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APERÇU SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE : CAS DE LA REGION DE THIES

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Production et sécurité alimentaire, la région de Thiès reste parmi toutes les autres, celle qui a réuni les conditions d’une amélioration sur le plan de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Elle arrive à fournir la quasi-totalité des besoins en légumes et fruits. Les ressources halieutiques sont suffisamment abondantes au point de répondre aux besoins alimentaires (poisson et dérivés ) dans d’autres régions. Mbour, Mboro, Joal et Cayar sont les principaux sites de pêches. La production céréalière socle de toute sécurité alimentaire connait une certaine stabilité. Elle a connu une légère baisse au cours des dernières années. Cette tendance baissière s’explique par le fait d’une diminution de la pluviométrie, raccourcissement du cycle des pluies sans compter le réchauffement climatique.

Ces variations résultant de ces changements doivent trouver des mesures d’accompagnement qui assurent la résilience : Mesure d’amélioration des sols,  Amélioration des matériels de production ( Matériels végétaux),  Mesures portant sur la gestion de l’eau Pour assurer la sécurité alimentaire et augmenter les revenues économiques de nos producteurs, il faudra accorder une importance au rehaussement du potentiel agricole. La structure des composantes paysannes est marquée par le vieillissement des paysans et des jeunes tournés vers l’exode rural ou l’immigration clandestine. Ce phénomène apparemment nouveau découle d’un manque d’intérêt et une perception négative de notre agriculture au Sénégal. Cela entraine une baisse de production vu le niveau des forces de travail en présence.

La fonction nourricière de l’agriculture est assurée en grande partie par les exploitations familiales sous une agriculture pluviale. Les unités de production doivent être repensées en fonction des objectifs nouveaux en faisant référence aux ressources et contraintes par rapports à la vulnérabilité face aux changements climatiques. Le Sénégal connait des impacts néfastes sur les ressources en eau dans les activités agro sylvo-pastorales et de la pêche.

Il nous faudra des options d’adaptation qui nous soustraient des effets d’un changement climatique. Parallèlement à l’agriculture familiale, il faut noter que la présence de fermiers ou de petites entreprises agricoles se voit participer dans l’évolution de notre potentiel céréalier. Une irruption de l’agro- business qui permet de potentialiser au profil des préoccupations alimentaires. La sécurité alimentaire est le résultat d’une couverture des besoins nutritionnels et alimentaires d’une population donnée en assurant la disponibilité des stocks et leur accessibilité. Dans le monde rural la BCV est une de ces dispositions. Les besoins doivent être préférentiellement et potentiellement assurés par la production intérieure. A la différence de l’autosuffisance alimentaire on peut recourir à l’importation pour compléter cette différence qui pourrait exister entre production intérieure et besoins exprimés ou évalués.

Le concept de la sécurité alimentaire a évolué au fil des années. Dans les années 70, le déficit au niveau de la consommation alimentaire était principalement attribué à une offre de nourriture insuffisante et de pérennité non garantie de nourriture. Apres une décennie, une réflexion au niveau international a conclu qu’il pouvait y avoir une insécurité alimentaire dans un contexte d’abondance de nourriture. Cette dernière pouvait dès lors procéder de carence dans l’accessibilité à la nourriture. II. Banques céréalières villageoises et perspectives Au sortir des années de sècheresse dans les années 70, les pays d’Afrique sub-saharienne ont connu un niveau d’insécurité alarmant. Sentant le besoin d’apporter une réponse, la FAO et d’autres ONG ont favorisé la création de ces banques céréalières.

Ces unités économiques gérées par les différentes communautés se sont données un double objectif : Assurer une fourniture correcte à une population donné afin d’atteindre la sécurité alimentaire Favoriser l’augmentation des revenues économiques C’est cela en bref le sens donné aux banques céréalières villageoises.  La banque de céréales villageoise (BCV) est un dispositif décentralisé constitué de réserves de céréales en vue d’assurer la sécurité alimentaire d’une population donnée.  Organisée, gérée, par et pour les agriculteurs au niveau du village ou groupe de villages. Elle constitue un outil de développement local, assurant un rôle social et économique, avec la participation des populations rurales.

