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La Côte d’Ivoire lève 51,002 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA

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La ville d'Abidjan, une vile émergente avec les contours de développement durable sous le leadership de d'Alassane Ouattara

Par croissanceafrique

Selon Financialafrik, l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers sa Direction générale du trésor et de la comptabilité publique, a levé le 29 juin 2021 un montant de 51,002 milliards de FCFA (76,503 millions d’euros) sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à l’issue de son émission par adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) de maturité 91 et 182 jours.

« Sur un montant global mis en adjudication de 60 milliards de FCFA, le trésor public ivoirien s’est retrouvé avec 69,502 milliards de FCFA de soumissions globales faites par les investisseurs. Ce qui correspond à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 115,84%. Sur le montant des soumissions, l’émetteur a retenu que 51,002 milliards de FCFA et rejeté les 18,500 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 73,38%« , rapporte le magazine panafricain.

Par ailleurs, les ressources retenues sont destinées à assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire. Le rendement moyen pondéré s’est établi à 2,55% pour les BAT à 91 jours. En revanche, le taux moyen pondéré et le taux marginal se situent respectivement à 2,53% et 2,55%.

Et concernant les BAT à 182 jours, leur rendement moyen pondéré s’est situé à 2,62%. Quant au taux moyen pondéré et le taux marginal s’établissent respectivement à 2,58% et 2,60%.

Notons que le remboursement des bons émis se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 28 septembre 2021 pour les BAT à 91 jours et au 28 décembre 2021. Les intérêts sont, pour les deux titres émis, payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Zangouna Koné

La BOAD accorde une ligne de 10 milliards FCFA à BGFIBank Côte d’Ivoire pour refinancement de la filière Cajou

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BGFIBank est un groupe bancaire basé au Gabon, et actif dans dix pays africains.

Par croissanceafrique

Ce jeudi 10 juin 2021 à Abidjan, M. Jean Marcel ABOUMON, Chef de la Mission Résidente de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) en Côte d’Ivoire et M. Malick NDIAYE, directeur général de BGFIBank Côte d’Ivoire, ont signé une convention au terme de laquelle la BOAD met à la disposition de BGFIBank Côte d’Ivoire, une ligne de refinancement à court terme d’un montant de 10 milliards de FCFA.

La ligne obtenue vient renforcer l’enveloppe déjà mise en place par la filiale pour le financement de la campagne cajou 2021-2022. Elle permettra ainsi d’octroyer des crédits renouvelables aux sociétés impliquées dans la campagne en Côte d’Ivoire Cette ligne de refinancement servira notamment à l’achat de 80 400 tonnes de noix de cajou auprès des producteurs en Côte d’Ivoire et contribuera ainsi au développement économique et social du pays

Ce sont au total 7 prêts pour un montant global de 40 milliards FCFA, qui ont été approuvés entre la BOAD et BGFIBank Côte d’Ivoire depuis 2017. Heureux de cette nouvelle signature, M. Malick NDIAYE ajoute que cette convention vient non seulement renforcer le partenariat déjà très satisfaisant entre les deux institutions mais également souligner l’engagement de BGFIBank Côte d’Ivoire au service de l’économie ivoirienne.

Cet engagement se traduit tant en termes de financement, que d’investissement d’équipes dédiées et d’accompagnement en conseil pour le développement de la croissance des entreprises, dont celles de la filière Anacarde.

En Tunisie, Souk At-Tanmia libère le potentiel des entrepreneurs et renforce leur résilience face à la pandémie de Covid-19

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Par croissanceafrique
Depuis 2012, il a contribué à la création de 250 nouvelles entreprises et de 2 000 emplois . Le regard tourné vers l’horizon, Sondos Bannouri est plongée dans ses pensées. Sur les hauteurs de la montagne de Bargou, elle contemple le tracé des collines de sa région natale, Siliana. Au nord-ouest de la Tunisie, ce site historique regorge de vestiges antiques, témoins de l’une des batailles puniques les plus importantes : celle qui a opposé le roi Syphax au mythique Hannibal.

