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Mali : l’eau potable, un frein à la violence communautaire à Kidal

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Par croissanceafrique

Les 28 et 30 juin derniers, la MINUSMA a lancé deux projets visant à faciliter l’accès à l’eau dans la région de Kidal. Cette initiative portée par de la Division, de la Réforme du Secteur de la Sécurité et du Désarmement, de la Démobilisation et de la Réinsertion (RSS/DDR), s’inscrit dans le cadre des projets de renforcement de la résilience des populations et de réduction de la violence communautaire (CVR).

Le premier projet concerne la construction d’un barrage de retenue d’eau à Tadayite, une vallée située à 70 kilomètres au nord-ouest de la ville de Kidal. Dans sa première phase, le second impliquera la réalisation d’un forage équipé d’un système solaire et d’un château d’eau d’un débit de 10 m3 par heure au bénéfice des communautés d’Abanko à 20 km au sud de Tessalit.

Par ailleurs, le deuxième volet devrait fournir des équipements à 30 jeunes et femmes, afin de leur permettre de développer leurs moyens de production dans les domaines de l’élevage et du maraichage. D’un montant global de plus de 80 millions de francs CFA, ces deux projets sont respectivement, portés par le Groupe Action Recherche pour le Développement Local (GARDL), l’ONG AZHAR (le lien, en tamasheq). Ils visent à prévenir et réduire les conflits inter et intra-communautaires.

Réduction des risques de conflits et régénération du couvert végétal

Chaque année de mars à juin, les localités d’Abanko et Tadayite, comme tous les autres points d’eau de la région accueillent des centaines de familles d’éleveurs nomades et leur cheptel. Cette forte concentration, humaine accentue les besoins en eau dans cette zone désertique et entraine parfois des conflits liés à l’accès au précieux liquide. En 2019, des différends autour du point d’eau de Tadayite ont fait deux morts. À chaque période de soudure, les incidents sont fréquents entre éleveurs transhumants et populations locales. En plus, le relief accidenté de la région de Kidal ne favorise pas le stockage d’eau de pluie en quantité suffisante. Et les rares cours d’eau temporaires ne permettent pas, le plus souvent, aux éleveurs de faire face aux besoins de leur troupeaux pendant la période dite de « soudure ». Ainsi, la réalisation de ces ouvrages devrait permettre l’alimentation de la nappe phréatique et par conséquent, aider à la régénération du couvert végétal pour assurer la nourriture du cheptel.

Echanges commerciaux en Afrique: l’ITFC et ses partenaires dévoilent un rapport technique sur les impacts potentiels de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine

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Par croissance Afrique

La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre de la Banque Islamique de Développement (BID), et son partenaire le Centre de Recherches Statistiques, Economiques et Sociales et de Formation pour les Pays Islamiques (SESRIC), ont procédé au lancement le 06 juillet dernier un rapport technique sur les impacts potentiels de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) sur une sélection de pays membres de l’OCI, à savoir la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Guinée, le Mozambique, la Tunisie et l’Ouganda.

Selon le communiqué de presse dévoilé par les trois organisations financières « L’objectif de la ZLECAf est d’intégrer, de rentabiliser et d’industrialiser les économies africaines d’environ 1,3 milliard de personnes avec un produit intérieur brut (PIB) combiné de 2,5 trillions de dollars US en prix courants, ou 6,8 trillions de dollars US sur la base de la parité du pouvoir d’achat (PPA) », ont-elles expliqué.

Prenant la parole, Hani Salem Sonbol, Directeur Général de l’ITFC, a déclaré que : « la ZLECAf est une importante opportunité pour l’Afrique de s’intégrer davantage et de créer une valeur transfrontalière qui se reflétera dans la croissance socio-économique du continent« , a-t-il déclaré.

Toutefois, l’ITFC s’engage à aider les membres de l’OCI à tirer le meilleur parti de l’accord, non seulement pour stimuler le commerce, mais aussi pour créer des emplois durables, renforcer la coopération internationale et développer les industries locales, autant d’éléments cruciaux pour les économies continentales et mondiales de l’après Covid.

« La Zone de libre-échange continentale africaine est une étape critique dans l’amélioration de la coopération et de l’intégration économiques parmi les pays africains. Pour que les pays partenaires tirent profit des opportunités et relèvent les défis associés à cette initiative révolutionnaire, des politiques, des outils et des ressources appropriés seront nécessaires afin de mettre en œuvre efficacement ces politiques. », a déclaré, Nebil Dabur, DG SESRIC.

Pour rappel, le 1er janvier 2021, la ZLECAf est devenue opérationnelle avec la ratification de 34 États membres de l’Union africaine (UA), qui est ensuite passée à 37 au 7 Juillet 2021 selon le dernier rapport du Trade Law Centre (TRALAC). . Il s’agit d’une étape importante pour le développement du commerce régional et de l’intégration économique entre les pays africains. La ZLECAf facilitera, harmonisera et coordonnera mieux les politiques commerciales et éliminera les problèmes liés au cumul des accords commerciaux sur le continent.