 L’unité de base reste le lieu où vont se servir les intérêts individuels à travers :  L’achat et la vente des produits céréaliers  L’octroi de crédits alimentaires  Récépissé en dépôt : formule qui permet aux membres de contracter un prêt en déposant une partie de leur production sous forme de garantie en attendant que les prix soient compétitifs. Une diversification plus importante des BCV permettant en dehors des objectifs principaux qui lui sont assignés de réguler à l’achat et à la vente les prix des principaux produits céréaliers.

Elle permettra de nous protéger de la charge spéculative des commerçantsA l’origine certains organismes (Programme Alimentaire Mondiale, Vision Mondiale etc) estimaient que les BCV allaient déréguler les fluctuations qui pouvaient qui pouvaient s’opérer avec les commerçants mais il s’est avéré que c’est tout le contraire. Elle peut en même faire faire partie des mesures d’accompagnement pour la résilience de nos paysans par rapport à la pauvreté. Face au crédit, la banque céréalière peut être une interface pouvant permettre à ses membres d’accéder au financement.

Celui-ci est un facteur qui peut améliorer les conditions de production des paysans (semences de qualité, intrants pour l’amélioration de la fertilité des sols. La lutte contre la pauvreté connaitra un essor avec la présence et la densification des BCV ; celles-ci doivent participer à la définition de la stratégie de lutte contre l’insécurité alimentaire. Les paysans sur les lesquels nous pensons compter pour des solutions durables sont en même temps les fournisseurs en céréales des BCV mais également les consommateurs à qui nous devons assurer la sécurité alimentaire. L’appellation de BCV devient exagérer car on confond magasin de stock avec une rotation d’approvisionnement, de vente pour prétendre avoir une BCV.

Le directeur de l’agriculture O Sané a eu a u cours de l’atelier de partage et de validation au mois de novembre décembre 2017 à déclarer qu’en 7ans, le projet de banque céréalière villageois du programme alimentaire mondiale en appuyant l’état du Sénégal a dénombré 771 BCV dont 712 fonctionnelles. Dans le cadre du projet 5400 tonnes ont été collectés pour une valeur de 850 millions. En analysant ces données nous nous rendons compte que: Le ratio par BCV est relativement faible (7,50 tonnes). Ces quantités contribuent uniquement à moins de 0,50% des besoins pour atteindre la sécurité alimentaire (mil, maïs, sorgo). Beaucoup de ces BCV ne répondent pas aux normes en terme d’infrastructures ni aux fonctions qui leur sont attribuées.

Une autre vision des BCV doit être repensée si nous voulons réellement atteindre les objectifs essentiels des banques céréalières. Dans la région de Thiès, nous avons dénombré 7 Banques financés USADF (Fondation des Etats Unis pour le Développement en Afrique. Localisés dans le département de Tivaouane polarisant 85 villages touchant une population rurale de 20 milles habitants. Après trois années d’existence, l’impact économique et social est bien apprécié par les populations. Une meilleure densification des BCV, combinée à une harmonisation des interventions des ONG vont permettre aux organisations paysannes de mener des actions durables qui impactent positivement sur la vie des ruraux.

Les BCV peuvent constituer une réponse aux contraintes de crédit observées chez les ruraux plus vulnérables. En tirant des leçons des BCV dans le département de Tivaouane, nous avons noté : Un intérêt pour les producteurs d’être reliés à une unité économique où ils peuvent vendre et acheter  Exercer une gouvernance locale et de démocratie (comité de gestion, comité de contrôle)  Soutenir les petits agriculteurs en leurs octroyant des prêts alimentaires en période de soudure III. Les perspectives de l’investissement public et de l’investissement privé pour l’atteinte de la sécurité alimentaire Les différents documents stratégiques de politique (Plan Sénégal Emergent, Enquêtes nationales pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, Stratégies nationales pour la sécurité alimentaire et la résilience 2015-2035) placent l’objectif de la sécurité alimentaire comme priorité.

Programmes et projets des ONG (Vision Mondiale, Programme Alimentaire Mondiale) concourent à l’atteinte de la sécurité alimentaire. Pour y arriver des investissements publics et privés sont nécessaires. Il ne s’agira pas uniquement d’une volonté politique mais elle doit s’adosser à une réelle stratégie d’investissement. Ces derniers doivent privilégier le secteur de l’agriculture en lui associant des mécanismes de financement à la portée des petits producteurs. Nous avons pensé que le relèvement du potentiel agricole doit être accompagné des infrastructures de stockage, de banques céréalières villageoises, de moyens de productions consistants et de formation et d’encadrement technique. Tout cela doit se résumer dans une stratégie à moyen et long terme qui permet d’apporter les changements voulus.

