La Banque nationale d’Algérie (BNA) a procédé, mardi 4 août, au lancement officiel de ses activités de finance islamiques en Algérie. Désormais, la première banque commerciale du pays peut commercialiser 9 produits conformes à la Charia. Il s’agit de Ijara Tamlikia, Ijara matériels, Mourabaha automobile, Mourabaha équipement, compte épargne islamique “jeunes”, compte chèque islamique, compte courant islamique, mourabaha immobilier et compte épargne islamique. Parmi ces propositions, 4 sont des produits d’épargne (pour mobiliser les ressources des banques) et 5 autres sont destinés à financer divers projets.
Selon Financialafrik « Le président directeur général de la BNA, Miloud Ferhati, a annoncé que son établissement va lancer au mois de septembre prochain, l’activité de finance islamique à travers 32 agences dans le pays. Pour sa part, Kamel Bouzidi, membre du Haut Conseil islamique (HCI) a rappelé que la finance islamique est de garantir la circulation de l’argent “halal” et de gagner la confiance des clients en vue d’épargner leur argent au sein des banques afin de financer divers projets. Le responsable a en outre expliqué d’autres procédés de la finance islamique, qui compte attirer une grande partie des liquidités disponibles sur le marché » rapporte notre confrère Ibrahima Dia chez Financiafrik.
Par rapport aux statistiques officielles, le volume du marché algérien est estimé à plus de 40 de dollars, tandis que certains observateurs estiment que ce chiffre franchit allègrement la barre des 60 milliards de dollars. Le gouvernement a plusieurs fois échoué à commercialiser les produits de la finance islamique, restée limitée dans un cercle restreint de transactions.
Rappelons que le Haut conseil islamique (HCI) a approuvé, le 6 avril dernier, la création de l’Autorité charaïque nationale de la fatwa pour l’industrie de la finance islamique. Une institution qui a pour but d’accélérer la création d’établissements financiers islamiques dans le pays.
Bruxelles, la capitale belge et siège de l’Union européenne abritera en décembre 2020, une table ronde internationale des investisseurs sous l’égide de la Commission de la CEMAC. Objectif, mobiliser à défaut de la totalité, une bonne partie des fonds destinés à la réalisation des projets de développement dont le Comité de pilotage (COPIL) du Programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (PREF-CEMAC) s’est réuni le 3 août dernier en sa 11e session.
Le comité technique d’organisation est constitué d’experts de la Banque africaine de développement, dont la crédibilité de la signature a orienté la Commission de la CEMAC à en faire le chef de file, comprend également des experts de la Banque mondiale (BM), de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), de la Commission de la CEMAC et du PREF-CEMAC.
En attendant le rendez-vous bruxellois, les participants à cette rencontre organisée en visioconférence à cause de la pandémie du Coronavirus sont notamment revenus sur les résolutions de la 2è session extraordinaire de cette instance tenue l’année dernière, et dont mandat a été confié au Comité de pilotage de la CEMAC d’initier une table ronde des investisseurs dans l’optique de lever 2323 milliards, montant représentant 85% du coût global du projet évalué à 2714 milliards.
De douze projets au départ pour un investissement estimé à 2820 milliards FCFA, le COPIL PREF-CEMAC a ramené en juillet 2020 lesdits projets à onze, après avoir notamment jumelé le projet du corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena devant relier le Congo, la Centrafrique et le Tchad ainsi que la route Mbaikoro-Benja-Bekoninga à la frontière centrafricaine qui est devenue une seule composante.
C’est l’une des conséquences de la situation sanitaire actuelle qui impacte sur le développement économique et dont la réunion du Comité ministériel de l’Union Economique d’Afrique centrale (UEAC) la semaine prochaine devrait renseigner davantage sur les répercussions du COVID-19 sur les économies de la sous-région.
Raison pour laquelle il a été notamment question au cours de cette onzième session ordinaire du PREF-CEMAC, de faire le point sur le programme de réformes économiques conclu avec Bretton Woods, notamment le Fonds monétaire international (FMI) avec qui les pays de la région ont signé ces trois dernières années des accords sur la Facilité élargie du crédit (FEC).
Dans cette optique, les débats ont tournée sur le programme de deuxième génération avec le FMI dont l’accent sera mis sur les questions de développement et de croissance de même qu’a été abordé, le projet de plan de relance économique dans la perspective d’après Covid-19.
