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Gestion minière: Quand le Burundi s’inspire du Mali

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Par croissanceafrique

Récemment, l’actuel ministre malien des mines a tapé du poing sur la table en retirant le permis d’exploitation minière dans la région de Kayes au sud du pays, à une société étrangère n’ayant pas pu respecter ses engagements et présenter les résultats escomptés dans le délai.

Février 2021, alors que le nouveau ministre malien des mines tentait de mieux voir dans certains dossiers cruciaux de son département, une société canadienne MENANKOTO du groupe B2gold, dont le permis d’exploitation minière a expiré, s’attend à un renouvellement telle une lettre à la poste. Et avec des arguments. Déjà, sur le terrain, le constat de l’administration minière est amer : Jusqu’au terme la période de prorogation, MENAKOTO SARL n’a pas fourni son étude de faisabilité. Ce qui a, conformément à l’article 38 du code minier, rendu le permis caduc et favorisé son annulation, qui d’ailleurs relève de l’appréciation des autorités minières, seules compétentes à apprécier,leur fit savoir le ministre Lamine Seydou Traoré.

Mieux encore, il est ressort qu’à l’issue du délai initial de 03 ans et des deux (02) périodes de renouvellement de deux (02) ans chacune, prévus par l’article 38 susvisé, le permis de recherche accordé à la société canadienne MENANKOTO SARL, le 04 février 2014, a pris fin le 04 février 2021, par l’arrivée de son terme, comme l’indique l’article 41 du même code minier. Malgré cette évidence, la société MENANKOTO SARL relançait encore le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, en début mars 2021, à propos de cette même affaire de permis de recherche, en soutenant avoir déposé le 04 février 2021, une demande d’attribution d’un nouveau permis de recherche sur le même site et qu’elle devrait donc en bénéficier en vertu du principe « premier venu, premier servi » de l’article 32 du Code Minier de 2019.

Sans attendre à écouter le dilatoire véhiculé par la Société impérialiste qui n’en a que faire des intérêts du Mali, le ministre Lamine octroie le permis du même périmètre à une société nationale appartenant à des Maliens et employant principalement de Maliens. Un acte salutaire pour bon nombre d’observateurs.

Outre le vif émoi que la décision du ministre malien a suscité en remettant à sa place une société étrangère que d’aucuns croyaient intouchable, pour donner la chance à une entreprise locale, l’acte a visiblement servi d’exemple à plus de six mille kilomètres de Bamako. À Bujumbura, le nouveau Président burundais a suspendu lui aussi les permis d’exploitation minières de plusieurs sociétés étrangères.

Le constat est monotone. Comme à Bamako, les autorités burundaises également jugent les gains en deçà de la juste part de l’État. Seule différence, à Bamako, les autorités minières ne veulent plus donner donner l’occasion à des sociétés d’exploitation minières inaptes à présenter de résultats dans le délai couvrant le contrat du permis d’exploitation.

En plus, l’idée de la promotion des entreprises locales a été privilégiée. Et la période de la transition a été la période cruciale pour démêler le plus rentable du moins avantageux. Et d’après des sources autorisées, le ministre Lamine Seydou ira plus loin en renégociant tous les contrats miniers au Mali.

Madou Keïta

Au Mali, les entrées d’investissements directs à l’étrangers ont baissé à plus de 308 millions USD en 2020

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Une vue de la cité administrative de Bamako

Par Croissanceafrique

Au Mali, les entrées d’investissements directs étrangers (IDE) ont baissé de plus de moitié à 308 millions $ (170 milliards FCFA) en 2020 selon le site econewsafrique. Cette information dit-il le site  a été  révélé  par le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

« Ce recul a lieu dans un environnement global morose, marqué par la crise sanitaire qui a induit une baisse de 35% des investissements étrangers mondiaux, essentiellement en Europe où ils ont chuté de 80%. A l’échelle continentale, les IDE vers l’Afrique sont tombés à 39,7 milliards $, soit un repli de 16%. Au Mali, la plupart des IDE sont orientés vers le secteur minier (exploitation de l’or), et les infrastructures », rapporte, le site panafricain, econewsafrique.

« Les flux d’IDE au Mali sont faibles et instables en raison de la situation politique et de la sécurité fragiles. Selon le rapport sur l’investissement dans le monde 2020 de la CNUCED, les flux d’IDE ont augmenté en 2019 pour atteindre 494 millions USD, contre 467 millions USD l’année précédente. Le stock d’IDE a augmenté d’année en année et a été estimé à 5 milliards USD en 2019 », souligne un rapport de la BNP-Paris Bas.