Zangouna KONE

Syndicalisme au Mali: l’Uita à la rescousse de sa branche malienne !

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Par croissanceafrique

Une délégation de haut niveau de l’Uita séjourne à Bamako depuis le 12 juillet et ce, jusqu’au 17 juillet prochain. La mission, composée du coordinateur sous-régional du projet 60420 et de la présidente du comité femmes Uita-Afrique, non moins vice-présidente mondiale, a un agenda  chargé durant son séjour malien.


 
Au programme, plusieurs activités, dont, entre autres, des rencontres d’échange et de partage d’expériences, des ateliers. C’est d’ailleurs dans ce cadre que s’est tenu, hier mardi 13 juillet, à l’hôtel Les Colonnes, un atelier sur le projet 60420.  
Au présidium de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre syndicale : le coordinateur national Uita-Mali projet 60420, Bréhima Bouaré, la coordinatrice femme Uita-Mali, Mme Soumaré Assétou Camara, le coordinateur sous-régional du projet 60420, le Nigérien El Hadj Abdou Diaouga, et la présidente du comité femmes Uita-Afrique, la Burkinabè Assétou Espérance Dabiré.
Ont pris part à cet atelier les responsables des syndicats affiliés à l’Uita-Mali. Il s’agit de : Synapro, Syniatha et Syntrdo/Ec-In.
Dans son discours, le coordinateur national s’est réjoui de la visite de la délégation de l’Uita, dont l’objectif est de permettre la mise en œuvre du projet 60420 ; créer la cohésion et la solidarité entre les organisations affiliées de l’Uita en Afrique de l’Ouest.
«Depuis un certain temps ; la coordination Uita-Mali n’est pas active suite à des difficultés internes et d’autres relatives à la gestion de projet. De nouveau, une coordination effective regroupant le Synapro, le Syniatha et le  Syntrdo/Ec-In, tous affiliés à l’Uita au Mali, ont mis en place, le 24 octobre 2020, un bureau exécutif de 19 membres. Bureau resté aussi inactif suite au manque de ressources », a reconnu  le coordinateur Bouaré.
Selon lui, la visite de l’Uita à la branche malienne ouvre des voies à de nouvelles perspectives dans le cadre de la fructueuse et franche collaboration avec les autres organisations affiliées de l’Uita en Afrique de l’Ouest.
Le doyen El Hadj Abdou Diaouga a, au nom de la délégation, remercié ses camarades maliens pour l’accueil chaleureux et confraternel réservé à leur délégation.  Il a suggéré à l’Uita-Mali d’être, à partir de cette rencontre, plus efficace, de mener plusieurs activités pour combler le retard accusé dans la mise en œuvre du projet 60420 par rapport aux autres pays d’Afrique francophone concernés.
«Le syndicalisme, c’est la solidarité. Le syndicalisme, c’est l’entraide. C’est pourquoi nous sommes là  avec vous aujourd’hui», a-t-il consolé.
Dans son exposé, la présidente du comité femmes Uita-Afrique, Assétou Espérance Dabiré, a fait savoir que le projet 60420 de l’Uita a pour objectif  le renforcement des capacités des syndicats en matière de recrutement, de syndicalisation et de négociation collective, afin d’améliorer les conditions de travail et le niveau de vie des travailleurs/euses, y compris ceux et celles de l’économie informelle.
En Afrique  de l’Ouest francophone, le projet est mis en œuvre au Sénégal, au Togo, au Bénin, au Burkina-Faso, au Niger, en Côte d’Ivoire et au Mali.
Notons que l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation, de l’agriculture, de l’hôtellerie-restauration, du catering, du tabac et des branches connexes (Uita) est une fédération internationale d’organisations syndicales représentant les travailleurs employés dans les secteurs des produits alimentaires et des boissons, de l’hôtellerie, de la restauration et du catering, et dans toutes les étapes de la transformation du tabac. Avec 2,5 millions de membres cotisants, l’Uita est composée de 429 organisations syndicales affiliées dans 130 pays représentants plus de 10 millions de travailleurs dans les secteurs couverts par l’Uita.
Hamidou Togo

La société Financière Internationale investi 25 milliards USD dans le fonds panafricain Vantage Mezzanine IV.

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Par croissanceafrique

La Société financière internationale (IFC), principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents, a annoncé, lundi 12 juillet, avoir investi 25 milliards USD dans le fonds panafricain Vantage Mezzanine IV.

Cet investissement vise essentiellement à soutenir des entreprises basées au Kenya, au Nigeria, au Maroc, en Égypte et dans d’autres pays d’Afrique engagés dans des secteurs créateurs d’emplois. Ceci notamment dans les domaines de la santé, du tourisme, de la fabrication, des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des télécommunications.

