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Mali-Enjeux de la présidentielle à venir: Soumeylou Boubeye Maiga, force et faiblesse, dernière (partie)

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Soumeylou Boubèye Maïga du Mali. Il est né le 8 juin 1954 à Gao, est un homme d'État malien. Soumeylou Boubèye Maïga a notamment servi comme chef des services de renseignements, ministre des Affaires étrangères et secrétaire général de la présidence du Mali. Il est le Premier Ministre du Mali du 30 décembre 2017 au 18 avril 2019

Par Croissanceafrique

Pour un malien lambda à qui on demanderait à quoi vous pensez quand on évoque le nom de SBM, il sera tenté de dire que SBM c’est l’homme des sales coups. Les derniers sondages virtuels sur les réseaux sociaux ont bien montré que SBM n’est pas un favori virtuel. Avec une telle image, SBM fera t-il le poids à la présidentielle? Voyons ensemble ses faiblesses.

*** Une image de Bad Boy politique

On croirait que la politique pour SBM c’est un film Western où il y a des lois mais qu’on peut utiliser pour nuire. SBM est un homme politique qui semble faire de l’exercice du pouvoir un moyen pour soumettre. Tu es avec moi ou contre moi. L’autorité de l’État doit s’affirmer.

On ne gère pas avec émotion. Si ce caractère peut-être un atout pour bien diriger, il arrive que son utilisation de façon incontrôlée crée toutes sortes de suspicions contre son auteur. L’opinion ne peut se retenir d’avoir une mauvaise image.

SBM l’énigmatique entretient à raison ou à tort ce sentiment. SBM n’a pas hésité à deplumer RPM de certains élus pendant qu’il était PM. Ce coup en bas de la ceinture a été mal vécu par Treta.Avec SBM, un bébé doit même craindre d’être blanc comme neige tant des éventuels dossiers peuvent être utilisés contre toi. Cette image de Bad boy politique colle à SBM comme une tâche. Cet handicap peut-être travaillé par une véritable opération de communication. Mais à regarder de près la communication de SBM, on ne voit pas qu’ils en font une priorité. Au-delà de cette image, la relation SBM et Religieux peut s’avérer comme un véritable handicap.

*** SBM l’anti religieux Les hybrides comme le dit SBM ne sont pas sa tasse de thé.

Pendant son passage à la primature, la guerre ouverte entre lui et des religieux ont tourné à l’avantage des derniers. Dans un Mali très religieux, tenter de se mettre à dos ceux-ci devient presqu’un suicide. SBM veut paraître monstre froid mais le poids des religieux peut tuer tout monstre préhistorique.

Les religieux avec L’imam Dicko ont eu raison de SBM quand il était PM. L’Imam Dicko n’avait pas hésité bien avant d’étaler publiquement une généreuse contribution du PM à son temps. SBM tout récemment a tenté de tempérer vis à vis des religieux avec sa visite chez le Cherif de Nioro. Est ce suffisant ? A suivre Seydou Mamadou Coulibaly

Analyse de Niaga Diop, membre du bureau national du PACP

En route pour Kayes : Mme le ministre de la Santé et du Développement Social a honoré le centre de paiement de la CMSS de Kolokani d’une visite.

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Par croissanceafrique

Pragmatique, elle l’est assurément. Le nouveau locataire du ministère de la Santé et du Développement Social, Mme Diéminatou SANGARE a choisi de sillonner le pays dans sa profondeur pour se rendre compte des réalités des structures relevant de son département et de pallier aux difficultés liées à l’exercice du travail de ses collaborateurs locaux.

Dans ce cadre, après la région de Mopti où le ministre a rendu visite à la direction régionale de la CMSS, ce fut le tour des centres de paiement de la CMSS et de l’INPS ainsi que le nouveau CSREF de Kolokani dans la région Koulikoro. Enthousiastes, Dolo le Directeur du centre de paiement de la CMSS et ses agents ont accueilli avec tous les honneurs le ministre de la Santé et du Développement social.

Diéminatou sangré en compagnie des agents de la CMSS de Kolokani

Au cours de cette visite, le ministre Sangaré, soucieuse du paiement des pensions et des factures AMO à termes échus, a examiné avec ses collaborateurs, l’état de ces factures. A cette occasion, elle a donné des instructions fermes pour le respect scrupuleux du paiement correct et à terme échu des pensions et des factures de l’AMO.

