Accueil Blog Page 1452

La Guinée équatoriale annonce sa conformité avec les obligations de coupe de production de l’Opep

0
L'Opep, c'est-à-dire l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, est une organisation intergouvernementale de pays. Créée en 1960, l'Opep a pour objectif de contrôler les exploitations pétrolières sur le territoire des pays membres, ainsi que le prix du pétrole.
Par croissanceafrique
Le ministre des Mines et des Hydrocarbures, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima a également rendu hommage à l’Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et à l’Algérie pour avoir dépassé leurs obligations
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 18 mai 2020/ — La Guinée équatoriale a annoncé qu’elle respectait pleinement ses obligations de réduction de production dans le cadre de l’accord mondial historique de l’Opep++ sur les coupes de production conclu en avril 2020 et qui est entré en vigueur le 1er mai.

Tout en annonçant la conformité du pays, le ministre des Mines et des Hydrocarbures, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima a également rendu hommage à l’Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et à l’Algérie pour avoir dépassé leurs obligations et joué un rôle important dans le rééquilibrage du marché.

« Je crois que la solidarité des membres de l’Opep et de l’Opep+ est essentielle pour notre industrie cette année et alors que nous entrons dans une phase de reprise. L’accord entre l’Opep et les pays de l’Opep+ est le type de leadership dont notre industrie a besoin pour naviguer dans des eaux très incertaines et la Guinée équatoriale continuera à soutenir ces décisions et à s’assurer qu’elle s’y conforme », a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures.

À cette occasion, il a également présenté ses plus sincères condoléances à l’occasion du décès du gouverneur iranien de l’Opep, Hossein Kazempour Ardebili. « L’Iran est un pilier essentiel de l’Opep et un pays qui a toujours défendu la voix et la position de l’Organisation sur les marchés mondiaux de l’énergie. En outre, la délégation iranienne était extrêmement favorable à ce que la Guinée équatoriale rejoigne l’Opep en 2017. Nous déplorons sincèrement le décès de Hossein Kazempour Ardebeli, qui était un ardent défenseur de l’Opep », a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima.

Sans la flexibilité des gouvernements sur les mouvements de personnel pétrolier, la production de pétrole et de gaz en Afrique sera gravement affectée

0
Par croissanceafrique
La Chambre africaine de l’énergie exhorte toutes les parties prenantes à mettre la sécurité des travailleurs du pétrole et la capacité des compagnies pétrolières à continuer de fonctionner en tête des priorités de l’industrie
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 18 mai 2020/ — Certains vols charters avec du personnel de l’industrie pétrolière et du matériel médical ont été autorisés à atterrir récemment dans certains pays producteurs de pétrole comme le Nigéria, l’Angola, la Guinée équatoriale et d’autres, ce qui a permis une rotation indispensable des travailleurs du secteur pétrolier dans ces pays. La Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org) estime que de telles opérations de vols charters dirigées par des compagnies pétrolières internationales telles qu’ExxonMobil en Guinée équatoriale doivent être étendues à tous les États producteurs de pétrole et les gouvernements devraient immédiatement faciliter ces mouvements.

À l’arrivée, tout le personnel à bord sera mis en quarantaine obligatoire. Ceci est en pleine conformité avec les Directives pour la gestion et la sécurité des travailleurs du pétrole publiées par la Chambre africaine de l’énergie la semaine dernière, et disponibles sur www.EnergyChamber.org.

En raison des verrouillages et des restrictions de déplacement soutenus dans le monde, les travailleurs du pétrole ont été contraints de rester sur le site plus longtemps et de travailler des heures supplémentaires, ce qui augmente le risque de blessure avec arrêt de travail dans les opérations de l’industrie pétrolière.

