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L’An I de Dr. Boubou Cissé à la tête du gouvernement : Des efforts louables malgré un contexte difficile

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De l’organisation du Dialogue national inclusif en passant par la tenue des élections législatives, le Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, a, en une année, réussi à faire bouger les lignes, malgré un environnement difficile. Son maintien à la Primature est alors plus qu’une nécessité.


Nommé le 22 avril 2019 en remplacement de Soumeylou Boubèye Maïga, le Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, a, en une année, su donner une nouvelle impulsion à l’action gouvernementale. Dès sa prise de fonction, le chef du gouvernement s’est battu sur plusieurs fronts : l’organisation du Dialogue national inclusif, la tenue des élections législatives, la lutte contre l’insécurité et la corruption.


Sur ces trois points, le Premier ministre Dr. Boubou Cissé a eu des résultats forts appréciables. Si l’insécurité n’est pas totalement endiguée, il est loisible de constater que le front sécuritaire connaît une certaine accalmie. Les tueries de masse depuis sa prise de fonction se font de plus en plus rares. L’armée a repris du poil de la bête et commence à donner du fil à retordre aux forces du mal.


L’organisation du Dialogue national inclusif, la tenue des élections législatives et la baisse de la tension politique dans le pays sont aussi à mettre à son crédit. La lutte contre la corruption a connu également une évolution avec l’arrestation de plusieurs personnalités soupçonnées de détournement de fonds.


Sur le plan économique, malgré le contexte difficile, Dr. Boubou Cissé, grâce à son imagination, a su maintenir à flot les caisses de l’Etat. Il a réussi à convaincre les bailleurs de fonds à revenir au Mali. C’est ce qui explique les nombreuses signatures de financement entre les partenaires techniques et financiers et le Mali.


La crise scolaire, du fait des grèves successives des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre, reste le seul point noir de sa gestion. Ce qui ne devrait toutefois pas empêcher le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, de lui renouveler sa confiance après la rentrée parlementaire.


Plus qu’une nécessité le maintien de Dr. Boubou Cissé s’impose. Ce pour plusieurs raisons. D’abord rompu à la tâche, le Premier ministre n’a plus de temps à perdre pour retrouver ses marques. Ensuite, il n’a pas d’agenda caché. Il travaille exclusivement pour la réussite du quinquennat du chef de l’Etat.


De l’avis des observateurs politiques, le pragmatisme de Dr. Boubou Cissé se mesure à sa détermination d’honorer la mission à lui confiée par le président de la République. C’est peut-être ce qui explique sa présence dans le gouvernement depuis 2013.


Abdrahamane SISSOKO
Le wagadou

Période de canicule au Mali : l’EDM rassure sa clientèle

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Le délestage du réseau de l’Energie du Mali en cette période de canicule se multiplie au Mali à cause justement de la forte demande des consommateurs. Face à ce problème l’EDM est au four et au moulin pour résoudre le problème rapidement.


Selon le directeur, ce problème de coupure intempestive est un problème structurel auquel sont venus s’ajouter malheureusement plusieurs incidents.


Le directeur de l’EDM rassure que des efforts sont déployés pour renforcer l’offre notamment par la restauration des groupes à l’arrêt, l’acquisition de puissance supplémentaires, la réhabilitation des tronçons endommagés des réseaux d’électricité etc. A en croire le Directeur Général, le personnel travaille d’arrache pied pour satisfaire les besoins de la clientèle. Les montants mobilisés pour résoudre ce problème est estimé à 4,5 milliards FCFA.

Double pression sur les notes des Etats de la CEMAC mais l’union fait la force (S&P)

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Le choc économique de la pandémie de coronavirus sera important pour les pays membres de la CEMAC, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, indique S&P Global Ratings dans un rapport publié le 14 mai sous le titre, “Double Trouble For CEMAC Sovereigns, But Monetary Union Membership Helps. ” Le rapport estime que l’union monétaire offre un cadre de résistance accru aux chocs exogènes de la chute des exportations de pétrole et limite la volatilité des taux, contribuant à atténuer les pressions exercées par le service de la dette extérieure.