Les directeurs du centre de paiement de l’INPS et du CSREF quant à eux ont sollicité respectivement l’appui de Mme le ministre de la Santé et du Développement social pour entreprendre la construction du siège des retraités dont la parcelle est déjà acquise d’une part, pour accélérer les travaux de finition du CSREF d’autre part.

Mme le Ministre s’est félicitée de constater que les agents soient engagés chacun dans son secteur et surtout qu’ils soient conscients des défis qu’ils doivent affrontés.L’étape de Kolokani a été bouclée par la visite de courtoisie au chef de village, Dodjo TRAORE qui a reçu les honneurs conformément à la tradition malienne.

Source: CMSS /COM

Enjeux des élections présidentielles au Mali: Boubou Cissé…l’heritier d’IBK: acte (1)

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Par Le journal Mali-Emergent

Malgré qu’on puisse déplorer le paysage politique malien, il reste toujours ce champ propice à l’étude politique tant il y a matière à analyser pour comprendre le comportement de ses acteurs politiques.

Depuis 2013, Boubou Cissé est devenu l’un de ces acteurs politiques maliens qui a su s’imposer.

Ministres depuis 2013 jusqu’à être deux fois Premier ministre sous le régime IBK, Boubou est devenu un présidentiable par la force des choses. Le syndrome des Premiers ministres est passé là.  Boubou est tombé avec IBK. Dans un pays normal, on aurait assisté à une mort politique. Mais tel un chat, Boubou retombe sur ses pattes. Analysons ensemble son profil.

Boubou, l’héritier d’IBK…

On revoit encore l’image de Boubou avec un sourire fier presque moqueur lorsqu’il a été conduit avec IBK par les militaires. La légende raconte qu’il a voulu suivre son « père » de son propre gré.

IBK est très paternel. Lorsqu’il t’adoube, il te prend sous ses ailes avec toutes les conséquences tant que le filleule ne devie pas. C’est comme cela qu’IBK a fait de Boubou ministre depuis 2013 jusqu’à être son PM dans un environnement politique hostile (RPM canibaliste, Clan Karim Keita à la Brutus, Opposition avec poignard, Front social volcanique).  Le jeune Boubou Cissé est parvenu à se maintenir en haut de l’affiche grâce à la protection d’IBK. C’était une relation pour le meilleur et pour le pire. Au plus dur de la contestation, Boubou n’a jamais laissé le vieux malgré le fait qu’il pouvait atténuer les souffrances d’IBK en jetant l’éponge.  IBK est un loup politique qui a su se faire lui-même avec ses pions. IBK connaît la politique malienne et ses acteurs. Il a la rancune tenace. Il est tombé certes. Mais son héritage est-il dilapidé pour autant? Pas si sûr.

Boubou en devenant PM, a été placé inconsciemment dans le starting bloc pour remplacer IBK. Le vieux est un homme fier et rancunier. Sa chute doit être sanctionnée d’une manière ou d’une autre. Les ambitions de Boubou cadrent avec le vieux. La fin justifiera les moyens pour le duo. Pour Boubou, héritier d’IBK, comment accéder à Koulouba par le plus simple des moyens? Adhérer au RPM, c’est un suicide car Boubou sait qu’IBK déteste les RPMistes. Et que ce parti sans IBK mourra de sa belle mort. Donc le choix RPM est à écarter.

Créer un parti politique, c’est reprendre à zéro. C’est vrai que créer un parti politique plaiderait pour sa morale politique mais il s’en fout de cela. IBK même ne voudra pas cela même si ce parti aurait été d’obédience IBK. Donc on écarte cette probabilité. J’avoue que la solution retenue par Boubou entre dans le cadre d’une stratégie politique orchestrée à travers un réseau bien ficelé dont IBK ne serait pas étranger. Une sorte d’autorité morale. Ambitionner être le candidat d’un grand parti. Lequel ? ADEMA OU URD.

