Accueil Blog Page 104

Au Nigeria, la Banque Mondiale annonce 656 milliards de FCFA destinés au secteur de l’éducation

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Nigeria, la Banque mondiale a annoncé l’approbation d’un prêt de 1,08 milliard de dollars, soit 656 milliards de FCFA, destiné à soutenir le Pays par le biais d’un financement concessionnel, le 31 mars 2025

Ce financement vise à améliorer la qualité de l’éducation, à renforcer la résilience des communautés et à promouvoir de meilleures pratiques nutritionnelles, dans un pays confronté à des défis socio-économiques persistants. Ce soutien financier constitue également une réponse stratégique aux impacts durables de la pandémie de COVID-19 et aux réformes économiques ambitieuses mises en place par le gouvernement nigérian depuis 2023.

Plus précisément, 500 millions de dollars seront alloués à un programme de relance économique, une somme équivalente au secteur de l’éducation, et le reste sera destiné à améliorer les normes nutritionnelles au Nigeria. Pour le pays, ce financement représente un levier essentiel dans la lutte contre la pauvreté et pour renforcer sa résilience face aux chocs économiques et sociaux.

La Banque mondiale s’affirme ainsi comme un partenaire clé, dont l’engagement à long terme aidera le Nigeria à relever les défis complexes de son développement. Non seulement ce prêt vise à soutenir des initiatives immédiates, mais il souligne également l’importance d’une approche holistique et durable pour le développement du pays.

Les fonds alloués à l’éducation ne se limitent pas aux infrastructures scolaires, mais englobent également des programmes de formation pour les enseignants, ce qui est essentiel pour améliorer la qualité de l’enseignement. D’autre part, le soutien à la nutrition est particulièrement crucial dans un pays où des millions d’enfants souffrent de malnutrition chronique, ce qui les empêche d’atteindre leur plein potentiel académique et physique.

Notons qu’en facilitant une collaboration étroite avec les gouvernements locaux et les ONG, la Banque mondiale compte garantir que les ressources injectées soient utilisées de manière efficace et ciblée, maximisant ainsi l’impact positif sur les communautés les plus vulnérables. En renforçant ces secteurs clés, le prêt a le potentiel d’accélérer la transformation socio-économique du Nigeria, favorisant ainsi une prospérité partagée et un avenir plus radieux pour ses citoyens.

Moussa KONE

Au Ghana, le taux directeur de la Banque Centrale en hausse de 28%

0

(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Ghana, Johnson Pandit Asiama, le tout nouveau gouverneur de la banque centrale, accompagné de son comité de politique monétaire (CPM), a décidé d’un relèvement de 100 points de base du taux directeur, le faisant passer de 27% à 28%.

Cette démarche est une réponse directe à l’inflation, un défi majeur que le gouverneur s’est engagé à combattre dès son arrivée. En effet, l’inflation a atteint des niveaux alarmants en 2024, atteignant près de 23%, bien au-delà de la fourchette cible de 6% à 10%. Bien qu’une légère diminution ait été constatée, l’inflation est restée élevée, avec une baisse marginale de 23,8% en décembre 2024 à 23,1% en février 2025.

Cette diminution s’explique principalement par un léger recul de l’inflation non alimentaire, tandis que l’inflation alimentaire persiste, affectée par de mauvaises conditions climatiques et d’autres contraintes économiques. Le principal indicateur de l’inflation sous-jacente a également enregistré une légère baisse, tombant de 23,1% à 22,4% entre décembre 2024 et février 2025.

Cependant, les anticipations inflationnistes demeurent élevées, malgré des prévisions de fléchissement à moyen terme, d’où la nécessité d’augmenter le taux directeur afin de maîtriser les pressions inflationnistes. En sus de l’inflation, la dépréciation persistante du cedi ghanéen a également influé sur cette décision.

La monnaie locale fait face à une forte pression sur le marché des changes, exacerbée par une demande croissante en devises étrangères et un environnement macroéconomique difficile. Dans un contexte où la croissance économique montre des signes de ralentissement, cette décision pourrait avoir des implications sur l’accès au crédit pour les entreprises et les consommateurs.

Néanmoins, la Banque du Ghana assure que cette mesure est essentielle pour restaurer la stabilité des prix et établir un cadre macroéconomique plus prévisible.