Ainsi l’investissement public s’occupera de l’objectif de la production et des mesures d’accompagnement : distribution, stockage, commercialisation et transformation. S’agissant de l’investissement privé il est préférable de penser à des mécanismes qui assurent le retour sur investissement. Le fond de garantie déposé auprès des banques et institutions de microfinance en est un exemple. Le succès de l’investissement privé passera par une caution des organisations paysannes ou des communautés elles-mêmes.

Docteur Alexandros Ragoussis de la Société Financière Internationale (IFC) déclara : « les investissements dans le secteur de l’agriculture est deux fois ou quatre fois plus efficaces qu’en investissant dans tout autre secteur d’activités pour sortir les gens de la pauvreté extrêmes ». C’est là une raison de plus vu notre niveau de chômage et la faible contribution de l’agriculture dans le produit intérieur brut (PIB) de réfléchir du comment potentialiser notre agriculture ? Occupant un pourcentage assez élevé (55% à 60%) de notre population active il devient non rentable de confiner ce secteur dans une situation de précarité.Marchés et sources de financement font partie des contraintes. Docteur Alexandros Ragoussis prévient en disant que : « l’argent ne sera pas le moteur du développement à lui seul ».

Réfléchissons alors à une utilisation de l’argent suivant un consensus fort avec les acteurs principaux (producteurs agricoles, pastorales, avicoles etc) De ce qui précède, il s’avère obligatoire de relever le niveau d’accompagnement politique en élaborant des stratégies qui prennent en compte l’impact risque des productions alimentaires. D’après les statistiques disponibles, 95% de notre agriculture est de type familiale, donc tout investissement doit tenir en compte cette particularité. Il existe des risques si ces producteurs sont pris isolément d’où la nécessité de considérer les organisations paysannes ou les BCV comme vecteurs pour canaliser les investissements surtout ceux privés.

Une présence plus marquée des privés dans l’agriculture est notée. Peut-être leur préoccupation essentielle en termes de production ne vise pas particulièrement la sécurité alimentaire mais ils ont le mérite d’y contribuer. L’investissement privé dans l’agriculture offre des opportunités pour des filières industrialisantes (riz, maïs, tomates etc). Il y a également l’agro-business qui a sa part de contribution. Assurant tous ces investissements l’agriculture saura apporter une résilience contre la pauvreté. Elle n’aura uniquement à assurer la nourriture .

Source: N’Diamé THIAM

UEMOA: une levée globale de 578,523 milliards de FCFA en deux mois (Communiqué)

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Par Croissanceafrique

Le programme d’émissions d’obligations de relance (OdR), lancé sur le marché régional de l’UMOA en février 2021 par l’agence UMOA-Titres en collaboration avec la Banque centrale (BCEAO), a permis une levée globale de 578,523 milliards de FCFA en deux mois, contre un volume prévisionnel de 535 milliards de FCFA, avec un taux de couverture global des montants mis en adjudications de 240,58%. Information donnée dans un communiqué publié le 12 avril 2021.

Ce taux de couverture « traduit un fort intérêt des investisseurs pour les titres publics des émetteurs de l’Union et leur engagement à contribuer aux efforts de relance économique des Etats de la zone UEMOA », souligne l’agence UMOA-Titres.

« De manière plus détaillée, précise l’institution basée à Dakar, 141,548 milliards de FCFA ont été mobilisés sur la maturité 3 ans, 193,016 milliards sur 5 ans et 243,958 milliards sur 7 ans. En termes de volume mobilisé par émetteur, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Burkina représentent respectivement 131,798 milliards, 110,02 milliards et 88 milliards. Le Togo et le Sénégal viennent respectivement en quatrième et cinquième position pour avoir mobilisé 84 et 82,205 milliards sur le marché, le Niger en sixième position avec 66 milliards levés et la Guinée-Bissau en dernière position (16,5 milliards levés). « Seul l’Etat du Bénin n’a pas encore effectué des émissions entrant dans le cadre du programme d’émission des Obligations de Relance », rapporte Finanacialafrik.