ADEMA est un parti avec une assise électorale. Ils ont toujours obéi à ce genre de calcul. Boubou a collaboré avec eux. Ils se connaissent. Le choix de ce parti allait être plus logique. Le réseau Boubou a sondé sans doute ce parti mais a su que ce parti aime être les demoiselles d’honneur qu’être la mariée. Donc pas l’ADEMA.

URD, quelle audace !

Ce parti est un parti d’élection avec une assise des plus stables. URD joue toujours les premiers rôles. Mais ils viennent de perdre leur champion aux élections. Soumaila Cissé, successeur naturel d’IBK est décédé. Paix à son âme. Donc URD est devenue comme la mariée la plus convoitable actuellement. Chacun veut avoir ses faveurs. En tout cas, tout prétendant doit avoir quelque chose que feu Soumi avaient: L’ARGENT. Il faut des milliards pour prétendre avoir URD. Boubou même avec des milliards avait-il des chances pour embrasser la mariée ? Celle qui a lutté avec ses camarades pour gâter le nom du père de Boubou en renversant leur sauce. Prétendre marier cette belle dame, c’est mettre sa dignité et son orgueil en berne pour atteindre le résultat final. Devenir candidat de l’URD, ce n’est pas un désaveu pour IBK, c’est même une reconnaissance pour le vieux. Vous m’aviez combattu, mon fils viendra vous gouverner avec votre bénédiction. Cela rappelle cette phrase qu’on attribue à IBK  » nos fils étudient à l’extérieur et viendront vous gouverner ».

Boubou et son clan se lance à l’assaut donc de l’URD. Adhérer à l’URD est la seconde phase. La première phase c’était de rapprocher des ténors de l’URD pour vendre le produit Boubou et donner les garanties de la dot. Ces ténors ne sont pas si difficiles quand ils sentent l’odeur de la machine à fabriquer les billets. On se souvient qu’ils ont voté pour Timbiné.  Les liens entre Boubou Cissé et l’URD ne sont pas aussi inexistants. La Famille de Boubou et l’URD une belle histoire. A suivre Forces et faiblesse de Boubou Cissé.

Niaga Diop, Membre du Bureau politique National du PACP

Mali-Kassoum Tapo à propos de l’organe unique des élections : « …Je suis le premier à dénoncer la mise en place de cet organe unique de gestion des élections… »

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Par Le Journal Mali-Emergent

Au Mali, le président du Mouvement pour la renaissance du Mali (MOREMA) Me Kassoum Tapo s’est exprimé sur la création de l’organe unique digestion des  élections dans notre pays. Me Kassoum Tapo n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Puisqu’il a affirmé qu’il s’agit d’ « une décision politique qui a été prise lors du dialogue national inclusif et non par les autorités actuelles de la transition ». C’est pourquoi, pour édifier l’opinion nationale et internationale sur les enjeux de ce sujet important de l’actualité du Mali, le président du (MOREMA), nous a livré  ses impressions dans l’optique de sortir le Mali de l’ornière. (Lisez)

Journal Le Mali-Emergent : Que pensez-vous de la création de l’organe unique de gestion des élections ?

Kassoum Tapo : Pour l’organisation des élections présidentielles de 2022, nous avons voulu qu’elle soit gérée par un organe unique. C’est une décision politique qui a été prise lors du dialogue national inclusif et non par les autorités actuelles de la transition. C’est le dialogue national tenu en 2019 qui avait recommandé d’aller vers la mise en place d’un organe unique de gestion des élections. Mais en son temps, qui pouvait imaginer qu’on serait là où nous sommes aujourd’hui ? Ce n’était pas l’objectif du dialogue de préparer la transition. Alors, on peut se poser la question. Est ce qu’on peut créer un organe unique de gestion des élections pour organiser les élections dans le délai imparti ? C’était l’objectif de la rencontre organisée par le ministre de l’administration territoriale tenue au CICB. Les débats ont  permis de décider par la quasi-totalité des participants de renforcer la CENI qui a la mission de superviser les opérations de vote et de la doter d’un pouvoir robuste. En gardant les autres structures intervenant dans le processus électoral tel que le ministère de l’administration territoriale, la DGE. Nous avons fait cette recommandation qui sera vraisemblablement adoptée par les autorités de la transition.

Journal Le Mali-Emergent : Quelle est votre position personnelle par rapport à la création de l’organe unique de gestion des élections ?