« Que les compagnies pétrolières aient été obligées de maintenir du personnel sur place pendant de longues périodes ou de le retirer, la situation n’est plus tenable. Les travailleurs du pétrole doivent pouvoir être mobilisés et démobilisés en toute sécurité à l’intérieur et à l’extérieur des chantiers, et les champs doivent être entretenus et exploités par du personnel sain et reposé », a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie. « Nous exhortons les pays producteurs de pétrole à travailler avec les compagnies pétrolières et aériennes pour adhérer aux Directives de la Chambre et assurer la sécurité des mouvements du personnel du secteur pétrolier à travers le continent. Nous continuons d’avoir un dialogue positif avec les gouvernements et l’industrie à ce sujet », a-t-il ajouté.

Au milieu de restrictions de voyage prolongées, la Chambre africaine de l’énergie exhorte toutes les parties prenantes à mettre la sécurité des travailleurs du pétrole et la capacité des compagnies pétrolières à continuer de fonctionner en tête des priorités de l’industrie. Plusieurs vols spéciaux supplémentaires peuvent et doivent être organisés à destination et en provenance des pays africains producteurs de pétrole.

Il existe également une opportunité pour les compagnies aériennes commerciales pour opérer des vols charters spéciaux entre les principaux pays pétroliers tels que la Guinée équatoriale, le Gabon, le Congo, le Soudan du Sud, l’Angola, le Ghana et le Nigéria sur une base bimensuelle, et dans lesquels les compagnies pétrolières pourraient réserver des sièges pour leur personnel. Sans un tel mouvement, la production à travers les champs pétroliers et gaziers africains pourrait être fortement affectée et la sécurité de nos travailleurs pourrait être mise en danger.

Le secteur pétrolier africain a déjà été brutalement touché par Covid-19 et la chute des prix du pétrole. Nous devons montrer beaucoup plus de bon sens et de pragmatisme alors que nous travaillons sur la reprise du secteur.

Covid-19 : les Delivery Units africains au cœur du dispositif de réponse à la crise

0
La Delivery Unit est constituée d’une équipe hautement qualifiée, au cœur du gouvernement qui aide à accélérer la mise en œuvre des programmes et initiatives prioritaires
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 18 mai 2020/ — Les Delivery Units africains ont échangé, ce mercredi 6 mai, sur leurs expériences dans le contexte du Covid-19.

Organisée à l’initiative du Bureau opérationnel et de suivi (BOS) du Sénégal, en collaboration avec la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), la vidéoconférence a réuni une quinzaine de participants des Delivery Units du Bénin, de la Gambie, du Ghana, du Kenya, du Maroc, du Togo, de la Tunisie et de la Malaisie (PEMANDU). Des partenaires impliqués dans les Delivery Units étaient également présents : l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Tony Blair Institute (TBI) ainsi que la Banque africaine de développement qui a facilité, en janvier 2019, la mise en place du réseau africain des Delivery Units à Dakar.

La Delivery Unit est constituée d’une équipe hautement qualifiée, au cœur du gouvernement qui aide à accélérer la mise en œuvre des programmes et initiatives prioritaires.

Cette rencontre virtuelle de plus de 2h30 a permis des échanges sur la situation sanitaire et la réponse à la pandémie du Covid-19 dans les pays représentés. Dans chacun des pays, il est reconnu que les Delivery Units occupent une place centrale dans le dispositif de réponse à la crise sanitaire. Ils assurent un rôle de coordination entre les différents comités de lutte, les ministères concernés, les partenaires techniques et financiers et les plus hautes autorités politiques du pays. Ils mettent également à disposition de l’ensemble du système, leurs outils modernes et innovants de suivi-évaluation, habituellement utilisés dans la mise en œuvre de grands projets structurants. C’est le cas du Sénégal, qui a présenté un modèle de tableau de bord permettant de suivre en temps réel les efforts de réponse de l’Etat.

Les participants ont souhaité la poursuite de ces rencontres dans les mois à venir afin de partager les bonnes pratiques et se tenir informés sur l’évolution de la crise sanitaire et les actions posées par les Delivery Units. Un comité, composé du Kenya, du Maroc, du Sénégal et de la Banque, a été mis en place pour coordonner ce mécanisme d’échange. La prochaine réunion physique du Réseau africain des Delivery Units sera organisée à Nairobi, au Kenya, dès que les conditions le permettront.

