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Afin d’honorer ses engagements futuriste, la BAOD approuve 102 milliards de FCFA en marge de son 124 -ème session ordinaire

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Siège de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD)

Par croissanceafrique

Le Conseil d’Administration de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) s’est réuni en visio-conférence pour sa 124ème session ordinaire, sous la présidence de Monsieur Serge EKUE, Président du Conseil d’Administration, Président de la BOAD. 

Après avoir approuvé le procès-verbal de la 123ème réunion, tenue le 26 mai 2021, et l’état de recouvrement des créances sur prêts de la Banque au 31 mai 2021, le Conseil a pris connaissance du bilan des réalisations à mi-parcours des prévisions financières de l’exercice 2021, la note d’information relative aux conclusions issues de la revue annuelle de la notation financière de la BOAD par les agences de notation internationale et le cadre de mesure des résultats de développement et des impacts 2021-2025 de la Banque. 

Les administrateurs ont par ailleurs examiné et approuvé neuf(09) propositions de financement pour un montant global de102,549 milliards FCFA. Ces nouvelles approbations portentà 532,7 milliards FCFA, le total des engagements (toutes opérations confondues) de la BOAD depuis le démarrage de ses activités opérationnelles en 1976.

Les prêts approuvés concernent le financement partiel des projets ci-après :• Développement Intégré du Wassoulou en République de Côte d’Ivoire (PDIW-CI) Phase 1.  L’objectif global du projet est de renforcer les échanges transfrontaliers en contribuant à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans les zones d’intervention.  Montant de l’opération : 15,315milliards FCFA.• Aménagement des Terres Agricoles de la plaine de l’Oti (PATA-OTI) : Zone 4 (SadoriFare et Koukombou) et Zone 5 (Nali et Koulifiekou) en République Togolaise. Le projet vise à : i) faciliter l’accès des producteurs aux facteurs de production modernes ; ii) améliorer la productivité agricole ; iii) créer les conditions d’éclosion d’une classe d’entrepreneurs agricoles .  Montant de l’opération : 10,734milliards FCFA.• Bitumage de la section Biéby – Bettié du tronçon YakasséAttobrou – Bettié, en République de Côte d’Ivoire. L’objectif global du projet est l’amélioration de la mobilité sur le tronçon YakasséAttobrou – Biéby – Bettié en vue de dynamiser les échanges économiques entre les régions de la Mé et de l’Indiéné-Djuablin, d’une part et les autres régions du pays et le Ghana voisin, d’autre part.  Montant de l’opération : 17,0milliards FCFA.• Appui au Fonds de Développement de la Finance Inclusive en République du Niger. Ce financement permettra aux populations exclues du système bancaire classique et celles qui sont économiquement vulnérables, notamment les femmes et les jeunes d’accéder à des services financiers diversifiés, innovants, de qualité et à moindre coût. Montant de l’opération : 10,0milliards FCFA.• Renforcement du corridor nord de Côte d’Ivoire : construction de la deuxième ligned’interconnexion 225 kV Taabo-Kossou-Bouaké et extension des postes de Taabo, Kossou et Bouaké 2 en République de Côte d’Ivoire. Le projet consistera au renforcement des infrastructures du réseau de transport afin de contribuer à la transformation de l’économie et d’améliorer la qualité de vie des populations. Montant de l’opération : 20,0milliards FCFA.• Renforcement du réseau électrique de la Société Energie du Mali (EDM-SA) en République du Mali. L’objectif global visé est de renforcer le réseau de transport et de distribution d’EDM-SA pour éviter les surcharges des ouvrages électriques et améliorer la sécurité d’approvisionnement de l’électricité au Mali. Montant de l’opération : 8,5milliards FCFA.• Extension de 30 à 50 MWC de la puissance de la centrale solaire photovoltaïque à Blitta en République Togolaise. Cette extension contribuera à la diversification du mix énergétique et à la réduction des coûts de production de l’énergie. Montant de l’opération :5,0milliards FCFA.• Construction et Exploitation d’un Mall et d’un hôtel d’affaires de standing 5 Etoiles par la société Burkina Construction Company (BCC) SAS à Ouagadougou au Burkina Faso. Le complexe multifonctionnel comprendra i) un Mall moderne d’une superficie de 9 837m2 sous enseigne « Prima Ouaga Mall » abritant des boutiques, une galerie artisanale, un hyper marché, une salle de cinéma et une salle évènementielle, et ii) un hôtel d’affaires de standing cinq (05) étoiles de cent-vingt (120) chambres. Montant de l’opération : 6,0milliards FCFA.• Crédit à court terme en faveur de la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE) pour le refinancement partiel de la campagne arachidière 2020-2021 au Sénégal. L’objectif de l’opération est de renforcer les ressources financières à court terme de la BNDE pour lui permettre de soutenir adéquatement les besoins de trésorerie des sociétés ciblées, notamment COPEOL, IDEAL BUSINESS, IMPERIAL COMMODITIES, PATISEN et SONACOS.Montant de l’opération : 10milliards FCFA.