Kassoum Tapo: Je l’ai dit, d’ailleurs je suis le premier à dénoncer la mise en place de cet organe pour les futures élections car le délai imparti est court. J’avais proposé qu’on renforce la CENI pour pouvoir contrôler le ministère de l’administration c’était ma proposition et cela qui a été adopté lors de l’atelier de réflexion au CICB sur la question unanimité par la classe politique.

Journal Le Mali-Emergent : Est-ce que le MOREMA se porte bien et quel  est son agenda politique ?

Kassoum Tapo: Nous avons créé le MOREMA, il y a juste quelques mois mais il se porte bien aujourd’hui. Il y a des jeunes et femmes qui ont adhéré à ce mouvement car sa vision est bonne. Ce mouvement a suscité beaucoup d’engouement chez les maliens. Les jeunes ont vu qu’il y a la nécessité de refonder l’État dans les domaines sécuritaires, politiques et de gouvernance. Il est nécessaire aujourd’hui qu’il y ait un sursaut national. Le MOREMA veut poser des jalons du Mali nouveau. Nous sommes en train de mettre en place des bureaux dans les différentes communes de Bamako et bientôt ce sera à l’intérieur du pays. Nous irons à Mopti où je suis natif, ensuite à Ségou, puis Sikasso et Kayes.

Journal Le Mali-Emergent : Est-ce que le MOREMA aura un candidat à l’élection présidentielle où il soutiendra un candidat ?

Kassoum Tapo: Pour le moment, ce n’est pas non agenda. Cela n’est pas à l’ordre du jour. J’ai fait un droit de réponse à un confrère. Ce mouvement n’a appartient pas une seule personne. Ni moi et ni une autre personne. Pour ma part, je suis un militant de l’Adema, je milite à la section de Mopti. Mon parti c’est l’Adema et je reste Adema.

Journal Le Mali-Emergent : Quelle est la position du MOREMA par rapport à la transition ?

Kassoum Tapo: Je lui ai dit. Cette transition nous a été imposée par la classe politique. La transition n’a pas vocation de gérer un pays. La rue ne peut pas être source de pouvoir. Malheureusement certains politiciens nous ont conduits dans cette situation. Mais aujourd’hui, nous ferons tout ce qu’il faut pour sortir notre pays de cette situation. Il y a un délai qui a été arrêté par les forces vives qui se sont retrouvées pour élaborer la charte, contrairement à ce qu’on entend par ici et par là. Ce n’est pas la communauté internationale qui a fixé le délai à 18 mois. Ce sont les forces vives de la nation qui ont décidé à 18 mois la transition. Elle a pour une mission essentielle l’organisation des élections. Quand un président démocratiquement élu sera au pouvoir, il va s’occuper des réformes. Nous sommes disposés à accompagner la transition. Elle n’a aucune légitimité de refonder l’état, faire des réformes institutionnelles, politiques et administratives. Il faut qu’on retourne vers le peuple afin qu’on ait un président légitime. Celui qui aura le soutien du peuple pourra engager les réformes.

Journal Le Mali-Emergent: Étant un acteur de l’avènement de la démocratie au Mali, quel conseil avez-vous à donner aux autorités de la transition ?

KassoumTapo: Je répète, la transition n’a pas vocation de gérer un pays. Alors, je conseille aux jeunes officiers que  je comprends leur intervention. Je n’ai pas dénoncé ce coup d’état comme en 2012 parce que cette fois ci, c’est la classe politique qui l’a voulu et a tout fait pour nous conduire où nous sommes aujourd’hui. Il faut qu’elle assume. Il faut qu’on sorte de cette situation et qu’on ait des autorités légitimes.

Journal Le Mali-Emergent: Quel est votre mot de la fin ?

Kassoum Tapo: Je vous remercie d’avoir effectué le déplacement pour recueillir mes impressions étant le  président du MOREMA. Je vous remercie de m’avoir permis de parler de mon mouvement (MOREMA). Je souhaite que mon pays, le Mali retrouve la cohésion qui l’a toujours caractérisée.

