des besoins de la production nationale de noix de cajou tout en créant 1 666 emplois permanents et journaliers dans le cadre du Plan Stratégique de Développement du Secteur Agricole du Bénin.

Une ligne de crédit de 180 millions USD à Mota-Engil Nigeria pour cofinancer le projet ferroviaire à écartement standard Kano-Maradi, reliant le nord du Nigéria au Niger. Ce projet stratégique renforcera l’intégration régionale, facilitera les échanges transfrontaliers et va créer plus de 100 000 emplois pendant la phase de construction et 20 000 emplois permanents une fois qu’il sera opérationnel.

Ces approbations sont alignées sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, en particulier l’ODD 9 Industrie, Innovation et Infrastructure, et I’ODD 13-Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques, ainsi que sur le plan stratégique de la BIDC visant à développer les secteurs prioritaires. Avec ces nouveaux engagements, le montant total des investissements de la BIDC dans la sous-région s’élève à 4,5 milliards USD.

À propos de la BIDC

La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) est institution de Financement du Développement des quinze (15) États membres de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Basée à Lomé, en République togolaise, la Banque s’engage à financer des projets et programmes de développement portant sur diverses initiatives dans les secteurs des infrastructures et des services sociaux de base, du développement rural et de l’environnement, de l’industrie ainsi que des services sociaux, à travers ses guichets dédiés aux secteurs privé et public. Les interventions de la BIDC se font sous forme de prêts à long, moyen et court terme, de prises de participation, d’octroi de lignes de crédit et mise en place d’accords-cadres de refinancement, des opérations d’ingénierie financière et services connexes.

Résilience Urbaine: la Banque Mondiale annonce 100 millions en faveur du Mali et le Tchad

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(CROISSANCE AFRIQUE-La Banque mondiale a approuvé un financement additionnel de l’Association Internationale de Développement (IDA) d’un montant de 100 millions de dollars pour soutenir le Mali et le Tchad. Chaque pays recevra 50 millions de dollars.

Au Tchad, le financement additionnel servira à renforcer les activités initiales du Projet Intégré pour la Lutte contre les Inondations et la Résilience Urbaine à N’Djamena (PILIER). Ce soutien vise à faciliter la reconstruction des infrastructures endommagées dans les zones affectées par les inondations, la construction de nouvelles infrastructures plus résilientes et visant à désenclaver les populations à risque durant la saison des pluies, ainsi qu’à mettre en œuvre des mesures de réduction des risques d’inondation et de gestion de ces risques.

Au Mali, le financement additionnel contribuera à la reconstitution du Projet de Résilience urbaine de Bamako (PRUBA) suite à l’activation de sa composante de réponse d’urgence contingente (CERC) pour un montant de 73 millions de dollars immédiatement après les inondations. Ce soutien vise à appuyer les efforts du gouvernement après la catastrophe et à renforcer la capacité du pays à répondre aux catastrophes.

« La rapidité avec laquelle les deux financements additionnels ont été mobilisés témoigne de la disponibilité de la Banque mondiale à répondre de façon adéquate à l’ampleur des besoins du Mali et du Tchad, gravement touchés par les inondations de 2024 », souligne Clara De Sousa, directrice de division de la Banque mondiale. « Cette intervention s’inscrit dans le renforcement de notre réponse aux urgences et de résilience aux catastrophes dans la région du Sahel pleinement exposée aux changements inexorables du climat », ajoute-t-elle.

Entre août et octobre 2024, le Mali a subi de graves inondations touchant toutes les régions. Plus de 370 000 personnes ont été affectées, entraînant 95 décès et causant des dommages significatifs aux infrastructures, incluant la destruction de kilomètres de routes et de nombreux ponts. Près de 300 écoles et 35 centres de santé ont également été inondés et endommagés. Pendant cette même période, le Tchad a également été frappé par des inondations entraînant une dévastation généralisée. Au 1er octobre 2024, les inondations au Tchad avaient touché 1,94 million de personnes, causé 576 décès et endommagé 433 000 hectares de terres cultivées ainsi que détruit 218 000 maisons. Les inondations ont également détruit des routes, des ponts, des digues de protection et des remblais, submergeant des tronçons routiers aux croisements des plaines inondables dans la plupart des provinces et autour de N’Djamena.

