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Inauguration du laboratoire de Huawei ICT Academy à l’Institut Supérieur d’Informatique (ISI) au Sénégal

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Par croissanceafrique

L’inauguration du laboratoire de Huawei ICT Academy à l’Institut Supérieur d’Informatique (ISI) au Sénégal s’est tenue le 15 Juillet 2021. Cet événement a fait partie du partenariat entre Huawei et ISI depuis 2019 dans le cadre de Huawei ICT Competition et Huawei ICT Academy visant à former des jeunes talents en Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) tout en démocratisant les compétences numériques.

Huawei organise des concours ICT internationaux annuels depuis 2015. Ce type de concours vise avant tout à accroître les connaissances en TIC des étudiants et à stimuler leur intérêt pour les capacités d’apprentissage autonome et d’innovation. Monsieur Abdou SAMBE, Président Directeur Général de l’ISI au Sénégal, a déclaré : « Je souhaiterais commencer par un merci général envers Huawei Sénégal et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. C’est un immense honneur pour nous tous et aussi pour moi personnellement de procéder à la cérémonie d’inauguration du laboratoire Huawei ICT Academy de l’institut Supérieur d’Informatique. »

A cette occasion, Monsieur Tao JI, Directeur des Relations Publiques de Huawei Sénégal, a rappelé l’engagement de Huawei Sénégal sur le territoire : « Le Groupe ISI est parmi les 7 académies ICT de Huawei au Sénégal. A ce jour, plus de 270 étudiants du groupe ISI sont enrôlés sur la plateforme dédiée aux cours et à l’examen de certification de Huawei. Lors de l’Edition 2020 du Concours ICT organisée par Huawei chaque année, 18 étudiants de l’ISI parmi 60 en Network ont reçu la certification Huawei.»

Dans le contexte mondial d’aujourd’hui, les TIC sont un moteur de développement socio-économique et il est important de former de jeunes talents pour dynamiser le secteur. Monsieur Babacar DIOP, Représentant des lauréats étudiants de l’ISI, également un des premiers lauréats de la première édition de Huawei ICT Competition au Sénégal, avait obtenu une bourse complète pour faire un doctorat à l’université des Sciences et des Technologies de Beijing. Il a notamment mis l’accent sur l’importance de l’enjeu de la formation : « Ce laboratoire, constitué d’équipements de dernière génération, va permettre aux étudiantes et étudiants du groupe ISI, d’être formés et préparés à utiliser et se familiariser avec ces derniers. »

Présent au Sénégal depuis 2005, Huawei est un acteur actif dans la formation des jeunes générations aux TIC comme l’illustre le programme Huawei ICT Academy et Huawei ICT Competition.  

Mali: le nouveau mandat de la Minusma présenté et expliqué aux médias locaux à Bamako

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Par croissanceafrique

Reconduit pour une année, le Mandat de la MINUSMA, contenu dans la résolution 2584 (2021) du Conseil de sécurité de l’ONU, a été présenté à la presse le 15 juillet dernier à Bamako, face à une cinquantaine de journalistes, femmes et hommes de médias TV, Radio, Presse et associations de bloggeurs.

Afin d’exposer les nouveautés de la Résolution 2584, adoptées le 30 juin dernier à l’unanimité des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, la MINUSMA a réuni plusieurs de ses spécialistes dans leurs domaines respectifs. Conduits par Joanne ADAMSON, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU au Mali et cheffe du pilier politique de la Mission, ce collège d’experts a dépeint le rôle et les activités de la Mission de l’ONU au Mali avant de se prêter au jeu des questions réponses.

Les priorités

Déjà inscrite au rang de priorité stratégique dans les résolutions précédentes, la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali (l’Accord), demeure un impératif absolu pour le Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans sa Résolution 2584 (2021), le Conseil exhorte les parties maliennes à s’y engager pleinement et enjoint la Mission onusienne à les y aider. « Exercer les activités de bons offices, de renforcement de la confiance, de facilitation du dialogue et de médiation du Représentant spécial du Secrétaire général aux niveaux national et local, en vue d’appuyer un dialogue axé sur la réconciliation et la cohésion sociale avec et entre toutes les parties prenantes, encourager et soutenir la mise en œuvre intégrale de l’Accord, notamment en dirigeant le secrétariat du Comité de suivi de l’Accord, et soutenir la pleine réalisation de la transition politique », ainsi le stipule ledit texte, dans cet extrait de son point 30.

La réalisation de la Transition politique y a été ajoutée au regard des bouleversements majeurs qu’a connu le Mali le 18 août 2020 et dans les mois qui ont suivi. Ainsi, le Conseil prie la MINUSMA d’appuyer les autorités de la transition, notamment dans le cadre de la tenue d’élections présidentielles et législatives libres, transparentes et crédibles au mois de février 2022. Quant à la seconde priorité stratégique du Mandat de la MINUSMA, elle aussi est inchangée. Il s’agit de l’appui aux autorités nationales, dans le cadre de la définition et de la mise en œuvre d’une stratégie de stabilisation du Centre du Mali.