Ces difficultés économiques demeurent malgré le fait que la région n’ait pour l’instant enregistré qu’un nombre limité de cas de COVID-19. La République centrafricaine (RCA), le Cameroun, le Tchad, le Congo-Brazzaville, le Gabon et la Guinée équatoriale – les six membres de l’Union économique et monétaire – ont signalé environ 5 000 cas de COVID-19 et 200 décès liés au 13 mai.

“Cependant, les mesures visant à contenir le virus, notamment les mesures de distanciation sociale; la baisse de la demande extérieure, du commerce et de l’activité économique; le verrouillage des principaux partenaires commerciaux – la Chine et l’Europe occidentale – et le resserrement des conditions de financement pèsent lourdement sur des économies déjà fragiles, qui souffrent de systèmes de soins de santé inadéquats, ainsi que de graves problèmes de développement, de gouvernance et de sécurité “, a déclaré Sébastien Boreux, analyste de S&P Global Ratings.

Une diversification timide

Bien que les États membres de la CEMAC aient lancé des programmes de réduction de la dette publique depuis le sommet des chefs d’État à Yaoundé en décembre 2016, soutenus par les programmes du FMI et un soutien financier important des partenaires au développement, ils ont peu progressé dans la diversification de leurs économies loin du pétrole. Sur les six États membres, seule la RCA est un importateur net de pétrole. En moyenne, le pétrole représente encore près de 75% des exportations de marchandises de la région et 40% des recettes fiscales, et a contribué pour environ 25% à l’activité économique l’année dernière. Cependant, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon dépendent davantage du pétrole que le Cameroun, qui représentait environ 42% du PIB nominal de la CEMAC en 2019.

En effet, la timide reprise des économies de la CEMAC qui a commencé en 2017 suite au précédent choc pétrolier s’est arrêtée en raison de la récession mondiale, déclenchée par des mesures de maîtrise de la pandémie. “Plus précisément, estime S&P, nous prévoyons une croissance économique plus faible dans le Cameroun moins dépendant du pétrole (B- / Stable / B) et une récession au Congo-Brazzaville (B- / Negative / B). Nous prévoyons également une forte détérioration du budget de la région et des déficits commerciaux, réduisant les réserves de change déjà relativement faibles. Nous pensons que la baisse de nos prévisions économiques reste importante et sujette à la trajectoire de la pandémie dans la région et dans le monde”.

Pour ces raisons, nous constatons une baisse de la solvabilité dans la région et avons déjà pris certaines mesures de notation “, a déclaré M. Boreaux. En effet, le 8 avril, l’agence de notation avait revu la perspective de la note du Congo (B-/B) de positive à négative. Le 10 avril 2020, le Cameroun avait vu sa note ramenée de B à B-. Cependant, poursuit S&P, l’adhésion à la CEMAC reste favorable à la solvabilité souveraine, notamment en atténuant les risques de volatilité des taux de change qui menacent d’augmenter le fardeau du service de la dette extérieure.

Covid-19 : l’Etat camerounais annonce un impact financier de 800 milliards de FCFA

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La pandémie du Coronavirus impacte sérieusement sur l’économie nationale avec près 800 milliards de FCFA de pertes enregistrées. Des réajustements attendus pour éviter une récession économique tant redoutée.

Deux mois après la publication du plan gouvernemental de riposte contre la pandémie du Coronavirus, les conséquences négatives de cette crise sanitaire se font de plus en plus ressentir sur l’outil de production entrainant les signes d’une régression économique.

Le premier bilan économique dressé le 13 mai 2020 par le Ministre des Finances Louis Paul Motazé laisse transparaître un « gigantesque » déficit financier de 772 milliards de FCFA incluant notamment les recettes douanières et les charges de l’Etat.

L’activité économique en est berne avec la chute des recettes douanières et fiscales ainsi que les effets conjugués de la chute des prix des matières premières et des cours du pétrole.

Dans cette perspective les projections de recettes budgétaires estimées à 4 951,7 milliards de francs CFA ne pourraient être atteintes au même titre que la mobilisation des recettes pétrolières estimées à 443 milliards de francs CFA en début d’exercice budgétaire ne pourrait se réaliser avec une forte décote du prix du pétrole dont le baril pointe déjà en dessous de 30 dollars contre 60 dollars il y a quelques semaines.   