Sondos se souvient des premiers moments de la pandémie de Covid-19 en Tunisie, en particulier lorsqu’avec ses équipes, elle s’est retrouvée en première ligne face au virus, traitant les déchets sanitaires du premier patient tunisien décédé du coronavirus. « La première victime se trouvait à l’hôpital Farhat Hached de Tunis, pour lequel nous traitons les déchets. Comme tout le monde, j’ai paniqué et j’ai eu peur pour mon personnel, se remémore-t-elle. Toute mon équipe était angoissée. Certains avaient même décidé de démissionner », raconte-t-elle. La jeune femme est aujourd’hui à la tête d’une unité de traitement de déchets hospitaliers, dont l’activité est en pleine croissance dans sa région.

Comme des dizaines d’entrepreneurs qui ont fait face à la pandémie, Sondos a bénéficié du soutien de Souk At-tanmia, un programme d’appui à l’entrepreneuriat initié par la Banque africaine de développement avec le concours, parmi d’autres, des gouvernements britannique, américain et danois. Sans être un dispositif exclusif aux périodes de crise, ce programme a permis de préserver de nombreux emplois des effets du Covid-19. Depuis 2012, il a contribué à la création de 250 nouvelles entreprises et de 2 000 emplois.

Parmi ces sociétés figure celle de Sondos, qui a retrouvé l’espoir et a su donner un nouvel élan à son activité. « Le déclic pour me lancer m’est venu lorsque j’ai pris conscience des menaces auxquelles était confrontée ma région », explique-t-elle. Aujourd’hui, en dépit de la crise sanitaire, Sondos poursuit son chemin. Elle a acquis une nouvelle machine de traitement des déchets, à la pointe de la technologie. « Le cauchemar s’est finalement transformé en rêve. Et nous avons enfin pu atteindre notre objectif de traiter 1 000 tonnes de déchets sanitaires par an. Je suis convaincue que notre mission ne va pas s’arrêter là. Nous allons changer les mentalités », lance fièrement la jeune entrepreneure. 

À quelques kilomètres plus au sud, à Kasserine, Farouk Ichaoui est empreint de cette même fierté : celle d’avoir pu faire de sa passion un succès. Ce trentenaire plein d’énergie redonne une seconde vie à des pneus usagés qu’il transforme en de jolis poufs. De véritables œuvres d’art. Alliant l’utile à l’agréable, Farouk propose aussi une panoplie de meubles qui mettent à l’honneur l’artisanat kasserinois, avec l’avantage de préserver la nature. « C’est de ma passion pour le bricolage que j’ai eu cette idée. Elle me permet aujourd’hui d’améliorer ma situation et celle d’autres jeunes, comme moi. Et même si cela reste à petite échelle, j’aime penser que je contribue à résoudre le problème du chômage, qui touche notre région », explique l’entrepreneur haut en couleurs.

Les couleurs et les fleurs, c’est aussi le monde presque féérique de Sonia Idhibi, une journaliste reconvertie à la floriculture. Au cœur de ses serres, elle a lancé le premier jardin de fleurs comestibles en Tunisie. Son ambition : donner de la couleur aux plats des chefs les plus réputés d’Europe. « Le secret de la beauté des fleurs et leurs vertus m’ont toujours interpelée. Je leur ai découvert, après plusieurs recherches, une utilité autre qu’esthétique. Insoupçonnée, révèle-t-elle. Dans certains pays occidentaux, elles sont tout aussi appréciées pour leur goût et leur teneur, riche en vitamines. Certains restaurants étoilés proposent même des plats à base de fleurs comestibles, en moyenne trois fois plus chers. C’est cela qui m’a déterminé à lancer ce projet », explique-t-elle, avec la nostalgie de ses débuts.

C’est d’ailleurs grâce à cette idée originale que Sonia a pu mettre sur pied son projet pour « introduire la culture des fleurs comestibles dans la gastronomie tunisienne ». Grâce à Souk At-Tanmia, son activité rencontre aujourd’hui un franc succès en Europe. Restaurateurs et consommateurs raffolent de ces mets comestibles qui, une fois dans les assiettes, offrent une explosion de couleurs et de saveurs tant pour les pupilles que pour les papilles.

Aller de l’avant, c’est la devise de centaines d’entrepreneurs soutenus par le programme. Des secteurs comme l’industrie, l’agriculture, le tourisme et l’artisanat sont concernés. Avec une majorité d’entreprises gérées par des jeunes et des femmes issus des régions prioritaires du pays.