« Cet investissement est un coup de pouce à cette importante source alternative de capital de croissance pour les entreprises africaines de taille moyenne », a déclaré Warren van der Merwe, associé directeur de Vantage.

Pour sa part, Kevin Njiraini, directeur régional d’IFC pour l’Afrique a déclaré : « Vantage Mezzanine IV jouera un rôle important en fournissant aux entreprises de taille moyenne mal desservies une forme alternative de capital de croissance dans l’espace naissant du crédit privé et du financement mezzanine en Afrique ».

Et d’ajouter : « La pandémie de COVID-19 a rendu ce type de financement plus nécessaire et plus important, car les banques sont de plus en plus averses au risque, préférant souvent prêter aux grandes entreprises. »

L’Afrique ne représente qu’environ 4 % du total des fonds de crédit privés levés pour les marchés émergents, selon les données de l’EMPEA, association industrielle mondiale pour le capital privé dans les marchés émergents.

Moussa kone

Le Mali signe un contrat de cession d’environ 59,4 millions USD pour une une centrale solaire photovoltaïque de 50 mégawatts à Fana (Dioïla)

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Par croissanceafrique

Au Mali,  le ministre de l’Economie et des Finances Alousséni Sanou, son homologue en charge de l’Energie Lamine Seydou Traoré et le Directeur Général de Legendre Energie  Alban Casimir (Fana Solar Power) ont procédé à la signature d’un contrat de cession à hauteur 32,8 milliards de FCFA (environ 59,4 millions USD) pour la réalisation en BOOT (Build–Own–Operate–Transfer) de la centrale solaire photovoltaïque de 50 Mégawatts-crête (mwc) prévue dans la ville de Fana dans le cercle de Dioila sous forme d’un Partenariat Public-Privé au Mali. C’était ce mardi 13 juillet 2021.

Selon le ministre sanou, « Le Projet de construction de la centrale solaire photovoltaïque de 50 mwc à Fana a pour objectif principal de renforcer la capacité de production d’électricité du Réseau Interconnecté (RI) du Mali et de contribuer à l’atteinte des objectifs fixés par le Département en charge de l’Énergie en termes d’intégration du renouvelable dans le mix énergétique. Il vise à promouvoir l’économie nationale à travers le développement du secteur de l’énergie. Sa réalisation contribuera à faire face, par l’augmentation de la capacité de production d’électricité du réseau national interconnecté, à la demande sans cesse croissante en énergie électrique du pays » a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances lors de la cérémonie.

Cette centrale solaire  sera réalisée et exploitée pour une durée de 25 ans, sous forme contractuelle de type BOOT (Construire, Exploiter et Transférer en français) par Fana Solar Power, la société de droit malien créée à cet effet. Le site du Projet se situe à 1,3 km du poste source 150kV d’EDM-SA de Fana sur une parcelle de 150 hectares. La durée d’installation de la centrale est de 12 mois à partir de la date de prise d’effet de la Convention de Concession, pour une mise en service prévisionnelle en 2023.

« Le Mali fonde donc beaucoup d’espoir sur le succès du partenariat public-privé avec LEGENDRE ENERGIE dans le secteur de l’énergie solaire à l’heure où le Gouvernement est en train d’entreprendre beaucoup d’initiatives et d’efforts afin de restaurer les bases solides pour la viabilité et l’amélioration des performances du secteur de l’énergie.» dira Lamine Seydou Traoré Ministre Malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau.

Daouda  Bakary Koné

Enjeux de la présidentielle à venir: Seydou Coulibaly, le macron et le talon malien (acte 1)

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Par croissance Afrique

L’art de gouverner la cité a connu plusieurs variations. Dans certaines cités, l’exercice du pouvoir est réservé à une certaine élite. Dans certains cas, il fallait être noble, avec du sang bleu.

Dans d’autres cas, il suffisait d’avoir de la richesses (terre, bétails, or) pour prétendre aussi avoir son mot à dire ou pour exercer le pouvoir. Au Mali, l’exercice du pouvoir par les opérateurs économiques est chose rare. Ils font les affaires en adoubant un candidat qui peut faire prospérer leurs affaires. Ces dernières années, les opérateurs économiques milliardaires font une ruée sur la scène politique.

Cela peut s’expliquer par le fait que la race de politiques maliens ne se vend plus bien. Les opérateurs économiques ont compris qu’au lieu d’investir en des politiciens véreux, ne faut il pas eux-mêmes s’accaparer du pouvoir étant donné qu’ils ont le capital financier. C’est ainsi qu’on peut citer Aliou Boubacar Diallo en premier et maintenant Seydou Mamadou Coulibaly.

Le profil du jour concerne ce dernier. Le premier fera l’objet d’une autre analyse. SMC a prospéré dans les affaires au Mali, dans la sous région et même en Afrique, au-delà aussi avec son entreprise CIRA(l’homme de CIRA). Il est classé parmi les plus riches du pays. depuis longtemps, il a été une machine à sou pour des éventuels candidats.