La Banque africaine de développement est un partenaire clé des Delivery Units en Afrique depuis plusieurs années. Elle appuie actuellement le « President’s Delivery Unit » (PDU) du Kenya ainsi que les Delivery du Maroc et de la Tunisie. Un projet de collaboration avec le BOS du Sénégal est en cours d’examen afin de capitaliser l’expérience sénégalaise pour accompagner l’installation de nouveaux Delivery Units en Afrique.

Zimbabwe : la Banque africaine de développement apporte une subvention de 13,7 millions de dollars pour renforcer le système de santé et la lutte contre la pandémie de Covid-19

0
La BAD, dont le siège est à Abidjan (Côte d'Ivoire), a été fondée en 1964. Le groupe comprend trois entités : la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement, créé en 1972, et le Fonds spécial du Nigéria, créé en 1976.
Par croissanceafrique
L’agrément de cette subvention répond à une demande du gouvernement du Zimbabwe
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 17 mai 2020/ — Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, le 13 mai à Abidjan, l’octroi d’une subvention de 13,7 millions de dollars au Zimbabwe pour le financement de sa réponse à la pandémie du COVID-19. 

L’agrément de cette subvention répond à une demande du gouvernement du Zimbabwe. Les fonds, qui proviennent de l’instrument de soutien à la transition du Fonds africain de développement (FAD 14), seront affectés au projet de réponse au Covid-19 (CRP) du Zimbabwe, dont l’objectif consiste à atténuer l’impact de la pandémie dans un pays confronté à de nombreux défis économiques et sociaux.

L’appui permettra notamment de fournir une protection vitale immédiate à des intervenants en première ligne, en particulier le personnel de santé, et d’améliorer l’Indice de sécurité sanitaire mondiale du pays à la suite de l’apparition de la pandémie.

Les interventions seront ciblées sur 15 zones urbaines, densément peuplées, autour de Harare, la capitale, sur ses townships périphériques ainsi que sur des installations sanitaires sélectionnées dans d’autres régions du pays.

Les activités, qui seront menées dans le cadre du projet, visent à renforcer les protocoles de prévention et de gestion du Covid-19 à destination du personnel de santé et des populations dans des régions ciblées et à accroître l’accès aux installations de lavage des mains à Harare, dans les townships périphériques et dans d’autres régions touchées.

Le projet fournira également du matériel médical et des trousses de tests en laboratoire contre le virus, des équipements de protection individuelle (EPP), des installations de lavage des mains alimentées grâce à la rénovation et à l’aménagement de puits artésiens, et une formation pour le personnel de santé au niveau communautaire portant sur les protocoles de prévention contre le Covid-19 et la gestion des cas de contamination.

Plus de 680 000 personnes seront bénéficiaires de ce projet, qui sera mis en œuvre par l’Organisation mondiale de la Santé et réalisé par le ministère de la Santé et du bien-être de l’enfance du Zimbabwe. Il s’appuiera sur des activités contribuant au renforcement des capacités du système de santé déjà en cours, tout en protégeant les moyens d’existence des populations vulnérables du pays, même à la fin de la pandémie.

Le Zimbabwe est affecté par une dégradation de sa vulnérabilité, accentuée par la pandémie de Covid-19. Comme beaucoup d’autres nations à travers le monde, le pays a réagi en mettant en place un grand nombre de mesures visant à contenir la propagation du virus, notamment des limitations à la circulation des personnes et le respect d’un éloignement sanitaire minimum dans les lieux publics tels que les centres commerciaux et les transports publics. L’actuel confinement appliqué au niveau national comprend la fermeture des écoles, la limitation des déplacements, l’application d’horaires restreints pour les activités professionnelles et la fermeture des débits de boissons, des restaurants et des églises. Les rassemblements publics ont été limités à 50 personnes.