La préparation accélérée des financements additionnels a été rendue possible par la Global Facility For Disaster Reduction and Recovery, qui soutient les deux projets PILIER et PRUBA.

Mali-Algérie: les recettes de Me Cheick Oumar Konaré

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Il est regrettable que l’Algérie, que le Mali a aidée à obtenir son indépendance, en arrive à abattre délibérément un drone malien. Un grave acte d’agression militaire.

Pourquoi l’a-t-elle fait ? Je suis convaincu que l’Algérie a préféré risquer une crise diplomatique majeure avec le Mali que de laisser notre armée liquider d’un seul coup Iyad Ag Ghali, Amadou Kouffa et les chefs rebelles de la CMA qui se réunissaient quelque part dans le désert.

C’est, en effet, sur cet état-major séparato-terroriste que l’Algérie s’est toujours appuyée pour transformer la région de Kidal en une poubelle où elle déverse ses propres trafiquants et ses propres terroristes. Tant qu’ils opéreront dans cette zone, ils éviteront le territoire algérien et pour les contrôler, Alger a fort besoin d’Iyad, de Bilal Ag Chérif et consorts. Bref, la sécurité d’Alger dépend de sa capacité à empêcher le Mali d’asseoir son autorité entière sur la région de Kidal.

En abattant le drone malien, l’Algérie protège, bien sûr, ses alliés separato-terroristes, mais elle envoie aussi au Mali un triple message de colère. De fait, elle ne digère pas que le Mali se soit retiré de l’Accord d’Alger; elle ne supporte pas non plus l’amitié croissante entre le Mali et le Maroc, pas plus qu’elle n’accepte l’émergence, à ses frontières, d’une puissance militaire de l’AES sur laquelle elle n’exercerait aucune influence.

La réaction malienne me paraît, pour le moment, raisonnable en ce qu’elle ne prend pas la forme d’une escalade militaire. Je crois, pour ma part, qu’il est possible de faire entendre raison à l’Algérie en explorant les trois pistes suivantes :

  • recourir à un arbitrage de la Russie, qui est à la fois le principal partenaire militaire de l’Algérie et de l’AES;
  • menacer de retirer la reconnaissance diplomatique des pays de l’AES à la République arabe sahraouie à laquelle Alger tient comme à la prunelle de ses yeux;
  • Menacer de retirer à la Sonatrach (société publique algérienne) tout permis d’exploration pétrolière et gazière au Mali;
  • déployer le maximum de troupes et d’armements à Kidal et à la frontière algérienne afin de dissuader Alger d’une nouvelle attaque et de tenir en respect la CMA et compagnie ;
  • proposer, sous la garantie russe, un nouvel accord de paix qui préserverait les intérêts fondamentaux du Mali tout en réintégrant les rebelles de la CMA dans le giron national. Eh oui! Un tel accord doit être négocié pendant que le Mali se trouve en position militaire favorable, contrairement au défunt Accord d’Alger que le Mali avait signé, le couteau sous la gorge, après une lourde défaite de son armée à Kidal.

Cheick Oumar Konaré

Avocat, à la Cours-Mali

Au Mali, des manifestants devant l’Ambassade d’Alger à Bamako

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, une manifestation a eu lieu devant l’Ambassade d’Algérie, quelques jours après que les autorités algériennes ont détruit un drone malien à la frontière entre les deux pays. Cet incident a été suivi d’échanges de déclarations, exacerbant les tensions à Bamako.

Ce mardi après-midi, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant la représentation diplomatique algérienne, située à Daoudabougou dans le district de Bamako. Armés de pancartes, les manifestants ont envahi les abords de l’ambassade, agitant des drapeaux maliens en signe de solidarité nationale.

Les slogans qui résonnaient dans l’air étaient chargés d’émotion, reflétant un sentiment profond de trahison et de colère face à ce qu’ils percevaient comme une provocation injustifiée. Dans une interview accordée à un journaliste du Soft, l’un des organisateurs de la manifestation, un jeune leader communautaire, a précisé les motivations de cette action. Il a exprimé le mécontentement des participants face à l’attitude d’Algérie, qu’il accuse de « duplicité envers les groupes armés rebelles et terroristes » en abattant un aéronef d’un pays ami et frère.