Par ailleurs, le Conseil a approuvé le réaménagement des conditions de remboursement du prêt pour le financement partiel du projet d’extension et de diversification des activités de la société Moulin Moderne du Mali (M3) ainsi que le rapport annuel RSE de la Banque au titre de l’année 2020. 

En clôturant les travaux, le Président Serge EKUE a, au nom du Conseil d’Administration, remercié l’ensemble des équipes de la Banque pour leur mobilisation et les moyens techniques mis en œuvre pour la tenue de cette session dans les meilleures conditions.

Sahel: avec le retrait de Barkhane, la France abandonne délibérément 20 milliards USD du marché d’armement

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Par croissanceafrique

La task-force Takuba, qui accueillera, dans sa prochaine version, quatorze pays européens et le Royaume-Uni, serait-elle sous contrôle des Etats-Unis ? Selon un dossier réalisé par le service des Etudes-Défense de l’état-major italien, « le soutien de l’OTAN à Takuba s’inscrit dans un nouveau cadre stratégique, politique et opérationnel dans le Sahel ».

Par ailleurs, le dossier date du 16 juin, soit deux jours après le sommet de l’OTAN. Il a été publié le lendemain de la signature du mémorandum entre la France et la NSPA.

Outre le maintien de la paix, cette opération a également un autre objectif : le déploiement militaire au Mali représente en effet un marché de l’armement qui vaut potentiellement 20 milliards de dollars, que la France abandonne délibérément. Raison qui pourrait expliquer la poussée atlantiste (OTAN) dans le bourbier malien…

Daouda Bakary Koné

Au Benin l’Etat obtient 105,6 millions USD de la Banque islamique de développement (BID)

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Par Croissanceafrique

Le Bénin a obtenu un prêt de 105,6 millions $ de la Banque islamique de développement (BID). Le financement sera utilisé pour installer de nouveaux systèmes de drainage des eaux pluviales dans la ville de Cotonou, la capitale économique du pays.

Il s’agit d’un l’appui de la Banque au Projet d’assainissement pluvial des villes secondaires (PAPVS) du gouvernement béninois. L’objectif est de lutter contre les inondations causées par les fortes pluies.

Les fonds seront utilisés pour construire 13 km de canaux de collecte, tout en réhabilitant 16 km de routes. Ces installations viendront appuyer les systèmes de drainage existants. Environ 150 000 personnes bénéficieront de ces travaux, dont 51% de femmes dans cinq municipalités. En outre, au moins 600 000 emplois seront créés dans les zones concernées.

Le PAPVS fait partie du Programme d’urgence de gestion environnementale urbaine (PUGEMU). Il a pour objectif d’améliorer les infrastructures et d’atténuer les impacts environnementaux négatifs causés par les inondations de 2010 dans la région du Grand Nokoué.

L’initiative prévoit l’extension et la réhabilitation des systèmes de drainage des eaux pluviales primaires et secondaires. Le gouvernement entend également réhabiliter les routes connexes dans les villes de Sèmè-Podji et d’Abomey-Calavi. Le PAPVS prévoit par ailleurs le drainage des eaux pluviales dans six autres villes : Porto-Novo, Bohicon, Natitingou, Abomey, Ouidah et Parakou. Au total, 800 000 personnes bénéficieront du projet.

Métaux: Le géant De Beers annonce ses résultats provisoires pour la cinquième session de vente de diamants en 2021.

