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L’économie mondiale victime collatérale du Covid-19

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Par Ibrahima Bamba*

Aspect général du problème du Covid-19

La pandémie Covid 19 est une crise sanitaire sans précédent que l’humanité traverse actuellement de par ses multiples caractéristiques. Si cette crise n’était que sanitaire à ses débuts, elle  nous dévoile aujourd’hui ses conséquences qui sont entre autres sociales, économiques, culturelles et même politiques.

Il ne serait pas exagéré de considérer cette crise comme l’une des plus dramatiques et perturbantes pour l’économie des grandes nations industrialisées ainsi que pour celle des pays en développement suite aux décisions prises par la majorité des gouvernements de la planète. Sur le plan économique, la crise est particulièrement violente pour les entreprises car elle constitue à la fois et de façon inédite, une crise de “l’Offre” mais aussi, de la “Demande” chose qui ne s’était jamais produite dans l’histoire récente de l’humanité.

Un marché économique de type libéral est caractérisé par la rencontre de l’offre et de la demande jusqu’à la pandémie Covid 19, l’humanité n’avait connu que des crises économiques qui étaient dues soit à l’Offre (offre inférieur à la demande) soit à la demande (demande inférieure à l’offre) mais pas les deux à la fois.

Cette double crise de l’offre et de la demande constitue un nouveau phénomène qui a profondément mis les entreprises en difficultés d’honorer non seulement leurs engagements (vis à vis des salariés, clients et fournisseurs) mais aussi de faire face à leurs obligations fiscales et sociales (vis à vis de l’Etat).

Avec près de la moitié de la population mondiale confinée, il est complètement difficile voire impossible pour les entreprises de production de produire suffisamment pour alimenter un marché quasi inexistant. De même, les entreprises de prestation de services, les entrepreneurs ainsi qu’autres startups sont dans les mêmes impossibilités de proposer leurs services à un marché qui a deux fois moins de demandes (baisse drastique des activités).

Ce confinement généralisé a fortement impacté les maigres croissances des économies de la plupart des pays occidentaux et les a irréversiblement conduit à la récession, et ce, malgré les milliers de milliards de dollars injectés.

L’impact sur la Guinée

Contrairement à l’Europe et les Etats-Unis, la Guinée comme la plupart des pays d’Afrique Sub-Saharienne ont préféré “le non ou pas confinement’’ comme mesures, certes  moins contraignantes pour les activités mais mesures tout de même, pour limiter la propagation de l’épidémie. Ce “non confinement” peut s’expliquer par le caractère dominant du secteur informel sur les activités économiques d’un côté, et de l’autre du caractère journalier pour l’acquisition des moyens de subsistances de la majorité des populations de nos pays en développement. Il était donc, difficile d’envisager un confinement généralisé sans pour autant fragiliser le gagne-pain de nos populations.

C’est dans ce cadre que la Guinée, à l’instar de la plupart des pays africains, a pris des mesures de distanciation sociale notamment : l’instauration d’un couvre-feu de 21h à 5h, la fermeture de l’aéroport et des frontières, l’interdiction de tout rassemblement à plus de 20 personnes, la fermeture des  écoles et lieux de cultes, l’isolement de la capitale Conakry du reste du pays etc…

Ces mesures d’ordre sanitaire ont ainsi fortement impacté l’activité du secteur de l’éducation, du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, principalement dû à la fermeture de l’aéroport et à l’interdiction des réunions publiques. Egalement, le secteur agricole est durement touché non seulement, en raison de l’interdiction de sortie de Conakry des acteurs de la chaine d’approvisionnement des marchés de la capitale, mais aussi par la fermeture des frontières terrestres empêchant ainsi l’export des denrées vers les pays voisins.

Ces acteurs de la chaine de valeur du secteur agricole ayant pour habitude d’effectuer eux mêmes le déplacement sur les différents sites agricoles du pays pour non seulement passer commande, mais aussi pour assurer l’acheminement des produits jusqu’à la capitale, le plus grand marché du pays, assurant l’écoulement des produits.