Cet article est motivé par un élan de solidarité et un esprit panafricain. En effet, nous suivons de près l’évolution de la crise politico-sociale en cours au Mali. Pour avoir eu l’opportunité d’effectuer plusieurs séjours de courte durée à Bamako au Mali dans le cadre des activités de conseils, il nous semble important dans le cadre d’une réflexion constructive d’adresser ses mots et ses conseils au peuple Malien. Nous pouvons comprendre aisément l’aspiration du peuple pour un monde meilleur qui promeut la bonne gouvernance. Votre combat est légitime ! Toutefois, il devra être mené dans un cadre de concertation qui, nous le pensons, aboutira nécessairement à un accord heureux à travers des solutions concrètes pour répondre favorablement aux préoccupations des uns et des autres. Le Mali est dans une bonne dynamique. Laissons le soin aux politiques et à la société civile de définir un plan d’actions de sortie de crise. En ce qui nous concerne, nous, professionnels de l’économie et de la finance, mettons à votre disposition des propositions concrètes dans nos domaines de compétence pour baliser l’horizon pour un futur apaisé qui pourrait réduire à néant le risque de retomber dans les travers du passé.
Le risque d’une balkanisation du Mali
L’intelligentsia Malienne et sa valeureuse classe d’entrepreneurs devront faire preuve d’un sursaut national et d’un patriotisme pour affranchir le Mali des démons d’une balkanisation. Ce pays riche en histoire et au rayonnement culturel qui traversa des siècles peine encore à se relever depuis la chute de l’empire du Mali et plus récemment, après l’implosion de la Fédération du Mali qui le privera ainsi d’un accès direct à l’océan Atlantique à partir du Sénégal et par conséquent son enclavement.
Toutefois, le destin commun des peuples de la défunte Fédération du Mali et ceux des anciennes colonies de l’Afrique-Occidentale Française les a réunis autour de l’essentiel sur les rives des fleuves (le Niger et le Sénégal) offrant ainsi une source de vie et de développement agricole. Ces bassins hydrographiques constituent le socle par excellence de la promotion de l’autosuffisance alimentaire. Une autosuffisance ardemment recherchée de nos jours par nos gouvernants. Les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 ont mis en évidence, ce qui parait opportun depuis des siècles à savoir la promotion d’une agriculture moderne intégrant toute la chaine de valeur allant de la production à la transformation. Un levier indispensable pour réduire considérablement le déficit structurel de la balance commerciale de nos pays et limiter ainsi les tensions récurrentes sur nos réserves de change.
Le Mali a su œuvrer dans l’intégration régionale citée en exemple de modèle de réussite autour des fleuves du Niger et du Sénégal, là ou des tensions géopolitiques naissent sur le Nil entre l’Éthiopie et l’Égypte qui croisent le fer autour des enjeux de production agricole, d’approvisionnement en eau et l’impératif d’une fourniture en électricité pour soutenir l’économie.
L’histoire retiendra que la politique est parvenue à faire imploser la Fédération du Mali en dépit de l’hospitalité (Téranga) légendaire des peuples épris de paix et d’entente cordiale. La ville centenaire des valeureux cheminots de Thiès au Sénégal en est une parfaite illustration ainsi que la ville historique de Tombouctou sous l’empire du Mali, puis sous l’empire Chérifien (le Maroc).
Présentement on ressasse des conflits entre les populations du Mali (Bambaras, Malinkés, Peuls, Dogons, Touaregs, Arabes, …) comme si l’on ignorait le passé récent du Rwanda même si, ce pays d’Afrique de l’Est a su se réconcilier entre ses peuples pour inspirer l’Afrique ; comme pour dire à la jeunesse du continent que c’est possible (Yes we can) d’emprunter le chemin de la réconciliation et de la prospérité.
La contrainte majeure du Mali, également valable pour l’essentiel des pays de notre cher continent, réside principalement dans sa gouvernance. Et pourtant, le Mali a su dans son passé récent présenter à l’Afrique un de ses beaux visages qui incarna la bonne gouvernance sous le magistère d’Apha Oumar Konaré. Les Maliens sont mieux placés pour en juger. C’est le ressenti que nous avons, vu de l’extérieur.
Cette digression se justifie pour heurter la conscience collective de la jeunesse du continent et l’éprouver en des termes simples et mais lourds de sens : Et si la mal-gouvernance était le reflet de nos comportements individuels et nos rapports les uns envers les autres ? Ce qui est reproché au Mali est valable dans les autres pays d’Afrique, peut-être à des degrés moindres ou à des exceptions près. La mal-gouvernance est le ressenti le mieux partagé sur le continent.