Entretien réalisé par Daouda Bakary Koné

Côte d’ivoire: La société Uniwax S.A versera 373,500 millions FCFA de dividendes à ses actionnaires

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Par croissanceafrik

Rapporté aux 20,750 millions d’actions qui composent le capital social de la société, le dividende net par action s’établit à 18FCFA contre 181,80 FCFA en 2018. L’exercice 2019 n’avait pas donné lieu à une distribution de dividendes.

Selon Finanacialafrik, le dividende net par action qui sera distribué le 16 juillet représente 9% de la valeur nominale de l’action qui est de 200 FCFA.

Pourtant, au terme de l’exercice 2020, Uniwax Cote d’Ivoire avait réalisé un bénéfice après impôts de 370 millions de FCFA contre 3,094 milliards de FCFA en 2019, en forte baisse de 88,04%.

« Le chiffre d’affaires de la société avait suivi la même tendance baissière (-13,07%), passant de 40,166 milliards FCFA en 2019 à 34,916 milliards de FCFA un an plus tard. Il avait été impacté principalement par les ventes de produits fabriqués qui sont passées de 39,477 milliards de FCFA à fin 2019 à 34,190 milliards de FCFA à fin 2020« , rapporte Finanacialafrik.

Toutefois, la valeur ajoutée avait aussi régressé de l’ordre de 28,42% à 8,410 milliards de FCFA contre 11,750 milliards de FCFA en 2019.

par ailleurs, il en est de même de l’excédent brut d’exploitation qui avait enregistré une forte baisse de 57%, se situant à 2,836 milliards de FCFA contre 6,541 milliards de FCFA un an auparavant.

Notons que le résultat d’exploitation avait fait un plongeon de 84,36%, s’établissant à 676 millions de FCFA contre 4,318 milliards de FCFA en 2019.

Daouda Bakary koné

Le Niger récolte 66 milliards de FCFA sur le marché Financier régional

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Par croissanceafrique

Au Niger le Trésor a émis ce jeudi 8 juillet, une obligation simultanée de 60 milliards de FCFA sur le marché de l’Union monétaire ouest africaine (Uemoa).

Selon nos confrères de Finanacialafrik, l’opération a permis de retenir quelques 66 milliards sur environ 187 milliards proposés par les investisseurs.

Il s’agit d’une maturité de 5 ans, la première obligation s’est soldée par un montant de 16 milliards retenus, avec un rendement de 5,58% (pour une valeur nominale de 10.000 FCFA).

Quant à la deuxième, elle court une maturité de 7 ans avec un taux de 6,02% pour la même valeur nominale, et a permis de lever 15,3 milliards contre 34,7 milliards pour la troisième qui offre des taux de 6,24%.

Zangouna Koné

RDC: l’Etat lève plus 24 milliards de F CFA sur le marché financier interne

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Félix Tshisekedi est élu le 9 février 2020, premier vice-président de l’Union africaine pour 2020 et président pour 2021.

Par croissanceafrique

Les bons du Trésor lancés par le gouvernement de la RD Congo le 6 juillet 2021 sur le marché financier interne ont permis de lever 24,14 milliards de CDF (12,07 millions USD), selon Finanacioalafrik.

Le journal panafricain rapporte que « Trois soumissionnaires se sont partagé les titres financiers de trois mois d’échéance au taux d’intérêt de 7%. Le montant total des soumissions a atteint 56,64 milliards de CDF contre 20 milliards de CDF (10 millions USD) visés« , sans donner plus de détails .

Notons qu’au cours de ce mois de juillet, le gouvernement prévoit de lever 40 milliards de CDF sur le marché financier interne, selon le ministère des Finances.

Moussa KONE

Côte d’Ivoire : Les douanes collectent plus de 1000 milliards de F CFA de recettes au 1er trimestre

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La ville d'Abidjan, une vile émergente avec les contours de développement durable sous le leadership de d'Alassane Ouattara

#croissanceafrique

Selon nos confrères de Sikka Finance, les douanes ivoiriennes ont réussi à collecter 1 172 milliards FCFA de recettes sur le premier semestre, a annoncé ce 7 juillet le premier responsable, le général Pierre DA, lors d’une conférence de presse.

« Une réalisation dont il s’est satisfait dans la mesure où elle représente plus de la moitié de l’objectif fixé sur l’année qui est de 2 093 milliards FCFA. Cela, d’autant plus que la seconde moitié de l’année permettent généralement de mobiliser plus de recettes qu’au cours des six premiers mois », rapporte, notre confrère Jean Mermoze Konadi.