A noter que le programme des OdR vise à soutenir les plans de relance économiques des Etats de la région, et vient en complément aux actions menées lors du précédent programme des Bons Covid-19. Lequel a permis aux Etats de lever 5.000 milliards de F CFA entre avril et décembre 2020.

Mali : plus de 148 millions FCFA pour la mise en service de centrales hybrides photovoltaïques-diesel dans la région de Mopti

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Par Croissanceafrique

Au Mali, le gouvernement a procédé l’adoption d’un projet de décret portant approbation de l’avenant n°1 au marché n°00834/DGMP- DSP-2017 relatif à la fourniture, à l’installation et à la mise en service de centrales hybrides photovoltaïques-diesel dans les localités de Diondiori, Diafarabé et Kokry dans la Région Mopti au centre du Mali

« L’avenant est conclu, entre le Gouvernement de la République du Mali et le groupement (SAGEMCOM ENERGY ET TELECOM-MALI SARL), pour un montant toutes taxes comprises de 148 millions 297 mille 156 virgule 58 francs CFA et un délai d’exécution supplémentaire de 20 semaines », précise, le communiqué du conseil des ministres.

Toutefois, le gouvernement malien ajoutera  que l’avenant conclu  vise à combler le retard accusé dans la réalisation du projet et à augmenter la puissance de la centrale solaire photovoltaïque pour prendre en charge les besoins d’extension des localités bénéficiaires du projet.

Zangouna Koné

Mali : plus de 9 milliards de F CFA pour lutter contre la covid-19 au sahel, les conflits et changements climatiques

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Par croissanceafrique

Le gouvernement malien a procédé ce mercredi  14 Avril 2021, à l’adoption des projets de textes relatifs à la ratification de l’Accord de financement, signé à N’Djamena, le 13 février 2021, entre le Mali et le Fonds de Développement Agricole, relatif au Programme régional conjoint Sahel en réponse aux défis COVID-19, conflits et changements climatiques au Mali à hauteur de 9 milliards de F CFA

Par cet accord, le Fonds de Développement Agricole accorde au Gouvernement de la République du Mali un prêt d’un montant de 9 milliards 941 millions 28 mille 335 francs CFA, environ (16 millions USD).

« Le Programme, objet du présent financement, vise à renforcer la résilience des populations rurales les plus vulnérables de la région du Sahel et à atténuer, notamment les effets de la crise de la COVID-19 et des conflits, », souligne, le communiqué du conseil des ministres.

Notons qu’il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel.

Daouda Bakary Koné

Délestage au Mali : A qui la faute ?

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Par croissanceafrique

Si en Côte d’Ivoire le réseau demeure toujours perturbé par des incidents non encore résolus, du côté du Mali, il a provoqué une forte baisse de tension, réduisant l’approvisionnement du Mali de 70 à 30 MW. Une situation que les autorités maliennes ont prise au sérieux en tentant de mobiliser des relais au niveau local et à la résolution des incidents pour une reprise normale.

Or malgré les messages d’explication et d’excuses soigneusement lancées par l’Energie du Mali, l’impatience des consommateurs lassés par les coupures grandit. Mobilisés et plus que déterminés, le ministre de l’Energie du Mali et le DG de l’Energie du Mali sont depuis quelques jours sur tous les fronts.

À peine installés, le ministre de l’énergie et le DG de l’EDM, font malheureusement les frais d’une situation quasi répétitive qui est loin d’être de leur faute. Eux qui, visiblement mettent le paquet depuis leur arrivée à la tête de ce secteur en prenant des mesures idoines pour le bon fonctionnement du service énergétique du Mali.

Le problème n’état pas un fait nouveau, la transition en cours au Mali est une occasion que les actuelles autorités ont mise à profit pour circonscrire au mal qui revient à chaque année.

Le droit à l’électricité étant ce qu’il est, le citoyen lambda dans l’exercice de ses droits a aussi le devoir d’indulgence à l’égard de ceux qui n’ont le souci que de résoudre les problèmes. Raison même du choix porté sur eux, censés redresser un service délaissé depuis trente ans.