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Par croissanceafrique

Le chiffre d’affaires s’élève pour le moment à 470 millions $, soit une hausse de 739 % en glissement annuel par rapport aux cycles 4 et 5 réunis, organisés il y a un an en pleine crise du secteur des pierres précieuses occasionnée par la pandémie de Covid-19. Cette publication a été faite le 23 juin 2021

Selon l’Agence ecofin cette amélioration intervient surtout dans un contexte marqué par deux baisses consécutives lors de la3 ème   et la quatrième session de vente de l’année en cours. Elle s’explique, à en croire De Beers, par un regain des achats de diamants en Inde, marché responsable en partie des relatives contre-performances de la société entre fin mars et mi-mai.

Pour sa part Bruce Cleaver (photo), PDG du groupe, « Avec la demande de bijoux en diamants sur les principaux marchés de consommation que sont les États-Unis et la Chine, qui reste positive, et le retour des capacités de production en Inde, nous avons constaté une forte demande de diamants bruts au cours du cinquième cycle de vente », a-t-il commenté.

Pour rappel, les ventes de la première  et de la deuxième  session de l’année ont respectivement rapporté 663 millions $ et 550 millions $, des records qui restent donc à battre pour les cinq cycles de vente restants en 2021.

Zangouna Koné

Agenda: Le Forum de la Commission de la CEDEAO est de retour en septembre.

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Par croissanceafrique


Le 3ème Forum des mines et du pétrole de la CEDEAO se tiendra à Niamey, République du Niger, du 14 au 16 septembre 2021.

La ville de Niamey, au Niger, sera la scène principale d’ECOMOF 2021 – le 3ème Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO, qui aura lieu du 14 au 16 septembre 2021, au Radisson Blu Hotel & Conference Center, Niamey. Sous le thème « Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaînes de valeur régionales », la 3ème édition d’ECOMOF est organisée par la Commission de la CEDEAO, le gouvernement de la République du Niger et AME Trade.
L’événement est l’un des plus grands événements miniers en Afrique de l’Ouest et rassemble les délégations gouvernementales les plus importantes des quinze États membres de la CEDEAO en Afrique de l’Ouest, à savoir : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo. La dernière édition de l’événement s’est produite en 2018 en Côte d’Ivoire et a accueilli plus de 2000 visiteurs, plus de 550 participants, 51 conférenciers et 59 exposants de 29 pays.
Pourquoi le Niger en 2021 ?
L’économie du Niger se développe rapidement puisque la croissance du PIB a été estimée à 6,2% en 2019 et devrait augmenter de 6,5% en 2020. L’économie du Niger est en fort développement croissant car elle vise à diversifier la production minérale, à étendre sa base d’investisseurs, à développer les infrastructures et à placer le pays comme un marché accueillant pour les investissements dans les secteurs minier et pétrolier. ECOMOF 2021 est le premier événement minier international dans le pays et représente une occasion unique de conclure de nouveaux accords commerciaux.
Nouveautés d’ECOMOF
L’édition 2021 comprend une conférence de 3 jours, une formation pré-conférence, une exposition commerciale, un programme social et de réseautage complet et des visites industrielles et socioculturelles post-événement. ECOMOF 2021 apporte également de nouvelles fonctionnalités telles que : une zone B2B avec une nouvelle application mobile de réunion et la salle de données minières de la CEDEAO pour présenter de nouveaux projets pour les investisseurs.
L’événement rassemble les principaux décideurs des secteurs public et privé des industries minières et pétrolières d’Afrique de l’Ouest. Les délégués participant à ECOMOF 2021 auront l’opportunité unique de : Acquérir des connaissances en assistant à une variété de sessions de conférences, d’ateliers et de tables rondes, avec des experts du secteur ; Développer leur réseau car ECOMOF créé un environnement favorable au développement du B2B ; Accéder en avant-première aux dernières technologies, produits et services pour les secteurs minier et pétrolier en Afrique de l’Ouest ; Avoir l’opportunité unique de présenter leurs produits et services au niveau régional ; Renforcer et développer de nouveaux liens entre toutes les sections de la chaîne d’approvisionnement minière et pétrolière.
La conférence ECOMOF 2021 permettra de promouvoir et de développer les potentiels miniers et pétroliers des États membres ; d’assurer l’intégration socio-économique de la région ouest-africaine ; d’harmoniser les instruments juridiques, réglementaires et fiscaux ; de catalyser et de développer l’exploitation minière artisanale et à petite échelle ; d’établir, de développer et d’organiser des bases de données géologiques, minières et pétrolières pour les États membres ; de développer les ressources humaines et de créer un réseau d’experts ; d’utiliser les industries minières et pétrolières pour développer les infrastructures communautaires ; de valoriser les produits miniers et pétroliers et de renforcer le commerce de ces produits ; de promouvoir la responsabilité sociale des entreprises et de sensibiliser les parties prenantes aux problèmes de développement de leurs communautés locales.
Les participants de 2021 peuvent rejoindre ECOMOF 2021 en tant que délégué, sponsor, exposant et conférencier, en s’inscrivant à l’adresse suivante https://ametrade.org/event/ecomof-2021/
FIN-