Par ailleurs, la Côte d’Ivoire devrait donc réussir son pari de franchir le cap de 2 000 milliards FCFA de recettes douanières.

Selon nos confrères Abidjanaise de l’information financière, en 2020, en dépit de la baisse de l’activité économique en raison de la crise sanitaire, son administration avait collecté 1 991,3 milliards FCFA, soit 78,5 milliards FCFA de plus que l’objectif visé de 1 912,8 milliards FCFA.

« Et si le pays parvenait a atteindre le niveau fixé cette année, alors il aura doublé ses revenus douaniers en moins de 10 ans », a souhaité, le journaliste sikka Finance.

Notons qu’en 2012, les recettes douanières étaient évaluées à 974 milliards FCFA, avant de passer à plus de 1 000 milliards FCFA (1 129,6 milliards FCFA) l’année suivante en 2013. Zangouna Koné

Le terrorisme et l’extrémisme violent au Sahel : quel rôle pour le Maroc ?

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Khalid Cherkaoui Semmouni, enseignant chercheur à la Faculté de Droit à Rabat et professeur à l'Institut Supérieur de l'Information et la Communication , expert en droits de l'homme et a été président du Centre marocain des droits de l'homme.

Par croissanceafrique
 

Khalid Cherkaoui Semmouni ,  Professeur à la Faculté de droit à Rabat et  à l’ISIC


 
Le terrorisme est l’une des menaces les plus graves pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour la jouissance des droits de l’homme et le développement économique et social en Afrique. Il compromet la sécurité, le bien-être , et paralyse l’économie et déstabilise des régions entières.
 
En effet , ces dernières années, le terrorisme et l’extrémisme violent continuent de croître dans différentes parties du continent , surtout dans la zone du Sahel , dont les offensives ont coûté la vie à des milliers de civils et causé de grandes pertes économiques dans la region. De nombreux groupes terroristes sont apparus au Sahel à cause de conflits violents locaux ou régionaux , l’intensification des violences intercommunautaires , de l’insécurité des frontières , de la marginalisation socioéconomique , des croyances religieuses extrémistes , ect…
 
Les organisations terroristes les plus prépondérantes sont celles de Daech et Al-Qaïda , qui constituent une menace majeure pour la paix et la sécurité dans la région, notamment au Tchad , au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Ces groupes continuent de terroriser les populations locales , d’attaquer les forces de sécurité , en profitant de la situation d’extrême insécurité dans certaines régions .
 
D’autant plus , à cause de la vulnérabilité dans la région du Sahel, le terrorisme et l’extrémisme violent peuvent exacerber les conflits en Afrique et contribuer à affaiblir les Etats touchés sur les plans de la sécurité, de la stabilité, de la gouvernance et du développement économique et social.
 
À vrai dire , la situation actuelle, en dépit des menaces qu’elle soulève, constitue une opportunité stratégique pour le Maroc en vue de renforcer son importance en tant qu’Etat apte à contribuer, de manière tangible, à la sécurisation, la stabilisation et au développement de la région sahélo-saharienne. Le Maroc a toujours prôné une approche globale en matière de résolution des conflits qui touchent certaines régions de l’Afrique, dont notamment le Sahel, et ce, dans le but de lutter efficacement contre les racines profondes de l’insécurité et l’instabilité.
 
En effet, l’engagement du Maroc au Sahel est devenu incontournable, entant que partenaire africain, qui veut jouer un rôle plus prépondérant dans le développement et la lutte contre le terrorisme dans la région , vu que le Maroc, a développé un véritable modèle précurseur de coopération Sud-Sud, qui se fonde sur les liens multidimensionnels avec les pays africains dans différents domaines, dont le domaine sécuritaire qui vient en tête.
 
En cumulant une expérience en la matière, le Maroc s’est résolument engagé en faveur de la promotion d’une approche de coopération globale et cohérente au niveau continental, en matière de lutte contre le terrorisme et de prévention de l’extrémisme violent. Sachant que le terrorisme au Sahel est l’une des menaces les plus graves pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que le développement économique et social dans cette zone de l’Afrique, qui constitue actuellement un enjeu géopolitique et géostratégique majeur pour le Maroc.
 