En effet,  Bamako tente d’améliorer son climat des affaires avec la mise en place de l’Agence pour la promotion des investissements (API) qui sert de guichet unique pour les investisseurs potentiels. Selon econewsafrique, il s’agit d’une équation complexe dans une économie qui pâtit fortement de l’instabilité politique et des problèmes de sécurité dans le nord. Une situation qui a tendance à dissuader les investisseurs.

Par ailleurs, la plupart des investissements directs étrangers sont orientés vers l’exploitation minière (exploitation de l’or), l’extraction de pétrole, l’industrie textile, l’intermédiation financière, les télécommunications et les infrastructures. Le rapport 2020, de la BNP-Paris stipule que les principaux investisseurs au Mali sont le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire (BCEAO). Et d’ajouter que « Bien que les chiffres officiels n’aient pas encore été publiés, les entrées d’IDE au Mali devraient avoir considérablement baissé en 2020 en raison de la crise induite par le COVID-19, qui a entraîné une baisse de 42% des investissements étrangers mondiaux ».


Pourtant, le Mali bénéficie de ressources naturelles importantes telles que l’or, la bauxite et le fer, et est le principal fournisseur de coton de l’Afrique. En général, la loi traite les investissements étrangers et nationaux de la même manière, mais les entreprises publiques faussent l’économie et les limites de propriété dans le secteur minier et médiatique persistent (90% limite de propriété étrangère dans le secteur minier, 50% dans les médias).

Notons que ces dernières années, le gouvernement du Mali a mis en place des politiques de promotion des IDE visant à encourager la compétitivité et la participation du secteur privé dans presque tous les secteurs, avec un accent particulier sur les suivants: l’agro-industrie, la pêche et la transformation du poisson, l’élevage et la sylviculture, les mines et industries métallurgiques, de l’eau et de l’énergie, du tourisme et de l’hôtellerie, des communications, de la construction de logements, des transports, de la santé humaine et animale, de la formation professionnelle et technique et de la promotion culturelle.

Daouda Bakary KONE

Mali: Echanges fruitier entre Diéminatou Sangaré et les services techniques de santé dans la région de Kayes

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Par Le Mali-Emergent

Après la visite dans les directions et représentations des services techniques relevant de son département, le ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou SANGARÉ a rencontré les services techniques ainsi que les syndicats de la Santé et du Développement Social.

Au cours de la rencontre du ministre avec les syndicats de la Santé et du Développement Social, ceux ont fait part des doléances portant sur l’insuffisance de l’équipement des plateaux techniques des structures hospitalières et des centres de santé ; le manque de ressources humaines qualifiées , notamment en neurochirurgien, en échographiste, en opérateur de scanner ; la non fonctionnalité des services de réanimation ; le problème relatif au remboursement de la prime de zone ; la non disponibilité de l’eau potable dans tous les services ; le problème relatif à la faisabilité du test COVID et à l’avancement du personnel fonctionnaire de l’Etat et des Collectivités au titre de l’année 2020.

Avec les services techniques, les directeurs ont évoqué des difficultés qui influent sur le rendement. Parmi ces difficultés figurent le manque de moyens logistiques, l’absence de magasin au niveau de la direction régionale de la Santé, le problème d’électrification solaire pour le CSREF de Sakabari, Sefeto et Oussoubijania, la gestion de l’AMO au niveau des cercles, les conditions d’évacuation, le problème de bâtiment suite à la dégradation du local à l’INPS.

A Sandaré, tout comme les autres structures hospitalières visitées, c’est surtout le déficit de médicaments, de salle consultation, de salle de dépôt, le manque de lits d’accouchement, d’équipements adaptés ainsi que le problème d’eau et d’électricité et la vétusté des lieux. De plus, le CSCOM de Didiéni a exprimé le souhait de disposer d’une unité chirurgicale.

En réponse, Mme le ministre Diéminatou SANGARÉ, a pris bonne note de toutes les doléances et a promis que ces doléances seront étudiées en vue d’apporter des solutions appropriées à chaque cas. Elle a regretté les cas de suspicion et de fraude à l’AMO constaté par la direction régionale de Kayes. Le ministre leur a remercié les partenaires de l’effort consenti malgré les difficultés pour faciliter et accompagner les services déconcentrés de son département, notamment la prise en charge des kits sanitaires pour les malades.

 S’agissant des difficultés relatives aux équipements des CSREF, le ministre se propose de demander aux services centraux de procéder à une analyse approfondie de chaque situation et de diligenter les travaux afin de créer un environnement sain et un cadre de travail plus agréable. En ce qui concerne la gestion de l’AMO, elle a instruit aux différents directeurs de sensibiliser et de former les prescripteurs des ordonnances en relation avec les syndicats respectifs. Pour ce qui concerne la demande d’eau potable, elle a donné des instructions fermes aux responsables de prendre les dispositions afin que l’eau potable jaillisse pour les agents.