De ce que fait la MINUSMA au Mali

« Aujourd’hui nous allons tenter, dans la première partie, à travers nos collègues experts des Droits de l’Homme, du DDR ou encore de la médiation, de vous intéresser concrètement à notre travail. Dans la deuxième partie, nous entendrons Joanne ADAMSON qui ensuite, répondra à vos questions. Nous souhaitons cette session vivante interactive pour vous, avec un maximum d’informations vérifiées », a déclaré Olivier SALGADO, porte-parole de la Mission onusienne au Mali dans ces propos liminaires. Cette rencontre, dont l’initiative émane du Chef de la MINUSMA, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali, El-Ghassim WANE, se voulait interactive et directe. Chaque intervention était précédée par un diaporama de photos relatives à l’activité de la section concernée. Les journalistes étaient invités à indiquer ce qu’elles leur évoquaient, avant que le/la spécialiste de la question ne développe le sujet. Les rôles de la Police des Nations Unies (UNPOL/MINUSMA), de la Force, des divisions des Affaires politiques, des Droits de l’Homme et de la Protection, des Affaires civiles, des Affaires électorales, de la Stabilisation et du Relèvement, de l’unité de la Médiation, ou encore de la division de l’appui à la Mission ont tous fait l’objet d’une description succincte mais précise. Expliqués, les mandats de chaque section substantive de la MINUSMA étaient illustrés par des chiffres.

Ainsi, l’on a appris que de 2013 à nos jours, près de 700 projets à impact rapide ont été menés au bénéfice des populations, pour un financement total de près de 118 millions de dollars américains. L’assistance a pu comprendre le rôle de bons offices de l’unité médiation, qui par ailleurs assure le secrétariat du Comité de suivi de l’Accord. À cet égard, l’unité a organisé la tenue de sa première session délocalisée à Kidal. Une activité qui a nécessité le transport de plus de 70 personnes mobilisant quatre hélicoptères et plusieurs avions. Les journalistes ont également pu avoir un aperçu du travail d’UNPOL, dont la présence sur le terrain s’évalue à 30 patrouilles (de courtes, moyennes et longues portées) par jour dans une trentaine de localités du Nord et du Centre du Mali, soit un total de 900 patrouilles par mois pour un effectif autorisé de près de 1900 policiers. Il en est de même pour la Force et ces opérations conjointes avec les FAMa ou encore de la Section de la Réforme du Secteur de la Sécurité et du Désarmement, de la Démobilisation et de la Réinsertion/Réintégration (RSS/DDR). Représentée par son Directeur, Samba TALL qui, après avoir brièvement expliqué dans quelles mesures l’Accord relève d’un processus, a annoncé : « nous avons fait le DDR de 2300 combattants et 1500 d’entre eux ont été intégrés dans les FDSM ». De nombreux chiffres ont été annoncés afin de mieux permettre à l’auditoire de percevoir les efforts de l’ONU au Mali. « Depuis 2013, la MINUSMA a toujours eu un mandat électoral », a expliqué Mahamadou YAHAYA de la Division des Affaires électorales, avant de poursuivre en chiffres sa présentation. « Nous appuyons le gouvernement et les organes chargés de l’organisation des élections mais aussi les partis politiques ; la société civile ; l’administration locale… Nous apportons un appui logistique et technique en formant et en mettant à disposition du personnel pour aider à la tenue des élections. Depuis 2013 nous avons transporté 9500 personnels électoraux, plus de 650 tonnes de matériel électoral et construit des entrepôts pour les conserver. Nous avons organisé une centaine d’atelier et de sessions de formations au bénéfice de plus de 8000 personnes », a-t-il détaillé.

Une interaction directe pour briser des idées reçues

« Ce n’est pas à la MINUSMA de mettre en œuvre l’Accord, a déclaré Joanne ADAMSON, notre rôle est d’appuyer sa mise en œuvre qui est la responsabilité des parties signataires, y compris le gouvernement », a clarifié la Cheffe du Pilier politique de la Mission des Nations Unies au MaliClarifier son rôle et celui de ses partenaires tel était l’objectif de la Mission à travers cet exercice de communication, comme l’explique le porte-parole : « le conseil de sécurité demande à la MINUSMA de communiquer afin de mieux faire comprendre son rôle et celui des autorités maliennes ». Un sens dans lequel M. TALL a poursuivi, lors des questions réponses, en précisant que le rôle de l’ONU dans la lutte contre le terrorisme est de lutter contre l’extrémisme violent par la sensibilisation ou encore de former les forces de défense et de sécurité. « L’ONU ne fait pas d’anti-terrorisme aucune de ses missions dans le monde ne le fait », a-t-il martelé, tout en soulignant les conditions dans lesquelles l’emploi de la force par les Casques bleus est autorisé. « Lorsque nous avons été attaqués à Aguelhok, nous avons perdu 10 Casques bleus et riposté afin de protéger les civils et neutralisé plus de 40 assaillants », a-t-il rappelé à titre d’exemple.

Autre préjugé battu en brèche, le coût de la Mission des Nations Unies pour le contribuable malien. D’un montant d’un milliard de dollars par an, « le budget de la MINUSMA est supporté par un effort conséquent de la Communauté internationale, en solidarité avec le Mali. C’est une chance pour le pays », a rappelé Olivier SALGADO. Le porte-parole de la MINUSMA a également rappelé à ses confrères journalistes leur importante responsabilité, ainsi que celle du bureau de la communication et de l’information de la Mission, mettre à leur disposition la bonne information. Faisant écho à ce propos, Mme ADAMSON a invité les femmes et hommes de médias à « bien connaitre notre Mandat ! Les Nations Unies créent des espaces pour que les Malien(ne)s se retrouvent », a-t-elle conclu.

Mali: deux projets à impact rapide pour faciliter des restitutions publiques de la gestion des affaires locales dans 40 communes des régions du centre

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Dans le cadre de son travail d’appui à la restauration et au renforcement de l’autorité de l’Etat, la Division des Affaires Civiles (DAC) de la MINUSMA facilite les restitutions publiques de la gestion des affaires locales de 40 municipalités des régions de Bandiagara, Douentza, Mopti, San et Ségou. L’objectif est de contribuer à améliorer la gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, d’encourager l’émulation et l’esprit de citoyenneté parmi les membres de la communauté, y compris au sujet des taxes et des impôts.  