Contacter l’équipe ECOMOf 2021:
https://ecomof.com/fr/ | ecomof@ametrade.org
+44 (0) 207 700 4949 ext. 2011 | T. (+221) 33 820 52 14 and M. (+221) 77 135 86 53

Media : requêtes et partenariats : Graciela marketing@ametrade.org

A propos d’AME Trade Ltd
Les événements inter-entreprises de AME Trade fournissent des informations pratiques vitales aux entreprises qui cherchent à diversifier et à réaligner leurs stratégies commerciales pour suivre les tendances mondiales en évolution rapide. Grâce à des événements sectoriels et axés sur les pays, nous sommes désormais l’un des principaux fournisseurs de renseignement stratégique pour les régions africaines. Nos services comprennent des conférences sur mesure, des expositions commerciales, des ateliers de formation et des fonctions de réseautage. www.ametrade.org

Mali : L’Union des Journalistes Reporters du Mali lance ses activités à Bamako

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Par croissanceafrique

C’est à la maison de la presse le samedi 19 juin 2021 a eu lieu le lancement officiel de l’Union des Journalistes Reporters du Mali (UJRM), une association créée au nom et pour l’ensemble des journalistes reporters du Mali. Cette cérémonie a vu la présence de Bandiougou Danté, parrain de l’événement non moins président de la maison de la presse, Ramata Dia, marraine et promotrice de la radio Guintan, Dr Abdoulaye Sall, ancien ministre, et plusieurs responsables de presse.

Le président de l’Union des Journalistes Reporters du Mali (UJRM), Boubacar Kanouté, à l’entame de ses propos, a montré que cette association a été créée au nom et pour l’ensemble des journalistes Reporters du Mali. Elle a pour but de promouvoir et protéger les droits et devoirs des journalistes Reporters en République du Mali. Le président Kanouté a également souligné l’un des maux qui minent le métier du journalisme au Mali. Il s’agit de la ‘’précarité ‘’ dans laquelle exercent les femmes et hommes qui pratiquent ce métier au Mali. « Cette précarité a créé un désordre mettant même en cause l’éthique et la déontologie, valeurs sans lesquelles il n’y a pas de journalisme… ! C’est ce à quoi nous assistons aujourd’hui ! », Explique-t-il.

« Nous reconnaissons que cette nouvelle génération, notre génération, est à la fois coupable quelque part de la situation qui prévaut dans ce milieu. Car ne sachant prendre ses responsabilités et mieux s’organiser en conséquence. Mais elle est surtout victime de l’anarchie généralisée dans le secteur. C’est pourquoi, nous interpellons ici et maintenant, toutes les structures de tutelles à commencer par le ministère de la communication, de faire l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes en général et celles des Reporters une priorité », ajoute le président Kanouté.

 Pour sa part, l’U.J.R.M, conformément à ses objectifs, s’engage à se battre malgré tous les obstacles pressentis, à valoriser le métier du journalisme en mettant l’accent sur la formation et le renforcement des capacités ; à veiller à la connaissance et au respect de l’éthique et la déontologie du métier du journalisme ; à promouvoir la solidarité et le respect mutuel entre ses membres et enfin à promouvoir la liberté d’expression, soutient-il.

Pour la réalisation de ces ambitions, Boubacar Kanouté sollicite l’accompagnement des anciens du domaine, des directeurs de publication, des autorités, des partenaires, et organisations faîtières de la presse pour le bonheur du secteur.

Quant à la marraine de l’événement, Ramata Dia, elle a prodigué des conseils aux reporters dans le traitement de l’information. Pour elle, le journaliste doit toujours faire le recoupement de l’information avant toute publication. Elle a par ailleurs dénoncé le comportement des autorités pour avoir suspendu l’aide accordée à la presse chaque année par le gouvernement du Mali.