Malgré cette situation difficile, le Gouvernement a annoncé que des mesures d’accompagnement économique aux entreprises coûteront 114 milliards de FCFA à l’Etat. L’objectif des pouvoirs publics étant de soutenir l’outil de production et d’éviter une récession économique aux lourdes conséquences.

C’est dire que malgré l’appui des bailleurs de fonds dont l’enveloppe globale est actuellement estimée à 225 milliards de FCFA, le Cameroun à l’instar de la plupart des pays s’en sortira au mieux avec une régression économique, et au pire, une récession du reste très redoutée.

Le Cameroun qui a opté pour un confinement partiel a récemment levé certaines restrictions en vue de relancer l’activité économique. Plusieurs secteurs de production à l’instar du tourisme, des transports ou des services ont été particulièrement sinistrés avec parfois 92% de chute d’activité selon une étude du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM).

Bons Covid-19 : Le Togo lève 108 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA

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Dernier pays membre du marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à saisir le mécanisme des bons Covid-19 initié par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), le Togo a levé le 14 mai 2020 un montant de 108 milliards de FCFA (162 millions d’euros) à l’issue de son émission d’adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 91 jours.

Le montant levé correspond à celui qui était mis en adjudication. Pourtant les investisseurs avaient soumissionné224 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 207,41%.

Sur le montant des soumissions globales, le trésor public Togolais en a retenu 108 milliards de FCFA et rejeté les 116 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 48,21%.

Le remboursement du capital  emprunté interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 13 août 2020. Le plan de trésorerie  du Togo pour rembourser sa dette est alimenté par les engagements de ses partenaires techniques financiers (PTF).

Les intérêts  au taux inférieur ou égal à 3,75% sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Urgence humanitaire: la France appuie le Mali à hauteur de 3,15 milliards de F CFA

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PAR CROISSANCEAFRIQUE

Afin de répondre aux besoins des populations vulnérables, la France apporte un nouveau soutien de 3,15 milliards de FCFA (4,8M€). Ce financement est alloué à trois projets, l’un porté par le Programme alimentaire mondial (PAM) pour un montant de près de 2,5 milliards de FCFA (3,78M€), le second par Action contre la Faim (ACF) à hauteur de près 328 millions FCFA (500 000€) et enfin ATLAS Logistique pour un montant de 340 millions FCFA (518 000 €).

L’ONG Action contre la Faim interviendra dans les cinq communes du cercle de Bourem (région de Gao), actuellement classées en urgence humanitaire. ElIe apportera une assistance alimentaire auprès de 1 000 ménages soit 6 500 personnes pendant la période de soudure. À ce titre, ACF procèdera à des transferts monétaires de 120 000 FCFA, en 2 tranches de 60 000 FCFA pendant la période de soudure (juin-juillet). Elle renforcera également les moyens d’existence en accompagnant 500 ménages qui seront dotés d’équipements leur permettant de restaurer des ouvrages de production (périmètre rizicole, jardin maraicher, mare).

L’appui du PAM ciblera particulièrement les personnes vulnérables au Centre et au Nord du Mali. 140 000 personnes bénéficieront d’une assistance alimentaire d’urgence et de transferts inconditionnels d’argent et de bons. Pour les personnes déplacées, une ration complète sera fournie pendant une période de 90 jours et de 30 jours pour les communautés d’accueil. En outre, 63 205 enfants de 6 à 59 mois en situation de malnutrition et des femmes enceintes et allaitantes recevront un aliment de supplémentation. Une partie de l’appui de la France au Mali s’inscrit dans le cadre d’un financement de 9,25M€ pour lutter contre l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Enfin, afin de renforcer et optimiser le transport et le stockage de l’aide humanitaire, le Centre de crise et de soutien du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères finance également depuis mars 2020 ATLAS Logistique, l’unité opérationnelle de l’ONG Handicap International, spécialisée dans la chaine d’approvisionnement et des solutions logistiques pour les acteurs humanitaires. ATLAS Logistique a déjà pu assurer le transport de 97 tonnes de matériel, majoritairement sur les régions de Mopti, Ségou et Koulikoro, en soutien à 14 ONG partenaires.