Pour Paul Kouanou KONE, « C’est un ouf de soulagement pour les collectivités locales de pouvoir obtenir l’appui nécessaire à l’organisation de ces restitutions publiques au titre de l’exercice 2019 pour faire le bilan de la gestion des affaires communales. » Le chef du service de planification et développement de l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Ségou a poursuivi pour témoigner de l’appréciation des communautés qui, à travers ce soutien « comprennent mieux le rôle de la MINUSMA, notamment en appui aux efforts de participation citoyenne dans la bonne gouvernance et la démocratie, et dans le renforcement des capacités de la société civile pour jouer son rôle de veille citoyenne ».

Cette année, la MINUSMA a apporté un appui technique et financier à ces restitutions publiques, afin de contribuer à renforcer la confiance mutuelle entre élus municipaux et citoyens de leurs communes, y compris le dialogue et la participation citoyenne. Cela s’est traduit à travers deux projets à impact rapide (QIP) que la Mission onusienne au Mali, financé à hauteur de 46 millions de Francs CFA en appui aux 40 communes ciblées dans les régions du Centre. En raison de leur rôle permanent de contrôle citoyen, les ARD et les Organisations de la Société Civile (OSC) sont au cœur de la mise en œuvre de ces projets financés par la MINUSMA pour contribuer à assurer la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion de la commune. Cet exercice de restitution publique vient aussi soutenir la mise en place d’un cadre permanent de dialogue entre les élus, les acteurs communaux et les collectivités.

Dans certaines communes où se sont tenues ces restitutions publiques pour l’exercice 2019 avec l’appui de la MINUSMA, les autorités communales ont fait remarquer que leur tenue régulière a été entravée par des contraintes liées à l’insécurité, l’érosion de la cohésion sociale, les menaces des groupes armés sur les agents de recouvrement des impôts et taxes de certaines mairies, ou encore le ralentissement des activités socio-économiques des populations. À travers ces deux projets, la DAC de la MINUSMA, conformément à son mandat, aide les communes à relever les défis d’absence ou retard des restitutions publiques qui risqueraient d’encourager la mauvaise gouvernance, d’aggraver les difficultés de mobilisation des ressources financières, ou encore de perpétuer le désintérêt des citoyens pour la vie publique, voire, à terme, miner l’autorité de l’État.

Ces restitutions sont un gage de la restauration de la confiance et de la collaboration entre l’administration communale et les communautés. Au cours de cet exercice, la loi fait obligation aux Maires de répondre, en présence de l’ensemble des conseillers communaux et du personnel communal, sans tabou aux questions et préoccupations des participants sur la gestion des affaires communales.

Une douzaine de commune de la région de Bandiagara se prêtent à l’exercice 

Parmi les plus récentes sessions de restitutions publiques de la gestion des affaires locales, figurent celles de Madougou et Bondo, deux communes du cercle de Koro, dans la région de Bandiagara, qui ont eu lieu les 10 et 12 juillet 2021. En effet, entamé depuis juin 2021, ce programme de soutien de la DAC s’étend, pour ce qui concerne les régions de Bandiagara et Mopti, à plus de 20 communes. Il est mis en œuvre par le Conseil régional de la société civile (CRSC) de Mopti, à travers un QIP que la MINUSMA financé à hauteur de 26.4 millions de Francs CFA. Parmi les communes appuyées, au moins une douzaine se situent dans la région de Bandiagara, dont Bandiagara, Bankass, Bondo, Dandoly, Dimbal, Kani-bonzon, Koro, Madougou, Ségué et Ségui-Iré.

Dans la même veine, le deuxième projet à impact rapide financé par la MINUSMA vise, lui, à soutenir les restitutions publiques de la gestion des affaires locales dans 20 communes des cercles de Macina, Niono, Tominian, dans les régions de Ségou et San. Ce QIP dont le montant du financement s’élève à 19.6 millions de FCFA est mis en œuvre en partenariat avec l’ADR de Ségou, pour la périodede juin à septembre 2021.

Ces restitutions ont porté sur plusieurs points suivants de la gestion des affaires communales, parmi lesquels la tenue des sessions, l’état civil, les recettes de la commune et la présentation des paiements des taxes village par village. Au cours de cet exercice sont aussi présentés le plan annuel du Plan de Développement, Economique, Social et Culturel (PDESC), les dépenses de l’année et les difficultés connues 2019-2020, avant que les participants ne formulent quelques recommandations.

Selon le Coordinateur régional de la Division des Affaires Civiles (DAC) à Mopti, Jens T. KRISTENSEN, la confiance entre les autorités et les contribuables est le fondement sur lequel repose la légitimité des institutions publiques. Elle demeure essentielle à la reconstruction et au maintien de la cohésion sociale, facteur indispensable à la stabilisation et au développement du Centre du Mali. « Cet exercice renforce les principes de redevabilité et de responsabilité des autorités vis-à-vis des contribuables, mais aussi, vient renforcer le contrôle citoyen. Les restitutions publiques favorisent également la compréhension par les communautés, du lien entre le paiement des impôts et la réalisation des infrastructures de développement local et la fourniture de services publics ».