Apolitique, l’homme est devenu un modèle de réussite. Nouveau biberon sur la scène politique malienne, SMC rêve d’être le prochain locataire de Koulouba.

A cet effet, il opte pour le macronisme et la talonisme. Pour lui, il faut aller au-delà des clivages politiques comme Macron. Rassembler le maximum possible en piochant dans tous les bords. Nombreux cadres dans pratiquement chaque sensibilité politique font le pari de SMC.

Il se dit qu’il peut-être le prochain Patrice Talon à savoir un homme d’affaires riche aux affaires. S’il est vrai que ses premiers procédés ont cette similitude à ces deux personnalités, il existe, somme toute, de grandes différences. Macron a fait ses preuves comme ministre.

Talon s’est avéré très politique à travers son adversité contre Yayi Boni. SMC, qu’on ne veuille ou pas, il existe une dynamique SMC latente comme visible. Le Produit SMC se vend bien. Mais cela sera t il suffisant pour terrasser les dinosaures et fossiles politiques? A suivre les forces et faiblesses de SMC…

Niaga Diop, annaliste politique

Enjeux de la présidentielle à venir: Force et faiblesses (acte 2)

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Par croissanceafrique

CAPITAL FINANCIER NON NEGLIGEABLE. L’une des conditionnalités dans une élection présidentielle, c’est le capital financier. Lorsqu’on a l’argent, on a 30 à 50% d’avance sur les autres. SMC, s’il n’était pas riche, n’allait pas être un prétendant sérieux pour Koulouba. Sa fortune le classe, pour un biberon politique, au milieu de la course. De nombreux observateurs donnent SMC comme étant l’un des favoris de la présidentielle.

C’est cet atout financier qui crée la dynamique SMC actuellement autour de lui. C’est la ruée vers le mouvement BENKAN de plusieurs ténors des différents grands bords politiques (RPM, URD, ADEMA, ADP MALIBA…). Au-delà des politiques, SMC a, avec lui des amis milliardaires dans son mouvement. Ce qui double sa capacité financière. Il ratisse aussi au niveau de toutes les couches. Cette force financière peut ne pas être décisive. Aliou Boubacar Diallo en est l’exemple typique. L’argent seul ne suffira pas.

*** L’éventuel ralliement de l’ADEMA Dans les coulisses, plusieurs ténors de l’ADEMA font le pari de SMC déjà.

L’ADEMA reste le parti le plus convoité lors des élections présidentielles. En fait, ce parti connaît le système qu’il a lui-même mis en place depuis 92. Nos parents au village connaissent plus ADEMA et ont juré pratiquement sur ce parti. Je ne sais pas comment il est difficile pour eux de rompre ce « pacte », s’il existe vraiment. L’ADEMA connaît sa force et c’est pourquoi il vend plus son charme aux autres plus facilement. Si ce parti décide, encore de ne pas présenter un candidat, ce qui est plus que probable, alors, il tentera encore et encore de soutenir un candidat dont ils auront mesuré son poids. Actuellement, SMC tient le bon bout. Mais rien n’est définitif.

*** Sa stratégie organisationnelle SMC est un manager d’entreprise.

Et ce dernier met en place des stratégies pour atteindre des objectifs. SMC tente de reproduire ce mode de gestion déjà au niveau de son mouvement politique. Des professionnels techniciens sont à la tâche à tous les niveaux pour cela. Il ne s’amuse pas avec les moyens.

Un directeur Exécutif est en voie de recrutement de façon concurrentielle. Est ce que ce sera suffisant pour vaincre ? SMC devra se battre doublement pour combler ses lacunes qui sont bien existantes et même éléphantesques. A suivre… les Faiblesses.

Niaga Diop annaliste politique

Echanges commerciaux en Afrique, Webb Fontaine ouvrira un débat autour l’impact de l’Accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine

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Image d'illustration. Webb Fontaine est une société de technologie à dimension mondiale qui vise à redessiner l’avenir des échanges. Fort de la confiance des Etats et gouvernements du monde entier, Webb Fontaine fournit au secteur des solutions intégrées pour développer les échanges commerciaux et les moderniser.

Par croissanceafrique

Cette discussion entre experts se penchera sur les idées profondément innovantes ainsi que les perspectives nouvelles que présentent les échanges internationaux en Afrique, l’impact de l’Accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), ainsi que les responsabilités des nations africaines dans la réalisation de l’intégration économique au niveau du continent. Cette rencontre se tiendra le 12 juillet 2021.

Il s’agit d’un panel d’experts du secteur pour envisager les Défis et les Opportunités que représentent la Technologie et les Echanges en Afrique.