Miser sur la jeunesse qui innove, c’est miser sur l’avenir de l’Afrique. En soutenant des millions d’Africains qui ont l’audace d’entreprendre, la Banque africaine de développement contribue à faire du continent une véritable terre de création, de progrès et d’innovation.

L’adoption des médias sociaux aide les petites et moyennes entreprises (PME) à nourrir la croissance économique de l’Afrique

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Mark-zuckerberg, fondateur du Facebook
Par croissanceafrique
Les PME sont un vecteur essentiel pour l’emploi des jeunes, la parité hommes-femmes et du commerce intra-régional en Afrique
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 29 juin 2021/ — Une étude menée par Genesis Analytics dans huit pays africains – le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la RDC, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Ghana, l’île Maurice et le Kenya – révèle que les plateformes de médias sociaux contribuent à accélérer la croissance économique et les opportunités en Afrique.



Le continent africain dépend fortement de ses petites et moyennes entreprises, qui constituent l’épine dorsale de l’économie. Alors que de nombreux pays du continent ont amorcé leur transformation numérique, l’étude montre que les plateformes numériques peuvent jouer un rôle clé dans le développement du continent.

Selon les résultats de l’étude menée par Genesis Analysis, les PME sont un vecteur essentiel pour l’emploi des jeunes, la parité hommes-femmes et du commerce intra-régional en Afrique.

Le rapport montre en effet que les PME interrogées qui utilisent les applications Facebook ont des employés plus jeunes avec une moyenne de 45% d’employés de moins de 30 ans. Par ailleurs, les PME qui utilisent les applications Facebook sont plus souvent détenues par des femmes, tandis que les PME du secteur manufacturier considèrent que la capacité d’accéder à de nouveaux marchés étrangers est l’avantage le plus bénéfique de ces applications.

Kojo Boakye, Directeur des affaires publiques Afrique chez Facebook, a déclaré : “84% des PME interrogées ont déclaré que les applications Facebook ont été importantes pour la croissance de leur entreprise. Cela ne peut que renforcer notre volonté de fournir à ces artisans du développement économique l’accès et les compétences qui aident les gens à utiliser les applis Facebook pour augmenter les opportunités d’emploi, les revenus et favoriser l’égalité des genres et le commerce.”

Ryan Short, Associé chez Genesis Analytics, a ajouté : “L’étude de Genesis Analytics apporte un éclairage indispensable sur la façon dont les petites et moyennes entreprises (PME) du continent adoptent les outils et plateformes numériques. Elle montre de manière empirique que l’utilisation des outils numériques peut stimuler la croissance économique en faisant entrer davantage de femmes dans l’économie formelle, en créant des opportunités économiques pour les jeunes et en stimulant le commerce intra-africain. Nous exhortons les décideurs politiques et les plateformes numériques à comprendre ces opportunités et à créer un environnement optimal pour que les PME puissent prospérer grâce aux outils numériques et aux médias sociaux.”

Le rapport identifie également les défis sur lesquels les décideurs politiques doivent se pencher pour développer l’économie numérique et stimuler une croissance significative. Parmi ces obstacles, on peut citer les coûts élevés de l’internet et des données ainsi que le faible niveau de confiance dans la confidentialité des données. Résoudre ces obstacles nécessite une coopération étroite entre les gouvernements et les entreprises privées afin de favoriser un environnement numérique qui permette aux petites entreprises de débloquer le riche potentiel du continent africain.

Clara Ana De Sousa pour piloter les opérations de la Banque mondiale au Mali, au Burkina Faso, au Tchad et au Niger

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Par croissanceafrique


Dans un communiqué de presse dévoilé à la presse ce jeudi 1er juillet 2021, que la Banque mondiale a annoncé la nomination de Clara Ana De Sousa  la nouvelle directrice des opérations de la Banque mondiale pour les pays du Sahel notamment  le Mali, le  Burkina Faso, le Tchad et le Niger. Elle sera basée à Bamako, au Mali.