Fondons notre espoir sur le peuple qui osera enfin se poser les bonnes questions lors du choix de nos gouvernants et sur la crédibilité des Institutions garantes des joutes électorales. Votre combat est légitime mais dans la non-violence. Nous vous exhortons à continuer dans cette dynamique de paix et d’attente.
Faire le pari de l’économie verte pour promouvoir l’agriculture et l’énergie
Le Mali à travers la découverte de l’hydrogène « naturel » par son secteur privé dynamique, détient entre ses mains une réelle opportunité pour se lancer dans l’économie verte. Il s’agira de :
promouvoir des projets d’envergure de production et de distribution d’électricité produite à partir de l’hydrogène « naturel » dans le cadre des programmes du mix énergétique des pays de la CEDEAO ;
fournir l’électricité nécessaire et à bas coût pour la réhabilitation et la modernisation du réseau ferroviaire Ouest Africain, essentiel au commerce intra africain ;
promouvoir des projets d’installation d’une industrie chimique de production d’engrais à partir du site gazier de production d’hydrogène « naturel » pour relancer une filière agricole labélisée « écoresponsable » autour des vallées du fleuve Sénégal et du fleuve Niger (Sierra Leone, Guinée, Mali, Sénégal, Mauritanie, Niger, Benin, Nigéria).
Afin de mitiger le risque politique notamment les barrières à l’entrée inhérentes aux facteurs politiques et l’intelligence économique qui sied le mieux pour une production de l’électricité à partir de l’hydrogène « naturel » et de l’injecter dans le réseau interconnecté Ouest-Africain, il est impératif que le secteur privé Malien à l’instar du pari réussi de la chaîne hôtelière « made in Mali » qui a su se faire une place dans l’espace UEMOA, doit se positionner en qualité de producteur et distributeur d’électricité. Ce positionnement stratégique devra se faire à travers des concessions et des contrats de fourniture d’électricité dans l’espace CEDEAO. Les pays qui ont su mettre en place des cadres réglementaires favorables trouveront un intérêt à une fourniture d’électricité propre et compétitive. Il s’agira pour des raisons stratégiques de cibler également l’électrification rurale, les pôles économiques et industriels dans le cadre de concessions de production et de distribution d’électricité.
Promouvoir l’accès à l’habitat social
Suites aux difficultés rencontrées dans la promotion et la mise en œuvre du programme des logements sociaux dont les causes sont pour l’essentiel imputables aux pesanteurs de l’environnement des affaires et de l’économie du Mali, nous recommandons fortement, la relance de ce projet ambitieux en privilégiant la structuration ci-après du financement du programme et d’une levée de fonds pour les crédits promoteurs.
Il s’agira pour l’essentiel de proposer en garantie, l’engagement irrévocable de domiciliation des indemnités de logements des agents et des fonctionnaires de l’État dans un compte séquestre alimenté par le Trésor public au profit des prêteurs (banques, bailleurs de fonds, fonds d’investissements, …).
Ce compte séquestre sera nanti et fera office d’une garantie « monétisable » au besoin. Cette structuration aura le mérite de limiter et de palier le recours aux crédits acquéreurs pour l’achat des logements que les fonctionnaires et les agents de l’État devraient solliciter auprès des banques. Cette structuration est assimilable à de la location-vente de logements sociaux. Elle pourrait-être dupliquée dans d’autres pays du contient en quête de promotion des logements sociaux et de l’habitat décent pour leurs concitoyens.
Cette sureté (compte séquestre monétisable) peut être confortée par des souscriptions aux produits d’assurance vie et/ou d’assurance perte d’emploi que les acquéreurs éligibles au programme des logements sociaux pourraient souscrire. En ce qui concerne les acquéreurs du secteur privé ou du secteur informel, une banque commerciale ou une banque spécialisée dans l’habitat pourrait endossée le rôle dévolu au Trésor Public dans l’exemple cité ci-avant lors de la structuration de la levée de fonds.
Il est important de réfléchir sur la possibilité pour le Trésor public en l’occurrence l’entité qui portera les crédits promoteurs ou l’entité Ad hoc ou le véhicule d’investissement dédié à l’opération « logements sociaux » de se refinancer auprès de la Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire (CRRH-UMOA) dans l’hypothèse d’un décalage entre la maturité des crédits promoteurs et celle de la durée de paiement des logements sociaux (location-vente) ou de remboursement des crédits acquéreurs.