São Tomé-et-Principe : la Banque africaine de développement soutient la réforme économique et le secteur de l’électricité avec un don de plus de 6 millions d’euros

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Par croissanceafrique
La Banque africaine de développement soutient les réformes institutionnelles et politiques de la République démocratique de São Tomé-et-Príncipe depuis 1987
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 14 mai 2020/ — Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement (www.AfDB.org) a approuvé, le 8 janvier dernier à Abidjan, un don de 6,28 millions d’euros (5 millions d’Unités de compte) à São Tomé-et-Príncipe pour mettre en œuvre la première phase du Programme d’appui à la réforme économique et au secteur de l’électricité (ERPSSP-I).

Selon le document présenté aux administrateurs du guichet de prêt à taux concessionnels de la Banque africaine de développement, l’ERPSSP-I devrait contribuer, grâce à des réformes clés, au renforcement de la stabilité macroéconomique, à une croissance économique inclusive et durable et à la réduction de la pauvreté. L’ERPSSP-I devrait aussi favoriser l’augmentation des investissements privés ainsi que la fiabilité et l’efficacité de l’alimentation en électricité du pays.

A travers l’ERPSSP-I, la Banque soutient le programme de réformes structurelles du gouvernement santoméen mais aussi les efforts d’assainissement des finances publiques pour faire face aux risques macroéconomiques à court terme.

L’ERPSSP-I constitue la première phase d’une opération d’appui budgétaire basé sur les programmes couvrant les exercices de la période 2019-2021, et dont le financement indicatif global s’élève à 12,358 millions d’euros (10 millions d’UC).

En soutenant les réformes gouvernementales à court terme, l’ERPSSP contribuera de manière décisive à maîtriser les dépenses courantes, à mobiliser les recettes, et à accroître l’efficacité énergétique du secteur public. Des retombées qui permettront de faire face aux risques budgétaires posés par la compagnie nationale d’électricité (EMAE), en comblant le déficit de financement du gouvernement de 2019-2021.

Les politiques et réformes appuyées par la présente opération sont en adéquation avec le pilier II du Document de stratégie pays 2018-2022 approuvé par la Banque africaine de développement en juin 2018. Elles sont également alignées sur le Cadre stratégique et plan d’action pour la gouvernance (GAP II 2014-2018). L’opération répond enfin aux priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 », notamment « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie » et « Améliorer la qualité de la vie des populations africaines ».

La Banque africaine de développement soutient les réformes institutionnelles et politiques de la République démocratique de São Tomé-et-Príncipe depuis 1987. Ces dernières années, la Banque a fourni un appui financier et technique constant à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie de réforme de la gestion des finances publiques.Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB). Contact médias :
Romaric Ollo HIEN
Département de la communication et des relations extérieures
Courriel : O.HIEN@AFDB.ORG

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

Eswatini : la Banque africaine de développement donne 1,67 million de dollars pour la réalisation d’une étude préparatoire à la construction de barrages

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La BAD, dont le siège est à Abidjan (Côte d'Ivoire), a été fondée en 1964. Le groupe comprend trois entités : la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement, créé en 1972, et le Fonds spécial du Nigéria, créé en 1976.
Par croissanceafrique
Ce soutien financier permettra également de préparer des plans détaillés et des dossiers d’appel d’offres pour les nouveaux barrages à construire à Mahamba Gorge, Ethemba et Mpakeni
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 14 mai 2020/ — Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, le 30 mars dernier à Abidjan, un don de 1,67 million de dollars américains (1,2 million d’Unités de compte) pour la réalisation d’une étude sur le Programme d’accroissement des ressources en eau de Mkondvo-Ngwavuma (MNWAP) en Eswatini.