« C’est un plaisir de revenir au Mali en tant que directrice des opérations après avoir eu la chance de travailler dans ce pays il y a onze ans. La Banque mondiale est activement présente dans le Sahel et a fait de cette région un axe prioritaire des programmes de l’Association internationale de développement (IDA) — avec l’adoption d’une approche intégrée dans le cadre de l’Alliance Sahel. », a indiqué Mme De Sousa.

Elle était auparavant responsable de l’administration et de la reconstitution des ressources de l’IDA au sein du service Stratégie et opérations. De nationalité mozambicaine, elle est entrée à la Banque mondiale en juin 2005 en tant qu’économiste senior chargée des questions de politique économique pour la Région Amérique latine et Caraïbes, avant de gravir progressivement les échelons de l’institution au sein de la Région Afrique et de la vice-présidence Financement du développement. Elle a notamment été responsable des opérations pour l’Angola et Sao Tomé-et-Principe et économiste senior pour le Mali.  Au titre de ses nouvelles fonctions, elle aura pour priorité de veiller à ce que les programmes financés par la Banque mondiale permettent d’atténuer les conséquences sociales et économiques de la COVID-19, créer des emplois et favoriser une croissance inclusive et durable au Mali, au Burkina Faso, au Tchad et au Niger.
Avant de rejoindre la Banque mondiale, Mme De Sousa a été directrice exécutive à la Banque du Mozambique, ainsi que directrice d’études et maître de conférences à la Faculté d’économie de l’université Eduardo Mondlane à Maputo (Mozambique)
Zangouna Koné

Mali: échanges sur le Document de Programmation Budgétaire ( 2022-2024).

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M. Alousseni SANOU a invité l’ensemble des acteurs de la gestion du fonds à tout mettre en œuvre pour l’atteinte des objectifs fixés tout en les assurant de l’accompagnement des plus autorités de la transition pour la réussite des activités.

Par croissanceafrique

Au Mali, le ministre de l’Économie et des Finances Alousséni Sanou a procédé au lancement des travaux du Débat d’Orientation Budgétaire 2021, ce mercredi 30 juin 2021, au Centre International des Conférences de Bamako.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre du respect des textes régissant les lois de finances et de gestion de finances publiques, permet, sur la base d’hypothèses économiques précises et justifiées, d’analyser le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP).

« Le débat d’orientation budgétaire s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’approche participative dans la préparation du budget d’Etat. C’est l’occasion pour le gouvernement d’informer les parlementaires sur l’évolution des finances publiques et de partager avec eux sa vision de la politique budgétaire à moyen terme ainsi que les contraintes budgétaires» a déclaré le Ministre Malien de l’économie et des Finances.

Toutefois, ce document évalue le niveau global des recettes attendues de l’État par grandes catégories d’impôts et de taxes et les dépenses budgétaires par grandes catégories de dépenses, indique l’évolution de la dette du secteur public et fixe les objectifs d’équilibre budgétaire et financier sur le moyen terme.

Lors des travaux, les parlementaires seront édifiés sur les modalités concrètes d’élaboration du projet de loi de finances 2022 avec la trajectoire annoncée par le Gouvernement dans le cadre de la consolidation des actions du Cadre Stratégique pour la Relance Économique et le Développement Durable au Mali (CREDD 2019-2023), qui intègre, les mesures prioritaires contenues dans le Plan d’Actions du Gouvernement (PAG) et, d’autre part, les actions inscrites dans l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali ainsi que les Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030.

« La politique budgétaire 2022-2024 s’inscrit dans le cadre global de mise en œuvre de la réforme des finances à travers la poursuite de l’opérationnalisation du budget-programmes amorcée depuis 2018. Le cadrage 2022-2024 retient un scénario de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 5,3 % sur la période avec un objectif de déficit budgétaire fixé en moyenne à 3,7 % sur la période (légèrement supérieure à la norme communautaire de l’UEMOA qui est de 3 %)Pour respecter la trajectoire, tous les leviers doivent être utilisés, le budget de l’Etat comme celui de la sécurité sociale, les recettes comme les dépenses » conclut-ille ministre de l’Economie et des Finances.