Selon lui, cette agression n’est pas seulement un acte militaire, mais aussi un coup porté à la confiance entre les nations, une fracture qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la coopération régionale contre le terrorisme. Au-delà des mots, les manifestants ont évoqué une histoire partagée, où le Mali et l’Algérie avaient autrefois combattu côte à côte contre des menaces communes, y compris celles posées par le terrorisme dans la région du Sahel.

Les souvenirs de cette coopération, de ces sacrifices partagés, ont nourri un sentiment d’injustice ressentie ce jour-là. Les jeunes leaders, fervents défenseurs de la souveraineté nationale, ont appelé à l’unité afin de galvaniser le peuple malien à se lever contre ce qu’ils considèrent comme une agression inacceptable. Ils ont également exprimé leur volonté de ne pas laisser cette situation se transformer en un conflit ouvert, mais plutôt de rechercher des solutions diplomatiques tout en affirmant leur droit à défendre la nation.

Notons que les murs de l’ambassade, ce jour-là, n’étaient pas seulement le cadre d’une manifestation ; ils devenaient le symbole de la dévotion et de la dignité du peuple malien face à l’adversité. Cette manifestation pourrait être le début d’une série d’actions visant à revendiquer le respect de la souveraineté nationale et la protection des intérêts du Mali sur la scène internationale.

Moussa KONE

Abbatage d’un drône Malien sur son sol par l’Algérie : les Etat de l’AES rappellent pour consultations les Ambassadeurs des États membres accrédités en Algérie

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Le Collège des Chefs d’Etat de la Confédération AES regrette la destruction d’un drone des Forces Armées et de Sécurité de la République du Mali, immatriculé TZ-98D, suite à un acte d’hostilité du régime algérien, dans la nuit du 31 Mars au ler Avril 2025, à Tin-Zaouatène, cercle d’Abeibara, dans la région de Kidal.

Le Collège des Chefs d’Etat de la Confédération AES rappelle, qu’en application de sa décision en date du 22 Décembre 2024, il a décidé, entre autres mesures, de faire de l’espace confédéral un théâtre unique d’opérations militaires. Par conséquent, le Collège des Chefs d’Etat de la Confédération de l’AES considère la destruction du drone des Forces Armées et de Sécurité maliennes, comme étant une agression visant tous les États membres de la Confédération AES et une voie perfide de promouvoir le terrorisme ainsi que de contribuer à la déstabilisation de la région.

Cet incident est d’autant plus grave, qu’il ressort des conclusions de l’enquête, que la destruction du drone a empêché la neutralisation d’un groupe terroriste qui planifiait des actes terroristes contre l’AES.

Le Collège des Chefs d’Etat de la Confédération de l’AES condamne avec la plus grande énergie cet acte irresponsable du régime algérien, en violation du droit international et à rebours des relations historiques et fraternelles entre les peuples de la Confédération AES et le peuple algérien.

En outre, le Collège des Chefs d’Etat de l’AES décide de rappeler pour consultations les Ambassadeurs des États membres accrédités en Algérie.

Le Collège des Chefs d’Etat de l’AES, d’une part, rappelle au régime algérien que l’éradication du terrorisme demeure une lutte existentielle pour l’AES, d’autre part, exige de lui d’adopter une posture constructive et de contribuer enfin, à la promotion de la paix et de la sécurité dans notre région.

Enfin, le Collège des Chefs d’Etat de la Confédération de l’AES rassure les populations que les Forces de défense et de sécurité demeurent pleinement mobilisées pour assurer leur sécurité et défendre l’intégrité de l’espace confédéral.

Fait à Bamako, le 6 Avril 2025.