Daouda Bakary KONE

Campagne Intermédiaire 2024-2025: la Côte d’ivoire annonce une hausse des prix de Cacao à 2200FCFA

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-En Côte d’Ivoire, le prix d’achat des fèves a atteint un sommet historique de 2 200 FCFA par kilogramme, soit environ 3,6 dollars, pour la campagne intermédiaire 2024/25. Cette annonce a été faite le 2 avril par le ministre de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani.

Les producteurs de cacao du pays peuvent donc se réjouir, car ils bénéficient des retombées d’une forte hausse des cours mondiaux, amorcée lors de la précédente campagne 2023/2024 et qui se maintient à des niveaux élevés.

Ce contexte est également soutenu par une production qui devrait rester en deçà de 2 millions de tonnes, similaire à la campagne précédente, estimée à environ 1,8 million de tonnes selon les autorités. Cette tendance est également observée chez le voisin ghanéen, avec qui la Côte d’Ivoire représente 60 % de l’offre mondiale.

Concernant l’évolution des cours du cacao durant ces cinq dernières années, des sources rapportées par Reuters à la fin de janvier ont indiqué que la production pour la campagne courte, qui s’étend d’avril à septembre, devrait atteindre environ 300 000 tonnes, contre une moyenne de 500 000 tonnes ces dernières années.

Notons que cette baisse de production est attribuée au dérèglement climatique, au vieillissement des plantations et à la persistance du Swollen Shoot, une maladie qui impacte les vergers et dont les effets sont perceptibles sur le marché international.

Zangouna KONE

Banques: BGFIBank affiche un résultat net consolidé de 27% à 122 milliards FCFA en 2024

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-L’année 2024 se termine sur un résultat impressionnant pour BGFIBank. Lors de son Conseil d’administration du 28 mars 2025, présidé par Henri-Claude Oyima, le groupe panafricain a approuvé des résultats significativement en hausse, avec un résultat net consolidé de 122 milliards FCFA, soit une augmentation de 27 % par rapport à 2023.

Ainsi, ce chiffre témoigne d’une performance inédite et renforce la dynamique ascendante du groupe dans la dernière ligne droite de son plan stratégique DYNAMIQUE 2025. La solide rentabilité de BGFIBank repose sur des bases financières robustes. À la fin décembre 2024, le bilan total s’établit à 5 951 milliards FCFA, en hausse de 12 %.

Parallèlement, les dépôts de la clientèle, qui augmentent de 17 %, atteignent 3 883 milliards FCFA, illustrant une confiance renouvelée des clients sur les marchés où le groupe est actif. Les encours de crédits ont également progressé, atteignant 3 562 milliards FCFA, montrant ainsi l’engagement continu de BGFIBank envers le financement des économies locales. En matière de liquidité, le groupe affiche une position nette de 767 milliards FCFA et un ratio de couverture des emplois par les ressources de 109 %, ce qui confirme une gestion équilibrée des fonds.

Le produit net bancaire (PNB) se chiffre à 347 milliards FCFA, en augmentation de 10 %, grâce à une marge d’intermédiation solide et une dynamique forte des commissions de services, qui ont grimpé de 28 % sur l’année. Cette croissance a été réalisée dans un cadre de gestion rigoureuse des dépenses, malgré un contexte inflationniste et des investissements soutenus dans le réseau, la digitalisation, et les services à valeur ajoutée. En conséquence, le groupe améliore son efficacité opérationnelle, avec un coefficient d’exploitation réduit à 59 %, contre 62 % l’année précédente.

Aussi, les contributions géographiques à cette performance sont équilibrées : le Gabon représente 37 % du résultat net, suivi de la région Afrique centrale (35 %) et de la région Afrique de l’Ouest, Europe et Océan Indien (28 %). Grâce à ces résultats encourageants, le Conseil d’administration suggérera à la prochaine Assemblée générale de distribuer un dividende brut de 12 500 FCFA par action (environ 19 euros), ce qui représente une hausse de 14 % par rapport à l’année précédente, offrant ainsi aux actionnaires un rendement de 14 %.

Notons que les actionnaires seront également appelés à se prononcer lors d’une Assemblée générale extraordinaire sur un projet stratégique majeur : l’introduction de 10 % des actions de BGFI Holding Corporation à la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC).

Pour rappel, cette opération, très attendue par les investisseurs, est susceptible d’insuffler une nouvelle dynamique à la bourse régionale tout en renforçant le positionnement de BGFIBank en tant qu’acteur financier de premier plan sur le continent.