« Ce webinaire, destiné aux professionnels des secteurs publics et privés, avec pour thèmes essentiels les échanges et la technologie en Afrique, examinera de manière approfondie les défis que présentent les développements géopolitiques, la mise en place de zones de libre-échange, et leurs effets cumulatifs sur les politiques commerciales au niveau du continent. Avec les effets de la pandémie globale du Covid19 qui a été le perturbateur majeur de l’économie, les discussions porteront également sur les conséquences que de telles turbulences ont pu avoir sur les chaines d’approvisionnement africaines », précise un communiqué de presse dévoilé à la presse

 
Par ailleurs, le panel d’experts comprend des experts du secteur de haut niveau avec des formations aussi diverses que Fridah Kimani, spécialiste de la facilitation des échanges auprès de l’Office des Recettes du Kenya (Kenya Revenue Authority), Agnes Katsonga Phiri, Directeur Executif des services d’Etat-major de l’Office des Recettes du Malawi (Malawi Revenue Authority).

A l’issue des travaux, les experts  analyseront la performance du commerce africain, l’effet des diverses politiques et accords dans le développement socio-économique du continent, ainsi que les facteurs-clé qui détermineront une stratégie efficace pour l’ensemble des milieux d’affaires ainsi que du paysage commercial en Afrique.

  
Notons que ce webinaire servira également de plateforme permettant aux experts de débattre sur les avantages et inconvénients de l’Accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), son influence sur l’intégration économique au niveau du continent, ainsi que les échéances et les défis que représentent sa mise en place.

Il faut signaler que les experts évalueront également les différents facteurs qui affectent le modèle actuel des exportations en Afrique et sa croissance potentielle. 

Moussa Koné

Sénégal: une enveloppe symbolique de 6,75 millions d’euros pour la réalisation d’une nouvelle usine production anti-covid-19

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Par Croissanceafrique

Il s’agit d’une convention de partenariat signée entre l’Etat du Sénégal et la Banque européenne d’investissement (BEI), ce vendredi 09 Juillet 2021 à travers une    aide non remboursable de 6,75 millions d’euros pour la réalisation d’études de faisabilité technique et la préparation de la nouvelle installation à l’Institut Pasteur de Dakar.

L’objectif de produire en Afrique des vaccins contre la COVID-19 s’est rapproché aujourd’hui après que « l’Équipe Europe » a officiellement accepté de soutenir des investissements à grande échelle dans la production de vaccins par l’Institut Pasteur de Dakar, parallèlement à d’autres mesures de soutien. La nouvelle usine devrait réduire la dépendance de l’Afrique à l’égard des importations, de vaccins, actuellement de 99 %, et renforcer sa résilience face à de futures pandémies.

L’accord fait partie d’un vaste ensemble d’investissements de l’Équipe Europe dans la production de vaccins et de produits pharmaceutiques en Afrique. L’Équipe Europe réunit la Commission européenne, les États membres de l’UE et la Banque européenne d’investissement, ainsi que d’autres institutions financières, conformément à la stratégie de l’UE avec l’Afrique et à celle de l’Union africaine / Centres de contrôle et de prévention des maladies en Afrique (CDC Afrique) et les Partenariats pour la production des vaccins en Afrique (PAVM).

L’Équipe Europe, avec d’autres partenaires internationaux, s’est engagée à apporter un important soutien à la viabilité à moyen et long terme du projet. Il s’agit notamment :

Le ministère fédéral allemand de la coopération et du développement économiques (BMZ) soutient le centre de production du Sénégal avec une subvention de 20 millions d’euros par l’intermédiaire de la KfW, la banque allemande de développement.

La France, au travers de l’Agence française de développement (AFD), a déjà octroyé deux premiers financements pour un total de 1,8 millions d’euros au projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease Immunisation and Building Autonomy) de l’Institut Pasteur de Dakar pour les études de faisabilité et les premiers investissements. Le groupe AFD et sa filiale secteur privée, Proparco, travaillent également au cœur du groupe des partenaires techniques et financiers à structurer le projet pour finaliser un soutien financier de plus grande ampleur.

La Belgique soutiendra le Sénégal dans ses initiatives pour structurer la production de vaccins et de produits pharmaceutiques, notamment avec le centre pharmaceutique Pharmapolis. La Belgique se félicite également qu’une entreprise belge de biotechnologie active dans les nouvelles plateformes de bioproduction établisse, avec l’appui de la Wallonie, un partenariat, avec l’Institut Pasteur de Dakar, pour le renforcement des capacités et le transfert de technologies.

La Commission européenne examine actuellement avec les autorités sénégalaises la possibilité de mobiliser des fonds supplémentaires d’ici la fin de l’année 2021 au titre du nouvel instrument NDICI/Global Europe pour soutenir ce projet. Cela se ferait dans le cadre de l’initiative Équipe Europe, dotée d’un budget d’un milliard d’euros, pour stimuler la fabrication de vaccins et de médicaments et développer les technologies de la santé en Afrique et l’accès à ces vaccins et technologies. Cela avait été annoncé par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen en mai 2021.