Général d’Armée Assimi GOITA

Présidence de la République REPUBLIQUE DU Mali

 Président de la Transition

Président de le Transition,

Chet de Chef de l’Etat de la République du Mali, Président de la Confédération des États du Sahel (AES)

www.aes.ml

Abbatage d’un drône malien à Tinzawatene: le gouvernement malien convoque l’Ambassadeur Algérien à Bamako

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General-d'Armée Assimi-GOITA, président de la transition du Mali
General-d'Armée Assimi-GOITA, président de la transition, chef de l'Etat du Mali

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le Gouvernement de la Transition a le regret d’informer l’opinion que dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, un drone des Forces Armées et de Sécurité de la République du Mali, immatriculé TZ-98D s’est écrasé sur le territoire national, à Tinzawatène, Cercle d’Abeïbara, Région de Kidal.

L’épave a été localisée précisément dans une zone dont les coordonnées géographiques sont les suivantes: 19°52′04.738″N 2°53’38.101’E à 9.5 km au sud de la frontière Mali-Algérie. Suite à cet incident, une enquête a été immédiatement ouverte. Des résultats de l’investigation préliminaire, les points suivants méritent d’être évoqués :

• La liaison a été perdue avec l’appareil dans une position située sur le territoire malien et dont les coordonnées géographiques sont les suivantes : 19°51’50.526″N 2°53’36.099″E, soit à 10,2 km au sud de la frontière Mali-Algérie:

• La distance entre le point de rupture de liaison avec l’appareil et le lieu de localisation de l’épave est de 441m. Ces deux points sont tous situés sur le territoire national;

• Les dernières informations transmises par le drone étaient relatives à une rencontre de terroristes de haut profil qui planifiaient des actions;

• L’aéronef est tombé à la verticale, ce qui, probablement, ne peut s’expliquer que par une action hostile causée par des tirs de missiles Sol-Air ou Air-Air.

Quelques heures après l’incident, le Gouvernement de la Transition a pris connaissance, par voie de presse, d’un communiqué du Ministère de la Défense Algérienne revendiquant la destruction d’un drone qui aurait violé l’espace aérien de l’Algérie sur 02km.

Afin d’approfondir les enquêtes, les autorités maliennes ont demandé aux autorités algériennes de leur fournir des éléments probants étayant la violation de leur espace par un drone de reconnaissance malien. Depuis 72h, aucune suite satisfaisante n’a été réservée à la demande malienne.

Le Gouvernement de la Transition conclut, avec une certitude absolue, que le drone des Forces Armées et de Sécurité maliennes, a été détruit suite à une action hostile préméditée du régime algérien. Cette décision repose sur les éléments ci-après:

• Le silence coupable du régime algérien accordé à la demande malienne et son refus de coopérer confirment la responsabilité de ce régime qui a tiré sur le drone entrainant sa chute verticale;

• Les données précises de la trajectoire de l’appareil, enregistrées dans le système, prouvent sans ambiguïté que l’appareil n’a jamais quitté l’espace aérien de la République du Mali. De surcroît, le point de rupture de liaison du drone et le point de localisation de l’épave sont tous situés sur le territoire national malien;

• L’absurdité de l’argument de la violation de l’espace aérien algérien sur 02km. Autrement dit, comment l’épave du drone se serait retrouvée au Mali à 9.5km de la ligne de frontière, si l’appareil avait réellement violé l’espace algérien sur 02km?

Face à la gravité de cet acte d’agression inédit dans l’histoire des relations entre le Mali et l’Algérie, le Gouvernement de la Transition condamne avec la dernière rigueur cette action hostile, inamicale et condescendante des autorités algériennes, dont le Chef de l’Etat, affirmait récemment en mondovision que << 90% des solutions maliennes se trouvent en Algérie >>.

En outre, cet agissement prouve, si besoin en était, que le régime algérien parraine le terrorisme international. En effet, la destruction du drone a clairement pour effet, sinon pour but, d’entraver la neutralisation de groupes armés ayant revendiqué des actes terroristes.

Le Gouvernement de la Transition, en cette triste circonstance, tout en rappelant la teneur de son communiqué n°64 du 25 janvier 2024 et celle de l’Allocution du Mali, lors de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, condamne l’attitude du régime algérien qui, en plus de servir de base arrière aux groupes terroristes, s’engage aujourd’hui dans la lutte armée pour perpétrer des agressions contre un Etat voisin, en vue de protéger ses suppôts terroristes.