Un appui significatif au regard des défis existants

« Avec la crise, les collectivités , éprouvent des difficultés de recouvrement des recettes propres, ainsi donc l’appui des partenaires, comme la MINUSMA, est salutaire pour continuer la mise en œuvre de cet exercice crucial de rapportage public du compte administratif et du bilan annuel du Programme  de développement économique, social et culturel, » a indiqué Moussokoura  SANOGO, Sous-préfète de l’arrondissement de Fangasso, qui a participé aux restitutions de la commune de Ouan et de Fangasso, dans la région de San. « C’est une activité annuelle de routine de la Mairie que nous supervisons chaque année, vers le mois de juin. Cette année, l’appui de la MINUSMA nous a permis d’assurer une bonne prise en charge des parties prenantes et faciliter ainsi leur pleine participation », a-t-elle ajouté.

Les lois en vigueur au Mali font obligation aux collectivités territoriales de rendre compte aux citoyens de l’état de gestion de leurs collectivités à la fin de l’année, et cela se présente sous la forme de restitutions publiques. « Le vote du budget des collectivités territoriales est précédé d’un débat public. Ce débat doit porter nécessairement sur l’état de mise en œuvre du Plan de Développement, Economique, Social et Culturel (PDSEC), le compte administratif de l’année précédente, l’état de fonctionnement des organes et services de la commune, l’autorité ainsi que le projet de budget ». C’est ce que stipule la Loi n° 2012-007 du 7 février 2012 portant Code des Collectivités Territoriales (modifiée par la loi n° 2014-052 du 14 octobre 2014 (JO 2014-46) n° 2016-013 du 10 mai 2016 (JO 2016-22) en son article 218, alinéas 2 et 3 sur la réforme de la décentralisation de l’Etat.

Dans les zones ciblées, chacune des restitutions publiques a rassemblé près d’une quarantaine de personnes parmi lesquelles des conseillers et des agents communaux, des chefs de village, des représentants des associations de femmes, du conseil local des jeunes, des chefs de services déconcentrés de l’Etat, ainsi que des chefs religieux et traditionnels. Ceux-ci se sont réjouis de cette étape qui a permis, notamment à la société civile, d’exercer son rôle de contrôle citoyen des actions de développement communal, et de participer à la construction d’un espace de dialogue entre les collectivités et les acteurs locaux, conformément à l’esprit de la loi malienne.

Mali:Un projet QIP pour renforcer les compétences du Conseil local des jeunes de Bandiagara

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El-Ghassim Wane, Représentant spécial pour le Mali et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali

Par croissanceafrique

Le conseil local de la jeunesse de Bandiagara a bénéficié d’un projet à impact rapide (QIP) de la MINUSMA qui vise à améliorer le cadre de travail des jeunes du cercle de Bandiagara et supporter leur autonomisation. À travers sa Division des Affaires civiles, la MINUSMA a financé à hauteur de 27.3 millions de francs CFA ce projet qui a été exécuté pendant six mois par l’ONG locale Harmonie de développement au Sahel (HDS).

M. El-Ghassim WANE a officiellement remis, le 16 juin dernier à Bandiagara ce projet qui fait faisant partie du plan d’action de 50 jours du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali. Ce projet a notamment permis de construire les nouveaux locaux abritant désormais la « Maison des jeunes », incluant une salle de conférence équipée en sonorisation, tables, chaises, ordinateurs, imprimante et des armoires.

Pour le président du Conseil local des jeunes de Bandiagara, Amadou LOUGUE, « c’est un espace culturel de dialogue qui désormais, sert même à accommoder des jeunes venant des localités éloignées de notre région, grâce aux dortoirs et mobiliers mis à disposition des jeunes dans le cadre de ce projet financé par la MINUSMA ». En effet, à travers ce projet QIP mis en œuvre au profit des jeunes de Bandiagara, la MINUSMA a également financé la construction de deux chambres qui vont servir de dortoir pour des jeunes des localités alentours, lors d’événements requérant leur présence, ainsi que de deux latrines pour les usagers de la maison des jeunes.

Selon Amadou LOUGUE, chaque jeune, où qu’il soit, devrait avoir accès à de pareilles cadres pour échanger et mieux s’impliquer à la vie active de sa communauté. Il a appelé les jeunes des autres cercles de sa région à « privilégier le dialogue et la communication directe pour solliciter l’appui des partenaires, comme la MINUSMA, en cas de demande de projets ou autres ».

En vue de mieux gérer leur « bien commun » et dans une perspective de durabilité, un comité local de gestion a été mis en place. Ce comité de gestion fait aussi la promotion de ce centre des jeunes auprès de la communauté, à la fois comme plateforme socio-culturelle pour les jeunes et cadre idéal pour l’organisation d’activités par des entités sociales. « Notre salle conférence est mise à la disposition des ONGs qui y organisent déjà des ateliers, moyennant une cotisation qui est reversée ensuite dans la caisse du Conseil local de la jeunesse », a souligné président du Conseil local de Bandiagara.

Association à but non lucratif, le conseil local de la jeunesse de Bandiagara représente toutes les 21 communes du cercle de Bandiagara. Son bureau communal compte 45 membres actifs dont 15 filles.

Clin d’œil: « la mission des casques bleus, mal comprise au Mali, surtout mal expliquée », dixit Moussa sey Diallo

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Moussa Sey Diallo, est un homme politique Malien. Il est le secrétaire à la communication adjoint du Bureau politique Nationale de l'Union pour la république et la démocratie (URD). Moussa Diallo est un maire conseiller à la mairie de la première commune du district de Bamako. Ancien changé de communication de l'Assemblée Nationale du Mali.

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Depuis le 25 avril 2013 la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali a été adoptée comme solution pour prendre le relais, exactement à partir du 1er juillet 2013, de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).Faisons observer que cette mission n’a pas fait l’objet d’une réelle communication, ou peut être d’une communication mieux adaptée à la mentalité des populations maliennes.