Quant aux autres secteurs de l’économie, le Covid 19 a eu moins d’incidences en raisons de l’absence de confinement en journée. Les activités minières étant la principale source de devises et de revenus pour l’Etat, fonctionnent relativement à la normale.

Imaginer des solutions pour faire face à de nouvelles crises :

Ce bouleversement dans le fonctionnement de notre économie Guinéenne doit nous amener à proposer d’autres formes dans la chaine de valeur des produits agricoles :

En premier lieu, la mise en place d’une plate forme de concertation permettant aux uns et aux autres d’explorer de nouvelles méthodes de passer commande d’un coté et de livrer les produits sans effectuer de déplacement de l’autre, aurait été une solution.

Cette initiative impliquerait des mécanismes de normalisation, de standardisation, de conditionnement, d’emballage, de conservation et de distribution des produits agricoles. Pour faire face à la baisse d’activités dans le pays, le gouvernement guinéen à travers un plan de riposte économique annonce une trentaine de mesures venant ainsi prêter main forte à une économie déjà bien secouée.

Ce plan propose de procéder à l’identification des AGR (Activités Génératrices de Revenus) les plus impactées afin d’accompagner et pour minimiser la baisse d’activités et également promouvoir la circulation monétaire à l’intention des ménages dans des situations de précarité.

Concernant les produits en souffrance d’exportation, une négociation express avec les pays voisins devrait être envisagée, à l’image des pays de l’Afrique de l’Est, pour permettre la libre circulation des biens de consommation afin de satisfaire les demandes existantes dans ces pays et en même temps soulager la détresse de nos producteurs locaux.

Une autre initiative concernerait le cas spécifique des produits périssables (Pomme de terre, ananas, mangues, bananes plantains, …), il serait judicieux de procéder à une rallonge de la chaine de valeur par la transformation en produits semis finis afin d’augmenter leur durée de vie commerciale. Cette mesure est exigeante mais possible en mettant en place notamment un réseau de dispositifs frigorifiques à l’échelle des zones de production.

Les mesures citées plus haut prennent en considération la situation critique dans laquelle se trouvent les producteurs de produits périssables. Il serait donc judicieux pour les les acteurs de penser à une dynamique collective par territoire pour vendre ensemble et s’entendre sur un même niveau de prix.

Ceci étant dit, l’Etat devrait par des subventions publiques contribuer à supporter les pertes qui seront enregistrées. Dans ce cas, tout le monde sort gagnant : les populations auront consommé des produits locaux à moindre coût, les producteurs auront pu écouler leurs marchandises et l’Etat n’aura pas à tout subventionner.

L’incertitude qui pointe à l’horizon post Covid 19 nous interpelle à produire des pistes de solutions. Une telle dynamique exige la mise à disposition de toutes informations utiles, ressources disponibles permettant de maximiser les possibilités de relance économique et sociale de notre pays.

Ibrahima BAMBA, Consultant en Stratégies & Développement d’Entreprises, Associé-Gérant, K.I.B Consulting.

UMOA : 1556 milliards de FCFA d’encours de crédits alloués par les SFD au 4ème trimestre 2019

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L’encours des crédits des systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) s’est établi à 1.555,6 milliards de FCFA (2,333 milliards d’euros) au quatrième trimestre 2019, selon les données de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Cet encours s’est accru de 10% par rapport à son niveau à fin décembre 2018. Selon l’Institut d’émission, cette hausse est observée par ordre décroissant au Mali (+26,7%), au Togo (18,3%), en Côte d’Ivoire (+16,9%), au Sénégal (+5,0%), au Burkina (+4,6%) et au Niger (1,4%). Une diminution de 29,1% a été notée en Guinée-Bissau  et 2,6% au Bénin.

« Une part de 50,0% de l’encours des crédits des institutions de microfinance est constituée de concours à court terme », souligne la BCEAO. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 31,3% et 18,6% sur la période sous revue.

La clientèle masculine des SFD a bénéficié de 57,6% des crédits, là où la clientèle féminine et les groupements se retrouvent respectivement avec 30,3% et 15,6% des financements. L’encours moyen des prêts par bénéficiaire a augmenté de 5,0%, pour s’établir à 106.893 FCFA à fin décembre 2019 contre 101.772 FCFA à fin décembre 2018. Les données de la BCEAO renseignent que pour l’ensemble du secteur, l’encours des crédits a représenté 6,8% des créances consenties par les établissements de crédit de l’UMOA.