Lors d’une cérémonie organisée au palais présidentiel de Dakar, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Macky Sall, le Commissaire européen en charge du marché intérieur, Thierry Breton, ainsi que les représentants de l’Allemagne, de la France, de la Belgique, la Banque européenne d’investissement et d’autres institutions de financement du développement, notamment la Société financière internationale (SFI), ont confirmé aujourd’hui les détails du soutien de l’Equipe Europe pour accélérer la préparation du projet,  développer les capacités de production et  entreprendre des travaux de faisabilité technique. Ceci sera essentiel pour débloquer des investissements à grande échelle au profit de la nouvelle usine. Celle-ci, qui sera construite dans les dix-huit mois prochains, dotera le continent africain d’une unité de dernière génération pour la production de vaccins autorisés contre la COVID-19.

Ce montant comprend 4,75 millions d’euros de la Commission européenne et de la Banque européenne d’investissment (BEI), 200.000 d’euros de l’Allemagne et 1,8 millions d’euros de la France. Cela permettra également de définir et de convenir du coût total de l’investissement et des structures financières avec les partenaires sénégalais et internationaux. La construction de la nouvelle usine devrait commencer cette année, avec une production de 25 millions de doses de vaccin par mois d’ici la fin de l’année 2022.

En annonçant les contrats signés aujourd’hui, Amadou Hott, Ministre de l’Économie du Sénégal, a déclaré : « Pour renforcer la lutte contre les pandémies en Afrique, le gouvernement sénégalais s’est engagé, entre autres, développer la production de vaccins contre la COVID-19 à l’Institut Pasteur de Dakar. Ce projet s’inscrit dans la vision de Son Excellence Macky Sall, Président de la République du Sénégal, de jeter les bases de la souveraineté pharmaceutique et médicale du pays et de participer à la réalisation de celle du continent. Il est fortement soutenu par mes collègues chargés des Finances et de la Santé qui considèrent que c’est un autre levier pour lutter de manière plus efficace contre la pandémie de la covid-19. Le financement initial et l’expertise de l’Équipe Europe et d’autres partenaires tels que les États-Unis et le Groupe de la Banque Mondiale, mais aussi les bailleurs régionaux, permettront d’accélérer la construction de la nouvelle usine de production, d’améliorer l’accès à des vaccins à des prix abordables en Afrique et de faciliter la production de vaccins pour faire face efficacement aux pandémies ».

« L’Afrique importe actuellement 99 % de ses vaccins. Mais avec l’accord conclu aujourd’hui, l’Équipe Europe aide le Sénégal à franchir une étape importante vers la production de ses propres vaccins et la protection des africains contre le COVID-19 et d’autres maladies. Nous ferons davantage. Il ne s’agit que de la première partie d’une initiative beaucoup plus vaste de l’Équipe Europe pour soutenir la production de médicaments et de vaccins en Afrique », a déclaré Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne.

« Il est essentiel d’accroître la production locale de vaccins contre la COVID-19 pour lutter contre la pandémie. Dans le cadre de l’Équipe Europe, la Banque européenne d’investissement se félicite de l’accord conclu aujourd’hui, qui permettra de débloquer des investissements à grande échelle pour l’Institut Pasteur de Dakar, permettant de fabriquer des vaccins au Sénégal et d’améliorer la santé en Afrique. La Banque européenne d’investissement se réjouit à la perspective d’une coopération technique et financière encore plus étroite avec le Sénégal et ses partenaires internationaux pour réaliser ce projet visionnaire. Il s’agit d’une étape clé de la BEI dans le cadre de nos efforts internationaux pour relever les défis sanitaires et économiques de la COVID-19 et construire un avenir meilleur », a déclaré Werner Hoyer, Président de la Banque européenne d’investissement.

« L’Équipe Europe est fière de soutenir l’ambition visionnaire du gouvernement sénégalais pour permettre la production des vaccins autorisés contre la COVID-19 à l’Institut Pasteur de Dakar. L’initiative soutiendra non seulement l’autonomie de l’Afrique pour la production de vaccins vitaux, mais constituera également une pierre angulaire de l’écosystème industriel émergent en matière de santé au Sénégal », a déclaré Thierry Breton, Commissaire en charge du marché intérieur, et dirigeant la Task Force de la Commission européenne sur le développement industriel de la production de vaccins.