La visite de courtoisie aux notabilités des différentes villes, Kayes, Sandaré et Didiéni a été les temps forts de la sortie de Mme le ministre. Mme Diéminatou SANGARÉ a demandé à tous et à toutes de rester engagés et mobilisés pour relever les défis dans le respect des mesures barrières contre le COVID 19.

Envoyée spéciale à Kayes.

Défis des infrastructures scolaires au Mali: Yeah Samaké pose la première pierre d’une école en commune V du District de Bamako

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Par Le Mali Emergent

Le quartier Badalabougou en commune V du district de Bamako accueillera bientôt un jardin d’enfants communautaire. La cérémonie de la pose de la première pierre a eu lieu le jeudi 22 juillet 2021 près du centre secondaire d’état civil de Badalabougou. Y étaient présents : Amadou Ouattara, maire de la commune V ; Niankoro Yeah Samaké, président du Parti pour l’Action Civique et Patriotique (PACP) ; Alou Badra Koné, président de la commission éducation du Conseil National de Transition (CNT) ; et plusieurs autorités scolaires et traditionnelles de la commune V.

En effet, la réalisation de ce projet d’infrastructure scolaire, est le fruit d’un partenariat entre le Parti pour l’Action Civique et Patriotique (PACP) et le mouvement politique Notre Commune Avance (NCA), dirigé par Amadou Ouattara. Le coût total du projet s’élève à 30 millions de francs CFA et entièrement financé par l’ancien maire de Ouelessebougou, Niankoro Yeah Samaké à travers la fondation ‘’Empower Mali’’. La réalisation de ce projet de construction du jardin d’enfants communautaire à Badalabougou marque la 43ème infrastructure réalisée par Niankoro Yeah Samaké au Mali.

Pour le donateur en l’occurrence Niankoro Yeah Samaké, l’éducation des enfants du Mali est un problème pour tous. Pour lui, son agenda c’est de mobiliser toutes les forces vives du Mali pour qu’elles puissent s’engager pour l’éducation des enfants qui sont l’avenir de la Nation. Il ajoute que la réalisation de ce projet est une demande des autorités administratives de la commune bénéficiaire notamment le maire dont leur préoccupation majeure est l’éducation des enfants. Ce projet constituera la 43ème construction de kit scolaire par Yeah Samaké, selon lui. A noter qu’en plus de la réalisation de ce jardin d’enfants en commune V, la réalisation de plusieurs forages d’eau est également prévue dans la même localité, ajoute-t-il.

Quant au maire de la commune V du district de Bamako, Amadou Ouattara non moins président du mouvement politique Notre Commune Avance (NCA), cet édifice qui vient d’être nommé, comblera un vide qui a lourdement impacté le pouvoir d’achat des ménages, obligé de transporter non sans risque, les enfants vers d’autres territoires pour leur encadrement préscolaire. Il ajoutera que ce futur joyau architectural n’est ni pour Badalabougou seul ni pour la commune V, mais pour tous les enfants de Bamako. « Monsieur Samaké, pour avoir choisi d’investir dans et pour la cause de l’Enfant, vous vous êtes inscrit sans compter, dans le très long terme. C’est dire, qu’en plus d’être Messène, vous êtes un patriote visionnaire ». Tels sont les mots adressés au donateur par le maire Ouattara.

Pour rappel, Plus de 90 % de chaque dollar que vous donnez à la fondation Empowers-Mali sert à l’autonomisation des Maliens à travers ses différents projets au Mali. « Nous sommes ravis d’avoir une base de soutien aussi solide qui nous permet d’élever et de soutenir continuellement ceux au Mali qui n’ont pas les moyens d’améliorer leur situation« , rapporte les responsables cette fondation.

IB KONE

Mali: Des femmes et filles outillées sur les violences basées sur le genre

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Par Le Mali Emergent

 Le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme (M.S.D.H) dans le cadre de ses objectifs a organisé une activité de sensibilisation sur les violences basées sur le genre de 15 femmes et filles en partenariat avec l’Association pour la Promotion Juridico-Économique de la Femme et de l’Enfant (PROMODEF). C’était le samedi 17 juillet 2021 à la Cité des enfants de Bamako.