Concernant le montant des dépôts collectés par les SFD, il s’est établi à 1.473,7 milliards de FCFA contre 1.243,2 milliards de FCFA 2018, soit une progression de 18,5%. Cette progression est enregistrée par ordre d’importance au Mali (+31,0%), au Burkina (+22,9%), en Côte d’Ivoire (+19,8%), au Togo (+18,4%), au Sénégal (+16,5%), au Niger (+14,8%) et au Bénin (+5,1%). En revanche, un repli de 6,2% a été relevé en Guinée- Bissau. Selon la BCEAO, les dépôts à vue demeurent prépondérants avec une part de 59,2%. Quant aux dépôts à terme et les autres dépôts, ils constituent respectivement 19,9% et 20,9%.

Durant la période sous revue, l’épargne mobilisée par les SFD a été constituée à hauteur de 50,5% par les hommes, 26,5% par les femmes et 23,0% par les groupements. Le montant moyen de l’épargne par client s’est établi à 101.266 FCFA au quatrième trimestre 2019 contre 89.442 FCFA au titre du quatrième trimestre de l’année 2018, soit une augmentation de 11.824 FCFA.

Pour l’ensemble des SFD de l’UMOA, souligne la BCEAO, l’épargne recueillie représente 5,4% de la totalité des dépôts détenus par les établissements de crédit de la zone.

Au quatrième trimestre 2019,le nombre de SFD répertorié dans l’UMOA s’est établi à 508 unités. Ces structures ont offert leurs services financiers à 14.554.167 personnes sur cette période sous revue, à travers 4.905 points de service répartis dans les États membres de l’UMOA.

Que dire des indicateurs d’intermédiation des SFD ? Sur ce point, la BCEAO relève « une évolution relativement favorable à l’inclusion financière, avec un taux brut de dégradation du portefeuille qui s’est inscrit en baisse, ressortant à 6,1% contre 7,1% à fin décembre 2018, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur ».

Quant aux SFD en difficulté, 16 institutions de microfinance étaient sous administration provisoire à fin décembre 2019, dont 7 au Bénin, 2 au Burkina,  au Niger, et au Togo, une en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal.

Le Club de Paris annonce une suspension temporaire du service de sa dette en faveur du Mali

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Par la rédaction

Au titre de l’initiative du G-20 relatif au moratoire sur le service de la dette, le Club de Paris a approuvé la suspension du service de la dette de la République du Mali envers les pays créanciers membres du Club de Paris, du 1er mai au 31 décembre 2020. Cet accord intervient dans le cadre de la facilité accordée par les pays du Club de Paris et du G-20 à 77 des pays les plus pauvres du monde pour leur permettre de faire face à la crise de Covid-19.

Grâce à la réactivité des services du ministère de l’Économie et des Finances, le Mali est avec la République de Dominique, les deux premiers pays à bénéficier de cette mesure, qui soulage, à sa juste valeur, la trésorerie de l’Etat.

Ce report de paiement permettra d’économiser un montant évalué à 23 milliards de FCFA dont le paiement sera échelonné sur quatre ans à partir de la fin de la suspension du service de la dette. Si tous les autres créanciers bilatéraux du Mali adhéraient à l’initiative, le montant total du report de paiement serait de 33,2 milliards de FCFA.

Covid-19 : quelle place pour l’Afrique dans la coopération sanitaire internationale ?

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« Si l’Afrique semble jusqu’à présent relativement épargnée par le virus, il reste que l’OMS s’inquiète pour son avenir au regard de la progression du nombre de cas contaminés ainsi que des conséquences économiques et sociales de la pandémie ».