Korotoumou Sylla

Métaux: comment le prix de l’or a atteint une flambée fulgurante sur le marché international?

0
La baisse du résultat intervient après avoir retiré l'or prévu de l'exploitation d'Obuasi

(CROISSANCE AFRIQUE)-Plus de 3.100 dollars pour une once d’or : qu’est-ce que cette unité de mesure, originaire de la ville de Troyes, qui trouve sa place sur les marchés mondiaux ? L’once d’or, qui pèse seulement 31 grammes, connaît une flambée en dépassant ce seuil historique. Véritable vedette des métaux précieux, l’or établit un nouveau record ces derniers jours.

Mais derrière cette hausse de prix se cache une unité de mesure fascinante : l’once troy. Cette référence, bien que historique, demeure incontournable pour la cotation du métal jaune. Si vous avez déjà observé le cours de l’or, vous aurez constaté que sa valeur est mesurée en onces—plus précisément en « onces troy »—et non en kilos, en lingots ou en 100 grammes. Cette unité, qui semble sortir d’un ancien grimoire, est néanmoins la référence essentielle sur les marchés mondiaux.

Pourquoi l’or est-il mesuré en onces au lieu de kilos, comme de nombreuses autres matières premières ? Et qui a donc défini le poids d’une once troy à 31,1035 grammes ? Pour répondre à ces questions, il revient à une époque où l’or se vendait dans des foires médiévales plutôt que sur des plateformes numériques. Au Moyen Âge, la ville de Troyes, en Champagne, était l’un des carrefours commerciaux les plus influents d’Europe, où marchands anglais, italiens et flamands se retrouvaient pour échanger soieries, épices et métaux précieux. Afin de faciliter ces échanges, une unité de mesure commune était nécessaire pour éviter des disputes sur le poids exact d’un lingot.

Les marchands ont adopté l’once troy, héritage d’une époque romaine où la monnaie reposait sur des barres de bronze découpées en douze unités appelées uncia, d’où provient le terme « once ». Chaque uncia pesait environ 31,1 grammes, correspondant ainsi au poids actuel de l’once troy. Les foires de Troyes ont joué un rôle crucial dans la standardisation des mesures pour peser l’or et l’argent, entraînant l’adoption progressive de l’once troy, en hommage à cette ville emblématique.

La pertinence de l’once troy perdure surtout grâce à la victoire des Anglo-saxons dans la « bataille de l’or ». En 1527, durant le règne d’Henri VIII, l’Angleterre adopte officiellement cette unité pour ses pièces d’or et d’argent. Simon Rostron, consultant pour la London Bullion Market Association (LBMA), souligne que ce tournant est déterminant. C’est à cette époque que la puissance navale et commerciale britannique éclipse celle de l’Espagne, entraînant la propagation de ses standards, dont l’once troy. Lorsque les États-Unis font de même en 1828, l’once troy s’impose comme la référence mondiale pour peser l’or et l’argent.

Avec l’introduction du Système International d’Unités (SI) en 1960, de nombreuses mesures anciennes ont disparu, laissant place au gramme et au kilogramme. Pourtant, l’once troy a étonnamment résisté. Cette résistance s’expliquerait d’abord par la tradition bien ancrée dans le marché des métaux précieux. Changer d’unité aurait nécessité de recalculer tous les prix et contrats existants, créant une confusion inévitable.

De plus, l’once troy s’avère plus pratique que le kilogramme pour les transactions d’or : une once constitue une quantité plus aisément échangeable qu’un lingot d’un kilo, qui peut coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros. Benjamin Louvet, directeur des gestions matières premières chez Ofi Invest AM, précise que l’or, utilisé souvent en petites quantités et peu dans l’industrie, « n’exige pas d’unités trop grandes ». Enfin, l’once troy est devenue une norme universelle sur toutes les grandes places de marché, de Londres (LBMA) à New York (COMEX).

Aujourd’hui, l’or peut être détenu sous diverses formes : pièces, lingots, lingotins ou via des ETF. Cependant, l’once reste le format de référence. Étant donné que le cours de l’or est exprimé en onces, acheter une pièce ou un lingot d’une once permet de comparer aisément sa valeur au prix du marché. « C’est la magie de l’once d’or », déclare Jean-François Faure. Universelle et facilement échangeable, elle s’impose comme un standard dans le commerce du métal précieux. Les grandes monnaies métalliques internationales, comme l’American Eagle aux États-Unis, le Krugerrand sud-africain ou la Maple Leaf canadienne, sont toutes frappées en onces. En France, même la Monnaie de Paris commence à émettre des pièces d’or au format once.