 La cérémonie d’ouverture de cet atelier a vu la présence de Boubacar N’djim, coordinateur de M.S.D.H, Oumou Bolly Diallo, président de PROMODEF, et plusieurs représentants d’organisations partenaires. L’objectif visé par cette activité est de lancer un appel à la sensibilisation aux différents acteurs de lutte contre les violences pour mettre en place des stratégies de prévention et d’élimination des Violences Basées sur le Genre (VBG).

De façon spécifique, elle vise à expliquer les principales violences basées sur le genre notamment les violences sexuelles, les violences physiques, les violences émotionnelles et psychologiques, les pratiques traditionnelles nuisibles, les violences socio-économiques et les violences institutionnelles ; citer les principales causes et conséquences de ces violences; expliquer comment orienter les victimes vivantes de VBG (l’assistance médicale, psycho-sociale, juridique et judiciaire, et socio-économique).

A l’entame de ses propos, le président du mouvement pour la sauvegarde des droits de l’homme (M.S.D.H), Boubacar N’Djim a rappelé que ce phénomène est une réalité au Mali. « Les violences faites aux femmes sont une réalité dans le monde et le Mali n’en est pas épargnée ». Elles ont des conséquences néfastes importantes sur le plan humain social, et économique et ceci au niveau des femmes, des enfants, des familles, et de notre pays en général, souligne-t-il. Et d’ajouter que cette pratique à l’égard des femmes et des filles est l’une des violations des droits fondamentaux les plus fréquentes dans le monde. Elle ne connaît pas de frontières, qu’elles soient économiques, sociales ou géographiques, selon lui.

À l’échelle mondiale, on estime qu’une femme sur trois (1/3) sera victime de violences physiques ou sexuelles au cours de son existence. Bien que la violence basée sur le genre mette en péril la santé, la dignité, la sécurité et l’autonomie de ses victimes, elle reste entourée d’une culture du silence, rappelle Boubacar N’Djim. Elle a parfois des conséquences graves sur la santé sexuelle et reproductive des victimes : grossesses forcées et non désirées, avortements dangereux, fistules traumatiques, infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH.

La présidente de l’Association pour la Promotion Juridico-Économique de la Femme et de l’Enfant (PROMODEF), Oumou Bolly Diallo indiquera que la violence basée sur le genre, faite aux femmes est due à leur vulnérabilité économique et à leur faible niveau d’études. Ce qui les amène à ignorer leurs droits, ajoute-t-elle. Pour ce faire, l’indépendance économique des femmes serait une des solutions à ce phénomène.

IB KONE

Exclusif-Au Mali, Dr Cheick Amadou Tidiane Traoré le nouveau Directeur général de la Santé et de l’hygiène publique s’engage à jouer sa partition pour relever les défis liés à la Santé

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Par Croissanceafrique

Charismatique, la cinquantaine révolue est bien en terrain connu pour avoir vécu toute sa carrière professionnelle dans le domaine. Ce médecin, pharmacien et Odontostomatologue est un spécialiste du développement humain qui s’intéresse aux domaines d’activités en rapport avec la gestion des programmes de santé y compris la santé de la reproduction, la recherche, la formation, la planification, et le suivi évaluation.

Dr Cheick AT est un personnel de santé publique avec vingt-quatre (24) années d’expérience de travail sur le système de santé au Mali et aux différents échelons de la pyramide sanitaire, (Niveau district sanitaire, régional et national). Dr Cheick a une expérience avérée dans le domaine de la politique sectorielle de santé, de la santé de la reproduction pour avoir élaboré et mis en œuvre au niveau opérationnel plusieurs programmes du domaine.

En effet il a commencé sa carrière en tant que Médecin responsable d’un centre de santé communautaire (1er niveau de soins) dans le district sanitaire de Kolokani. Il y a mené des activités curatives, préventives et promotionnelles telles que définies dans le paquet minimum d’activité à mener dans une aire de santé et les activités relatives à la survie de l’enfant y occupent une place de choix. Le succès à ce niveau est l’animation de l’organisation communautaire afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle.

Ensuite, pendant six (6) ans, le Dr Cheick a travaillé au niveau du district sanitaire comme médecin-chef adjoint dans les Districts sanitaires de Barouéli et de Macina. L’opportunité de travailler au niveau du district a permis Dr Cheick d’effectuer la mise en œuvre de la gestion intégrée des programmes de santé : la stratégie d’accélération de la survie de l’enfant (SASDE) de l’UNICEF focus sur le paquet CPN +/recentrée, PEV+, PF+ ; la PCIME communautaire et clinique, les Soins essentiels au niveau communautaire (SEC), les PNP/SR, le système de référence évacuation. Dr Cheick a joué un rôle de leadeur dans la mise en œuvre de ces programmes au niveau opérationnel. La réussite des objectifs de la mise en œuvre du programme de renforcement des activités de la planification familiale avec l’ONG ASDAP dans le District Sanitaire de Macina a été à son actif.