Par Sokhna Fatou Kiné Ndiaye*

Le continent africain fait indéniablement face à beaucoup de défis à relever dans le domaine sanitaire ; l’un d’entre eux et à bien des égards des plus importants à relever, voire le plus important, est le renforcement du système de santé (RSS) afin d’assurer l’accès universel à des soins de qualité. En effet, certaines épidémies causées par le paludisme, la tuberculose, le VIH/Sida, la rougeole ou encore la maladie à virus Ebola ont comme conséquence un nombre important de pertes humaines. Pour faire face à ces crises sanitaires, l’Afrique a toujours compté sur l’aide internationale à travers une coopération sanitaire sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

La gestion de l’épidémie à virus Ebola en 2014 en est un exemple patent dans la mesure où une importante solidarité internationale fut mobilisée afin d’arrêter la propagation de la maladie en Afrique de l’Ouest. D’ailleurs, cela laisse présager une aptitude des pays africains à gérer et à mettre en place une riposte efficiente contre les épidémies et les pandémies.

Pourtant, avec la pandémie de la Covid-19, certaines difficultés à la mise en place d’une coopération sanitaire internationale peuvent être relevées. Si l’Afrique semble jusqu’à présent relativement épargnée par le virus, il reste que l’OMS s’inquiète pour son avenir au regard de la progression du nombre de cas contaminés ainsi que des conséquences économiques et sociales de la pandémie. La solidarité internationale s’exprimant à travers la coopération internationale pourrait être indispensable au continent africain si jamais les inquiétudes de l’OMS venaient à se confirmer : l’Afrique, prochain épicentre de la pandémie de la maladie à coronavirus (Covid-19). Cette coopération se présente principalement sous deux formes.

Tout d’abord, elle se concrétise à travers le Règlement Sanitaire International adopté en 1951 lors de la 4ème Assemblée Mondiale de la Santé et révisé en 2005 dans le but de coordonner l’action de l’Organisation Mondiale Santé (OMS) au niveau international. Ensuite, la coopération sanitaire internationale se matérialise aussi généralement par l’aide apportée par les pays développés sous forme d’accords bilatéraux ou multilatéraux. Néanmoins, cette pandémie voit le jour dans un contexte international de crise du multilatéralisme ayant des conséquences négatives sur la coopération sanitaire internationale.

Ainsi, le système multilatéral mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale est vivement remis en question et vit des moments assez flous quant à sa pérennité. Cette crise, amorcée par les Etats-Unis et accentuée par l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, remet en perspectives les jeux de pouvoirs sur la scène internationale allant jusqu’à remettre en cause le développement de la coopération sanitaire internationale dans un contexte de pandémie de la Covid-19. Ainsi, le 14 avril 2020, le Président américain annonçait suspendre ses versements à l’OMS carla jugeant trop favorable à la Chine et en critiquant sa gestion de la pandémie.

La création de l’OMS répondait principalement à un enjeu qui était de limiter et de lutter contre la propagation des maladies infectieuses dans le monde sachant que les crises sanitaires ont souvent des impacts internationaux. La solidarité internationale en matière de santé trouve ainsi tout son sens dès lors « que toutes les occasions pour les nations de travailler ensemble, d’échanger leurs expériences, de faire circuler une information de bonne qualité et relativement indépendante, de proposer des directions communes, voire des règles communes, améliorent l’efficacité et l’efficience des actions de santé » (Yves Charpak, 2009). De ce fait, les États sous-développés et/ou qui souffrent de mal gouvernance – dont la grande partie se trouve en Afrique – ne sont pas laissés pour compte dans les avancées en matière de santé. Par ailleurs, une autre raison à la nécessité d’établir une coopération sanitaire internationale à travers la création d’une organisation sanitaire mondiale demeure sans doute – comme l’explique si bien Yves Charpak – dans le fait que ne pas aider les États pauvres, sous-développés reviendrait à « prendre le risque que leurs enjeux sanitaires nous reviennent en boomerang d’une façon ou d’une autre… En effet, certains enjeux sanitaires sont mondiaux » (Kant 1991).