A sa prise de parole, le parrain de l’événement non moins président de la maison de la presse en l’occurrence Bandiougou Danté, a rappelé des propos de l’un de ses aînés dans le domaine, Cheick Oumar Maïga alias Gilbert qui disait ceci : « Les journalistes ont besoin d’être respectés. Ils n’ont pas besoin d’être craints ». Le patron de la maison de la presse se dit optimiste d’avoir des jeunes qui ont eu l’initiative de créer cette association qui a pour but d’assumer leur profession de journaliste et de protéger la profession.  Pour lui, cette cause est noble et juste. Elle doit être encouragée, soutenue et accompagnée. Il ajoute par ailleurs qu’ils ont décidé de refonder la presse malienne à travers la maison de la presse. Cette politique de changement suppose : de changer les comportements et les pratiques en prenant parfois des décisions impopulaires.

Pour lui, les maux qui piétinent la presse malienne sont connus. Il s’agit d’analyser et y faire face. « Il est temps de laisser le moi et prendre le nous », rappelle M. Danté. Toujours selon lui, tous les partenaires seront mobilisés par la maison de la presse pour la formation des journalistes. Il a par ailleurs dénoncé la suspension de l’aide à la presse par l’État depuis deux (2) ans.

La Rédaction

Mali: Mme la Ministre Diéminatou sangaré a rendu un vibrant hommage à toutes les sages-femmes du Mali

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Par croissanceafrique et Le Mali Emergent

Le 05 mai de chaque année est célébrée la journée internationale de la sagefemme. Compte contenu de la situation qui prévaut au Mali, la 24e édition de cette journée est célébrée le samedi 19 juin 2021 au centre international de conférence de Bamako (CICB) sous la présidence du ministre de la santé et du développement social, Diéminatou Sangaré en présence de yalcoué Awa Guindo, présidente de l’association des sages-femmes du Mali (ASFM). Le thème national retenu est : « Le mentorat clinique des sages-femmes une stratégie d’amélioration de la santé de la reproduction de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et la nutrition »

A l’entame de ses propos, Diéminatou Sangaré, ministre de la santé et du développement social a affirmé que cette journée dédiée à la sagefemme est l’une des journées les plus importantes du département qu’elle dirige aujourd’hui. « L’amélioration de la santé du couple mère enfant demeure un défi pour notre système de santé ».

Elle a saisi cette occasion pour rappeler quelques indicatifs du rapport mondial de l’étude sur l’état de la pratique sage-femme, menée en 2014 dans 73 pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine. Ce document a révélé que plus de 92% des décès maternels, néonatal et morti-naissance surviennent dans ces pays. Ce rapport indique que sur les 73 pays seulement 04 disposent de personnels compétents dans la pratique sage-femme, lesquels sont capables de répondre aux quarante-six (46) interventions essentielles de santé de la mère et du nouveau-né. En 2018, les résultats de l’enquête démographique de la santé du Mali (EDSM-VI) montrent que les taux de mortalité maternelle et néonatale sont respectivement de 325 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes et de 33 décès néonataux pour 1 000 naissances vivantes, et moins de la moitié des femmes (45%) ont effectué au moins quatre visites prénatales.  Pour elle, Ces décès pourraient être évités à travers des suivis pendant grossesse, l’accouchement et le post partum. Chaque femme devrait avoir accès à un professionnel de santé qualifié pendant la grossesse, l’accouchement, les soins en post natals et en cas de complications, ajoute madame le ministre.

Elle a aussi rappelé que le droit à la santé et à la vie est la base des droits humains. Cependant, ce droit n’est pas respecté pour un grand nombre de femmes et de nouveau-nés sur le continent et ceci contribue à maintenir la mortalité maternelle et néonatale à un niveau élevé. Au Mali, le ratio d’une sage-femme pour 10.763 est très loin de satisfaire aux normes requises. Non seule dans la mise en œuvre des dispositifs de la politique nationale de santé mais aussi dans la mise en œuvre des Objectifs pour le Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030. Madame Diéminatou Sangaré a indiqué que les sages-femmes constituent et demeurent un maillon incontournable. Pour conclure, elle a rendu un hommage mérité à toutes les sages-femmes du Mali pour leur engagement, leur esprit de sacrifice pour la mère, le nouveau-né et la famille.