C’est pourquoi elle est encore mal connue par les nationaux, et cela jusqu’au niveau des cadres. La Minusma est venue pour stabiliser comme son nom l’indique. Elle n’est pas venue pour prendre position entre les fils d’un même pays. Elle s’est installée pour gérer l’après trouble afin de renforcer la démocratie.

Elle veille aussi sur le respect des droits de l’homme, aide à la mise en place d’un pouvoir légitime. Enfin elle travaille à préserver la quiétude des populations, précisément celles des zones de conflit, et à protéger le patrimoine culturel national. Mais il est facile de constater que les missions dédiées à la Minusma, n’ont pas été profondément réfléchies suite à un diagnostic approfondi de la crise malienne. Cette mission à été élaborée pour venir s’interposer entre des fils d’une nation, et pour relancer un État failli.

Pourtant le problème du Mali se trouve être plus complexe que ces objectifs. Par ailleurs malgré la fragilité et le manque de vision des autorités maliennes de l’époque, elles devaient servir de vecteur pour faire comprendre la présence et les missions des casques bleus au niveau local. Cela aurait même pu être un début d’apaisement sur le plan national.

C’était à elles de faire savoir que les casques bleus, à l’instar de la couleur de leur couvre-chef, doivent maintenir prioritairement la paix, c’est-à-dire l’équilibre, qu’ils ne prennent aucunement position en faveur d’un camp. Elles étaient obligées d’informer que les casques bleus doivent plutôt réparer, les cœurs, les esprits, et surtout l’institutionnel.

Ce travail de communication qui devait venir des responsables maliens a fortement fait défaut. Actuellement la Minusma est assez imprégnée, et connaît suffisamment les raisons de la crise. Elle sait que le conflit n’est pas juste des irrédentistes contre l’Etat. Elle est sociale, religieuse, économique, mais qu’elle est même terroriste.

Aujourd’hui les nations-Unies doivent revoir leur mission au Mali, et surtout leur approche, si elles veulent une paix durable dans toute la région sahélienne.D’après Issa Kaba SIDIBÉ de Renouveau TV, la minusma est en train présentement de revoir sa façon de procéder. D’après le chroniqueur, elle a même choisi de malianiser sa stratégie de communication.

Ce choix pourrait bien être un gage de renforcement de la mission onusienne. Pour finir nous pensons que les autorités maliennes doivent également organiser une campagne de sensibilisation, pour non seulement crédibiliser la Minusma, mais aussi pour apaiser les populations, surtout rurales. Elles créeront ainsi un capital sympathie dont les casques bleus ont réellement besoin.

Les responsables maliens, même s’ils ont des difficultés à le faire passer, ils ont eux aussi besoin de ces forces partenaires pour avoir le temps nécessaire pour rebâtir une armée digne de sécuriser un pays aussi immense que le Mali. Un soutien mutuel est recommandé dans les approches pour reconstruire une paix durable au Mali.

Moussa Sey Diallo, élu URD

Pour lutter contre l’enrichissement illimite au Mali, le président l’OCLEI ouvre le débat

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« La lutte contre l’enrichissement illicite d’un point de vue religieux », tel a été le thème d’une conférence – débat, organisée par l’Office Central de lutte contre l’Enrichissement illicite, ce jeudi 15 juillet 2021, à l’espace MAEVA Palace.


La rencontre était placée sous la présidence du Ministre de la refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions, représenté par son Secrétaire général Monsieur Abraham Bengaly, en présence du Docteur Moumouni Guindo, président de l’OCLEI.


La conférence a regroupé plus d’une centaine de personnes, composée de membres d’organisations de la société civile malienne, les organisations professionnelles ; les représentants du Haut Conseil Islamique du Mali ; l’église catholique et ceux de l’église protestante.
L’objectif de cette conférence est d’informer et de sensibiliser les agents et les cadres de l’Etat sur la lutte contre l’enrichissement illicite d’un point de vue religieux.  


A cet effet, les échanges ont essentiellement porté sur deux points majeurs. Un premier point relatif à l’explication du phénomène de l’enrichissement illicite et son interdiction à travers les sourates du Coran et les hadiths.  Un second qui donne des éclaircissements sur le phénomène de l’enrichissement illicite et son interdiction à travers les passages de la bible et le nouveau testament.


Selon le président de l’OCLEI, de nos jours, la propension à l’enrichissement illicite a atteint un niveau tel que le phénomène a tendance à devenir une pratique banale, voire normale. Il ajoute : « l’on n’éprouve aucun sentiment de culpabilité en s’y adonnant. Nos valeurs morales sont bafouées. Les agents publics honnêtes et intègres sont perçus comme étant naïfs. Ceux qui accumulent des richesses illicites sont qualifiés d’hommes forts, puissants, courageux, intelligents et même d’enfants bénis ».


C’est pourquoi il a précisé que nos religions peuvent nous aider à cultiver et à promouvoir dans nos esprits les ressources morales, nous permettant de construire un environnement humain hostile à toute forme de corruption.


De son côté, Monsieur Abraham Bengaly, représentant le  ministre de la refondation de l’Etat, des relations avec les institutions, a salué cette initiative de l’OCLEI et a promis que bon usage sera fait des recommandations qui sortirons des échanges. 


Gaoussou Minta, secrétaire général de l’IMAMA, CalixteTRAORE président national du Laicat au Mali, le révérend Pasteur Djibril Kalane TOURE et  le professeur HamidouMAGASSA ont animé cette conférence – débat.


A noter que pour cette année 2021, la journée africaine de lutte contre la corruption est placée sous le thème : « Combattre la corruption par des systèmes judiciaires efficaces et efficients ».