De 2005 à 2011, il a été confirmé comme Médecin-chef du District de Macina. A cet effet il a assuré le management de toutes les activités du District en plus de la mise en place et l’appui conseil en faveur des organisations communautaires et des centres de santé périphériques. Il a initié et conduit des études (Thèse de Médecine) sur la santé de la reproduction en faveur des étudiants terminalistes de la faculté de Médecine.

Directeur regional de la santé de Kayes de 2017 jusqu’à sa nomination au conseil des ministres du mercredi 14 Juillet 2021. Il s’engage à être efficace dans la mise en œuvre des programmes de santé et à œuvrer pour le bien être des communautés et à relever les défis lier à la santé.

La Rédaction

Mali: le DG Ichaka KONE de la CMSS s’engage « à maintenir la performance et d’améliorer l’offre de service aux assurés maliens » !

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Ichaka Koné, DG de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale

Par Le Mali Emergent

Ici, il s’agit d’un homme qui a su garder son sang-froid face aux défis. Puisque relever les défis sont ses domaines de prédilection. Car, selon plusieurs observateurs le nouveau directeur de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) est reconnu  comme le bon dirigeant du moment, car, à la CMSS, les projets futuristes sont axés sur les  chantiers des reformes et la  de modernisation de ses instances de gouvernance. 

Aux yeux des observateurs, le sieur  Ichaka Koné est l’homme qui a opté pour la continuité,  le maintien de la performance, l’harmonie, la culture de la paix, la cohésion sociale, la performance, et surtout, le courage d’apprendre et d’aller de l’avant, à travers une grande abnégation, avec comme maitre mot : le sérieux et le mérité gage du succès. 

Ichaka Koné est, ce prototype d’homme que le Mali recherche depuis fort longtemps. Très jeune, il cumule déjà un parcours doté de bilan et de connaissance dans divers domaines des affaires sociales. Précédemment directeur de la délégation de l’AMO à la direction générale de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS), Ichaka KONE, puisque c’est de lui qu’il s’agit est un fin connaisseur de la branche de sécurité sociale.

Depuis le conseil de ministres du mercredi 14 Juillet, il a désormais la lourde tâche de gérer les destinés de la CMSS à la place de Mme Diéminatou SANGARE qui vient d’être promue Ministre de la Santé et du Développement Social. Spécialiste en gestion des organismes sociaux, l’homme est un pur produit de l’École Nationale Supérieure de Sécurité Sociale (en3s) de St Etienne, France. Titulaire d’une maitrise en psychopédagogie à l’Ecole Normale Supérieure de Bamako, le natif de la Cité des Balanzans, Ségou, muni de ses bagages intellectuels déposera sa valise à la Caisse des retraites du Mali en 2004 à la suite d’un appel à candidature.

A gauche le DG Ichaka KONE et à droit Dalla Coulibaly DRH de la CMSS

Il a ainsi gravit tous les échelons. De 2004 à 2011, il fut conseillé auprès de la direction générale. Ce travail consistait à traiter les dossiers spécifiques par délégation de pouvoir du directeur Général ; à suivre les dossiers des services techniques et à rendre compte au directeur général.

Monsieur KONE a été membre de tous les comités de pilotage relatifs aux réformes institutionnelles, structurelles et organisationnelles de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale. Il fut également membre de plusieurs groupes et comités d’experts sur le suivi de la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) ; du projet de code des pensions de la CMSS et du groupe de travail thématique médico- pharmaceutique pour la mise en œuvre de l’Assurance maladie obligatoire entre 2008 et 2009…..

« Isaac » pour les intimes a participé à plusieurs formations, voyages d’études, séminaires et forums en Afrique et en Europe pour renforcer ses capacités.  Pour rappel, de décembre 2011 jusqu’à sa nomination comme DG, il occupait le poste de Directeur de la Liquidation des prestations de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) à la CMSS.

Pour cela, il était chargé de la mise en place du dispositif technique et organisationnel de l’assurance maladie obligatoire à la CMSS, de la gestion des prestations de l’AMO (liquidation des feuilles de soins, gestion des réclamations des prestataires ; lutte contre la fraude etc. C’est aussi lui, l’artisan de la mise en place de la branche des accidents du travail et maladies professionnelles à la CMSS au profit des agents de l’Etat, et du suivi des études relatives à la mise en place des AT/MP et de l’assurance maladie obligatoire à la Caisse Malienne de Sécurité Sociale.