La présidente de l’association des sages-femmes du Mali, Yalcoué Awa Guindo, à son tour, a rappelé les statistiques du rapport 2021 sur l’état des pratiques sage-femme dans le monde (SOWMY) à travers une étude codirigée par l’UNFPA, I’OMS et l’ICM et le Mali a participé à son élaboration. Il s’agit d’une étude qui montre l’importance et le rôle primordial des sages- femmes dans : l’amélioration de la qualité des soins maternels et néonatals, la fin des décès maternels et néonatals évitables, et la réduction du ratio de mortalité maternelle mondiale à moins de 70 pour 100 000 NV d’ici 2030.

Selon ce rapport, une couverture universelle (95%) d’interventions effectuées par des sages-femmes pourrait éviter 67% des décès maternels, 64% des décès néonatals, et 65% des mortinaissances, permettant ainsi de sauver chaque année 4,3 millions de vies d’ici 2035. L’augmentation de la couverture des interventions faites par des sages- femmes de 25% tous les 5 ans pourrait éviter 41% des décès maternels, 39% des décès néonatals et 26% des mortinaissances d’ici 2035. Cela représente 2.2 millions de morts évitées chaque année. Une légère augmentation de la couverture des interventions effectuées par des sages-femmes de 10 % tous les 5 ans pourrait éviter 22% des décès maternels, 23% des décès néonatals, et 14% des mortinaissances. Ce qui représenterait 1,3 millions de décès évités chaque année.

IBrehima  KONE

Mali: Le succès éclatant du forum du développement économique local

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Par Journal Le Mali Emergent

Ce jeudi 18 Juin 2021, l’association des municipalités du Mali (AMM) a organisé le Forum développement économique local (DEL) dans la salle de conférence de l’hôtel Mandé de Bamako.  L’objectif de ce Forum est de permettre à l’AMM ainsi qu’à d’autres partenaires de partager les expériences en matière de promotion du DEL par les collectivités territoriales et d’identifier et documenter les plus pertinentes d’entre elles en vue de leur mise à l’échelle au plan national. C’était en présence des plusieurs partenaires techniques et Financiers.

Au Mali, le programme des Partenaires Municipaux pour l’innovation en DEL (PMI-DEL) est mis en œuvre par l’Association des municipalités du Mali en collaboration avec la Fédération canadienne des Municipalités avec l’appui financier  du Gouvernement du Canada pour une durée de cinq ans (2016-2020), il met en œuvre des projets de croissance économique durable et équitable dans certains pays de concentration du Gouvernement du Canada : d’Afrique (Mali, Burkina Faso et Côte d’Ivoire), Asie (Vietnam et Cambodge) et dans les Amériques (Nicaragua et Bolivie). Il est axe autour de trois (03) thématiques principales qui sont : (i) le milieu propice, (ii) le développement économique local inclusif (DEL inclusif), et enfin (iii) le développement économique régional (DER).

Outre ces axes principaux, le programme met en œuvre trois thèmes transversaux à savoir : la réduction des inégalités hommes-femmes, la protection de l’environnement et la gouvernance locale. Le but du PMI-DEL est d’améliorer la prospérité économique locale pour les populations. Il procède par le renforcement du leadership des collectivités territoriales en matière d’autonomisation économique des jeunes et des femmes et en matière de Développement économique régional (DER) notamment la promotion des échanges commerciaux et des investissements dans la sous-région Afrique réunissant le Mali, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

C’est pourquoi, la réussite des différents processus de décentralisation en cours en Afrique et dans le monde passe nécessairement par la promotion d’un véritable développement économique local équitable permettant de répondre aux aspirations des populations locales en matière de fournitures de biens et services. C’est, du reste, la mission principale dévolue aux collectivités territoriales.

Cependant en ce qui concerne le Mali, force est de constater, qu’après plus de 3 décennies de mise en œuvre, les capacités techniques, humaines, financières et managériales des collectivités territoriales n’ont pas permis de déclencher véritablement ce processus qui constitue le pilier de la décentralisation.

« C’est pour répondre à cette préoccupation que le programme « Partenaires Municipaux pour l’Innovation en Développement Economique Local (PMI-DEL) a été mis en œuvre de 2016 à 2021 », explique le Youssouf Diakité Directeur exécutif de l’Association des municipalité du Mali.