Rédaction en collaboration avec CCOM/OCLEI
  

Secteur minier au Mali: Comment Moctar Ouane a floué LITTLE BIG MINING SARL !

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Par Croissanceafrique


Suivant l’arrêté N°1078/MMEE-SG du 24 mars 2021, le Ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, en vertu de la loi, a accordé à la société LITTLE BIG MINING SARL(entreprise locale), un permis de recherche sur un site relevant du domaine public, dans la région de Kayes, Cercle de Kéniéba, valable pour l’or et les substances minérales du Groupe 2, couvrant une superficie de 52 km2, avec des coordonnées bien déterminées. Mais à la grande surprise de tous, l’ancien premier ministre Moctar en fait sienne l’affaire et annule ledit permis au profit de MENAKOTO SARL (filiale de B2 Gold SARL), une société étrangère, précédemment retirée pour expiration de permis et manquements graves aux clauses du contrat.


En dépit d’un nouvel élan de gouvernance réclamé par les Maliens ayant aspiré et opéré le changement, le cas de l’affaire du permis opposant LB Mining Sarl dépasse l’entendement.


Les faits.


Courant 2014, la société MENANKOTO SARL, une filiale la société B2GOLD SARL, obtient un permis de recherche d’or et de substances minérales de Groupe 1 et 2, sur une superficie de 52 km2 dans la région de Kayes, Cercle de Kéniéba, pour une durée de validité totale de 07 ans, allant du 04 février 2014 au 04 février 2021, sous l’égide de la Loi N°2012-015 du 27 février 2012 portant Code Minier au Mali.


Notons d’abord que l’article 38 dudit code fixe la durée du permis de recherche à trois, renouvelables deux fois pour deux ans à la demande du titulaire, et, à condition que ce dernier ait rempli les obligations fixées dans la convention d’établissement et dans l’arrêté d’attribution du permis de recherche. Le même article poursuit :
‘’Au deuxième renouvellement, lorsque les obligations fixées dans la Convention d’établissement et dans l’arrêté d’attribution du permis de recherche ne sont pas respectées, il est procédé au retrait du titre conformément à l’article 19 du présent Code minier. Si à la fin du deuxième renouvellement, le titulaire du permis de recherche n’a pas pu finaliser son étude de faisabilité pour des raisons justifiées et vérifiées par l’Administration chargée des Mines, une prorogation dont la durée ne peut dépasser un an, peut lui être accordée. Si à la fin de cette période de prorogation, le titulaire du permis de recherche n’arrive toujours pas à fournir l’étude de faisabilité, ledit permis devient caduc et est annulé’’.


Alors que c’est en février 2021 que la durée de validité de son permis doit prendre fin, c’est en octobre 2020 que la société MENANKOTO SARL sollicite du Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, la prorogation du permis de recherche à elle octroyée suivant arrêté N°0257/MIM-SG du 04 février 2014, conformément au Code Minier de 2012. Cependant, sur le terrain, le constat de l’administration minière est amer : Jusqu’au terme la période de prorogation, MENAKOTO SARL n’a pas fourni son étude de faisabilité. Ce qui a, conformément à l’article 38 du code minier cité plus haut, rendu le permis caduc et favorisé son annulation, qui d’ailleurs relève de l’appréciation des autorités minières, seules compétentes à apprécier. Echec donc pour MENAKOTO.
Il s’en est suivi qu’à l’issue du délai initial de 03 ans et des deux (02) périodes de renouvellement de deux (02) ans chacune, prévus par l’article 38 susvisé, le permis de recherche accordé à la société MENANKOTO SARL, le 04 février 2014, a pris fin le 04 février 2021, par l’arrivée de son terme, comme l’indique l’article 41 du même code minier. Malgré cette évidence, la société MENANKOTO SARL relançait encore le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, en début mars 2021, à propos de cette même affaire de permis de recherche, en soutenant avoir déposé le 04 février 2021, une demande d’attribution d’un nouveau permis de recherche sur le même site et qu’elle devrait donc en bénéficier en vertu du principe « premier venu, premier servi » de l’article 32 du Code Minier de 2019.
De toute évidence, cette demande de nouveau permis de recherche, introduite le dernier jour de la durée de validité du premier permis de recherche, ne pouvait prospérer, dans la mesure où le premier permis de recherche continuait de produire ses effets sur le site en question, à la date du 04 février 2021.
Dans sa réponse à MENAKOTO SARL en pleine insistance, le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau précisait, quelques jours après le dépôt de sa demande de nouveau permis de recherche, que malgré que le périmètre sollicité lui ait été attribué pendant 07 ans, elle n’a pu aboutir à une étude de faisabilité jusqu’à l’expiration complète de ce délai et que la superficie en question faisait l’objet d’une demande de permis de recherche d’une autre société minière, en cours de traitement au niveau de la Direction Nationale de la Géologie et des Mines (DNGM). C’est ainsi que par arrêté N°1078/MMEE-SG du 24 mars 2021, le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau accorda à la société LITTLE BIG MINING (LB MINING SARL) dont il est question, un permis de recherche sur le même site, valable pour l’or et les substances minérales du Groupe 2, couvrant une superficie de 52 km2, avec des coordonnées bien déterminées.
Le périmètre dudit permis, octroyé pour une durée de trois (3) ans, renouvelable deux (2) fois à la demande du titulaire et pour une période équivalente à chaque renouvellement, est défini et inscrit sur le registre de la Direction Nationale de la Géologie et des Mines sous le numéro PR 21/1131 PERMIS DE RECHERCHE DE MANAKOTO (CERCLE DE KENIEBA).
Cependant, alors que la société LITTLE BIG MINING (LB MINING SARL) mettait tout en œuvre pour prendre possession de son périmètre de recherche, illicitement occupé par la société B2GOLD, comme en attestent le procès-verbal de constat du 30 mars 2021 et la sommation de vider les lieux en date du 21 mai 2021, elle s’est vue irrégulièrement notifier, une copie de l’arrêté N°2428/PRIM-CAB du 21 mai 2021 portant annulation de l’arrêté N°1078/MMEE-SG du 24 mars 2021 susvisé, précédemment pris en sa faveur, et ce à la suite d’une demande officielle et sous pression de B2GOLD, société mère de MANANKOTO SARL. D’où l’abus à la base d’une injustice criarde et d’une illégalité inacceptable dans un Etat de droit.
Précisons, que la demande de LB Mining a été présentée dans le strict respect des règles et procédures exigées par le code minier. Et que l’arrêté N°2428/PRIM-CAB du 21 mai 2021 portant annulation de l’arrêté N°1078/MMEE-SG du 24 mars 2021 par l’ancien premier ministre Moctar Ouane est de nature à favoriser B2 Gold et méprise carrément la loi, fondement de l’Etat de droit. Il faut donc remettre LB Moning dans ses droits les plus absolus.