Polyglotte, l’homme parle le Bambara, le Français et l’Anglais avec une bonne maîtrise des outils informatiques à savoir, Word, Excel, PowerPoint, PROST (logiciel de simulation actuarielle des régimes de sécurité sociale), ESQUIF Santé (logiciel de gestion de l’AMO) etc.

Pour rehausser l’image de la CMSS, le nouveau directeur prône la poursuite de la modernisation conformément au contrat d’objectifs et de moyens, l’amélioration de l’offre de service aux assurés. Toutes ces initiatives visent à atteindre la qualité à la CMSS. Monsieur Koné s’engage à « œuvrer pour l’harmonie, la culture de la paix, la cohésion sociale, la performance, le courage d’apprendre et d’aller de l’avant, l’abnégation et le sérieux », précise la responsable des relations publiques et de la communication. C’est en cela que les performances de la CMSS l’ont amené à aller encore plus loin. Bon vent au nouveau Directeur de la caisse Malienne de Sécurité Sociale.

Daouda Bakary Koné

Mali : Yeah Samaké, homme politique vertueux, « meilleure» référence pour la mobilisation des ressources financières

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 Par Le Mali Emergent

 Dans le monde des affaires, tout le monde n’a pas la capacité de mobiliser les ressources financières. Parce que la mobilisation des ressources consiste à l’élaboration et l’adoption d’une stratégie adaptée de mobilisation des ressources nécessitant une planification soigneuse basée sur un ensemble d’étapes enchaînées et complémentaires. Yeah Samaké répond sans doute à ces critères. Homme politique vertueux, il est l’un des meilleurs guides pour la mobilisation des ressources financières au Mali. Il faut signaler que dans ces dernières semaines, yeah Samaké à travers sa fondation  (Empowers-Mali)  a encaissé la bagatelle de 560 mille dollars  (environ 300 Millions de FCFA).

Yeah Camaké homme politique Malien, Champion en mobilisation des ressources Financières

 Ce petit rappel fait allusion à Yeah Samaké, fondateur et directeur exécutif de la Fondation Empowers-Mali. Un excellent mobilisateur des ressources. Avec la construction d’une quarantaine d’écoles au Mali, Yeah Samaké est ce leader qui peut servir le Mali dans toute sa splendeur. Très rigoureux et organisé dans ses champs d’action, Yeah Samaké est un leader  et un produit pur qui s’est imposé entre l’Université de Bamako et celle de Brigham Young de Utah aux Etats Unis d’Amérique.  

En mobilisant des ressources, l’ordre et l’importance de ces étapes peuvent varier selon le type de fournisseurs, les potentiels de ressources, selon les capacités de mobilisation  aux Etats dont dispose les associations, les fondations et les ONGs et selon le contexte d’intervention et les objectifs de chaque organisation.  C’est exactement ce que fait Niankoro Yeah Samaké au Mali.  Aujourd’hui, il est  l’homme politique et l’acteur malien constant  et qui a le plus de capacité de mobiliser les ressources pour appuyer où pour assister les plus démunies  dans le Mali actuel. «A travers ma capacité de mobilisation de ressources financières, ma formation politique le PACP est connue comme Précurseur de la politique de l’Action Concrète. Je m’y connais dans ce métier. Aux Etats Unis, je n’ai plus à démontrer mes compétences avérées dans le domaine de la mobilisation d’investissements impactant. Parce que mes partenaires me font confiance », dixit Yeah Samaké.

Yeah Samaké en compagnie d’un partenaire Américain

Depuis plusieurs années, ce spécialiste de politique publique évolue dans le domaine de la mobilisation des ressources financières dans le but de  construire son pays, le Mali. Sur ce plan, son domaine de prédilection est la construction des écoles et logements pour enseignants, la fourniture d’eau potable, dons de tracteurs aux paysans, soutenir les étudiants maliens à aller étudier aux Etats Unis d’Amérique. Raison pour laquelle, nous pouvons dire qu’avec la construction de plus de 40 écoles à l’intérieur du Mali, Yeah Samaké est cet homme politique qui peut servir avec un leadership vertueux. Alors, pourquoi ne pas  lui donné la chance de porter sa contribution au développement de notre pays ? Champion dans la mobilisation de fonds, Yeah Samaké détient un carnet d’adresses très important  dans le monde des affaires aux Etats Unis. Il a su tisser des relations avec d’innombrables personnalités publico-politiques aux Etats Unis notamment dans presque tous les secteurs d’activités.  L’Amérique, c’est son réseau d’affaires.