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a déjà approuvé, le décaissement de deux millions de dollars sous forme d’aide d’urgence à l’Organisation mondiale de la Santé, pour renforcer sa capacité à aider les pays africains à maîtriser la pandémie et à en atténuer les effets. La Banque a également mis en place une Facilité de réponse rapide au Covid-19 (CRF), dotée de 10 milliards de dollars américains destinés non seulement aux États mais aussi au secteur privé.

Pour financer sa transition énergétique et son industrialisation, l’Afrique doit penser localement

0
rédaction
Pour l’Afrique, la pandémie de COVID-19 se transforme en un signal d’alarme pour trouver de meilleures façons de s’industrialiser, la principale d’entre elles étant l’accès à une énergie fiable, bon marché et propre
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 15 mai 2020/ — Alors que les marchés mondiaux pensent au monde post-Covid-19 et à la façon dont la pandémie va remodeler les modèles commerciaux, les pays africains font face à une réalité amère : le continent n’est toujours pas entré dans la Quatrième révolution industrielle et se dirige vers sa première récession en 25 ans.

Alors que l’impact de la pandémie sur les économies africaines devrait être moindre qu’en Europe ou en Amérique du Nord, celle-ci met tout de même en évidence la dépendance excessive du continent à l’égard de plusieurs produits de base pour le fonctionnement de ses économies, et le sous-investissement dans ses infrastructures sociales. Pour l’Afrique, la pandémie de COVID-19 se transforme en un signal d’alarme pour trouver de meilleures façons de s’industrialiser, la principale d’entre elles étant l’accès à une énergie fiable, bon marché et propre. En revanche, et compte tenu des contraintes de liquidité sur les marchés mondiaux, le financement de la transition énergétique de l’Afrique et le soutien à son industrialisation nécessiteront de devenir plus compétitifs et de trouver de nouveaux moyens de mobiliser des capitaux dans des industries et projets clés.

Le sujet était au centre d’une discussion en webinaire entre Kola Karim, PDG de Shoreline Energy International, le responsable des investissements chez Vitol Steven Brann, et le Directeur général du Bambili Group Nyonga Fofang. Le webinaire était organisé aujourd’hui par la Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org) et hébergé par Africa Oil & Power.

La clé de l’industrialisation en Afrique est l’accès à l’électricité, qui dépend fortement de la capacité de l’Afrique à bien gérer ses ressources naturelles, en particulier le gaz naturel. Jusqu’à présent, la majeure partie du gaz africain a été produite au profit des marchés étrangers en Asie, en Amérique, en Europe et au Moyen-Orient, où il est expédié sous forme de GNL. Les prix du GNL sont tombés à leurs plus bas niveau et sont actuellement en dessous du seuil de 2 $ en Europe et en Asie, tandis que les producteurs d’électricité africains paient toujours au-dessus de ce prix alimenter leurs turbines. Les prix actuels du marché du gaz naturel devraient rester déprimés pendant un certain temps et devraient inciter fortement les producteurs d’électricité africains à utiliser le GNL comme matière première et à remplacer leurs installations de diesel ou de charbon par du GNL qui peut être facilement acheté sur le continent.

Cependant, une bonne gestion des ressources naturelles de l’Afrique ne se limite pas à la conversion des centrales électriques existantes au gaz afin de bénéficier d’une ressource bon marché et disponible localement. Cela nécessite plutôt une transformation profonde de la façon dont les pays africains voient l’énergie et de la façon dont ils prévoient de dynamiser leurs économies pour aller de l’avant.

Ce faisant, le financement deviendra un défi encore plus grand à mesure que le capital se raréfie et que les investisseurs ne recherchent que des actifs très résilients dans lesquels investir. À cet égard, les participants ont noté qu’il est actuellement difficile de monétiser le GNL africain dans les industries africaines parce que les clients industriels hésitent à signer le type d’engagements pluriannuels requis par les producteurs de gaz pour se financer. Parce que les utilisateurs industriels potentiels ne savent pas ce que l’avenir réserve et n’ont pas une vision claire de ce à quoi ressemblera le bouquet énergétique de leur pays, leur réticence à passer au gaz a un impact direct sur l’attractivité du secteur et les oblige à continuer à payer de l’énergie plus chère et moins propre. De même, les importations de fioul et de charbon dans les industries électriques sont devenues une habitude telle que l’engagement à long terme sur le développement des infrastructures de réception et de traitement du GNL fait désormais débat.