La rédaction

Pour soutenir leurs programmes de relance, les dirigeants africains appellent à une 20e reconstitution ambitieuse des ressources de l’Association Internationale de Développement

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Par croissanceafrique

ABIDJAN, 15 juillet 2021 – Treize Chefs d’État et des Chefs de Gouvernement africains ont conclu aujourd’hui leur sommet d’un jour à Abidjan fermement résolus à accélérer la reprise économique afin de surmonter les chocs de la pandémie de COVID-19, augmenter les investissements dans le capital humain et redoubler d’efforts pour créer des emplois. Pour les accompagner dans cette entreprise, ils ont plaidé pour une 20e reconstitution substantielle des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA20).

Dans une déclaration commune approuvée pendant la réunion, les Chefs d’État et de Gouvernement ont rappelé le rôle décisif de la reprise économique, de la création d’emplois et des investissements dans le capital humain — y compris l’élargissement de l’accès aux vaccins — pour aider les populations à surmonter les chocs de la pandémie, sortir de la pauvreté extrême et bâtir un avenir plus résilient et inclusif.

« Le processus de financement, qui commence à Abidjan cette semaine, se terminera à la fin de cette année avec une politique et des instruments de financement pour soutenir des projets spécifiques dans les 74 pays IDA au cours des trois prochaines années. L’objectif de cette 20ème reconstitution des ressources de l’IDA est de mobiliser une enveloppe d’au moins 100 milliards de dollars, ce qui représente le montant le plus important enregistré au cours de l’histoire de l’IDA. C’est l’occasion de démontrer que la solidarité est effectivement essentielle pour le bien de tous et que nous pouvons agir ensemble pour reprendre le chemin de la convergence économique des revenus sur lequel nous étions avant la pandémie, et construire un monde plus sûr et plus prospère, » a déclaré Alassane Ouattara, le Président de la République de Côte d’Ivoire. « Nous savons que lorsque la Banque mondiale a le soutien de toutes ses parties prenantes, elle a la capacité et la crédibilité nécessaire pour faire la différence. »

Sur le front de l’emploi, les dirigeants se sont engagés à soutenir le développement du secteur privé, en insistant sur le renforcement de la productivité à travers la généralisation de la numérisation, de la mécanisation et de l’industrie manufacturière en Afrique — y compris pour les vaccins — mais également en améliorant l’accès aux financements et l’environnement des affaires.

En ce qui concerne le capital humain, les dirigeants ont appelé de leurs vœux des systèmes éducatifs favorisant l’acquisition et l’utilisation des compétences nécessaires pour les emplois de demain, ainsi que des systèmes de santé et de prestation de services et des filets sociaux adaptatifs résilients. Enfin, sur le plan de la reprise économique, les Chefs d’État ont souligné leur détermination à soutenir la transformation structurelle et spatiale des économies, à travers une diversification économique accrue et un meilleur développement régional au sein des pays et des régions sur fond de stabilité macroéconomique, en accordant une attention particulière à la soutenabilité de la dette publique, aux enjeux sécuritaires et de maintien de la paix, ainsi qu’au renforcement des capacités d’anticipation afin de protéger les économies et les populations des crises à venir. 

Conscients de l’ampleur des volumes de financement nécessaires pour répondre au niveau d’ambition de leur programme de développement, les Chefs d’État ont insisté sur la maximisation indispensable des ressources financières intérieures et extérieures. Observant qu’au cours des cinq prochaines années, les besoins de financement supplémentaires à l’échelle du continent pour lutter contre la pandémie, le changement climatique et accélérer la reprise économique sont estimés à 285 milliards de dollars US, ils ont indiqué que leurs efforts accrus de mobilisation des ressources intérieures ne suffiraient pas. D’où leur appel à une 20e reconstitution anticipée des ressources de l’IDA d’au moins 100 milliards de dollars US d’ici la fin de l’année 2021, pour concrétiser les aspirations des pays africains.