S’il est vrai que certaines critiques peuvent être émises à l’encontre de l’OMS – comme sa gestion de l’épidémie à virus Ebola de 2014 pour laquelle il lui a été reproché d’avoir tardé à alerter sur la gravité de la maladie lui laissant ainsi le temps de progresser ou alors le fait qu’elle ait largement hésité à qualifier la pandémie de la maladie à coronavirus d’Urgence de Santé Publique à Portée Internationale (USPPI) – il n’en demeure pas moins que l’OMS est très présente dans la lutte contre les maladies transmissibles ainsi que dans l’aide aux pays en développement dans le renforcement de leur système de santé et l’application des mesures dans le cadre du RSI (2005). En 2014, c’est grâce à la mise en place d’une coopération sanitaire internationale avec l’appui technique de l’OMS que l’épidémie à virus Ebola a pu être contenue en Afrique de l’Ouest avec des conséquences économiques et sociales moindres.

De ce fait, il apparaît que priver l’Organisation de contributions financières la mettrait certainement dans des difficultés pour faire face à la pandémie et continuer à offrir son assistance technique si essentielle aux pays pauvres et en développement pendant cette crise sanitaire internationale.


Références bibliographiques :

Yves Charpak, « 57. L’OMS et la mondialisation des enjeux sanitaires », Pierre-Louis Bras éd., Traité d’économie et de gestion de la santé, Presses de Sciences Po, 2009, p.523.

 Ibid., Plus généralement, et comme l’a déjà noté Kant en 1795, l’interdépendance entre les différents acteurs mondiaux est qu’« un droit violé quelque part est ressenti partout » ; Emmanuel Kant, Vers la paix perpétuelle, traduction de. J.-F. Poirier et F. Proust, Paris, Flammarion, 1991.


*Sokhna Fatou Kiné Ndiaye est sénégalaise, Doctorante en droit public mention droit international public à l’Institut de Droit public, Sciences politiques et Sociales (IDPS) de l’Université Sorbonne Paris Nord.

Covid-19 : un webinaire international pour préparer les acteurs de l’économie réelle à la résilience

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Reckya Madougou, ancienne ministre béninoise, conseiller spécial du président togolais Faure Gnassingbé et promotrice principale de l’évènement

Le Think & do Tank Team RM en partenariat avec la Confédération des institutions financières pour l’Afrique de l’ouest (CIF), le groupe Ecobank et la Fondation Louis Lamothe de Haïti organise les 26, 27 et 28 mai prochains, un webinaire international destiné à préparer les acteurs de l’économie réelle à la résilience face aux conséquences de la crise de Covid-19.

Il s’agit, indique-t-on, de confronter les réflexions et de s’investir dans la recherche de  stratégies et solutions efficaces en faveur de la relance économique dans les États africains en particulier et ceux du sud en général face à l’urgence d’une riposte efficace contre les impacts économiques et sociaux de la pandémie. L’ancien premier ministre du Bénin, Lionel Zinsou, le ministre Ally Coulibally des Affaires Etrangères de Côte d’Ivoire  et Alain Claude Bilie By Nze du Gabon sont cités parmi la trentaine de speakers attendus.

Dans les détails, les panélistes (acteurs de l’économie, de la finance internationales, de la politique et des négociations multilatérales ou de la société civile) devront appréhender les secteurs d’activités les plus impactés, identifier les besoins immédiats (capital, liquidité, plateforme technologique des IMF et SFD) des acteurs de l’économie réelle et/ou les TPE et PME/PMI pour la continuité de leurs activités en appui aux populations cibles visées et réfléchir aussi plus spécifiquement aux mécanismes susceptibles de répondre plus favorablement aux refinancements des SFD dans le contexte de crise et post crise. Suivez le liens ci-dessous pour lire la suite de l’article:

https://www.financialafrik.com/2020/05/19/covid-19-un-webinaire-international-pour-preparer-les-acteurs-de-leconomie-reelle-a-la-resilience/


Cameroun : la SOSUCAM annonce un plan d’investissement de 93 milliards de FCFA

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Le programme de modernisation et d’extension des activités du géant agroindustriel est adossé sur une convention de partenariat signée avec l’Etat.

Malgré la pandémie du Coronavirus qui impacte de plus en plus sur les activités économiques, l’accroissement de la productivité et l’amélioration des méthodes culturales préoccupent la Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM).