« L’Équipe Europe est mobilisée pour soutenir ses partenaires africains dans la crise de la COVID-19, conformément aux priorités de notre stratégie pour l’Afrique. Stimuler la fabrication locale de vaccins, de médicaments et de technologies de la santé est l’une des principales leçons de la pandémie. Aujourd’hui, nous nous appuyons sur notre force financière et notre expertise combinées pour accompagner le Sénégal et l’Institut Pasteur de Dakar dans la production des vaccins pour mettre un terme à la pandémie. Il est essentiel d’adopter une approche intégrée à 360 degrés en investissant davantage avec nos partenaires africains dans le fait de créer un environnement favorable, de renforcer la réglementation, mettre en place des incitations en faveur du secteur privé, faire de la recherche et du développement, soutenir l’éducation et la formation, ainsi que générer des emplois innovants », a déclaré Jutta Urpilainen, Commissaire chargée des partenariats internationaux.

« Dans le cadre de l’Équipe Europe, la Banque européenne d’investissement est heureuse de soutenir des études de faisabilité technique et de préparation de projets pour la première usine africaine de fabrication de vaccins contre la COVID-19 à l’Institut Pasteur de Dakar. Au cours des prochains mois, nous intensifierons la coopération avec le gouvernement sénégalais et les partenaires financiers, techniques et pharmaceutiques internationaux pour débloquer des financements à grande échelle afin de concrétiser la production africaine de vaccins et de réduire la dépendance de l’Afrique à l’égard des vaccins importés », a déclaré M. Ambroise Fayolle, Vice-président de la Banque européenne d’investissement.

« La COVID-19 représente une menace croissante pour Afrique. L’Afrique a donc besoin d’une campagne de vaccination, avec des vaccins produits en Afrique. Aujourd’hui, pour la première fois, le continent a une chance réaliste de mettre en place ses propres installations de production. L’Institut Pasteur du Sénégal a dévoilé une stratégie concrète pour lancer une production de vaccins autorisés contre la COVID-19 en Afrique. Les 20 millions d’euros que nous apportons seront importants pour aider le projet à démarrer. L’Allemagne soutient l’objectif partagé par le Sénégal et la communauté internationale, qui est de sortir plus forts de cette pandémie », a déclaré Gerd Müller, Ministre allemand du développement.

« Agir sur les capacités de production de vaccins est un aspect essentiel de notre stratégie pour enrayer la pandémie, comme cela a été rappelé par le Président de la République. Aujourd’hui, en soutenant dans une démarche européenne la production de vaccins en Afrique, nous contribuons à renforcer les capacités de nos partenaires à offrir de manière autonome des doses à leurs populations. C’est donc avec un grand enthousiasme que je vois se concrétiser ce projet d’usine de vaccins, fruit d’une collaboration entre l’Institut Pasteur de Dakar, le Sénégal et l’Équipe Europe », a déclaré Jean-Yves le Drian, Ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères.

« Nous nous joignons pleinement à l’Équipe Europe. L’égalité d’accès aux vaccins est essentielle dans le cadre de ma politique et constitue un défi majeur à l’échelle mondiale. L’Afrique a besoin d’accéder aux produits de santé abordables et de qualité. Les efforts de la Belgique vont au-delà de l’augmentation des capacités de fabrication de vaccins. Nous accordons la priorité à la santé publique et au renforcement de la préparation aux épidémies et des systèmes de santé locaux. Nous soutiendrons nos partenaires sénégalais dans la structuration de leur industrie pharmaceutique et la mise en place d’un centre de production pharmaceutique », a déclaré la Ministre belge de la Coopération au développement et de la Politique des grandes villes, Meryame Kitir.

Enjeux de la présidentielle à venir: Boubou Cissé- Force et faiblesse (acte 2)

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Par Croissanceafrique

La richesse de l’empire familial Hier nous avons vu le contexte de la candidature éventuelle de Boubou. Aujourd’hui nous allons peser ses chances en forces et faiblesses. En politique, depuis la nuit des temps, chercher le pouvoir est l’affaire des riches. Même voter était lié à la possession de richesses.

S’il y a un clan depuis l’avènement d’IBK qui a prospéré à côté du clan Karim Keita, c’est bien le clan Boubou Cissé. Il appartient à une famille immensément riche. Sous IBK, le clan s’est encore enrichi davantage à tel point que Koulouba devenait un objectif final pour Boubou.

Et ils vont s’y préparer. En dehors des frères et des oncles qui étaient très riches avant que Boubou ne soit ministre, le jeune ministre et Premier ministre aurait contribuer à élargir le cercle familial en faisant goûter tout le monde aux délices du pouvoir.

Ainsi, de sa famille à sa belle famille, les postes les plus stratégiques sont lorgnés. La première force de Boubou est leur empire familial qui n’a rien à envier à Crésus. Boubou est prêt à gagner une élection grâce à sa famille.

Une élection se gagne à des dizaines de milliards. Boubou et son clan familial peuvent gagner deux à trois élections présidentielles. Au Mali, avec ce système électoral actuel, Boubou est parti pour gérer ce pays. Même avec un changement de système électoral, il aura son mot à dire car le malien n’aura pas le temps de changer avec le système.

