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Oragroup annonce une activité opérationnelle en hausse de 24 % en 2020, malgré le contexte COVID

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Par croissanceafrique

À la suite du Conseil d’administration du groupe bancaire panafricain Oragroup qui s’est tenu le 06 avril 2021, au cours duquel les états financiers de la société ont été validés au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2020, publiés selon la norme internationale IFRS, Oragroup annonce de bonnes performances, malgré un contexte difficile lié aux effets économiques de la pandémie de la COVID-19. Oragroup affiche un total bilan de plus de 3 268,2 milliards de francs CFA, soit une progression de 24% par rapport à l’année précédente. Les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank s’élèvent à 2 124 milliards de francs CFA et les créances à la clientèle à 1 584,8 milliards de francs CFA, soit des hausses respectives de 17 % et 16 %. Au total, le Groupe affiche un produit net bancaire de 155,4 milliards de francs CFA et un résultat net consolidé à 9,4 milliards de francs CFA.

Ces chiffres consacrent l’efficience opérationnelle du Groupe bancaire, présent dans 12 pays et comptant plus de 2 000 collaborateurs répartis dans 166 agences et points de vente L’année 2020 a été notamment marquée par le lancement d’une multitude de nouveaux produits et services dans plusieurs de ses pays d’implantation (transfert d’argent avec Orange Money, Packages étudiant et exécutive, assurance automobile, carte visa KEAZ, WeCollect, solution E-Commerce, bancassurance « Prévoyance et Retraire complémentaire », Pack Pro…). Oragroup a par ailleurs procédé à plusieurs levées de fonds, notamment auprès de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) à hauteur de 30 millions d’euros et de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) de 50 millions d’euros. L’année 2020 a par ailleurs été exceptionnelle pour l’activité Financements structurés, avec la signature de six mandats d’arrangement pour près de 200 milliards de francs CFA : accompagnement d’un fonds d’investissement souverain, réalisation d’un port sec au Sénégal, financement d’un tronçon routier en Côte d’Ivoire, centrale thermique de Malicounda au Sénégal et financement auprès de la Senelec.

En tant que co-chef de file avec la BOAD, Oragroup a finalisé le closing financier de la centrale électrique de Kékéli au Togo. Il convient enfin de noter qu’Orabank Burkina, Niger et Sénégal ont remporté le prix de la « Banque de l’année 2020 » à la dernière édition des The Banker Awards. Décernée par le média international de référence The Banker (Groupe Financial Times), cette prestigieuse distinction récompense l’excellence financière et managériale du groupe, ainsi que sa trajectoire de croissance accélérée. « Cette intense activité démontre la force opérationnelle et commerciale de notre réseau bancaire Orabank, et ce malgré un contexte COVID difficile. Les équipes sont restées mobilisées et engagées, ce qui nous permet d’envisager 2021 avec optimisme dans une dynamique de relance économique globale au niveau du Groupe et de consolidation engagée en 2020 dans certaines de nos filiales pour les rendre plus performantes », explique Ferdinand Ngon Kemoum, Directeur Général d’Oragroup.

À propos d’Oragroup

Oragroup est présent dans 12 pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et dans quatre zones monétaires (UEMOA, CEMAC, Guinée Conakry, Mauritanie). Avec 166 agences bancaires et 2 092 collaborateurs, Oragroup propose à plus de 500 000 clients (grandes entreprises, nationales et internationales, PME et particuliers) une gamme élargie de produits et de services bancaires selon des principes de proximité et de réactivité. Œuvrant à l’inclusion financière par le déploiement de solutions innovantes, Oragroup se concentre sur des segments de population jusque-là délaissés. Cet engagement se traduit dans sa démarche RSE qui fait partie intégrante de sa stratégie et constitue une priorité de ses instances dirigeantes, axée autour de la transition énergétique, du management des risques environnementaux et sociaux, et du bien-être du public et de ses employés.

Au Mali, les leaders Féminins dénoncent leur non implication dans les différents processus.