L’appui de la Banque permettra de conduire des études de faisabilité pour les barrages de Mahamba Gorge et Ethemba sur la rivière Mkhondvo afin de transférer de l’eau vers la rivière Ngwavuma ainsi que pour la construction d’un barrage à Mpakeni sur la rivière Ngwavuma à des fins d’irrigation des zones situées en aval.

Ce soutien financier permettra également de préparer des plans détaillés et des dossiers d’appel d’offres pour les nouveaux barrages à construire à Mahamba Gorge, Ethemba et Mpakeni ainsi que pour le système d’adduction d’eau dans les zones d’irrigation situées en aval. Il aidera enfin à mobiliser des ressources pour la construction des barrages et du système d’adduction d’eau par le biais d’une conférence des investisseurs.

L’accroissement des ressources en eau des rivières de Mkondvo-Ngwavuma contribuera à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté et à la résilience au changement climatique, en soutenant le développement des infrastructures d’eau et d’irrigation en Eswatini.

Le Plan directeur national de gestion des ressources en eau d’Eswatini, qui date de 2016, a identifié les éventuels sites des barrages, notamment le barrage de Mpakeni sur la rivière Ngwavuma et celui de Mahamba Gorge sur la rivière Mkhondvo. L’objectif est d’améliorer la production et la productivité agricoles grâce à un accroissement de la superficie sous irrigation dans ces bassins fluviaux. Toutefois, étant donné que les terres en bordure de la rivière Mkhnodvo sont exigües et peu appropriées, le seul moyen d’atteindre cet objectif consiste à transférer de l’eau de la rivière Mkhnodvo vers les zones situées en aval de la rivière Ngwavuma.

L’étude de faisabilité est alignée sur la Stratégie 2013-2022 de la Banque et sur ses cinq grandes priorités stratégiques, les « High 5 », en particulier « Nourrir l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des Africains ». Le projet favorisera la mise en œuvre de ces priorités et la réalisation de l’agenda prioritaire de la Banque pour une croissance inclusive et la transition vers la croissance verte. Il est conforme au Document de stratégie pays de la Banque (DSP 2014-2018) et au nouveau DSP en cours d’élaboration (2019-2023). Celui-ci définit l’appui au développement des infrastructures pour une croissance durable et inclusive et prend également en compte la Stratégie de la Banque pour la transformation de l’agriculture en Afrique (2016–2025).

Enfin, l’intervention contribuera à la mise en œuvre de la Stratégie de la Banque en matière de genre, en particulier au titre du pilier relatif à l’autonomisation économique des femmes.

La Société Internationale Islamique de Financement du commerce publie son Rapport Annuel sur l’Efficacité du Développement pour l’année 2019

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Par croissanceafrique
Le rapport souligne l’impact des 5,8 milliards de dollars US investit pour faire progresser le commerce et présente les importants financements du commerce en soutien aux pays membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI)
DJEDDAH, Royaume d’Arabie Saoudite, 14 mai 2020/ — La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) (www.ITFC-IDB.org), membre du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), a publié aujourd’hui son rapport annuel sur l’efficacité du développement pour l’année 2019 (ADER).

En 2019, l’ITFC a approuvé 5,8 milliards de dollars US dans le but de faire progresser le commerce dans les pays membres, soit une augmentation de 12 % par rapport à l’année précédente. Les décaissements ont atteint un niveau record et 5 milliards de dollars ont été déboursés pour l’amélioration des conditions de vie des populations, conformément à l’objectif global de l’institution, qui est de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies (ODD). Le total des financements dans les pays asiatiques et de la CEI, membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI) s’est élevé à 2,6 milliards de dollars US et ceux en direction des pays africains membres de l’OCI s’est élevé à 2,4 milliards de dollars US.

En 2019, l’ITFC a alloué 2,1 milliards de dollars US en faveur des pays membres les moins avancés (PMA), soit 36 % du portefeuille total de financement du commerce. De plus, 3,9 milliards de dollars US ont été accordés pour le développement du commerce intra-OCI et ce, dans le but d’atteindre les objectifs des Nations Unies englobant, entres autres, la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des conditions de travail, la croissance économique, la réduction de la famine dans le monde et l’accès aux énergies propres et abordables.