Yeah Samaké, un militant convaincu avec un leadership vertueux mais une référence selon ses proches

 Pour preuve, il vient de bénéficier un don de 560 mille dollars  (environ 300 millions F CFA) venant d’une fondation Américaine pour la construction de salles de classe, la fourniture d’eau potable et d’autres besoins socio-humanitaires au Mali. Cette information, il l’a annoncée sur sa propre page Facebook,  il y a deux semaines. L’Obtention de cet argent est un iota parmi tant d’autres. « La Fondation Empower Mali annonce une donation exceptionnelle de 560 000 Dollars (environ 300 millions de  F CFA) de (JP’s Peace Love & Happiness Fundation) pour la Construction de salles de classe et le financement du programme « Eau Potable pour Tous au Mali. Nous exprimons nos sincères remerciements à John Paul et Eloïse DEJORIA leur générosité »,  a annoncé, Niankoro Yeah Samaké, directeur exécutif de la fondation Empowers Mali.

Yeah Samaké fait affaire avec des gouverneurs, anciens candidats Américains et tant d’autres encore. Homme politique de son état, Yeah Samaké détient une pépinière de jeunes politique qui le soutient dans son combat de tous les jours.  Il connaît les décideurs politiques américains. Il échange avec eux à distance. Il s’y connaît entre eux. Des  présidents africains tels que Paul Kagamé voire Akuffo Addo sont : ses connaissances par excellence. Yeah Samaké est un grand homme qui aime son pays, le Mali. Un leader convaincu. Ex-Ambassadeur du Mali Inde, Yeah Samaké est aussi un diplomate qui maîtrise l’Asie du Sud-Est. Puisqu’il a servi dans cette zone. Un fin stratège dans la collecte des ressources financières.

C’est pourquoi, après l’annonce de cette nouvelle, un de ses proches s’exclame et dira ceci : « Nous n’allons plus nous tromper dans le choix du meilleur président pour le Mali. Car vous êtes ce choix à travers vos actions concrètes. Pendant que les politiciens maliens s’attaquent au tour du plateau des télévisions ou radios, l’homme politique malien Yeah Samaké  imité mais jamais égalé se trouve toujours sur le terrain auprès du peuple pour s’enquérir des nouvelles de ce peuple en manque d’eau potable, de nourriture, de soins de santé, et d’une éducation de qualité… », Madou Kouyaté, un des membres de son Bureau politique des jeunes. Et d’ajouter que Yeah Samaké est  en train de montrer qu’il a  une oreille attentive aux souffrances du peuple affamé, oublié par ceux qui ont juré devant le monde de rendre ce peuple heureux. « Peuple du Mali, le bout du tunnel n’est plus loin avec Niankoro Yeah Samaké pour que ce nouveau soleil fasse son apparition sur toute l’étendue du territoire de Kayes à Kidal_Ménaka Taoudénie », dit-il, le sieur Kouyaté.

Rappelons que  Yeah Samaké pense que « nous avons tous quelque chose à offrir à notre patrie, même si ce sont le sang, des larmes et des sueurs pour la victoire de l’unité du peuple et l’intégrité entière de toute l’étendue du territoire ». Et d’ajouter que « Nous avons la responsabilité solennelle de sacrifier toutes nos énergies, notre intelligence collective et toutes nos ressources pour la noble Mission de garantir la paix et la prospérité au Mali ».

Pour rappel, Niankoro Yeah Samaké est un entrepreneur social et homme politique malien. Ancien Ambassadeur du Mali en Inde  et également ancien directeur exécutif de la Daily Dose Foundation connue sous le nom actuel de la Fondation Mali Rising (MRF), Yeah Samaké a été maire de sa commune rurale natale et premier vice-président de l’Association des Municipalités du Mali. Aujourd’hui, il est le directeur exécutif de la Fondation Empower Mali. Une organisation humanitaire qu’il a lui-même créée à cheval entre le Mali et les Etats Unis.

Daouda Bakary Koné

Mali: l’agresseur du président Assimi Goïta est mort (communiqué)

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Colonel Assimi Goïta, né en 1983, est un militaire et homme d'État malien. Il est président du Comité national pour le salut du peuple du 19 août 2020 au 18 janvier 2021 et chef de l'État du Mali du 24 août au 25 septembre 2020, à la suite d'un coup d'État, puis vice-président de la Transition depuis le 25 septembre 2020. Étant demeuré l'homme fort du pays, il reprend officiellement la tête du Mali en mai 2021, à la suite d'un nouveau putsch.

par croissanceafrique

Ce dimanche 25 juillet  2021, le gouvernement de la République du Mali a informé l’opinion publique que suite à l’agression perpétrée contre le Président de la Transition, Chef de l’État, son Excellence le Colonel Assimi GOITA, le 20 juillet 2021 à la Grande Mosquée de Bamako, une enquête a été ouverte pour fait de tentative d’assassinat et d’atteinte à la sûreté de l’État. 