Amadou Abdoulaye Kane

24ème Conseil National de la JCI Mali : Des grandes réalisations en trois mois…

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Par croissanceafrique

Koutiala, la capitale de l’or blanc, c’est le lieu que les membres de la Jeune Chambre Internationale du Mali ont choisi pour la tenue du 24ème Conseil National du mandat 2021, sous le leadership de Aboubacar Idrissa Dicko dit Stratège. Organisés par la Jeune Chambre Internationale Koutiala (JCI-Miankala), les travaux se sont déroulés du 9 au 11 avril dernier, sous l’égide du ministère de la jeunesse et des sports et celui de l’emploi et de la formation professionnelle en présence du premier adjoint au préfet du cercle…

Le Conseil National est l’une des trois manifestations nationales de la Jeune Chambre Internationale du Mali, en plus de la Rentrée Nationale (RESO) et la Convention Nationale (CONA). Cette activité qui se tient chaque année, en avril ou mai, permet aux représentants des organisations locales de faire le bilan du plan d’action à mi-parcours, de discuter des réformes et de donner les perspectives pour le reste de l’année. Des séances d’information et de sensibilisation sur la pandémie ont aussi marqué l’éclat de l’activité.

Scène de discours à Koutiala


L’activité a mobilisé plus de 500 délégués venus de tous les coins du Mali pour rendre la fête belle. Covid19 oblige, les mesures barrières étaient au rendez-vous pour freiner la propagation de la maladie à coronavirus. L’accès aux salles de rencontre était conditionné au port de masque et à l’utilisation de gel.
A l’ouverture de la cérémonie dans la grande salle des spectacles « Zanga Coulibaly », le président national, Aboubacar Idrissa Dicko a fait savoir que le début du mandat de l’équipe se tient dans un contexte particulier. Les membres, pour le surnommé Stratège, sont amenés à retenir une nouvelle version de l’Organisation pour les quatre années prochaines. Avant de rappeler quelques grandes priorités du mandat notamment, le renforcement de la cohésion sociale au sein de l’Organisation, le positionnement de l’Organisation dans le milieu associatif de la jeunesse et la promotion de la citoyenneté des membres…En ce qui concerne le partenariat, bientôt, rapporte le président national, une convention sera signée entre la Cellule d’Appui à la Réforme des finances Publique (CARFIP) et la JCI Mali.
Très ému, le parrain de l’évènement, Boubacar Coulibaly n’a pas manqué de raconter son histoire avec Koutiala. Natif de Mopti, le sénateur Coulibaly a souhaité que la rencontre soit une occasion de tirer des leçons d’imperfections et de perfections. Leader du mandat de la JCI Koutiala, le président local Karim Konaté a salué le choix porté à la JCI Miankala de Koutiala. Un participant n’a pas manqué de donner ses impressions. Boubacar Coulibaly, président local de la JCI Sanké : « Je pense que le pari a été gagné, car c’était pas évident au départ. Mais Dieu merci, car de façon générale, la satisfaction a été au rendez-vous pour tous les participants… »
Fondée depuis 1915 à Saint Louis, aux Etats-Unis par Henry Giessenbier, père fondateur du mouvement, la Jeune Chambre Internationale du Mali, est une organisation nationale affiliée en 1995 à la Jeune Chambre Internationale (Organisation mondiale). Le thème de la deuxième manifestation nationale retenu cette année est « Citoyenneté et Employabilité de jeunes, la JCI Mali en parle».
D.Keita

Mali: le président de la CMA, Sidi Brahim Sidatt, assassiné à Bamako

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Au Mali, Sidi Brahim Ould Sidatt, président de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), a succombé à ses blessures. Le chef des groupes rebelles signataires de l’accord pour la paix issu du processus d’Alger, a été grièvement blessé tôt ce matin, à la sortie d’une mosquée sise dans un quartier périphérique de Bamako.

« Nous venons de perdre notre président Sidi Brahim Ould Sidatt assassiné ce matin à Bamako. Que le Paradis El Ferdaous soit sa demeure éternelle », a réagi Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA.

Il s’agit d’une attaque perpétrée par deux individus armés non identifiés, d’après plusieurs sources officielles. « Je condamne fermement cet acte abominable survenu alors que je devais le recevoir ce jour pour des discussions autour du comité d’orientation stratégique sur les réformes politiques et institutionnelles. Il fut un acteur important du processus de paix au Mali.  Condoléances attristées à sa famille à laquelle j’assure qu’une enquête sera diligentée pour identifier, arrêter et traduire en justice les auteurs de ce forfait. Puisse son âme reposer en paix », a indiqué le premier ministre Moctar Ouane.