Le clan sachant leur avance financière, il faut trouver une machine électorale et le choix de l’URD n’est pas forcément opportuniste. Pourquoi? Boubou est très proche de l’URD de par ses oncles et frères à Djenné. Son clan est URD. Sa famille a sans doute pesé dans le choix URD.

En adhérant aussi facilement à l’URD, se faire adouber par le parti est certes une autre manche, mais je crois que cela risque de passer. Le reseau Boubou est à pied d’oeuvres déjà. Ils sauront plier le match.

*** Le réseau international de Boubou, Une élection se gagne à l’extérieur.

Fonctionnaire international à la Banque mondiale, Boubou bénéficie d’un réseau international fort séduisant. Le monde international financier aime chouchouter des poulains. Boubou aura cet avantage. Lors de la constestation contre IBK, pendant qu’on demandait la tête de Boubou, les indiscrétions faisaient cas d’un soutien international au Premier ministre.La France soutient elle Boubou? Je ne puis me hasarder à y répondre. Cependant, Boubou serait un « bon produit » à soutenir. Tant le profil y est favorable.

*** Le parti URD Si ce troisième atout de Boubou peut être une force pour lui, mais Boubou quant à lui peut-être une faiblesse pour le parti.

L’URD est l’un des trois grands partis les mieux implantés du Mali. En plus de leur implantation, c’est un parti extrêmement bien organisé avec des cadres bien valables. Mopti est une région bien propice à l’URD. Des membres de la famille Boubou règnent en maître sur Djenné. Ils auront juste à travailler le terrain dans quelques régions importantes.

*** Boubou et son réseau de communication Durant leur régime, Boubou a eu le temps d’influencer sur sa communication.

En effet, les réseaux sociaux sont devenus incontournables. Comment Boubou a su avoir le soutien d’un Ras Bath? et de certains activistes. Ce réseau s’entretient. Boubou a su en tout cas jouer sur ce plan. Mais cette stratégie n’est pas sans conséquence. Cela ne l’a pas protégé tout le temps. Ce même réseau lui reste fidèle. Et certainement que ce reseau n’opère pas seulement sur la communication digitale.

Il y a aussi ceux qui sont sur le terrain qui préparent un grand coup. Les forces de Boubou sont certes importantes mais ses faiblesses peuvent être un vrai handicap.

FAIBLESSES

*** L’héritage IBKLa première faiblesse de Boubou c’est son passé en tant qu’héritier du régime IBK.

C’est comme si IBK était candidat. Ils ont été chassés du pouvoir. J’essaie de voir le bon côté de la chose mais je n’y arrive pas. Comment Boubou va se défendre avec URD aux yeux de l’électorat avisé du Mali? L’électorat avisé se trouve sur les réseaux sociaux. Ne me dites pas que les réseaux sociaux n’ont pas d’importance.

La communication de Boubou aura du mal à convaincre cet électorat tant l’héritage d’IBK est un fardeau. Les grands électeurs peuvent succomber au charme de Boubou mais un mais existera toujours.

*** Se faire choisir comme candidat URD

En adhérant au parti, le tour n’est pas joué. On peut penser que le clan boubou pèsera pour qu’il soit choisi. Mais cela va laisser des séquelles graves. S’il est choisi, on assistera à une éventuelle scission du parti. S’il n’est pas choisi, Boubou et son clan risque de se présenter quand même. Patienter n’est pas dans son programme. Soit vous me prenez, soit vous n’aurez pas mes sous. Il y a plusieurs clans déjà à l’URD. Le clan Boubou progresse mais les plus radicaux contre lui risquent de chambouler son agenda.

*** L’agenda caché des adversaires probables Ah ce fameux agenda caché. Qui a intérêt à ne pas voir l’héritier d’IBK au pouvoir ?

Les militaires putschistes, le M5 et surtout la Synergie des Enseignants. Les militaires et le M5 sont aux affaires. Ceux ci peuvent utiliser le pouvoir pour barrer la route à Boubou à travers des poursuites judiciaires (événements de 10, 11, 12 juillet ).

Ils ont déjà raté Boubou une fois dans l’affaire dite de déstabilisation. Même avec une loi d’amnistie, on peut abroger cette loi. Au Mali, on n’a aucune gêne à ne pas respecter la loi. Les enseignants sont des adversaires déclarés à Boubou depuis leur bras de fer sur l’article 39. La synergie l’attend. Les enseignants sont partout au Mali.

Ils sont souvent ceux-là mêmes qui expliquent aux Parents les enjeux politiques de Bamako. Et ils interviennent beaucoup dans le processus électoral. Boubou doit s’inquiéter de ce paramètre. A ces adversaires, le RPM ne sera pas au repos. Boubou est un adversaire sinon un ennemi déclaré. Cet essai n’est pas forcément une vérité absolue. Il vise seulement à donner une lecture des enjeux liés à la présidentielle.

Niaga Diop, membre du bureau politique national PACP