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Par croissanceafrique


Le thème : « Le leadership féminin au service de la paix au Mali » était au Leadership centre des débats le samedi 17 avril 2021 à Bamako dans un hôtel de la place lors d’une conférence-débat organisée par « Timbuktu Institute). Le modérateur, Dr Bakary Sambé avait comme invitées : Adam Dicko, directrice de l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD) ; Nana Alassane Touré, sociologue/chercheuse ; et Aminatou Walet Azarock, membre du comité de suivi de l’accord (CSA), toutes femmes leaders.
Pour Nana Alassane Touré Sociologue/chercheuse, les femmes ne sont pas associées dans les différents processus de règlements des conflits et de paix au Mali. Leur rôle dans la gouvernance locale est très limitée, ajoute-t-elle. Elle affirme par ailleurs que l’implication des femmes dans les différents processus de paix et de développement pourrait être une sortie de crise au Mali. Pour elle, le Mali a toujours connu des femmes combattantes. Elle a aussi indiqué que l’accent doit être mis sur l’autonomisation économique des femmes afin de leur permettre d’être indépendantes. Toujours pour Nana Alassane Touré, la non implication des femmes dans les différents processus est généralement due à des facteurs sociaux, religieux et économiques.
« Toutes les sociétés détiennent des bonnes et des mauvaises pratiques. Mais on doit se débarrasser des mauvaises pratiques et épouser les bonnes », a-telle rappelé.
Quant à Adam Dicko, directrice exécutive d’AJCAD, elle met l’accent sur la scolarisation des filles. « Pour parler de ce sujet, il faut d’abord encourager la scolarisation des filles ». Selon cette dame qui ne mâche pas ses mots, les jeunes et les femmes doivent souvent arracher leurs droits dans une société comme le Mali où la mauvaise gouvernance gagne du terrain. « Depuis l’avènement de la démocratie au Mali, ce sont les femmes qui engagent les luttes et les victoires leur sont toujours volées », soutient Adam Dicko. « Ce sont elles qui informent, qui alertent et qui interpellent. Grâce à leur courage, la « loi 052 » a vu le jour au Mali même si son application pause problème et l’implication des femmes dans le processus de paix. La non application des textes législatifs est une indiscipline politique », ajoute-t-elle.
Sur la question de l’avenir du Mali, Adam Dicko dira qu’il n’est ni féminin ni masculin, mais avec tout le monde surtout les jeunes. « L’avenir du Mali c’est la jeunesse qui arrache ses droits, qui ne fait pas de différence entre femme et homme ». Pour ce faire, elle demande aux jeunes d’oser prendre le pouvoir. « Au Mali ceux qui constituent le problème sont aussi ceux qui se proposent comme solutions », explique Adam Dicko et d’ajouter que le problème du Mali est lié à la mauvaise gouvernance.
Aminatou Walet Azarock, membre du comité de suivi de l’accord ( CSA) affirme que dans la société touarègue où elle est originaire, la femme n’est pas impliquée dans les différents processus. A Taoudeni par exemple, les autorités intérimaires installées ne comptent aucune femme dans leur rang, selon elle. Alors que les femmes sont les plus exposées avec leurs enfants.
Quant à la représentativité des femmes dans le CSA, elles sont moins représentées, explique cette dame.
IB KONE

Mali : le Ministre et le DG de l’EDM à pied d’œuvre pour limiter le délestage

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par croissanceafrique

Nouvellement nommés ministre et Directeur Général de l’Energie, ceux qu’on peut appeler les premiers acteurs du secteur ne dorment que d’un œil. Si les incidents survenus la semaine dernière en Côte d’Ivoire constituent la cause directe des coupures d’électricité au Mali et à Bamako plus précisément, les trente dernières années de gestion dont l’énergie du Mali a fait l’objet, sont en réalité à la base des soucis actuels.

Lors du dernier point de presse qu’il a animé, le ministre Lamine Seydou Traoré n’a pas voulu se lancer dans une aventure de diatribes. Il s’est plutôt vu comme celui qui est appelé au devoir patriotique dont la mission consiste à aller débloquer des fonds afin de rendre à l’Edm-sa son indépendance et sa lettre de noblesse, plutôt de que d’accuser le passé. Tout de même, l’Etat est une continuité et seul l’homme d’Etat le reconnaitra.

Pour cela, le ministre a tout d’abord mis les Maliens au parfum du gap financier auquel la situation a besoin de recourir pour servir. S’en est suivi le développement sur la batterie de mesures qu’il a entreprise pour que l’Edm fournisse l’électricité au Maliens dans la durée.

A noter que l’Edm-sa est l’une des rares grandes sociétés dont les actions sont majoritairement détenues par l’Etat et dont la demande en fourniture croit à hauteur de 10% chaque année. Malgré ce constat, les différents dirigeants qui se sont succédé n’ont pratiquement pas entretenu ladite société. Chose qui a conduit à la détérioration du matériel pour défaut d’entretien.

Plus que jamais déterminés, Lamine Seydou et Oumar Diarra, respectivement ministre et DG se sont engagés dans une mission d’urgence. Les résultats commencent depuis trois jours à se faire sentir : le ras-le-bol contre le délestage a baissé de tension.

Outre les centrales mises en branle, une lutte contre la fraude est engagée et la résolution des incidents en intensément engagée. Heureusement pour les Maliens

Mamadou Ousmane

Liu Xin, présentatrice de CGTN, a bavardé avec des habitants de Kachgar

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05:32

Liu Xin, présentatrice de CGTN, a bavardé avec des habitants de Kachgar, une belle ville au sud du Xinjiang, dont l’histoire remonte à plus de 2000 ans. Voici ce qu’ils disent de leur vie actuelle et de leurs attentes futures.