Au plan organisationnel, une ou des Sociétés Civiles Immobilières (SCI) de construction et/ou de gestion devront être créées dans le cadre des programmes des logements sociaux.
L’État Malien devra au préalable se prononcer pour confirmer l’éventualité d’une monétisation de la garantie proposée et par conséquent l’engagement irrévocable à domicilier dans des comptes séquestres dédiés, les indemnités de logements ou des retenues à la source sur les salaires des agents et des fonctionnaires éligibles et adhérents au programme des logements sociaux.
Perspective qui nous semble plausible et souhaitable
Nous sommes confiants quant à la capacité du Mali à emprunter le chemin raisonnable pour la préservation de son entente et de sa cohésion sociale sans pour autant renoncer à son aspiration légitime à savoir un avenir meilleur dans un environnement des affaires propice à une croissance économique inclusive. Nous sommes disponibles pour aider dans ce sens.
Aux autres pays d’Afrique, ce qui se joue au Mali ne nous épargne guère et nous concerne au premier plan. Ayons juste l’intelligence d’esprit d’escalader cette pente raide sans trébucher mais avec la ferme volonté d’aspirer à des lendemains meilleurs.
A propos de Ousmane DIENG
M. Ousmane DIENG a acquis une expérience professionnelle de 18 années dans le conseil et l’audit. M. DIENG a fondé le Cabinet de conseil INGENIOUS Partners Consulting spécialisé dans la stratégie, le Conseil Financier, l’entreprenariat, l’organisation, l’optimisation des performances, le contrôle et l’économie.
Pour assouvir leurs ambitions machiavéliques, le Premier ministre Boubou Cissé et certains barons du RPM font front commun contre le président de l’Assemblée Nationale Moussa Timbiné.
En politique, l’élection prime sur la nomination, un élu du peuple ou local est plus légitime et représentatif qu’une personne nommée. Dans le contexte malien actuel, c’est le paradoxe. Le Premier ministre Boubou Cissé, au cœur de la contestation sociopolitique, veut être royaliste que le roi.
En effet, il nous est revenu que certains politiciens du régime concoctent un plan machiavélique pour faire tomber l’actuel président de l’Assemblée Moussa Timbiné. Derrière ce projet des responsables du Rassemblement Pour le Mali, dont son président Bocary Treta, les députés Mamadou Diarrassouba et Baber Gano, le président d’honneur de l’ADP-Maliba, Alou Boubacar Diallo, l’actuel ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Bah dit Bill de l’ADEMA-PASJ. Sans oublier le cerveau de la manigance : Dr Boubou Cissé, principal point d’achoppement de la décrispation politique.
Si ces barons du RPM maintiennent leurs dents contre le député Timbiné, car n’ayant pas pu faire parachuter Diarrassouba au perchoir, le ministre ‘’ademiste’’ digère mal le camouflet à lui infligé par la Cour Constitutionnelle qui a remis monsieur Timbiné dans ses droits lors des résultats définitifs des législatives dernier.
Le PM Boubou Cissé, qui devrait se taire, car n’étant qu’un simple produit de nomination, se met au-devant de la scène pour faire débarque un élu du peuple. Quoiqu’on dise, le président de l’Assemblée Nationale Moussa Timbiné est plus légitime que le Premier ministre Boubou Cissé.
C’est déplorable ce complot inouï contre l’honorable Timbiné dont le dynamisme et surtout sa fidélité aux idéaux du Président IBK ne sont plus à prouver.
Croissanceafrique.com est le premier site web malien 100% d’Informations Économiques et Stratégiques crée par le journaliste économiste M. Daouda Bakary KONE: Nos rubriques sont: Finance-Défense-Climats-Agro-TIC- Gestions-Publiques, Mines-Médias-Leaders- Electricité et Institutions. Le site est légalement enregistré sous le récépissé N° 04-/PR-CIV BKO du Tribunal de grande instance de la Commune IV de Bamako conformément à la Loi 0046 du 7 juillet 2000. Avec plusieurs rubriques économiques, nous sommes l’un des premiers médias d’informations économiques et stratégiques au Mali. Nous contacter : croissanceafrik@gmail.com. Téléphone (WhatsApp) : +223 65 37 15 82 / +223 76 82 26 57
Quatre-vingt-trois entreprises de la région de la Grande Baie Guangdong-Hong Kong-Macao (GBA) sont entrées dans la liste Fortune China 500 dressée par le magazine Fortune cette année.