En réponse à cette énième provocation du régime algérien, le Gouvernement de la Transition décide de :

1. Convoquer l’Ambassadeur algérien pour protester contre l’hostilité du régime algérien;

2. Se retirer avec effet immédiat du Comité d’Etat-Major Conjoint (CEMOC);

3. Porter plainte, devant des instances internationales, contre le régime algérien, pour actes d’agression.

Aussi, le Gouvernement de la Transition fait remarquer que cette agression flagrante du régime algérien contre le Mali est en contradiction avec la participation effective de la République du Mali à la guerre pour d’indépendance de l’Algérie, pour soutenir le Front de Libération Nationale (FLN).

Enfin, il demande au régime algérien, exportateur de terrorisme, de cesser d’être une menace à la paix et à la sécurité régionales, puis d’adopter un comportement responsable visant à promouvoir la paix et le développement.

Le Gouvernement de la Transition réitère à la population malienne que rien n’entamera la détermination des Forces de Défense et de Sécurité maliennes, sous le leadership de Son Excellence Le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, à poursuivre et atteindre le noble objectif d’éradiquer le terrorisme, sous toutes ses formes.

Suivant cette volonté, dans les heures qui ont suivi l’agression du régime algérien contre le drone malien, d’importantes cibles terroristes ont été frappées avec succès dans la localité de Tinzawatène et ailleurs sur le territoire malien. Ces opérations vont continuer et pourront s’intensifier selon l’évolution de la situation.

Que Dieu bénisse le Mali et préserve les Maliens.

Com

Bamako, le 06 avril 2025

Le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement 

Général de Division Abdoulaye MAIGA

Commandeur de l’Ordre national

Mali: la mine de Lithium de Bougouni se dirige vers une exploitation commerciale imminente

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, la mine exploitée par Kodal Minerals, via sa filiale Kodal Mining UK (KMUK), vient d’entrer dans une phase décisive. Le 4 avril 2025, la compagnie britannique annonce plusieurs jalons techniques et administratifs, jetant les bases d’une exploitation commerciale imminente.

« Les stocks de concentré de spodumène s’accumulent régulièrement sur notre projet de lithium Bougouni, à mesure que nous augmentons la production. Nous publierons prochainement une mise à jour complète du projet », selon Kodal Minerals, la compagnie qui exploite ladite mine de Lithium dans la région de Bougouni.

Les marchés asiatiques, notamment la Chine, se profile comme des acheteurs avides de spodumène, ce concentré de lithium devenu essentiel pour les batteries du XXIe siècle. La ville de Bougouni a évolué d’une simple localité du sud malien à un acteur clé dans le nouveau capitalisme vert mondial. À l’heure où la transition énergétique redéfinit la géopolitique des ressources, le sous-sol malien, longtemps convoité pour son or, se transforme maintenant en un enjeu stratégique grâce au lithium.

Une montée en puissance à la cadence anglo-sahélienne se dessine avec plus de 11 000 tonnes de concentré déjà produites. Cette production régulière et soutenue est propulsée par une usine de traitement DMS qui approche de sa phase finale de mise au point. Au cours de la dernière semaine de mars, 13 400 tonnes de minerai ont été traitées, entraînant une production de 1 920 tonnes de concentré titrant à 5,63 % de Li₂O. Dans le jargon minier, cela indique que la courbe de rodage se rapproche de la rentabilité. Cependant, l’essentiel pourrait résider ailleurs.

Une phrase, noyée dans un communiqué technique, indique que l’exportation vers la Chine est conditionnée à l’obtention d’un transfert de permis, en attente de la signature des autorités maliennes. Ce scénario illustre comment un métal léger devient l’objet d’un équilibre précaire entre entreprises étrangères, souveraineté nationale et intérêts géopolitiques multiples.

Concernant le permis minier, actuellement au nom de Future Minerals SARL, il doit être transféré à Les Mines de Lithium de Bougouni SA (LMLB), une société malienne associée à KMUK. Toutes les étapes nécessaires ont été franchies, et le décret final est désormais sur le bureau du président. Bien que cela puisse sembler une formalité administrative, il s’agit en réalité d’un signal politique fort. Le Mali souhaite désormais superviser les flux de ses richesses naturelles tant en amont qu’en aval.