Les participants ont alors souligné la responsabilité des souverains africains et du secteur privé dans le maintien du continent dans ce statu quo énergétique. Dans un monde post-Covid-19, une situation dans laquelle l’Afrique exporte son énergie alors que ses habitants sont dans le noir et importe des produits finis pendant que sa jeunesse est au chômage n’est plus viable. L’industrie appelle à une forte participation souveraine dans l’établissement d’une connexion avec le secteur privé et à une réflexion globale sur le développement du continent. Alors que les devises et les capitaux internationaux continueront d’être nécessaires, il est urgent de dynamiser d’abord les communautés et les voisins africains. Le Nigeria ne peut penser à son développement gazier sans avoir à l’esprit les besoins énergétiques de ses voisins immédiats par exemple. De même, l’Afrique du Sud ne peut pas planifier son avenir énergétique sans prendre en considération les vastes réserves de gaz de ses voisins. La liste de tels exemples est devenue trop longue.

L’Afrique doit utiliser la base solide de ses ressources naturelles pour créer des opportunités et changer le récit autour de son industrialisation en changeant son propre espace énergétique. Pour qu’un tel changement de paradigme se produise, les souverains africains doivent prendre les devants. Ce n’est qu’au niveau souverain qu’un pays peut lever plusieurs milliards de dollars auprès d’agences multilatérales et investir dans les projets et les infrastructures nécessaires pour soutenir les investissements et la croissance du secteur privé. Seule la volonté politique peut vraiment libérer la valeur de la coopération énergétique transfrontalière africaine, et ainsi ouvrir les portes à une participation plus large du secteur privé africain au sein d’un continent de libre-échange prospère.

En attendant, des efforts supplémentaires doivent être faits pour mobiliser des capitaux locaux et patients à partir des fonds nationaux et des fortunes familiales africaines. Les participants ont conclu sur le fait qu’il y a beaucoup de capitaux de bonne fortune sur tout le continent, mais leur mobilisation nécessite la présentation de projets bancables de qualité supérieure gérés par des équipes de direction exceptionnelles. Il appartient aux dirigeants africains et aux leaders du secteur privé de mettre le continent sur une nouvelle voie vers la prospérité.
par croissanceafrique

Mohamed Ould Ibrahim, le parrain des faux passeports : Un homme qui détient des faux documents pour ses sales besoins au détriment de la vérité, se nourrissant avec le sang de ses prochains

0

Mohamed Ould Ibrahim ne doit plus avoir la confiance de ses pairs, puisqu’il s’agit d’un chef de mafia ; un gang fait. Dans cette édition nous allons cous donner quelques détails sur son comportement envers la sécurité des pays. Ici, nous parlons des différents passeports qu’ils utilisent pour le trafiques humains dans le monde. Le yéménite est un crapuleux à écarter puisqu’il a mené des démarches diplomatique-frauduleuses. Ce que nous pouvons d’ores et déjà dit, c’est que nous avons reçu copie des différents passeports frauduleux dont il opère avec ceux-ci et cela partout dans le monde. Des faux documents qui font la fierté de la majeure partie de ses victimes qui attentent la justice jour et nuit. Bannissons l’utilisation du sang des êtres humains induit dans un complot venant d’un individu malheureux sans scrupule ni foi ni lois.

Un faux passport

Selon nos sources proches de l’homme « ce monsieur opère avec les passeports trichés afin faire traiter les passeurs dans nos pays. Il détient le passeport de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Surtout pour qui connait nos pays d’aujourd’hui, ils sont majoritairement menacés par les Etats islamique donc raison de plus pour mettre la main sur Mohamed Ould Ibrahim. D’aucuns pensent qu’il serait un faut transporteurs et trafiquant d’armes dans le monde. C’est Un homme qui détient des faux documents pour ses sales besoins au détriment de la vérité, se nourrissant avec le sang de ses prochains », a-t-elle révélé sous l’anonymat.