En rappel, Sidi Ibrahim Ould Sidatt a été secrétaire général de la faction alliée au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), et maire de la localité de Ber (dans le cercle et la région de Tombouctou). En 2017, à l’issue d’une concertation d’évaluation de la structure de la coordination des mouvements de l’Azawad, il avait été désigné comme successeur d’Alghabass Ag Intalla, en fin de mandat.

TRIBUNE-Cooperation Maroc-France : Quand la sécurité rend service à la diplomatie

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Khalid Cherkaoui Semmouni, enseignant chercheur à la Faculté de Droit à Rabat et professeur à l'Institut Supérieur de l'Information et la Communication , expert en droits de l'homme et a été président du Centre marocain des droits de l'homme.

Croissanceafrique
 
Par Khalid Cherkaoui Semmouni , Enseignant à la Faculté de Droit à Rabat et à l’ISIC
 
Ces derniers jours , nous avons constaté un nouvel élan dans les relations maroco-françaises. La déclaration du Ministre Français de l’Europe et des Affaires Étrangères, Jean Yves Le Drian, jeudi dernier , lors d’un entretien en visioconférence, avec son homologue Marocain, M. Nasser Bourita, au sujet de la qualité de la coopération sécuritaire entre la France et le Maroc et la réitération de la position de soutien de son pays au Plan d’Autonomie marocain pour le Sahara , nécessite une lecture plus approfondie.


Aucun ne pourrait douter aux relations bilatérales très denses et historiques entre la France et le Maroc , malgé les groupes de lobbing en France , comme par exemple les partis politiques à tendance nationaliste et les medias , et l’attachement de la France aux positions de l’Union Europeenne, qui ont influé ces relations pendant les dernières années.


En effet , la coopération sécuritaire entre les deux pays, notamment en matière de lutte contre le terrorisme , a joué un rôle principal dans leur rapprochement pour donner un nouveau àme à la dipolmatie franco-française et consolider les relations. Or , La coopération franco-marocaine dans le domaine de la lutte contre le terrorisme a déjà fait ses preuves. Les autorités françaises ont pu interpeller cinq femmes, soupçonnées d’avoir voulu commettre des actes terroristes , le 4 avril à Béziers dans le sud de la France , sachant que la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) au Maroc a fourni des informations précises et détaillées à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en France, avant de procéder à l’arrestation des présumées.


A rappeler , aussi , qu’en novembre 2015 ,les services de la DGST ont joué le même rôle pour neutraliser des auteurs des attentats de Paris, principalement le belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des actes terroristes qui ont endeuillé la France.


On peut dire que l’approche sécuritaire anticipatrice a permis au Maroc de jouir d’une reconnaissance mondiale en la matière , d’autant plus , la DGST occupe actuellement une position privilégiée au sein de la communauté international , ce qui a conduit plusieurs pays pour établir des coopérations avec le Maroc en matière d’échanges d’informations et d’expertises et alerter sur les dangers terrorists pouvant menacer ces pays.


D’autre part , faut-il dire que les précieux renseignements fournis par les services de la DGST du Maroc à son homologue français pour entreprendre des actions anticipatives afin d’éviter des attentats terroristes ont rendu service à la diplomatie marocaine ?


En effet , le Maroc et la France souhaitent ainsi approfondir leurs relations politiques économiques, culturelles, de même que leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme , sachant que pour le Maroc, le rapprochement avec la France constitue un choix fondamental de politique étrangère.


Dans ce contexte , le parti de la majorité présidentielle  » La République En Marche » (LREM) a décidé de créer ses deux comités à Dakhla et Agadir dans le cadre du renforcement du maillage du parti dans la circonscription du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest.


Or , la création du comité de LREM à Dakhla, situé dans les provinces du Sud marocain, est très significative de point de vue politique , d’où on peut prévoir que le moment d’ouverture d’un Consulat Général par la France dans la ville de Dakhla n’est pas loin .


Il est certain , que l’ouverture d’un Consulat français à Dakhla fera « honneur » à la profondeur des relations entre le Maroc et la France qui se sont réchauffées de plus belle. Le Maroc est un précieux allié stratégique et un partenaire incontournable de la France, que ce soit sur le plan économique ou sécuritaire.
 