Dans ce bras de fer délicat, Kodal a sollicité un report du versement de 7,5 millions de dollars, la seconde tranche d’un accord établi en novembre 2024. Le gouvernement malien a accusé réception, mais n’a encore rien signé. Le temps joue en faveur des deux parties, mais également pour les partenaires stratégiques de Bamako, qui observant ce dossier attentivement, de Pékin à Moscou, comme un indicateur des nouvelles dynamiques minières en Afrique de l’Ouest.

Sur le terrain,159 des 555 employés de la mine sont maliens, avec près des deux tiers issus des communautés locales. À Bougouni, des infrastructures routières sont reconstruites, des camps ouvriers sont établis et les stocks s’accumulent.

Une nouvelle route vers le village de NGoualana, avec ses 3 km de bitume, symbolise l’espoir d’un développement local plus tangible que les précédentes promesses d’extraction. Bien que Kodal Minerals ait admis que l’usine n’avait pas encore atteint sa capacité nominale, le démarrage commercial est imminent. Un stock équivalent à un mois de production est déjà prêt pour l’exportation, et le sous-sol malien semble plus connecté que jamais aux grandes transitions économiques mondiales.

Ce que révèle ce communiqué, sous un vernis technique, c’est la réalité d’un Mali qui ne se contente plus de céder ses minerais. Le pays les gouverne désormais, retardant les exportations si nécessaire, tout en les utilisant comme levier de pouvoir et de légitimité.

Notons que la mine de Lithium de Bougouni représente bien plus qu’un simple projet industriel ; c’est un manifeste. Une preuve que, si elles sont gérées avec méthode et détermination, les ressources naturelles peuvent contribuer à ce « Mali Kura » que le président Goïta incarne.

Pour que cette vision se réalise, la rente minière doit se traduire par une transformation locale, des emplois durables et une souveraineté affirmée. Autrement dit, le lithium doit devenir un socle de développement plutôt qu’une simple fuite des richesses.

Moussa KONÉ

Festival du Thé au Mali : le Prozen SARL lance la deuxième édition

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Du 4 au 6 avril 2025, se tient à Bamako la deuxième édition du Festival du Thé. Les travaux de la cérémonie d’ouverture ont été présidés par le chef du Cabinet du Ministère de l’Industrie et du Commerce, Ibrahim F. Koné, au Musée National, en présence de l’ambassadeur de la République de Turquie, invité d’honneur, de la promotrice du Festival, Rokyatou Camara, non moins directrice du Prozen-SARL, Me Nadia Myriam Biouelé, présidente de la fondation HERA entre autres.

Pour cette édition qui met en lumière les liens forts unissant le Mali à ses partenaires traditionnels et à la communauté internationale, les organisateurs ont eu l’honneur d’accueillir des pays, notamment la Chine, la Turquie, le Maroc, les pays de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel, (le Burkina Faso, le Mali et le Niger), le Sénégal et la Mauritanie.

Tous ces États sont porteurs d’une tradition du thé riche et authentique. Pour les organisateurs, ces échanges culturels et économiques illustrent la volonté de faire du Mali un carrefour de rencontres, d’opportunités et d’initiatives innovantes.

« Le thé est plus qu’une simple boisson. Il est, au Mali et bien au-delà de nos frontières, un symbole de partage, de dialogue et de cohésion sociale>>, a introduit, Rokyatou Camara, promotrice du Festival du Thé. Selon la directrice du Prozen-SARL, le thé rythme nos vies, nos traditions et nos moments de fraternité. « Autour du thé, nous apprenons à écouter, a comprendre, à construire ensemble », a-t-elle ajouté.

En effet, le thème de cette deuxième édition est placé sous le signe de : « Célébrons de la Paix, de l’Unité, et de la Culture ». Pour Rokyatou, en choisissant ce thème, les initiateurs font écho à la vision du président malien de la Transition, le général d’Armée Assimi Goita, qui a déclaré cette annonce 2025 « Année de la Culture »

Elle a ensuite martelé qu’être culturellement souverain, c’est être intellectuellement libre, économiquement autonome et socialement uni. Avant de poursuivre qu’affirmer l’identité, préserver les traditions, mais aussi innover et bâtir des industries culturelles qui participent pleinement au développement du pays.