Nous avons mené d’autres enquête auprès de l’homme car plusieurs sources affirment qu’ils liseraient les médias maliens et ceux de la sous-région pour se faire une beauté auprès de l’opinion nationales et internationales. En ce qui concerne le cas du Mali, une brochette de journaux (médias) a été induit dans l’erreur et cela, à travers un système d’achat de conscience via les différentes rédactions du pays (Mali).

Sinon comment individu peut manipuler la sécurité des pays avec des fausses identités diplomatiques ? tantôt, il est yéménite, tantôt il est Iraquien (Bagdad), tantôt il est du Niger, tantôt il est Malien ou voire encore ghanéen. Nous nous sommes posés mainte fois des questions sur comment, il arrive à dissimuler son image dans la sécurité des pays et cela travers les service d’immigration ? Pourquoi, l’interpole tarde à mettre la main sur cet individu vulnérable surtout à l’heure du numérique ? Quels sont les rôles du nouveau passeport biométrique au sein de la communauté des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ? ou il s’est-il caché ? Mohamed Ould Ibrahim continuerait-il de voyager avec ses passeports caducs ? autant de question restent sans réponses. Mais une chose est sûre, reconnaissons que cet homme est un danger pour l’existence des pays de l’Ouest mais aussi pour le reste du monde.

Sa force résiderait dans les médias payés ?

Ils sont une vingtaine d’organe de presse impliqués dans cette affaire sans merci. Mais aujourd’hui, notre mission est de différencier la vérité au mensonge grotesque sans équivoque. Tous les partenaires de l’homme d’affaire Hassan ZEIN peuvent faire un volte-face, car il est blanc comme neige dans cette affaire. Faites-lui confiance, Monsieur Hassan ZEIN est neutre dans ses combats et même dans ses business comme tout bon homme d’affaire du monde. Il n’est impliqué dans aucune chose. Dans nos précèdent éditions nous avions dit que plusieurs sources révèlent que Monsieur Mohamed Ould Ibrahim voulait mener une vengeance à l’endroit de l’homme d’affaire Hassan ZEIN, le ghanéen. Ici, nous ne voulons atteindre l’honneur de qui que ce soit, nous voulons que des faits, rien que des faits et les faits sont têtus. Hassan ZEIN est l’homme d’affaire qui veut bien être de tout le monde sans ambages. Donc ceux qui pensent que Hassan ZEIN est un mégalomane, se trompe de l’homme car il est clair comme neige n’en déplaise à ses détracteurs. Ici, nous avons faits la découverte de la vérité.

L’aveux de ses passeports frauduleux est en connivence avec cette histoire de la fille violée

« En effet suite à la plainte pour viol sur la fille mineure âgée de 13 ans du nom de Anoud Jibril Yousef Al Salami et qui a permis de mettre à nu ses activités frauduleuses, deux tribunaux différents de juridictions compétentes ont délivré des mandats d’arrêt à son encontre et sa bande. En plus de la cour de circuit d’Accra, la Police a publié le mandat et son arrestation fut confiée à Interpol où il se trouve dans le monde », notre confère du mali7.

Aussi la cour de Kwabenya a également émis un mandat d’arrêt à l’encontre de Mohamed Ould Ibrahim et de quatre autres personnes faisant partie d’un groupe de dix-huit (18) personnes en attente de procès pour des infractions de violation de la paix, de menace de mort, complot en vue de commettre un crime entre autres. En septembre 2019, dix des dix- huit accusés appartenant à la famille de Mohamed Ould Ibrahim ont été arrêtés par les agents du Service de l’immigration du Ghana alors qu’ils se présentaient devant le tribunal le 17 septembre 2019 et qu’ils étaient en transit vers l’immigration. Mais hélas la garde à vue de neuf des dix-sept échappa à l’emprise des officiers.