« L’auteur de l’agression a été immédiatement appréhendé par les services de sécurité. Au cours des investigations qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs des infractions sus visées, son état de santé s’est dégradé. Admis au CHU Gabriel TOURE, puis au CHU du Point G, il est malheureusement décédé. Une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer les causes de son décès », peut-on lire sur la page Facebook  du gouvernement Malien.

Toutefois, le gouvernement rappelle toutefois que son décès ne fait pas obstacle à la poursuite de l’enquête déjà en cours au niveau du parquet de la commune II, surtout que les premiers indices collectés et les informations recueillies indiquent qu’il ne s’agissait pas d’un élément isolé. L’opinion sera tenue informée des résultats de l’autopsie et des suites des investigations. 

Daouda Bakary Koné 

TICAD-8: Des personnalités se rassemblent pour le troisième Forum des affaires Japon-Afrique

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Par Croissanceafrique

Environ 1 600 personnes de toute l’Afrique et du Japon se sont réunies pendant six jours pour explorer des liens commerciaux plus étroits lors du troisième Forum des affaires Japon-Afrique, qui a attiré cette année le plus grand nombre de participants depuis son lancement.

La conférence était organisée par le Bureau de la représentation extérieure pour l’Asie de la Banque africaine de développement, en coordination avec le Corps diplomatique africain à Tokyo, l’Organisation japonaise du commerce extérieur, l’Agence japonaise de coopération internationale, le Programme des Nations Unies pour le développement et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel. Il s’est déroulé dans un format hybride entre le 29 juin et le 8 juillet. Le thème de cette année était « Façonner une nouvelle Afrique à l’ère de Covid-19 ».

Koji Yonetani, un haut fonctionnaire du ministère japonais des Affaires étrangères, a prononcé un discours sur les questions à traiter lors de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD8) l’année prochaine. Yonetani, directeur général du Département des affaires africaines, a identifié deux thèmes majeurs qui devraient être abordés lors de la TICAD 8. Premièrement, la solidarité de la communauté internationale pour surmonter la pandémie de Covid-19. Deuxièmement, une « meilleure reprise » en Afrique en utilisant le pouvoir du secteur privé. Il a déclaré que « le dialogue public-privé sera un élément indispensable et important de la TICAD 8 l’année prochaine, afin d’exploiter le pouvoir du secteur privé ».

Dans son discours d’ouverture lors de la séance d’ouverture, la vice-présidente principale par intérim de la Banque, Bajabulile « Swazi » Tshabalala, a souligné le partenariat solide de la Banque avec le Japon, citant des exemples tels que l’aide renforcée au secteur privé ou l’initiative « EPSA ». Elle a souligné les raisons pour lesquelles les entreprises japonaises sont de plus en plus attirées par l’Afrique. « Les opportunités sont énormes et l’Afrique, avec sa population croissante et son dividende démographique, est la prochaine nouvelle frontière de l’économie mondiale. » Tshabalala a également appelé la communauté des affaires japonaise à rejoindre le Forum d’investissement en Afrique de la Banque (le lien est externe) en novembre 2021.

Cinq des six jours ont été consacrés aux cinq priorités stratégiques de la Banque, à savoir Éclairer et alimenter l’Afrique, Nourrir l’Afrique, Industrialiser l’Afrique, Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations africaines. Une session a porté sur les start-up.

Takashi Hanajiri, chef du bureau de représentation extérieure de la Banque en Asie, a expliqué le rôle de la Banque en tant que facilitateur d’investissement.

« Il y a des risques dans les affaires africaines. Cependant, les risques sont des défis à maîtriser et sont la preuve des opportunités de l’autre côté de la médaille. La clé pour faire des affaires en Afrique est de rencontrer de bons partenaires commerciaux et d’utiliser les outils d’assistance de notre Banque.

Le Forum était accompagné d’une plate-forme de mise en relation d’entreprises en ligne de trois semaines, qui a attiré 375 personnes d’entreprises africaines, européennes et japonaises. Les participants ont échangé 503 messages et tenu 59 réunions interentreprises virtuellement.

Afin de promouvoir l’Afrique en tant que destination d’investissement et de commerce, le Forum a réuni des ministres africains, des représentants du gouvernement japonais, des hauts fonctionnaires de la Banque et des dirigeants d’entreprises du Japon et d’Afrique. TICAD8 aura lieu en Tunisie, en 2022.