« Le thé, en tant que patrimoine immatériel, incarne cette philosophie. Mieux encore, il peut devenir un levier de développement économique et social, en particulier à travers la culture du thé sur nos terres arabes, un projet porteur de création d’emplois et d’opportunités pour nos jeunes et nos femmes », a-t-elle fait savoir.

Dans ses propos, Ibrahim F. Koné, chef du Cabinet du Ministère de l’Industrie et du Commerce a tenté de découvrir le thé à travers la légende. Selon le représentant du ministre en charge de l’Industrie, l’origine du Thé remonterait à 2737 avant notre ère quand l’empereur chinois Shen Nong, faisait bouillir son eau de boisson, une feuille de cet arbuste serait tombée accidentellement dans cette eau bouillante et donna une couleur et un parfum délicat.

A ses dires, l’empereur y gouta, s’en delecta et en reprit. L’arbre était théir sauvage, le thé était né. M. Ibrahim F. a également mis l’accent sur les légendes en Inde et au Japon. Selon le chef du cabinet, quelle que soit la légende, il semble que les arbustes soient originaires de Chine, se sont répondus en Asie, notamment en Inde et au Japon. « Il arriva en Europe au XVIIè siècle grâce aux explorateurs et aux commerçants portugais et Néerlandais », a-t-il ajouté.

Il poursuit en rappelant ceci : « Le Thé est arrivé en Afrique à travers le développement du commerce aux XIXè et XXè siècle et surtout la colonisation européenne, notamment britannique qui cherchait une alternative aux plantations en Inde et au Sri Lanka afin de diversifier leur productio », nous éclaire-t-il.


Après les indépendances, dira-t-il, plusieurs pays africains ont poursuivi et développé la culture du Thé en créant des industries nationales pour l’exportation.

« Ce fut le cas du Mali où les autorités d’alors en collaboration avec le gouvernement chinois ont créé la ferme de Thé de Farako. La ferme de Thé a été inaugurée en 1994 par le premier ministre chinois CHU EN LAI. Elle couvrait 402 ha dont seulement 102 ont été mis en valeur. L’usine de Thé fut inaugurée en 1972. L’ensemble était géré au départ par des experts chinois avant de passer sous l’administration malienne en 1987 », a expliqué davantage le chef du cabinet du Ministère de l’Industrie et du Commerce.

Parlant du thème, le représentant du ministre en charge du Commerce pense qu’il est évocateur et que chacun en sa manière et au mieux de ses capacités doit œuvrer aux côtés des autorités de la transition pour reconstruire la nation malienne et rétablir les équilibres cultuels fondamentaux au Mali.

Pendant trois jours, les festivaliers seront en conclave pour animer des thématiques citoyennes et d’innovations tels que les jeunes et les technologies, l’Entrepreneuriat, la paix, la culture et la cohésion sociale ainsi que les femmes et le bien être avec des chefs de grins expérimentés.

Drissa KEITA

UEMOA: hausse de 21,6% à 1 561,2 milliards de FCFA des exportations au 4ème trimestre 2024

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Dans la zone de l’union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA), les importations de l’Union ont considérablement augmenté au quatrième trimestre 2024, atteignant 1 561,2 milliards de FCFA, soit une hausse de 21,6 % par rapport au trimestre précédent.

Cette tendance est le résultat de progressions généralisées au sein de tous les États membres, à l’exception du Bénin, dont les importations ont diminué de 7,4 %, et du Togo, qui a enregistré une baisse de 6,5 %. Cette information provient d’un rapport du département de la conjoncture économique de l’Union.

Concernant le Bénin, les principaux facteurs de ce recul des importations sont le riz semi-blanchi, même poli, glacé, étuvé ou converti (incluant le riz en brisures), qui a contribué à une baisse de 4,5 points de pourcentage. De plus, le bitume de pétrole, le coke de pétrole et les mélanges bitumineux ont eu un impact négatif (-1,1 pp), tout comme les constructions, à l’exclusion des constructions préfabriquées (-0,8 pp).