« Les chefs d’État africains ont abordé aujourd’hui l’impact de cette pandémie sur leurs pays et la nécessité de disposer à l’avenir de financements stables pour réaliser leurs ambitions de développement. L’IDA est un acteur incontournable pour leur apporter des solutions de financement et de relance », a affirmé Axel van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale. « Une 20e reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA viendra aider puissamment les pays à engager une reprise verte et inclusive pour renouer avec les objectifs de 2030. »

Les dirigeants de l’Angola, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, de l’Ethiopie, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Kenya, du Libéria, de Madagascar, de la Mauritanie, du Mozambique,  du Niger, du Nigéria, de l’Ouganda, de la République Démocratique du Congo, du Rwanda, du Sénégal, du Soudan, de la Tanzanie et du Togo participaient à ce sommet, aux côtés des responsables des commissions régionales, notamment l’Union Economique et Monétaire Ouest-africaine, la Commission Economique pour l’Afrique de l’Ouest, la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale et l’Union Africaine. De hauts responsables du Groupe de la Banque mondiale et des représentants des gouvernements donateurs de l’IDA étaient également présents

Ichaka KONE, nouveau DG de la CMSS : la Rigueur, et la compétence.

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S’inscrivant dans la continuité des actions de son prédécesseur, Mme Diéminatou SANGARE, le nouveau Directeur Général de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) Monsieur Ichaka Koné s’est engagé dans série prises de contacts, 24 heures après sa prise de fonction.

Par Croissanceafrique

Précédemment directeur de la délégation de l’AMO à la direction générale de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS), Ichaka KONE, puisque c’est de lui qu’il s’agit est un fin connaisseur de la branche de sécurité sociale.

Depuis le conseil de ministres du mercredi 14 Juillet, il a désormais la lourde tâche de gérer les destinés de la CMSS à la place de Mme Diéminatou SANGARE qui vient d’être promis Ministre de la Santé et du Développement Social.

Spécialiste en gestion des organismes sociaux, l’homme est un pur produit de l’École Nationale Supérieure de Sécurité Sociale (en3s) de St Etienne, France. Titulaire d’une maitrise en psychopédagogie à l’Ecole Normale Supérieure de Bamako, le natif de la Cité des Balanzans, Ségou, muni de ses bagages intellectuels déposera sa valise à la Caisse des retraites du Mali en 2004 à la suite d’un appel à candidature. Il a ainsi gravit tous les échelons. De 2004 à 2011, il fut conseiller auprès de la direction générale.

Ce travail consistait à traiter les dossiers spécifiques par délégation de pouvoir du directeur Général ; à suivre les dossiers des services techniques et à rendre compte au directeur général. Monsieur KONE a été membre de tous les comités de pilotage relatifs aux réformes institutionnelles, structurelles et organisationnelles de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale.

Il fut également membre de plusieurs groupes et comités d’experts sur le suivi de la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) ; du projet de code des pensions de la CMSS et du groupe de travail thématique médico- pharmaceutique pour la mise en œuvre de l’Assurance maladie obligatoire entre 2008 et 2009…..« Isaac » pour les intimes a participé à plusieurs formations, voyages d’études, séminaires et forums en Afrique et en Europe pour renforcer ses capacités. Pour rappel, de décembre 2011 jusqu’à sa nomination comme DG, il occupait le poste de Directeur de la Liquidation des prestations de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) à la CMSS.

Pour cela, il était chargé de la mise en place du dispositif technique et organisationnel de l’assurance maladie obligatoire à la CMSS, de la gestion des prestations de l’AMO (liquidation des feuilles de soins, gestion des réclamations des prestataires ; lutte contre la fraude etc.

C’est aussi lui, l’artisan de la mise en place de la branche des accidents du travail et maladies professionnelles à la CMSS au profit des agents de l’Etat, et du suivi des études relatives à la mise en place des AT/MP et de l’assurance maladie obligatoire à la Caisse Malienne de Sécurité Sociale.

Polyglotte, l’homme parle le Bambara, le Français et l’Anglais avec une bonne maîtrise des outils informatiques à savoir, Word, Excel, PowerPoint, PROST (logiciel de simulation actuarielle des régimes de sécurité sociale), ESQUIF Santé (logiciel de gestion de l’AMO) etc. Pour rehausser l’image de la CMSS, le nouveau directeur prône la poursuite de la modernisation conformément au contrat d’objectifs et de moyens, l’amélioration de l’offre de service aux assurés.

Toutes ces initiatives visent à atteindre la qualité à la CMSS. Monsieur Koné s’engage à œuvrer pour l’harmonie, la culture de la paix, la cohésion sociale, la performance, le courage d’apprendre et d’aller de l’avant, l’abnégation et le sérieux. C’est en cela que les performances de la CMSS l’ont amené à aller encore plus loin.

Fatoumata Mah Thiam KONE, service Communication et Relations Publiques/CMSS


Nigéria : Miriam Olusanya, nouvelle directrice générale de GTBank

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Par croissanceafrique

La banque nigériane Guaranty Trust Bank a annoncé, mercredi 14 juillet, la nomination de Miriam Olusanya au poste de directeur général. La nouvelle promue a été jusque-là directrice exécutive et sera la première femme à diriger la banque depuis sa création en 1990.

Miriam Olusanya ccumule une expérience de plus de 23 ans dans le domaine bancaire. Elle a servi dans diverses unités, notamment les services de transaction, les marchés financiers, la finance d’entreprise et les relations avec les investisseurs, entre autres.

Elle a rejoint GTBank en octobre 2004 en tant que trésorière et a gravi les échelons en occupant des postes de direction stratégiques. Avant sa récente nomination, la titulaire de MBA en finance et comptabilité était responsable des services bancaires. Elle siège également au conseil d’administration de Guaranty Trust Bank (Gambia) Limited en tant qu’administrateur non exécutif.

Par ailleurs, la banque basée à Lagos a annoncé un nouveau conseil d’administration  ajoutant que toutes les nominations avaient été approuvées par la Banque centrale du Nigeria (CBN).