Daouda Bakary Koné

Mali: la BOAD accord un prêt d’environ plus de 15 millions USD pour transporter de l’électricité

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A l’issue de son 124 ème conseil d’administration, la BOAD a décidé d’épauler le Mali à travers la société Énergie du Mali (EDM SA). Il s’agit d’une enveloppe symbolique de 8,5 milliards de Francs CFA (environ plus de 15 millions USD). L’énergie du Mali (EDM-sa) est la compagnie chargée de la production, du transport et de la distribution du courant au Mali.

Il s’agit d’un prêt que la BOAD apporte au Mali pour faciliter le transport de l’énergie déjà produit par la société Albatros basée dans la région de Kayes. Selon le chargé de communication du ministère malien de l’énergie, ce projet a été porté par le ministre Lamine Seydou Traoré en novembre 2020.

Cette somme permettra également au « réseau de transport et de distribution d’EDM-SA pour éviter les surcharges des ouvrages électriques et améliorer la sécurité de l’approvisionnement en électricité au Mali. », a laissé, entendre un responsable de l’institution Ouest Africaine.

Cet appuie financier de la BOAD a pour but de procéder au renforcement des 10 postes, notamment dans la zone de Sirakoro et Lafia. Surtout à chaque fois, les autorités étaient obligés de remplacer le transformateur 15 kV, 30 MVA par un de 15 kV, 60 MVA.

Par ailleurs, il est également prévu l’installation de huit kilomètres de câbles souterrains entre le poste de Lafiabougou et Darsalam ainsi que l’installation de bancs de condensateurs additionnels à Badala, Balingué, Kalaban, Kati, Kita, et Kodialani. La priorité cette année est de renforcer l’interconnexion pour arriver à la fourniture de 100 MW contre 60 à 80 MW actuellement.

Pour cela, la direction de l’EDM-SA explique que ses infrastructures de distribution vétustes sont une des multiples causes des délestages enregistrés au Mali. , Et d’ajouter que « cet engagement de la banque Ouest Africaine de développement (BOAD) intervient comme un coup d’accélérateur », dit-elle.

Notons qu’un vaste programme de redressement, de modernisation et de développement en gestation prévoit 2 300 milliards de francs CFA (4,2 milliards $) d’investissements dans la fourniture d’électricité au Mali au cours des cinq prochaines années.

Daouda Bakary Koné

Affaire Menankoto : Quand B2GOLD sous-estime le Mali !

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Après avoir déclaré, devant Dieu et les hommes, qu’elle respecte les textes du Mali, la société minière canadienne, B2GOLD, vient de sous-estimer, à travers une procédure d’arbitrage international contre le Mali, non seulement la justice malienne mais aussi le pays tout entier.

Sinon, pourquoi demander un arbitrage international alors qu’il y a une décision de justice malienne ? Cet arbitrage international est une insulte pour la nation malienne.


« Nous sommes confiants que la loi va être dite au Mali et le permis va nous revenir de façon légale. Donc sur cette base, nous allons retirer notre situation au niveau de la Cour suprême.


Actuellement, nous sommes dans l’attente de voir ce que le nouveau gouvernement va faire. Au cas où ce nouveau gouvernement ne dit pas le droit, nous sommes prêts à aller à un arbitrage international ».

Ces propos sont du premier responsable de B2GOLD lors de sa conférence de presse tenue il y a quelques semaines. Ce qui est déplorable, les faits récents sont contradictoires à ce discours. La réalité est que la société B2GOLD n’a aucun respect pour les textes maliens, encore moins l’État malien.


Pourquoi B2GOLD ne devrait pas entamer un arbitrage international contre le Mali
La société qui dit respecter les textes maliens, a entamé, selon des sources, une procédure d’arbitrage international contre le Mali.

Quelle incohérence ! Si cette société canadienne respectait la loi malienne comme elle le disait, elle n’allait pas piétiner la décision de la plus grande juridiction du Mali. La section administrative de la Cour suprême du Mali a tranché ce dossier. Saisie par B2GOLD, elle-même, cette juridiction avait validé l’attribution du permis de recherche de Menankoto à la Société Litle Big Mining.

Donc si B2GOL respectait la loi malienne, elle n’aurait pas dû parler d’un arbitrage international alors que le Mali a déjà tranché le dossier. La saisine des juridictions internationales prouve que B2GOLD sous-estime la justice malienne.