Sous le thème « Nourrir la planète« , le rapport met l’accent sur l’engagement de l’ITFC envers l’intégration des pays membres dans les chaînes de valeur agroalimentaires mondiales et la sécurité alimentaire de leur population. En 2019, parmi les principaux résultats de l’’ITFC sur les secteurs de croissance vitaux des pays membres de l’OCI, figurent :Energie : 3,7 milliards de dollars US de financement décaissés pour l’importation de combustibles fossiles, dont 1,5 million de tonnes de GNL, afin d’approvisionner des secteurs vitaux tels que l’agriculture, la construction, l’énergie et les transports, tout en permettant à environ 13 millions de personnes d’avoir un meilleur accès à l’énergie.Alimentation et agriculture : 755 millions de dollars US déboursés au profit d’initiatives d’importation de denrées alimentaires et de développement agricoles, mais aussi à la mise en place de programmes de formation sur les techniques agricoles avancées. Cela a permis de sécuriser les revenus de plus de 500 000 agriculteurs. 290 millions de dollars US ont été redistribués sous forme de revenus pour des producteurs de coton et d’arachides en Afrique de l’Ouest465 millions de dollars US ont été alloués au financement de l’importation de plus de 1,3 million de tonnes de blé et 260 000 tonnes de riz, entre autres aliments de base, afin d’assurer la sécurité alimentaire dans les pays membresDéveloppement des PME : 367,9 millions de dollars US ont été alloués au soutien des PME, dont les bénéfices ont profité à environ 120 entreprises et ont permis de soutenir 45 000 emplois. L’ITFC a également travaillé à la création d’un environnement favorable par le renforcement des capacités des institutions de financement afin d’améliorer l’accès aux financements des PMERésumant les réalisations de l’institution en 2019, M. Hani Salem Sonbol, Directeur General de l’ITFC, a déclaré “L’ADER démontre l’importance du travail de l’ITFC pour soutenir une croissance socio-économique durable et inclusive dans les pays en développement. En associant financement du commerce et programmes de développement, sur les secteurs économiques clés que sont l’agriculture, l’énergie et les PME, nous fournissons des solutions commerciales complètes conçues pour répondre aux besoins des pays membres. Les chaînes de valeur mondiales ont une véritable importance dans le programme de développement en raison du rôle qu’elles jouent dans la réduction de la pauvreté rurale et la garantie de la sécurité alimentaire.” 

En 2019, l’ITFC a signé des accords-cadres d’une valeur de 4,8 milliards de dollars US avec 9 pays, dont l’Ouzbékistan, le Mali, le Niger, Djibouti, les Maldives, le Tadjikistan, la République Kirghize, le Suriname et le Sénégal. Par ailleurs, l’ITFC a mobilisé 1,2 million de dollars US sous forme de subventions pour des interventions de développement du commerce visant l’agriculture, les institutions financières, le renforcement des capacités et la promotion du commerce.

Téléchargez le rapport ici (https://bit.ly/3cxOfen)Distribué par APO Group pour International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC). Voir le contenu multimédia Contactez-nous :
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À propos de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) :
La Société Internationale Islamique du Financement du Commerce (ITFC) (www.ITFC-IDB.org) est un membre du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID). Elle a pour vocation de faire progresser le commerce entre les Pays Membres de l’OCI, permettant en définitive de contribuer à son objectif prioritaire visant à améliorer les conditions socio-économiques des personnes à travers le monde. Démarrant ses activités en janvier 2008, l’ITFC a fourni plus de 51 milliards de dollars pour financer le commerce dans les Pays Membres de l’OCI, faisant de la Corporation le premier fournisseur de solutions commerciales pour répondre aux besoins des Pays Membres de l’OCI. En endossant le rôle de catalyseur du développement commercial parmi les Pays Membres de l’OCI et au-delà, la Corporation permet aux entités des Pays Membres d’accéder plus facilement au crédit commercial et leur fournit les outils de renforcement de leur capacité en matière de commerce, ce qui leur permet d’être compétitives sur le marché international.SOURCE
International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC)

La riposte à la COVID-19 doit cibler l’agriculture et les populations rurales pauvres d’Afrique (Par Olusegun Obasanjo et Hailemariam Desalegn Boshe)