Au Mali, la BMS annonce un résultat net record de 10,454 milliards de F CFA en 2020

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Par croissanceafrique

La Banque malienne de solidarité (BMS) a réalisé un résultat net record de 10,454 milliards de F CFA, au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2020, contre 6,865 milliards de F CFA en 2019, soit une hausse de 3,5 milliards de F CFA ou 52,3%.

«Malgré la crise sanitaire,  le total bilan de  la Banque malienne de solidarité est passé de 841 milliards de F CFA en 2019 à 1.004 milliards de F CFA en 2020, soit une hausse 19,38%. Nous enregistrons des performances jamais égalées sur tous les indicateurs. Pour la première fois, la Banque réalise un résultat bénéficiaire à deux chiffres », a déclaré, Ousmane Babalaye Daou.

Par ailleurs, cette performance salutaire de la Banque Malienne de la solidarité (BMS) a été dévoilée en marge des travaux de la 68è session ordinaire de l’établissement financier tenue le lundi 12 avril 2021 à Bamako. Elle témoigne de l’efficacité et de l’efficience des choix stratégiques opérés par la direction générale.

La Banque malienne de solidarité a également consolidé sa position et engrangé des parts du marché. Sa part du marché a crû de 1,41 point passant de 17,88 à 19,29%. Cette hausse est consécutive à une progression des ressources globales qui se sont chiffrées à 893 milliards de F CFA au 31 décembre 2020 dont 694 milliards de F CFA de ressources clientèle, contre 747 milliards de F CFA  en 2019 dont 549 milliards de F CFA. Cela correspond à une hausse de 26,49% des ressources clientèle.  «Avec ces résultats, la BMS passe de la deuxième à la première place selon l’indicateur ressources clientèles en 2020», a salué, Alou Coulibaly, le directeur général Banque Malien de la Solidarité.

En la matière, les emplois se sont chiffrés à 623 milliards de F CFA en 2020, contre 537 milliards de F CFA en 2019, soit une hausse de 86 milliards de F CFA. Ce résultat confirme, selon la direction, la place de la BMS en termes de contribution au financement de l’économie nationale.

En termes de perspectives pour 2021, la Banque malienne de solidarité prévoit  de renforcer ses ressources stables par la recherche de nouvelles lignes de crédit à moindre coût auprès d’institutions internationales.

Daouda Bakary Koné

Côte d’Ivoire : SEA Invest investit 22 millions USD dans un projet de transport lagunaire

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La filiale Côte d’Ivoire de SEA Invest entend renforcer sa capacité opérationnelle aux ports autonomes d’Abidjan (PAA) et de San Pedro (PASP) avec un nouvel investissement de 22 millions USD (12 milliards de F CFA) pour un projet de transport lagunaire visant à charger des navires de plus grande capacité.

« Les exportateurs miniers pourront de ce fait charger des vraquiers à des tirants d’eau pouvant atteindre 16 mètres, soit la limite actuelle maximale d’accès des navires dans le Canal de Vridi, pour une capacité de chargement allant jusqu’à 150.000 tonnes », note le concessionnaire du terminal vraquier (qui s’étend sur 6 hectares et 800 mètres de linéaire de quai) et gestionnaire des quais fruitiers et minéraliers du port d’Abidjan.

Toujours dans cette dynamique de permettre à son terminal de se doter d’une capacité d’accueil des navires de 50.000 tonnes contre 35.000 tonnes auparavant, la filiale ivoirienne de SEA Invest a investi, en 2020, 11 millions USD dans l’approfondissement des quais à 12 mètres de profondeur d’eau. « Cette augmentation des capacités des quais, en plus de contribuer à décongestionner le terminal, réduit de facto le coût du transport maritime pour les importateurs cimentiers et les exportateurs miniers ivoiriens et de la sous-région, augmentant ainsi la compétitivité du Terminal minéralier d’Abidjan », indique la direction générale.

Dans l’optique d’étendre leurs installations existantes de 12 hectares avec en toile de fond, la réalisation de deux nouveaux quais, un système de convoyage et de gestion de stock automatisé d’un investissement supplémentaire de 63 millions USD est prévu pour accueillir des navires d’un tirant d’eau à quai de 14 mètres de profondeur, couronné par 50 nouveaux emplois. Suivez le liens ci-dessous à travers nos confrère de Financialafrik

https://www.financialafrik.com/2021/04/13/cote-divoire-sea-invest-investit-22-millions-usd-dans-un-projet-de-transport-lagunaire/