La GBA englobe les Régions administratives spéciales (RAS) de Hong Kong et de Macao, ainsi que neuf villes de la province du Guangdong, dans le sud de la Chine. C’est l’une des régions les plus riches de Chine en termes de revenu par habitant, contribuant à près de 12 % du PIB mais occupant moins de 1 % de la surface totale du pays.
Les revenus des 10 principales sociétés de la GBA sur la liste dépassent tous 200 milliards de yuans. En tête du peloton, Ping An Insurance, basée à Shenzhen, qui dépasse le billion de yuans.
La plupart des sociétés dans la GBA cotées en bourse sont basées à Guangzhou, à Shenzhen et à Hong Kong. Les nouvelles venues sur la liste sont concentrées dans les secteurs de l’immobilier, des valeurs mobilières et des technologies de l’information.
Cette liste prend en compte les performances des plus grandes sociétés cotées chinoises au cours de l’année écoulée. Le seuil de revenu annuel des entreprises inscrites cette fois-ci est proche de 17,8 milliards de yuans, en augmentation de près de 10 % par rapport à l’année dernière.
Les grandes entreprises chinoises de l’Internet ont vu leurs revenus commerciaux augmenter de 14,1 % en glissement annuel au premier semestre, inversant la forte baisse enregistrée au premier trimestre, a déclaré le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information (MIIT).
Au premier semestre, le chiffre d’affaires de ces entreprises a atteint 590,7 milliards de yuans (environ 84,6 milliards de dollars) et le taux de croissance a augmenté de 12,6 % par rapport au premier trimestre, a déclaré le MIIT.
Les bénéfices de l’Internet et des services relatifs ont affiché une croissance positive, enregistrant un bénéfice total de 52,16 milliards de yuans, en hausse de 2,8 % sur un an.
Les investissements en recherche et développement (R&D) de l’industrie se sont également améliorés rapidement. Au cours des six premiers mois, les dépenses de R&D se sont élevées à 31,34 milliards de yuans, soit une augmentation de 10,7 % en glissement annuel.
En termes de différentes sections, le secteur des services d’information a connu une amélioration rapide de son chiffre d’affaires, les services vidéo et audio assurant la plus forte croissance.
Pendant ce temps, les services de plate-forme d’Internet, tels que l’éducation en ligne et le commerce électronique, ont pris la tête parmi d’autres services au cours de la même période.
Une équipe médicale chinoise est partie pour l’Azerbaïdjan pour aider ce pays à lutter contre le coronavirus. Parmi les 10 médecins dépêchés, certains étaient des acteurs de première ligne à Wuhan.
Une mission intervient à un moment critique. Les 10 membres du personnel de santé sont tous issus de l’hôpital de Chine occidentale à Chengdu. Leurs domaines d’expertise vont des soins pulmonaires et critiques à la médecine traditionnelle chinoise.
« Premièrement, nous allons étudier et analyser la situation en Azerbaïdjan. Ensuite, nous ferons part de nos recommandations et les assisterons dans des domaines tels que le traitement clinique, les soins intensifs et les tests de laboratoire. Nous partagerons nos expériences, en particulier celles de notre hôpital, dans la lutte contre le virus », a partagé Cheng Yongzhong, chef d’équipe médicale chinoise en Azerbaïdjan.
Certains membres de l’équipe étaient également en première ligne à Wuhan pendant le pic de l’épidémie en Chine. Wu Ying est l’une d’entre eux.
Elle a travaillé dans une unité de soins intensifs pendant deux mois : « J’ai acquis une certaine expérience dans le contrôle des infections, la gestion des fournitures médicales et les soins cliniques. Je suis donc convaincue que je serai en mesure de mener à bien cette mission. J’ai également confiance en mon équipe. »
Au 3 août, l’Azerbaïdjan avait enregistré plus de 32 000 cas de COVID-19. Plus de 4 400 sont actuellement traités. L’ambassadeur d’Azerbaïdjan en Chine Akram Zeynalli se dit optimiste au sujet d’une thérapie intégrée de la médecine occidentale et traditionnelle chinoise. « Nous pensons que les experts chinois partageront leur expérience et que nous pourrons réduire le nombre d’infections en Azerbaïdjan. Cette assistance et cette aide amicales ainsi que notre interaction au sein de la pandémie de COVID-19 contribueront à élargir, renforcer et approfondir davantage nos relations bilatérales. L’Azerbaïdjan, comme je l’ai mentionné, attache une grande importance à la relation avec la Chine. »
Plus de 20 équipes médicales chinoises ont été dépêchées dans différents pays pour aider aux efforts contre le COVID-19. Pour l’hôpital de Chine occidentale, l’Azerbaïdjan est le 4e pays vers lequel il a envoyé des médecins, après l’Italie, l’Éthiopie et Djibouti.