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En Afrique, l’agriculture représente 65% de l’emploi et 75% du commerce intérieur
ROME, Italie, 14 mai 2020/ — Par Olusegun Obasanjo, ancien Président de la République fédérale du Nigéria et Hailemariam Desalegn Boshe, ancien Premier ministre de la République démocratique fédérale d’Éthiopie

L’Afrique a jusqu’à présent échappé aux conséquences sanitaires les plus graves de la pandémie de COVID-19. Le continent risque toutefois d’être la partie du monde la plus touchée par les retombées économiques de la crise: si rien n’est fait, 80 millions d’Africains pourraient basculer dans l’extrême pauvreté. Qui plus est, les perturbations que subissent les systèmes alimentaires font craindre que la faim ne gagne encore du terrain. Les ruraux qui travaillent en majorité dans de petites exploitations agricoles sont particulièrement exposés aux effets de la crise. Il est donc essentiel que la réponse de la communauté internationale à la COVID-19 comprenne un volet relatif à la sécurité alimentaire et cible les populations pauvres des zones rurales.

La réponse actuelle donne la priorité aux domaines de la santé, de l’économie et des infrastructures. Mais il faut aussi mettre l’accent sur la sécurité alimentaire, l’agroalimentaire et le développement rural qui sont des enjeux et domaines primordiaux pour le continent africain.

En Afrique, l’agriculture représente 65% de l’emploi et 75% du commerce intérieur. Or la pandémie de COVID-19 menace ce secteur et donc le rôle essentiel qu’il joue en matière de développement et dans la lutte contre la faim et la pauvreté.

En mars, la Commission économique pour l’Afrique de l’Organisation des Nations Unies indiquait qu’en 2020, la croissance de l’Afrique reculerait, passant de 3,2% à 1,8%, conséquence des mesures de confinement sur le commerce interrégional. L’effet de ces mesures est très inquiétant, non seulement pour les pays importateurs de denrées alimentaires, mais aussi pour les agriculteurs du continent, en raison du rétrécissement des marchés d’exportation.

Dans l’Union européenne (le plus grand marché d’exportation de fruits et légumes frais d’Afrique), la demande de produits populaires tels que les avocats kenyans, les agrumes sud-africains ou encore les légumes marocains a chuté. Le Kenya a enregistré une baisse de 8,5% de ses exportations de thé, notamment vers les Émirats arabes unis, l’Iran et le Pakistan. Sur les marchés nationaux africains, les perturbations subies par les systèmes de transport et de distribution entravent l’accès aux intrants essentiels — comme les semences et les engrais — et empêchent les petits exploitants agricoles d’acheminer leurs produits vers les marchés.

Les gouvernements africains ont commencé à définir des mesures de relance pour atténuer les impacts économiques de la COVID-19. Ce faisant, ils doivent garder à l’esprit qu’investir dans l’agriculture est cinq fois plus efficace pour réduire la pauvreté qu’investir dans tout autre secteur. Il est essentiel d’investir dans l’agriculture paysanne pour assurer la sécurité alimentaire du continent, protéger les moyens d’existence des populations les plus vulnérables et préserver les acquis en matière de réduction de la pauvreté et de création de richesse.

Aujourd’hui comme hier, l’agriculture paysanne contribue fortement à la sécurité alimentaire mondiale. Les systèmes dominés par les petites exploitations agricoles produisent 50% des calories alimentaires produites dans le monde, sur 30% des terres agricoles du globe. En Afrique subsaharienne, les petites exploitations sont encore plus importantes: elles représentent 80% des exploitations.

Avant même la crise actuelle, la faim était une réalité quotidienne pour plus de 820 millions d’habitants de la planète. Or, la majorité des déshérités et de ceux qui souffrent de la faim dans le monde vivent dans les zones rurales des pays en développement. En Afrique, la forte dépendance à l’égard des importations alimentaires, le manque de services et d’infrastructures qui permettraient aux petits exploitants de produire et de commercialiser leurs produits et les chocs liés au dérèglement climatique ont aggravé le caractère aléatoire de l’accès aux denrées alimentaires.