(Photo : VCG)

John Kerry arrive à Shanghai pour des discussions sur le changement climatique

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Par croissanceafrique

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L’envoyé américain pour le climat, John Kerry, est arrivé à Shanghai pour discuter du changement climatique avec son homologue chinois Xie Zhenhua. La visite de M. Kerry intervient avant le sommet virtuel sur le climat initié par le président américain Joe Biden. 

Lors du sommet, prévu la semaine prochaine, M. Biden devrait exposer les objectifs des États-Unis en matière de réduction des émissions d’ici 2030. L’année dernière, le président de l’époque Donald Trump a décidé que les États-Unis se retirent de l’accord de Paris sur le climat, mais le pays a rejoint l’accord en février après l’arrivée de M. Biden au pouvoir. 

M. Kerry est le premier responsable de l’administration Biden à venir en Chine. Il se rendra également en Corée du Sud.

(Photo : CFP)

La production d’or des huit premiers producteurs au monde a baissé de 6,5 % en 2020 (GlobalData)

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Par l’Agence Ecofin

Les huit principales compagnies productrices d’or au monde ont livré 24,98 millions d’onces en 2020, selon un nouveau rapport de GlobalData. Le cabinet d’analyses indique que cela représente une baisse de 6,5 % par rapport à 2019.

Cette contre-performance collective de Newmont, Barrick, AngloGold, Polyus, Kinross, Gold Fields, Newcrest et Agnico-Eagle est liée à divers facteurs. Si la pandémie en cours a affecté le bon fonctionnement des opérations de ces géants mondiaux, les experts du cabinet estiment que la baisse des teneurs et la vente d’actifs ont également joué des rôles importants. AngloGold a par exemple cédé ses derniers actifs sud-africains alors que Newcrest a vendu la mine Gosowong (Indonésie).

Alors que les campagnes de vaccination s’accélèrent dans le monde et éloignent le spectre de nouvelles vagues de restrictions, GlobalData prévoit une hausse de la production d’or du top 8. Ces compagnies devraient livrer 25 millions à 25,75 millions d’onces d’or en 2021, soit une hausse de 3,1 % en glissement annuel.

Pour rappel, cinq compagnies de ce top 8 possèdent des opérations en Afrique. AngloGold possède des mines au Ghana, en Guinée, en Tanzanie et en RDC. Gold Fields est présente au Ghana, tout comme Newmont, mais aussi en Afrique du Sud. Barrick est active en Tanzanie, au Mali et en RDC, alors que Kinross possède des mines d’or en Mauritanie et au Ghana.

En trois mois, la Chine affiche une croissance de 18,3% en 2021!

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Les importations via le e-commerce transfrontalier ont atteint 283,1 milliards de yuans durant la première moitié de l’année, soit une progression de 4,6% en glissement annuel.

Par croissanceafrique

En Asie, l’économie chinoise a fortement progressé au premier trimestre de cette année, avec une croissance record de 18,3 %, en progression notable par rapport aux 6,5 % du quatrième trimestre de l’année dernière.

Selon les données officielles, ceci marque la croissance trimestrielle la plus rapide depuis 1992. Une performance rendue possible notamment par une demande plus forte dans le pays et à l’étranger, et les mesures de soutien de gouvernement.

« Le rebond chinois a été tiré par les exportations en hausse dans un contexte où les usines du pays honoraient un boom de commandes partout dans le monde, et plus récemment par une reprise régulière de la consommation, les acheteurs retournant dans les restaurants, les centres commerciaux et les concessionnaires automobiles », précise à son tour l’agence ecofin.

« Pour l’avenir, la tendance à la normalisation pourrait se poursuivre pour le reste de l’année, et la consommation intérieure devrait être le principal moteur de la croissance », selon Chaoping Zhu, stratège chez J.P. Morgan Asset Management.

Avec une économie chinoise plus centrée sur la consommation intérieure, cela pourrait indiquer, pour les autres pays du monde, notamment d’Afrique, que le mastodonte asiatique s’engage moins comme locomotive d’une potentielle mondiale, comme c’était le cas après la crise économique de 2008.

Toutefois, l’agence ecofin analyse qu’a l’époque, son activité industrielle en hausse et les importations massives de matière première, avaient notamment profité aux exportations des pays africains.

Moussa Koné

Bon du trésor : L’État Ivoirien lève 85,500 millions d’euros sur le financier de l’umoa

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La ville d'Abidjan, une vile émergente avec les contours de développement durable sous le leadership de d'Alassane Ouattara

L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers sa Direction générale du trésor et de la comptabilité publique, a  levé le 15 avril 2021 un montant de 57 milliards de FCFA (85,500 millions d’euros)  sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à l’issue de son émission par adjudication de bons  assimilables du trésor (BAT) de maturité 91 et 182 jours.