A partir de ce constat, la coopération entre le Maroc et le G5 Sahel (constitué des pays : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) est très nécessaire pour faire face efficacement à une menace à laquelle il n’est plus possible de répondre selon une approche exclusivement nationale.
 
C’est pourquoi que le G5 Sahel a besoin d’une action commune, immédiate et concertée avec ses partenaires en faveur de la sécurité dans la région et la promotion de son développement économique, pour s’attaquer aux sources qui favorisent l’extrémisme violent et le terrorisme.
 
Dans ce sens, les acteurs concernés, dont le Maroc fait partie, doivent développer une vision stratégique de la sécurité, et mettre au point des mesures institutionnelles, organisationnelles et budgétaires en vue d’atteindre les objectifs, en se penchant sur les défis majeurs à relever parmi les multiples risques, menaces, vulnérabilités et fragilités que connaît la région.
 
Faut-il dire que cette préoccupation reste un défi pour le Maroc , en tant que pays membre de l’Union Africaine (UA ) et partenaire du G5 Sahel , ayant cumulé une expérience reconnue universellement, en matière de lutte contre le terrorisme et la radicalisation , par conséquent , il est censé jouer un rôle primordial et prépondérant dans la sécurisation du Sahel.
 
De plus , les conflits politiques au Tchad qui passe actuellement par une période de transition très incertaine après la mort récente du président Idriss Déby et le coup d’État militaire au Mali qui risque d’aggraver les problèmes sécuritaires dans un pays sans intégrité territoriale, au pouvoir central trop frêle, pourraient avoir un impact direct sur la stabilité de la région.
 
En conséquence, le réajustement du dispositif sécuritaire du G5 Sahel est devenu très nécessaire , avec l’appui des partenaires africains , en premier rang le Maroc, pour engager une transition vers une grande coopération structurée et développer une vision stratégique en prévision des risques et menaces sécuritaires à venir.
 
          
 

AMO : « La fraude occupe une place importante », dit le Directeur Général Adjoint de la CANAM.

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Par croissanceafrique

« Les prestations frauduleuses occupent une place importante dans le remboursement des factures. A l’état actuel de la mise en œuvre du régime d’assurance maladie obligatoire, il demeure difficile de savoir combien les cas de fraudes ont coûté au fonctionnement de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie ».

Ainsi s’exprime M. Abdou Alouseini TOURÉ, le Directeur Général Adjoint de la CANAM à l’ouverture, ce jeudi 08 juillet 2021, de l’atelier de sensibilisation des journalistes à la fraude à l’AMO. Il est organisé par le CCDP (Cadre de Concertation des Directeurs de Publication), dirigé pr Aboubacar Bani ZAN.

Pour M. TOURE, Il existe différentes formes de fraudes imputables à la multiplicité des acteurs qui interviennent dans la gestion de l’AMO, rendant ainsi la détection de celles-ci plus complexes.

Face à de tels constats, il est urgent de savoir les origines des fraudes et les moyens de les réduire, a-t-il dit.

Selon l’orateur, la CANAM constate divers cas de fraude notamment :

  • La fraude à l’identité ;
  • La fraude documentaire ;
  • Les actes fictifs facturés par les prestataires ;
  • La fraude aux cotisations.

Face à cette situation, des mesures de lutte contre la fraude ont été prises par la CANAM à travers le plan d’actions de lutte contre la fraude et la mise en place des organes de lutte contre cette pratique.

« Je suis convaincu que cette formation à travers l’exposé de l’Expert de la CANAM, va contribuer à informer davantage les journalistes, vous qui êtes des relais essentiels en vue d’une meilleure sensibilisation des acteurs ».

Il a félicité et remercié tous les participants pour leur dévouement et leur disponibilité à soutenir et accompagner la CANAM dans la lutte contre la fraude.

La CANAM, dira t-il, est disposée à accompagner la presse dans sa mission d’information et de sensibilisation.

Mme Fatoumata Zahara Haidara, Chef Service Juridique et Contentieux de l CANAM a fait un exposé relatif à la lutte contre la fraude.

Source; SERCOM/CANAM