L’entreprise a dans ce sens, paraphé une convention d’accompagnement avec l’Agence de promotion d’investissements (API) dans le cadre de la Loi sur les incitations à l’investissement privé qui exonère les entreprises de certaines taxes fiscales et douanières. suivez la suite à travers ce liens ci-dessous:

https://www.financialafrik.com/2020/05/18/cameroun-la-sosucam-annonce-un-plan-dinvestissement-de-93-milliards-de-fcfa/

Paiement des eurobonds: entente entre les ministres africains des Finances

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Addis-Abeba, Éthiopie, le 18 mai 2020 (CEA) – La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) avait convoqué, ce lundi, une réunion entre les ministres africains des finances, le Groupe de travail africain sur le secteur privé et l’Envoyé spécial de l’Union africaine sur le COVID-19 alors que les pays africains tentent de trouver des solutions pour s’assurer que les économies africaines continuent de jouir d’un accès continu aux marchés et s’acquittent de leurs obligations en matière de service de la dette du secteur privé.

La réunion avait pour objectif de trouver premièrement de nouveaux moyens de financement pour fournir des ressources supplémentaires aux pays afin d’atténuer les effets de la pandémie de COVID-19 en cours ; ensuite de trouver des moyens d’améliorer le profil et les termes des obligations de la dette commerciale de l’Afrique de telle sorte que l’Afrique puisse mieux libérer des fonds pour faire face à la crise sanitaire. La discussion a engagé le Groupe de travail africain sur le secteur privé récemment composé, qui représente les principaux créanciers privés des pays africains. suivez le reste à travers ce liens ci-dessous :

https://www.financialafrik.com/2020/05/18/paiement-des-eurobonds-entente-entre-les-ministres-africains-des-finances/

Sénégal : 164,315 milliards FCFA dans les caisses du trésor public

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La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Sénégal a levé le 18 mai 2020 un montant de 164,315 milliards de FCFA (246,472 millions d’euros) au terme de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 182 jours sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA).

Ces fonds sont destinés à assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Sénégal. Selon l’agence UMOA-Titres, les investisseurs opérant sur ce marché financier ont fait des soumissions globales de 168,815 milliards de FCFA sur un montant mis en adjudication de 150 milliards FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 112,54%.

Sur le montant global des soumissions, l’émetteur a, pour des raisons de coût, retenu 164,315 milliards de FCFA et rejeté les 4,500 milliards de FCFA, soit un taux d’absorption de 97,33%. Tous les pays de l’UMOA ont pris part à l’émission à l’exception de la Guinée Bissau. A part, le Sénégal (55,315 milliards retenus sur des soumissions de 58,815 milliards) et le Togo (12 milliards retenus sur 13 milliards proposés), les propositions faites par les autres pays ont été retenues par l’émetteur. La Côte d’Ivoire vient en tête avec 35,300 milliards, suivie du Mali (20 milliards), le Bénin (17 milliards), le Niger (12,500 milliards) et le Burkina (12 milliards).

Selon l’Agence UMOA-Titres, le remboursement du capital interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 16 novembre 2020. Quant aux intérêts, ils sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons d’un million FCFA.

Côte d’Ivoire : Deutsche Bank et la SIACE financent la construction de deux hôpitaux régionaux

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La justice ivoirienne a transmis aux autorités françaises des mandats d’arrêt contre Guillaume Soro et trois de ses collaborateurs, exilés en France depuis 2019. Il s’agissait d’un courrier, signé par le ministre de la Justice Sansan Kambilé et transmis ne révèlait pas, néanmoins, les motifs pour lesquelles Soro Guillaume et ses compagnons sont poursuivis

Le gouvernement ivoirien, conformément au Plan national de développement (Pnd 2016-2020),  mandate la Deutsche Bank  pour financer  la construction et l’équipement des Centres hospitaliers régionaux d’Adzopé (Sud)  et d’Aboisso (Sud-est)  et des unités médicales en Côte d’Ivoire. Pour ces chantiers la banque allemande bénéficiera de la collaboration de la Société islamique pour l’assurance des investissements et du crédit à l’exportation (Siace).