« Sur un montant global mis en adjudication de 60 milliards de FCFA, le trésor public ivoirien s’est retrouvé avec 111 milliards de FCFA de soumissions globales faites par les investisseurs. Ce qui correspond à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 185% », rapporte Financialafrik.

Toutefois, le magazine panafricain ajouté que sur le montant des soumissions, l’émetteur  a cependant  retenu que 57 milliards de FCFA et rejeté les 54 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 51,35%. Les ressources retenues sont destinées à assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, le rendement moyen pondéré s’est établi à 2,67% pour les BAT à 91 jours. En revanche, le taux moyen pondéré et le taux  marginal se situent tous les deux à 2,65%. Concernant les BAT à 182 jours, leur rendement moyen pondéré s’est établi à 2,64% alors que  le taux moyen pondéré et le taux  marginal se situent respectivement à 2,60% et 2,70%.

Notons que le remboursement des bons émis se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 15 juillet 2021 pour les BAT à 91 jours et au 14 octobre 2021. Les intérêts sont, pour les deux titres émis, payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Zangouna Koné

Le Fonds climat Mali annonce avoir mobilisé 33 millions USD pour financer les projets climat en 2021!

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Par croissanceafrique

Au Mali, la ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable Bernadette Keita  vient de féliciter l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD) pour son leadership, la qualité des documents de gouvernance et des montages financiers qui ont permis de mobiliser à la date du 31 mars 2021, plus de 33 millions USD. C’était en marge de la  11è session du comité de pilotage du Fonds climat Mali tenue le 15 avril 2021.

A l’issue des travaux, les membres du comité de pilotage ont examiné et amendé les différents documents soumis à leur approbation, notamment le rapport d’activités et le budget-programme de l’exercice 2021 et ont approuvé la sélection des projets du 4è appel à propositions. « Cette session revêt une importance toute particulière pour elle, car elle offre l’opportunité aux acteurs clés de plancher sur des questions stratégiques liées à la vie d’un fonds qui contribue à promouvoir le développement durable au Mali », a déclaré, Bernadette Keita.

Avant de conclure son intervention,  la ministre a précisé que le Fonds national climat Mali est en train de renforcer, de manière significative, sa position de leader dans le secteur du financement climatique avec des financements approuvés de 12 nouveaux projets en 2020, pour un montant de 11 millions USD.

Par ailleurs, les interventions du Fonds climat Mali concernent uniquement l’atténuation des émissions de gaz à effets de serre mais aussi l’adaptation des populations aux effets néfastes du changement climatique.

Pour rappel, le Fonds a été créé pour aider le Mali à financer des interventions de développement stratégique telles que définies dans la stratégie nationale Économie verte et résiliente au changement climatique.

Daouda Bakary Koné

Le Mali annonce le remboursement d’une dette de 37,800 millions d’euros a là fin du mois d’avril 2021

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Une vue de la cité administrative de Bamako

L’Etat du Mali procédera, le 20 avril 2021 au paiement des intérêts annuels et au remboursement partiel du capital de son emprunt obligataire dénommé « Etat du Mali 6,50% 2017-2024 » pour un montant de 25,200 milliards de FCFA (37,800 millions d’euros), ont annoncé les responsables de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) basée à Abidjan.

Les intérêts s’élèvent à 5,200 milliards de FCFA et le capital à 20 milliards de FCFA.

Par arrêté en date du 03 mars 2017, le Ministre Malien de l’économie et des finances avait autorisé pour une période de 21 jours, à compter du 23 mars 2017, l’émission par la Direction Nationale du Trésor et la Comptabilité Publique du Mali  sur le marché financier régional de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), d’Obligations à taux fixe pour un montant nominal indicatif de 100 milliards de FCFA.

Faisant usage de cette autorisation, le Directeur général du trésor et de la comptabilité publique avait procédé à l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant nominal de 100 milliards de FCFA représenté par 10 000 000 d’obligations de 10 000 FCFA chacune. La diffusion de ces titres dans le public a eu lieu du 23 mars au 14 avril 2017. A l’issue de cette opération, 100 milliards de FCFA avait été souscrits sur le marché financier de l’UMOA.

A travers cette levée de fonds, les autorités maliennes chercher à mobiliser des ressources en vue d’assurer, le financement d’une partie des investissements prévus au programme national d’investissements au titre de l’année 2017.

L’émetteur avait fixé untaux nominal annuel de 6,50%. Autrement dit, les obligations devraient rapporter un intérêt annuel de 650 FCFA par titre.

Pour assurer le remboursement du capital, l’émetteur avait opté pour l’amortissement annuel en séries égales après deux  ans de différé, à compter de la date de jouissance fixée au 20 avril 2017. Le paiement des intérêts était programmé annuellement pour le 20 avril de chaque année.