En avril, la Banque mondiale prévoyait que la pandémie frapperait l’Afrique plus durement que toute autre région et qu’elle plongerait 23 millions de personnes dans la pauvreté. La question est aujourd’hui de savoir comment assurer aux petits producteurs africains l’accès aux intrants et aux financements pour cultiver et vendre et ainsi garantir la sécurité alimentaire et soutenir leurs moyens d’existence. Il faut que les dirigeants africains soient à l’avant-garde des solutions de financement.

En avril également, le Fonds international de développement agricole (FIDA) (https://bit.ly/2WSOWbw), institution  spécialisée dans l’investissement en faveur des populations rurales pauvres a lancé un fonds multi-donateurs, le Mécanisme COVID-19 de relance en faveur des populations rurales pauvres (le Mécanisme de relance) (https://bit.ly/2AmoUpj) , pour faire face aux conséquences immédiates de la COVID-19 sur les populations rurales d’Afrique et d’ailleurs. Ce nouveau mécanisme permettra notamment de fournir des intrants de base aux petits agriculteurs et pêcheurs, et les aidera à accéder aux marchés et à préserver leurs flux de trésorerie. Le FIDA versera 40 millions d’USD à ce nouveau mécanisme, mais son objectif est de recueillir au moins 200 millions de dollars supplémentaires auprès des États membres de l’Organisation des Nations Unies, du secteur privé et de fondations.

Le Mécanisme de relance complétera et intensifiera l’action que le FIDA mène déjà pour réorienter les activités des projets existants. Au Malawi, par exemple, un programme fournit des allocations en espèces aux agriculteurs très pauvres et diffuse des messages sur l’éducation financière et la prévention de la COVID-19. En Érythrée, les ménages vulnérables reçoivent des semences et des petits ruminants. Ils peuvent ainsi continuer à produire et vendre et préserver leur sécurité alimentaire.

Ces mesures immédiates sont essentielles pour atténuer les conséquences les plus graves de la crise. Elles sont également importantes pour préserver les acquis obtenus en matière de résilience aux chocs grâce aux investissements passés et actuels du FIDA. En fin de compte, nous devons veiller à ce que les populations rurales et leurs activités soient le fondement d’économies rurales et de systèmes alimentaires résilients dans toute l’Afrique. Ainsi, lors de la prochaine crise, les personnes vulnérables d’aujourd’hui seront mieux à même de protéger leurs moyens d’existence et d’éviter de basculer dans la misère et dans la faim.

Il n’est pas seulement urgent de nourrir les gens aujourd’hui; il faut aussi se préoccuper des jours, des mois et des années à venir. C’est l’une des raisons pour lesquelles le FIDA donne la priorité au développement rural et agricole à long terme, et au renforcement de la résilience aux chocs. C’est aussi pourquoi nous demandons instamment aux décideurs politiques de prendre en compte toutes les leçons tirées des conséquences des précédentes épidémies, comme celle d’Ebola, sur l’agriculture et les systèmes alimentaires.

À plus long terme, cette pandémie montre que, pour l’Afrique, la voie la plus sûre pour parvenir à une croissance économique inclusive, favoriser la prospérité et renforcer la résilience passe par la transformation de l’agriculture et de l’entrepreneuriat agricole.

En tant qu’envoyés spéciaux du FIDA, nous croyons à la mission unique du Fonds et nous continuerons de collaborer étroitement avec lui pour mobiliser des ressources afin de soutenir les plus vulnérables du continent africain. La pandémie soumettra les moyens d’existence des groupes ruraux marginalisés à des difficultés sans précédent. Pour leur redonner espoir, nous nous engageons fermement à tout faire pour que personne ne soit laissé pour compte, particulièrement en Afrique.

Les auteurs, Olusegun Obasanjo, ancien Président de la République fédérale du Nigéria et Hailemariam Desalegn Boshe, ancien Premier ministre de la République démocratique fédérale d’Éthiopie sont les envoyés spéciaux du FIDA. Ils plaident pour des investissements accrus en faveur des zones rurales.