L’once est également présente sur le marché des lingots et lingotins : si en France ces derniers sont généralement comptés en kilogrammes, les transactions à l’international se font en onces. Ce format convient aussi bien aux investisseurs institutionnels qu’aux particuliers, qui peuvent acheter de l’or physiquement dans des boutiques spécialisées ou via des plateformes en ligne.

Malgré la modernisation des marchés et l’essor de la tokenisation, l’or, qui figure parmi les trois actifs les plus échangés au monde, continue de s’échanger en onces. « Des millièmes d’onces, accessibles à tous », souligne Jean-François Faure. Bien que le prix de l’or soit aujourd’hui supérieur à 3.000 dollars l’once, il est possible d’acheter des fractions plus petites, rendant l’investissement plus flexible et accessible à un plus large public. Que ce soit par le biais de tokens adossés à l’or ou de produits financiers plus traditionnels, l’once troy demeurera la norme dans l’évaluation et la cotation du métal précieux.

Selon Benjamin Louvet, l’once troy « n’est pas vouée à disparaître ». Née sur les étals des foires médiévales, elle s’est imposée comme un standard commercial et monétaire. Bien qu’elle semble appartenir à une autre époque, elle demeure aujourd’hui la référence absolue dans le monde de l’or. Cela prouve que certaines traditions ont toujours leur valeur, et leur pesant d’or.

Mariam KONE

Le Mali Mobilise près de 44 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Umoa

0

(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, la direction générale du trésor et de la comptabilité Publique a réussi à mobiliser un montant de 43,999 milliards de FCFA issu de bons et obligations du trésor.

Le 2 avril 2025, afin de répondre à ses besoins de financement budgétaire, le pays a procédé à une émission simultanée de bons assimilables du trésor (BAT) d’une durée de 364 jours et d’obligations assimilables du trésor (OAT) de 3 et 5 ans sur le marché financier de l’UMOA.

Pour cette opération, 40 milliards de FCFA avaient été offerts aux investisseurs. À la clôture de l’adjudication, des soumissions globales s’élevant à 54,795 milliards de FCFA ont été enregistrées, ce qui témoigne d’un taux de couverture impressionnant de 136,99%.

Finalement, le montant retenu s’élève à 43,999 milliards de FCFA, tandis que 10,796 milliards de FCFA de soumissions ont été rejetées, entraînant un taux d’absorption de 80,30%. Ceux qui ont vu leurs soumissions acceptées bénéficieront d’un rendement moyen pondéré de 9,70% pour les bons, 7,63% pour les obligations de 3 ans, et 6,40% pour celles de 5 ans.

L’émetteur s’est engagé à rembourser les bons le premier jour ouvré suivant la date d’échéance, fixée au 1er avril 2026, avec les intérêts payés d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons. Quant aux obligations de 3 ans, leur capital sera remboursé le 6 mars 2028, et pour celles de 5 ans, le remboursement est prévu pour le 6 mars 2030.

Ainsi, les intérêts des obligations seront versés annuellement, au taux de 6,15% pour celles de 3 ans et de 6,35% pour celles de 5 ans, dès la fin de la première année. Cette opération de financement s’inscrit dans une stratégie plus large visant à stabiliser l’économie malienne, qui fait face à divers défis, notamment des tensions politiques et une inflation croissante.

En renforçant sa position sur les marchés financiers, le Mali espère non seulement attirer davantage d’investisseurs, mais aussi rassurer la population sur la viabilité de son économie. La confiance des investisseurs, en particulier en période d’incertitude, sera essentielle pour soutenir les projets de développement social et infrastructurel du pays, dont le succès peut avoir un impact direct sur la vie des citoyens maliens.

Notons qu’il est également notoire que l’introduction de ces instruments financiers sur le marché régional de l’UEMOA souligne l’importance croissante du Mali en tant qu’acteur financier incontournable dans la sous-région ouest-africaine, contribuant ainsi à son intégration économique et à la diversification de ses sources de financement.

Daouda Bakary KONÉ

START UP: XAI d’Elon Musk valorise le réseau social X à 80 milliards de dollars

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-La start-up xAI d’Elon Musk a réalisé l’acquisition de X, un réseau social déjà en sa possession. Cette transaction, entièrement réalisée en actions, valorise la plateforme à 33 milliards de dollars hors dettes, avec un objectif de développement de l’intelligence artificielle au sein de ce réseau.