En revanche, les États ayant enregistré des hausses significatives dans leurs importations incluent la Côte d’Ivoire, avec une augmentation relative de 44,6 %, suivie par le Niger (+30,7 %), le Sénégal (+18,7 %), le Mali (+5,9 %), le Burkina Faso (+5,0 %) et la Guinée Bissau (+3,3 %).

Il est à noter que la hausse des importations au Niger résulte d’une augmentation dans tous les principaux produits, notamment les produits alimentaires (+41,9 %), les biens d’équipement (+17,4 %), et divers autres produits (+40,0 %). Cependant, les importations de produits pétroliers ont diminué de 13,1 % pendant le trimestre concerné.

Au quatrième trimestre 2024, la Côte d’Ivoire et le Niger sont les deux États membres pour lesquels les exportations ont couvert les importations. Le taux de couverture des importations par les exportations au niveau de l’Union s’est établi à 85,6 %, marquant une hausse de 13,6 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent.

D’après le rapport, le taux de couverture par État membre au quatrième trimestre 2024 se présente comme suit : Bénin (+22,8 %, +2,5 pp), Burkina Faso (+89,7 %, +9,1 pp), Côte d’Ivoire (+114,3 %, +16,2 pp), Guinée Bissau (+11,3 %, -116,8 pp), Mali (+56,5 %, -6,4 pp), Niger (+132,3 %, +49,3 pp), Sénégal (+58,2 %, +7,3 pp) et Togo (+40,5 %, -1,4 pp).

Ainsi, le taux de couverture de l’Union a augmenté de 19,6 pp, ce qui résulte principalement des hausses observées au Bénin (+0,1 pp) et dans l’ensemble des autres États membres, à l’exception de la Guinée Bissau (-36,5 pp), du Mali (-8,5 pp) et du Togo (-16,7 pp). Comparativement à la même période de l’année 2023, l’UEMOA a enregistré une augmentation des exportations de l’Union, qui se chiffrent à 2 176,1 milliards de FCFA au quatrième trimestre 2024, représentant une hausse de 40,7 %.

Toutefois, cela est en lien avec les augmentations notées dans quatre des États membres : le Burkina Faso (+252,0 milliards, +36 %), la Côte d’Ivoire (+1 421,2 milliards, +47,6 %), le Niger (+326,8 milliards, +1 124,2 %) et le Sénégal (+477,0 milliards, +80,9 %). Au contraire, des baisses ont été observées au Bénin (-28,9 milliards, -20,4 %), en Guinée Bissau (-12,4 milliards, -75,7 %), au Mali (-196,1 milliards, -31,2 %) et au Togo (-63,4 milliards, -24,7 %).

Notons qu’en cumul pour l’année 2024, les exportations de l’Union se sont élevées à 23 613,1 milliards, contre 20 894,9 milliards en 2023, soit une augmentation de 13,0 %. Cette progression est soutenue par les améliorations observées dans l’ensemble des États membres, à l’exception de la Guinée Bissau (-23,1 %) et du Togo (-5,1 %).

Pour rappel, les augmentations enregistrées par État sont les suivantes : Bénin (+5,5 %), Burkina Faso (+26,5 %), Côte d’Ivoire (+14,8 %), Mali (+7,5 %), Niger (+115,8 %) et Sénégal (+22,2 %,) selon le rapport de la conjoncture économique de l’UEMOA.

Daouda Bakary KONE

UEMOA: vers la tenue d’une réunion des ministres de l’élevage de l’union à Ouagadougou 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

La Commission de l’UEMOA organise le 09 avril 2025 à Ouagadougou la réunion des Ministres chargés de l’élevage de l’espace communautaire.

Au cours de leurs travaux, les Ministres examineront et approuveront le projet de Réglement établissant les procédures communautaires pour l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) et la surveillance des médicaments vétérinaires et instituant un Comité Régional du Médicament Vétérinaire et ses textes d’application.

La cérémonie d’ouverture aura lieu le mercredi 09 avril 2025 à Ouagadougou, à l’hôtel AZALAÏ, à partir de 9 heures précises.

La session ministérielle sera précédée d’une rencontre des experts des Etats membre, les 07 et 08 avril 2025.

Ouagadougou, le 04 avril 2025

La Direction de la Communication