Des innocents étouffés par la chaleur à cause d’un crapuleux sans lois ni fois

En effet pendant la chaleur de la détention des enfants, Omar les officiers de l’Ambassade du Mali, les docteurs Hassan Ayariga, Bashir Ahmed Agali, Alhaji Sulley Bashiru et d’autres personnes tapis dans l’ombre se sont rendus aux servicess de l’immigration dans le but de les obtenir sous caution. Par conséquent le Dr Hassan Ayariga , Bashir Ahmed Agali de l’Ambassade du Niger, Isaac Eshun, l’avocat de Omar et de sa famille, sont venus de manière inattendue pour demander une médiation en vue de la libération des personnes arrêtées.

Notons tous ces intervenants ont déclaré lors d’une réunion avoir été démarché par Omar pour que Hassan Zein puisse retirer sa plainte. Au cours de cette réunion Omar promet de présenter ses excuses pour tous les torts qu’il lui avait causés et d’indemniser la fille violée. Mais hélas le lendemain Hassan Zein et la fille violée ont été informés par leurs avocats que Mohamed Ould Ibrahim a quitté le Ghana en destination du Mali.

Une moquerie sans fin et dans la l’indifférence totale

Pire et profitant de sa fuite au Mali, Omar continue de se moquer de la fille en utilisant les réseaux sociaux et en téléchargeant les clips vidéo, des images nues, des vidéos fabriqués pour intimider la fille violée. Après l’échec d’un règlement de paix, Omar s’est permis de s’attaquer à tous les intermédiaires au su et au vu de la police qui refuse certainement corrompue. Malgré les efforts de tous mes médiateurs, Omar a continué à menacer Hassan Zein et la famille de la fille violée.

Des faux passeports ne doivent fonctionner dans la main des criminels pareil. Nous avons de la quiétude dans le cadre de la libre circulation des biens et des services et cela pour le bonheur des pays mais pour nos affaires dans la paix et dans la confiance entre les partenaires techniques et financiers. Par contre si vous devez voyager dans des zones hors CEDEAO, en d’autres termes dans les pays qui ne font pas parti de Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’utilisation du passeport devient obligatoire.

Dans ce contexte la carte d’identité biométrique CEDEAO ne saurait servir de document de voyage. Mais une chose est vraie, Mohamed Ould doit arrêter de s’amuser avec la vie des gens et cela pour le bonheur de l’humanité il doit se montre et doit accepter de suivre la vérité dans ce monde si bas. Nous finirons dans la vérité, c’est pour il est impérieux de se montre en face de ses victimes. Ce qui est mieux que tout ceux fait aujourd’hui. La vérité rien que la vérité fera cette affaire de ses propres victimes.

Ethiopie : les Etats unis accordent 230 millions $ dans le cadre de l’aide au développement

0

Les Etats-Unis, à travers l’Agence pour le développement international (Usaid), ont décidé d’accorder un appui financier d’un montant de 230 millions $ à l’Ethiopie, dans le cadre de l’aide au développement. C’est ce qu’a indiqué un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis près l’Ethiopie.

La signature de l’accord de financement a eu lieu, le jeudi 14 mai, entre le représentant résident de l’Usaid, Sean Jones (photo), et le ministre éthiopien des Finances, Admasu Nebebe.

Selon les autorités américaines, cet appui financier va permettre de renforcer les secteurs prioritaires de la santé, de l’éducation et de l’agriculture. Mais également de favoriser la croissance économique, contribuer à la bonne gouvernance et accroître la résilience des Ethiopiens.

« L’accord d’aide au développement de l’USAID fournit le financement et les ressources nécessaires pour accélérer les acquis de développement et aider l’Ethiopie à atteindre son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire », précise le communiqué.

Notons que les Etats-Unis fournissent la plus grande assistance bilatérale à l’Ethiopie.

Selon les données de l’USAID, en 2018, l’Ethiopie a été le plus grand bénéficiaire de l’aide au développement des Etats-Unis en Afrique avec 876 millions $.