La mise en œuvre du PMI DEL au Mali et, plus spécifiquement dans la région de Sikasso, a permis à l’AMM, d’expérimenter, en collaboration avec la FCM, les collectivités territoriales canadiennes et celles de la région, un certain nombre d’approches et d’outils de promotion du DEL au niveau local (communal et régional) au titre desquels on peut citer :

Le service DEL/DER comme structure technique locale d’appui/accompagnement aux acteurs locaux ;  Le Comité Local Aviseur comme structure de gouvernance dans le cadre de la promotion du DEL ; La planification stratégique DEL/DER, la signature de convention locale multi-acteurs d’appui à l’entrepreneuriat, la mise en place de politiques locales en matière d’achats publics et d’emplois, le Fonds d’Innovation Local (FIL)… comme approches de promotion du DEL.

Au regard des résultats atteints à travers ces approches et outils développes, nous pouvons affirmer sans risque de se tromper que le PMI-DEL a permis aux acteurs (locaux comme gouvernementaux) : d’avoir une meilleure connaissance du concept de DEL ;  de connaitre et de se familiariser avec certaines approches et outils innovants, nécessaires et efficaces dans la promotion d’un DEL durable tels que : – la gouvernance participative et inclusive – la mise en place de structures techniques et de mécanismes d’appui et d’accompagnement des acteurs locaux pour mieux prendre en compte le DEL sur leurs territoires – le développement de stratégies participatives et inclusives.  C’est donc sur la base de ces acquis du programme PMI-DEL que l’AMM, en collaboration avec les parties prenantes de la mise en œuvre, entend organiser un forum national DEL.

Toutefois, l’objectif du forum national DEL de permettre à l’AMM ainsi qu’à d’autres partenaires de   partager les expériences en matière de promotion du DEL par les collectivités territoriales et d’identifier et documenter les plus pertinentes d’entre elles en vue de leur mise à l’échelle au plan national.

Concernant les Résultats Attendus, les participants au forum national ont partagé leurs connaissances en DEL et ont pris la mesure des enjeux et défis auxquels les collectivités font face pour assurer leur leadership en DEL, les principales parties prenantes en appui au DEL sont sensibilisées et informées sur la stratégie de plaidoyer AMM pour une meilleure prise en compte du DEL par les collectivités territoriales, l’adhésion et l’engagement des parties prenantes présentes au forum national sont recueillis et consignes, et une feuille de route pour une meilleure promotion du DEL par les collectivités territoriales au Mali.

Daouda Bakary Koné

Mali : Issa Kaou N’Djim, un véritable obstacle aux acteurs du Mouvement démocratique (analyse)

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Par Journal Le Mali Emergent

Si les « Tombeurs » d’Ibrahim Boubacar Keita ont un regret aujourd’hui, c’est bien d’avoir collaboré avec l’actuel 4ème vice-président du Conseil National de Ttransition (CNT). Ce dernier n’a aujourd’hui qu’un seul slogan « Tout sauf les ténors du pouvoir de 92 à nos jours ». D’où, son rapprochement aux autorités militaires.

Après le très respectueux Imam Mahmoud Dicko, c’est l’Imperturbable patriote Colonel Assimi Goita. Nous sommes mars 2021. Issa Kaou Ndjim, en prélude à la célébration de la fête des femmes, a organisé un grand meeting au Centre International de Conférence de Bamako. Au cours de cette activité, le coordinateur controversé de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants (CMAS) de l’imam Mahmoud Dicko, réclame la candidature du Colonel Assimi Goita, alors Vice-président de la transition à l’époque. Cela, nonobstant l’article 8 de la Charte de la Transition qui dispose : « Le Président et le Vice-président de la Transition ne sont pas éligibles aux élections présidentielles et législatives qui seront organisées pour marquer la fin de la Transition ».

Une pullule amère à avaler pour les hommes politiques « Vous parlez de la loi, ce sont les hommes qui l’ont fait…», se défend Issa Kaou N’Djim. Une façon, pour lui, de dire que les lois ne sont pas des « versets coraniques », elles sont révisables, amendables et modifiables.