Musk a souligné que l’avenir de xAI et de X est intrinsèquement connecté, déclarant dans un message sur X le 28 mars que cette fusion permettra d’offrir des «services plus intelligents et plus rentables».

En s’appuyant sur les données et les compétences en IA de xAI combinées à la vaste portée de X, il espère «libérer l’immense potentiel» de cette nouvelle entité. Le milliardaire a précédemment acquis Twitter fin 2022 pour 44 milliards de dollars, utilisant la plateforme pour diverses campagnes politiques.

Musk a également mentionné que la collaboration entre ces deux entreprises pourrait créer une plateforme qui non seulement reflète le monde, mais qui contribue activement à l’avancement de l’humanité. Avec plus de 600 millions d’utilisateurs, il a souligné que l’opération valorise xAI à 80 milliards de dollars.

Fondée en 2023, xAI a été créée en réponse à l’essor de ChatGPT, une IA générative lancée par OpenAI, dont il a été l’un des cofondateurs avant de se dissocier. xAI a également développé son propre chatbot, Grok, spécifiquement conçu pour tirer parti des conversations sur X, promettant des réponses moins influencées par le politiquement correct et avec une touche d’humour.

Cette ambition audacieuse de Musk ne se limite pas à une simple amélioration technologique; il vise à révolutionner la façon dont les utilisateurs interagissent sur les plateformes sociales. En introduisant une intelligence artificielle capable d’analyser et de modérer les contenus en temps réel, xAI aspire à créer un environnement numérique à la fois plus engageant et plus authentique.

Musk envisage un futur où Grok pourrait non seulement répondre à des requêtes, mais aussi anticiper les besoins des utilisateurs et proposer des solutions personnalisées, transformant ainsi chaque interaction en une expérience unique. De plus, il croit fermement que grâce à l’intégration d’algorithmes avancés, la plateforme pourrait devenir un outil puissant pour les entreprises et les créateurs de contenu, les aidant à mieux comprendre et atteindre leur public.

Notons que cette vision soulève des questions éthiques, notamment sur la gestion des discours controversés et des désinformations, ce qui amène certaines marques et utilisateurs à faire preuve de prudence face à cette nouvelle ère de communication digitale. Dans ce contexte, Elon Musk a permis sur X des discours controversés, suscitant des inquiétudes parmi certaines marques quant à l’environnement dans lequel leurs communications sont diffusées

Le Mali obtient 35% de participation dans le projet aurifère de Kobada via une signature de convention

1

(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, le gouvernement malien a annoncé, le 31 mars 2025, la signature d’une convention minière avec Toubani Resources, le propriétaire du projet de la future mine d’or Kobada.

Cette initiative marque une étape stratégique dans le secteur minier malien, un secteur qui revêt une importance cruciale pour l’économie du pays. Le Mali, riche en ressources naturelles, a souvent été confronté à des défis concernant l’exploitation et la gestion de ses richesses.

La signature de cette convention représente non seulement un coup de pouce économique, mais également un engagement à renforcer la transparence et la collaboration entre l’État et les investisseurs privés. Cette convention garantit à l’État une participation de 35 % dans la mine, ce qui représente un changement significatif par rapport au code minier précédent qui limitait la participation de l’État à 20 %.

Ce réajustement est un reflet des nouvelles tendances mondiales où les pays d’Afrique cherchent à maximiser les bénéfices tirés de leurs ressources naturelles, favorisant un modèle plus équitable pour les populations locales. Conformément au nouveau code minier de 2023, le Mali bénéficie également d’une participation gratuite de 10 % ainsi que du droit d’acquérir 20 % supplémentaires.

Par ailleurs, ces dispositions sont conçues pour s’assurer que les Pacifiques et les bénéfices de l’exploitation minière profitent en premier lieu au pays et à ses citoyens, tout en stimulant les investissements étrangers. En outre, des investisseurs nationaux auront la possibilité d’obtenir une participation de 5 % dans la mine.

Aussi, cela donne une chance aux entreprises locales de s’impliquer et de contribuer au développement durable tout en renforçant la capacité économique interne du pays. Avec ces réformes, le gouvernement malien vise à augmenter de 500 millions de dollars ses revenus miniers chaque année.

Notons que ce montant pourrait non seulement changer la donne pour l’économie malienne mais inciter également à de nouveaux projets d’infrastructure, d’éducation et de développement social, jetant ainsi les bases d’une prospérité partagée.