André Chadrak

Angola : l’Etat envisage de prélever l’impôt sur le revenu aux militaires en vue d’élargir l’assiette fiscale

0

L’Angola envisage de prélever l’impôt sur le revenu (IGR) aux militaires et paramilitaires exerçant dans le pays. La loi qui modifie, à cet effet, le Code général des impôts a été discutée par une commission parlementaire.

Selon les autorités angolaises, cette nouvelle disposition a pour buts de promouvoir la justice et d’élargir l’assiette fiscale du pays, contrairement aux dispositions antérieures qui exonéraient cette classe professionnelle du paiement de cet impôt.

A l’inverse, l’Angola prévoit une exemption de l’IGR pour les salaires allant jusqu’à 70 000 kwanzas (environ 125,4 $), contrairement aux dispositions de la loi précédente, qui n’accordaient ce privilège qu’aux salaires pouvant aller jusqu’à 35 000 kwanzas (environ 62,7 $).

Justifiant cette mesure, le secrétaire d’Etat a expliqué que « depuis le Code de 2014 à ce jour, la réalité socioéconomique a changé, les revenus ayant diminué et ceux qui gagnent 70 000 kwanzas sont également considérés comme des citoyens défavorisés ».

De cette façon, le désir de l’Exécutif d’augmenter les recettes fiscales ne se réalisera pas au détriment de l’aggravation de la pression fiscale, mais plutôt en augmentant l’assiette fiscale, en intégrant ceux qui ne paient pas pour réduire l’effort de ceux qui le font déjà, a-t-il soutenu.

André Chadrak

Zimbabwe : la ZESA introduit le net-metering pour réduire ses importations d’électricité

0

Au Zimbabwe, la ZESA, la compagnie électrique nationale a enjoint les producteurs indépendants d’électricité de céder leur surplus de production au réseau électrique national, rapporte BNN Bloomberg. Cette initiative vise à réduire les besoins d’importation d’électricité du pays en déficit de devises extérieures.

Cette cession d’électricité au réseau national se fera dans le cadre d’un programme de net-metering. Ce modèle de cession est ouvert aux producteurs d’énergie solaire déjà connectés au réseau électrique. La ZESA paiera l’électricité fournie sous forme de réductions effectuées sur les futures factures.

« Le Net-metering sera bénéfique à la compagnie électrique et à la nation de manière plus générale parce qu’il permettra l’économie de devises à travers la baisse des importations », a affirmé la ZESA dans un communiqué.

Au cours de l’année écoulée, le Zimbabwe a exempté les équipements solaires d’impôts afin d’encourager le recours à cette source alternative d’énergie. Le pays endure un déficit énergétique en raison de la baisse de l’eau dans le barrage de Kariba, ce qui oblige les grands consommateurs à s’alimenter grâce à des groupes électrogènes, parfois 18 heures par jour.

Gwladys Johnson Akinocho

Lire aussi:

Cameroun : l’espagnol Elecnor décroche le marché de construction d’un poste haute tension dans une banlieue de Yaoundé

0

 Selon un avis d’attribution de marché que vient de publier la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel), l’espagnol Elecnor est adjudicataire d’un marché de 14,9 milliards FCFA pour la conception, la fourniture et le montage du poste haute tension 225/90/15kV de Nyom II, une banlieue de Yaoundé.

Elecnor est sorti vainqueur contre des concurrents comme : Eiffage (France), Sinohydro (Chine), Best Elektrik Taahhüt Ve Ticaret (Turquie), State Grid (Chine), Elsewedy Electric (Egypte), AEE Power Epc (Espagne), Cegelec (Maroc-Cameroun), Nesec/SPTTC (Nigeria), Siemens (branche de France), Gulf Builder (Egypte) et MBH Power Limited (Nigeria). Les offres de ces derniers ont été jugées « non conformes ».

Elecnor a douze mois pour mener à terme sa mission, dans le cadre du projet de remise à niveau des réseaux de transport d’électricité et de réforme du secteur, financé par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), guichet non concessionnel du groupe de la Banque mondiale.

S.A.