Evalué à plus de 93 milliards Fcfa, ce projet  confié au marocain Agentis s’étendra  également au financement de cinq nouvelles unités médicales dans cinq hôpitaux du pays. Elles comprennent un centre de radiothérapie à Abengourou, une unité d’urgence à Daoukro et à Séguéla, un centre de traumatologie à Toumodi et une unité de chirurgie et d’urgence à Bouna. Suivez la suite à travers ce liens ci-dessous:

https://www.financialafrik.com/2020/05/18/cote-divoire-deutsche-bank-et-la-siace-financent-la-construction-de-deux-hopitaux-regionaux/

Donald Trump avoue que les Etats-Unis avaient lancé les recherches sur le vaccin contre le COVID-19 le 11 janvier 2020

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Le mystère persiste toujours quant à la période précise de l’apparition du COVID-19 aux Etats-Unis. Le président américain Donald Trump a, dans une déclaration faite le 15 mai, avoué que les Etats-Unis avaient lancé les recherches sur le développement du vaccin contre le COVID-19 le 11 janvier 2020. Selon le locataire de la Maison Blanche, la découverte du vaccin interviendra vers la fin de l’année 2020. Si cette annonce n’a rien de particulier, c’est la date du 11 janvier qui retient plus l’attention du public et suscite des interrogations.

L’épidémie a pris véritablement de l’ampleur aux Etats-Unis à partir de la mi-mars, deux mois plus tard que la date du lancement des recherches relatives au vaccin annoncée par le président américain.

Le 12 janvier, la Chine a communiqué la séquence complète du génome du nouveau coronavirus avec l’OMS. Comment les Américains pouvaient-ils commencer leurs recherches sur le vaccin un jour avant la communication de la Chine?

Par manque des mesures adéquates contre le COVID-19, les Etats-Unis sont devenus dans un clin d’œil le nouvel épicentre de la pandémie. Après avoir plusieurs fois accusé la Chine de dissimuler des informations sur l’épidémie, Donald Trump avoue que les Américains étaient déjà dans le développement du vaccin. Est-ce par prémonition que les Etats-Unis avaient débuté leurs recherches? Une interrogation qui nécessite des explications. C’est ce dont le monde a actuellement besoin.

Beaucoup sont des internautes américains qui ont réagi à cette annonce. C’est le cas de David Tam qui a tweeté: «Trump était donc au courant depuis le 11 janvier. Mais il n’a rien fait pendant deux mois.»

D’autres encore disent ne rien comprendre de l’incohérence du discours de Trump. Voici la question posée par Bionca-Lori, un internaute américain: «La Maison Blanche peut-elle fournir des explications ? Comment les scientifiques ont-ils commencé à développer le vaccin le 11 janvier, alors qu’on avait encore besoin des informations précises de la part de la Chine. Qui selon vous a caché des informations? D’ailleurs, pourquoi vous n’avez pas demandé directement aux diplomates chinois lors de leur visite à la Maison Blanche le 15 janvier?»

Les Etats-Unis ont-ils caché la vérité? Les preuves sont multiples et le temps nous éclairera davantage sur la situation.

Selon des reportages publiés dans le journal «The Palm Beach Post» et d’autres médias américains, des cas similaires au COVID-19 ont apparu en Floride dès janvier 2020, deux mois plus tôt que la déclaration du premier cas par les autorités sanitaires américaines.

Selon les données du gouvernement de l’Etat de Floride que s’est procurées «The Palm Beach Post», du janvier au février, 171 personnes ont été soupçonnées d’avoir été contaminées par le COVID-19. Pourtant le 4 mai, le gouvernement de l’Etat de Floride a supprimé sur son site officiel l’information liée à ces 171 cas soupçonnés sans donner des explications.

Le site d’information Business Insider a publié le 12 mai un article dans lequel il affirme l’existence en décembre 2019 des premiers cas du COVID-19 aux Etats-Unis, et l’erreur grave qu’a commis le gouvernement américain, c’était de se focalisait sur la Chine depuis le début de la propagation du virus.

Le maire de Belleville de l’Etat de New Jersey Michael Melham a récemment déclaré qu’il avait contracté le COVID-19 en novembre dernier, et son médecin a cru que c’était de la grippe, étant donné c’était pendant la saison de grippe.