Moussa KONÉ

Conseil Consultatif sur l’entrepreneuriat et la croissance du FMI: le Nigerian Tony Elumelu intègre 

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-Lors de sa réunion inaugurale le 26 mars, le conseil consultatif sur l’entrepreneuriat et la croissance du Fonds monétaire international (FMI) a nommé Tony Elumelu, le fondateur et président du groupe Heirs Holdings et de la banque United Bank for Africa (UBA), en tant que membre de ce comité stratégique. 

Cette décision marque un tournant significatif pour la place de l’entrepreneuriat africain dans le domaine des politiques économiques mondiales.  Le conseil a pour mission de formuler des recommandations visant à promouvoir l’innovation, à encourager une croissance durable et à lever les obstacles à l’entrepreneuriat à l’échelle mondiale. 

Composé d’un groupe restreint d’experts incluant des leaders d’entreprises, des décideurs politiques et des universitaires, ce comité se concentre sur l’élaboration de politiques destinées à stimuler l’innovation et à favoriser une croissance économique durable pilotée par le secteur privé. 

Tony Elumelu est reconnu comme l’un des plus fervents défenseurs de l’entrepreneuriat africain, se distinguant par son engagement envers le développement du continent. Depuis 2015, à travers sa Fondation, il a soutenu plus de 25 000 entrepreneurs africains, leur fournissant des financements, du mentorat et des formations. 

Cette initiative s’inscrit dans sa philosophie, l’Africapitalisme, un concept qu’il a développé pour encourager les investissements privés dans des projets à fort impact socio-économique. Elumelu soutient que l’entrepreneuriat sera le moteur de la transformation économique de l’Afrique et voit dans le secteur privé un levier essentiel pour bâtir un avenir durable. 

La nomination par le FMI de Tony Elumelu renforce son rôle en tant que catalyseur de changements profonds, tant en Afrique que sur la scène internationale. Le FMI le considère comme un acteur clé pour garantir que le potentiel entrepreneurial du continent soit pleinement pris en compte dans les discussions économiques mondiales.

 Pour l’Afrique et en particulier ses entrepreneurs, cette nomination représente une opportunité considérable de s’engager davantage dans les débats économiques internationaux et d’accélérer son développement à travers l’entrepreneuriat, l’innovation et l’Africapitalisme. Avec l’apport de Tony Elumelu, le FMI est bien positionné pour jouer un rôle de leader vers un avenir économique plus inclusif et durable.

 Korotoumou Sylla 

Au Niger, va investir plusieurs de 14 milliards de FCFA dans l’extraction de l’uranium

0
La fille d'un ancien mineur au Niger, qui avait fait condamner Areva après la mort d'un cancer du poumon de son père, a vu la justice doucher ses espoirs d'ouvrir la voie à des plaintes d'anciens travailleurs de l'uranium.

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Niger, la COMIRX, une entreprise majoritairement contrôlée par des acteurs locaux et soutenue par l’État, annonce le lancement d’un projet industriel ambitieux dans le nord du Niger.

Ce projet, financé à hauteur de 14,423 milliards de FCFA par la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), a pour objectif d’exploiter un gisement d’uranium à Maradi, situé à 625 km de Niamey, tout en construisant une usine de production d’acide sulfurique à Arlit, à 1153 km de la capitale. L’initiative vise non seulement à renforcer l’industrie minière nigérienne, mais aussi à optimiser l’exploitation des ressources naturelles du pays.

Un des objectifs centraux de cette entreprise est de transformer chaque année 624 000 tonnes de minerai d’uranium en un jus riche, dont 243 tonnes seront mises sur le marché. Parallèlement, l’usine d’acide sulfurique produira annuellement 150 000 tonnes de ce produit indispensable pour le traitement de l’uranium.

Par ailleurs, ces nouvelles capacités de production auront des répercussions significatives sur l’économie locale, notamment par la création de 360 emplois directs, participant ainsi au développement de la région. De plus, ce projet générera des retombées économiques substantielles, avec une valeur ajoutée annuelle estimée à 11,4 milliards de FCFA, selon les prévisions de la BOAD.

Notons que cette contribution jouera un rôle crucial dans le renforcement de l’économie nigérienne, tout en augmentant les recettes fiscales de l’État, qui devraient s’élever à 2,3 milliards de FCFA par an.

Mariam KONÉ