Il est clair que cette position actuelle du numéro 10 du Mouvement du 5 juin, n’arrange aucunement les politiciens qui sont aujourd’hui éclatés en plusieurs morceaux et cloués au pilori. Pour certains, c’est parce qu’il a perdu sa base au niveau de la cmas qu’il s’évertue à trouver un point de chute. Kaou N’djim a, d’ailleurs fait cette déclaration non pas au nom de la Coordination mais plutôt au nom d’un mouvement qu’il a créé, Appel Citoyen pour la Réussite de la Transition « ACRT-Faso ka wélé » dont il est le Président.

En effet, ce mouvement mis sur les fonts baptismaux n’avait qu’un seul objectif, défendre les autorités de la transition pour le bonheur des Maliens. Trois mois plus tard, le Mali se trouve dans une autre situation. Son actuel « mentor » gravit des échelons de la vice-présidence à la présidence. Le féru des idéaux du colonel Goita, qui avait souhaité la candidature d’un militaire change de stratégie, en transformant son mouvement, avec ses alliés, en parti politique. « Fidèle à son engagement de soutenir la réussite de la transition et la refondation au Mali, l’ACRT FASO KA WELE décide de se transformer en parti politique, dénommé ACRT Parti FASO KA WELLE…»

Sa position est sans équivoque, allez aux élections et remporter face à ce qu’il s’appelle acteurs démocratiques. Ses propos sont lourds envers ses adversaires. Devant une marée humaine dans la salle de presse du même C.I.C.B, le bon client des utilisateurs des réseaux sociaux frappe encore en ces termes « Ce sont des hommes politiques de 91, qui sont à l’origine de toutes ces situations désastreuses que nous vivons aujourd’hui. Ils étaient avec Alpha Oumar Konaré, avec Amadou Toumani Touré, avec Ibrahim Boubacar Keita et aujourd’hui, ces mêmes personnes sont en train de courir après Assimi Goita. Ils sont dans toutes les sauces ».

Certains observateurs politiques pensent que le président de l’appel citoyen, est en train de tirer la poudre aux moineaux. Alors qu’il affirme que c’est l’avis du peuple.

Badri                                 

Assemblées annuelles Virtuelles 2021 du Groupe Banque Africaine de Développement : « Renforcer la résilience des économies en Afrique après la COVID-19 »

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Au Mali, les soldats de l’économie nationale, plus que jamais déterminés sous le leadership du ministre de l’économie et des Finances Alouséni sanou alignent les performances.

Par croissance Afrique

Le ministre de l’Économie et des Finances et Gouverneur de la Banque Africaine de développement au Mali M. Alousséni SANOU participe, par visioconférence, aux travaux des Assemblées Annuelles du Groupe Banque Africaine de Développement, qui se déroulent du 23 au 25 juin 2021.

Placées sous le thème : « Renforcer la résilience des économies en Afrique après la COVID-19 », ces assemblées annuelles permettront aux Gouverneurs de la Banque de partager leurs expériences en matière de lutte contre la pandémie et les réponses/mesures qu’ils emploient pour reconstruire leurs économies.

Le dialogue des gouverneurs, qui est un événement clé des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement, permettra aux gouverneurs d’échanger avec le Président et la Haute Direction de la Banque sur des questions d’importance stratégique pour le continent et pour l’institution.

Il offre également aux gouverneurs une occasion unique de partager leurs réflexions et leurs points de vue sur les défis et les opportunités les plus pressants pour la Banque et pour le continent sur le plan du développement.Cette année, ce dialogue se concentrera sur les réponses à apporter aux trois défis interdépendants que posent les politiques à mener en Afrique après la COVID-19, à savoir : le Processus de règlement, d’allégement et de restructuration de la dette en Afrique après la COVID-19, l’accélération de la croissance inclusive et bâtir des économies résilientes en Afrique après la COVID-19 et enfin l’Accélération de la mise en œuvre de réformes de la gouvernance audacieuses pour une croissance durable et inclusive en Afrique après la COVID-19.

Tout au long des travaux, d’autres panels sur lesquels participeront des experts, des universitaires, des acteurs du secteur privée et de la société civile, sont organisés avec des thématiques spécifiques sur la nature du soutien dont les états ont besoin, les coûts estimatifs de la relance des économies, l’importance de l’adaptation au changement climatique pour une croissance résiliente en Afrique, le rôle du secteur privé et de la société civile dans la résilience de nos économies.