Elle n’a aucun respect pour cette justice.
Un autre point. Si la société B2GOLD avait un peu d’estime ou d’amour pour le Mali, vu la situation difficile que traverse ce pays, elle ne devrait pas entamer un arbitrage international contre le Mali. Par cette démarche, elle prouve qu’elle s’en fiche de l’intérêt du Mali.

Tout ce qui intéresse société canadienne, c’est les ressources minières maliennes. Et les Maliens doivent comprendre cela.
Une troisième raison pour laquelle B2GOLD ne devrait pas entamer un arbitrage international contre le Mali, c’est que depuis l’annulation illégal du permis de Litle Big Mining par Moctar Ouane, les autorités ne l’ont attribué à aucune autre société d’abord.

Si ce n’est pas pour faire le chantage aux autorités maliennes, B2GOLD aurait dû attendre à ce que le permis soit, à nouveau, attribué à Litle Big Mining pour pouvoir parler d’arbitrage.

La Rédaction

Mali: Le Syntradom forme ses recruteurs (syndicalisme)!

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Une semaine seulement après le renforcement de capacité de 60 jeunes domestiques sur le fonctionnement du syndicat et les techniques de communication, le Syndicat des travailleurs domestiques vient de former environ 180 recruteurs. C’était le 26 juin dernier à la Bourse du travail.

Le Syntradom intensifie ses activités pour combler le retard qu’il a accusé. En effet, le 26 juin dernier, plus de 180 jeunes domestiques ont été formés pour servir de recruteurs des travailleurs domestiques au compte du Syntradom. Cette formation dispensée en langue nationale bambarakan était assurée par Mme Sawadogo Djélika Dembélé. C’était en présence de Mme Diakité Hawa Traoré responsable du Syntradom. Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités programmées du Syntradom au titre de l’année 2021.

Une vue de la formation

Ainsi, sur les 180 travailleurs domestiques qui ont pris part au renforcement de capacités en recrutement 10 seront sélectionnés pour mener la campagne de recrutement à travers les différentes communes du district de Bamako. Pour ce faire, ces 10 jeunes recruteurs selectionnés vont poursuivre une formation plus pointue de recruteurs de travailleurs domestiques. Cette formation des recruteurs intervient après celle des travailleurs domestiques qui ont été outillés sur le fonctionnement du syndicat et les techniques de communication. Une soixantaine de jeunes syndicalistes, femmes et hommes, venus des 6 communes du district de Bamako, avaient pris part à ce premier rendez-vous de formation du Syntradom.

Rappelons que le Syntradom (Syndicat des travailleurs domestiques du Mali) est affilié à la plus grande centrale syndicale, Untm (Union nationale des travailleurs du Mali) et au niveau international à la Fédération internationale des travailleurs domestiques (Fidt).

Hamidou Togo

Au Burkina Faso, l’Etat lève 76,229 milliards FCFA d’obligations de relance sur le marché financier de l’UMOA

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Lancée par l’agence UMOA-Titres en collaboration avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’émission des ODR vise à permettre à l’émetteur de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’État du Burkina Faso dans le cadre de ses plans de relance économique afin de contenir les effets de la pandémie COVID-19 et renouer avec les performances d’avant la crise sanitaire.

Selon Financialafrik, elle cible non seulement les investisseurs socialement responsables mais aussi les entreprises ou individus souhaitant soutenir les actions de relance économique entamée par les États de la zone UEMOA.

« Au terme de l’adjudication, l’agence UMOA-Titres à répertorié 160,032 milliards de FCFA là où l’émetteur ne sollicitait que 70 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 228,62%. Sur le montant global proposé par les investisseurs, le Trésor Public Burkinabé en a retenu 76,229 milliards de FCFA et rejeté les 83,802 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 47,63%« , rapporte Financialafrik.

Notons que les titres émis seront remboursés le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 24 juin 2024 pour les ODR de maturité 3 ans, au 24 juin 2026 pour les ODR de maturité 5 ans et au 24 juin 2028 pour les ODR de maturité 7 ans.

Pour ce qui est du paiement des intérêts, il se fera dès la fin de la première année à un taux d’intérêt fixe de 5,55% pour les ODR de 3 ans, 5,80% pour les ODR de 5ans et 6,10% pour les ODR de 7 ans.

Zangouna Koné