Une équipe médicale chinoise est partie pour l’Azerbaïdjan pour aider ce pays à lutter contre le coronavirus. Parmi les 10 médecins dépêchés, certains étaient des acteurs de première ligne à Wuhan.
Une mission intervient à un moment critique. Les 10 membres du personnel de santé sont tous issus de l’hôpital de Chine occidentale à Chengdu. Leurs domaines d’expertise vont des soins pulmonaires et critiques à la médecine traditionnelle chinoise.
« Premièrement, nous allons étudier et analyser la situation en Azerbaïdjan. Ensuite, nous ferons part de nos recommandations et les assisterons dans des domaines tels que le traitement clinique, les soins intensifs et les tests de laboratoire. Nous partagerons nos expériences, en particulier celles de notre hôpital, dans la lutte contre le virus », a partagé Cheng Yongzhong, chef d’équipe médicale chinoise en Azerbaïdjan.
Certains membres de l’équipe étaient également en première ligne à Wuhan pendant le pic de l’épidémie en Chine. Wu Ying est l’une d’entre eux.
Elle a travaillé dans une unité de soins intensifs pendant deux mois : « J’ai acquis une certaine expérience dans le contrôle des infections, la gestion des fournitures médicales et les soins cliniques. Je suis donc convaincue que je serai en mesure de mener à bien cette mission. J’ai également confiance en mon équipe. »
Au 3 août, l’Azerbaïdjan avait enregistré plus de 32 000 cas de COVID-19. Plus de 4 400 sont actuellement traités. L’ambassadeur d’Azerbaïdjan en Chine Akram Zeynalli se dit optimiste au sujet d’une thérapie intégrée de la médecine occidentale et traditionnelle chinoise. « Nous pensons que les experts chinois partageront leur expérience et que nous pourrons réduire le nombre d’infections en Azerbaïdjan. Cette assistance et cette aide amicales ainsi que notre interaction au sein de la pandémie de COVID-19 contribueront à élargir, renforcer et approfondir davantage nos relations bilatérales. L’Azerbaïdjan, comme je l’ai mentionné, attache une grande importance à la relation avec la Chine. »
Plus de 20 équipes médicales chinoises ont été dépêchées dans différents pays pour aider aux efforts contre le COVID-19. Pour l’hôpital de Chine occidentale, l’Azerbaïdjan est le 4e pays vers lequel il a envoyé des médecins, après l’Italie, l’Éthiopie et Djibouti.
La Guinée s’engage à accélérer le projet de construction du chemin de fer Conakry-Kouria. Long de 65 km, cette voie ferrée sera réalisée par la China Railway International Construction, 16th Bureau (CRCC), dans le cadre d’un contrat BOT (Built-Operate-Transfer).
Les travaux du chemin de fer Conakry-Kouria pourront bientôt démarrer. C’est en tout cas la volonté affichée par les autorités guinéennes. Au cours du Conseil des ministres du 30 juillet, le chef de l’Etat a invité le ministre en charge des Transports « à diligenter la mise en œuvre du projet […] qui fait actuellement l’objet de négociations dans le cadre d’un contrat BOT et qui constitue la première phase de reconstruction de la voie ferrée Conakry-Niger ».
Long de 65 km, la ligne ferroviaire projetée sera essentiellement destinée au transport de personnes et de marchandises. Le lancement des travaux de cet important projet, premier lot d’un autre encore plus vaste (Conakry-Kankan), permettra de doter la Guinée d’un véritable réseau ferroviaire propre au pays et destiné à améliorer les conditions de mobilité des personnes et des biens.
Sa réalisation sera exécutée par la China Railway International Construction, 16th Bureau (CRCC), avec qui la Guinée a signé un protocole d’accord le 1er août 2019.
Selon le gouvernement, la ligne Conakry-Kouria contribuera à renforcer (à des coûts très compétitifs) l’offre de transport, la mise en œuvre du port sec de Kagbélen et du centre logistique de Kouria, le désengorgement des voies de circulation dans la capitale et sa périphérie, ainsi que leurs fortes imbrications sur l’activité socioéconomique du pays.