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Bons Covid-19 : 175 milliards de FCFA dans les caisses du trésor public ivoirien

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Pour sa troisième émission d’ adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 91 jours dénommé Bons Covid-19, l’Etat de Côte d’Ivoire via son trésor public a obtenu le 11 mai 2020 auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 175 milliards de FCFA (262,500 millions d’euros), a annoncé l’Agence UMOA-Titres organisatrice de l’opération en coordination avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

L’émission de Bons COVID-19  vise à permettre à l’Etat de Côte d’Ivoire de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales dans le but de couvrir les décalages de trésorerie créés par la lutte contre la pandémie causée par le COVID-19 et ses conséquences.

Sur un montant sollicité de 175 milliards de FCFA, l’émetteur s’est retrouvé avec des soumissions globales provenant des investisseurs de 600,271 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 343,01%. Pour de raisons de coût, le trésor public ivoirien a retenu 175 milliards de FCFA et rejeté les 425,271 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 29,15%.

L’émetteur s’est engagé à rembourser le capital le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 10 août 2020. Cette émission de bon Covid-19 est conçue comme étant un pont pour les Etats membres de l’UMOA en attendant la rentrée des fonds attendus dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID19. Le plan de trésorerie de l’Etat ivoirien pour rembourser cette dette est alimenté par les engagements de ses partenaires techniques financiers (PTF).

Les intérêts  au taux inférieur ou égal à 3,75% sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Pour ses trois émissions de Bons Covid-19, la Côte d’Ivoire a levé un montant total de 535 milliards de FCFA.

Andry Rajoelina : «l’OMS et le lobbying pharmaceutique veulent freiner le Covid-Organic, mais ils n’y arriveront pas»

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Sous-estimé par les  scientifiques européens et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le président malgache, Andry Rajoelina, est monté au créneau pour  défendre son médicament, le «covid-organics», tiré de l’artemisia.

S’exprimant, lundi 11 mai, dans un entretien exclusif accordé à France 24 et RFI, le chef de l’État malgache a soutenu que le seul  tort  du «Covid-Organic», c’est qu’il provient d’un pays africain.

Pour le président, le Covid-Organic est efficace non seulement pour prévenir le coronavirus, mais également pour guérir de la maladie. Le président a révélé  qu’à Madagascar, 80% de la population se soigne à travers  le remède médicinal.

D’ailleurs, renchérit-il, c’est le fruit des recherches réalisées par l’Institut   malgache  de recherches appliquées (IMRA), qui a le statut de centre régional de recherche de l’Union africaine.

«La situation mondiale  de la crise sanitaire fait état de 300 000 morts maintenant pourquoi ignorer une possibilité de traitement», s’est interrogé le président malgache, rappelant les résultats obtenus par son remède.

«L’artemisia a fait ses preuves à  Madagascar. Sur un échantillon de 171 cas, 105 sont guéris, soit un pourcentage de guérison, de 61%».

Répondant à  une question  relative  à une  mise en garde de  l’OMS et d’autres spécialistes en médecines, l’homme fort  d’Antananarivo, réputé pour son franc parler, a répondu sèchement à ses détracteurs. Pour l’ancien maire de la capitale malgache, il y a des non-dits dans leurs argumentations, qui ressemblent tout simplement à des manipulations venant des lobbies.

Botswana : performance mitigée pour Lucara au premier trimestre 2020 en raison du Covid-19

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Lucara Diamond, compagnie minière active à la mine de diamants Karowe au Botswana, a publié ce jeudi des résultats en demi-teinte pour les trois premiers mois de l’année. La société qui a poursuivi ses activités malgré les restrictions imposées en raison du Covid-19, a récupéré 91 536 carats, dont 8 diamants de plus de 100 carats et un diamant blanc exceptionnel de 549 cts.

Cependant, les revenus générés par les ventes du trimestre ont diminué de près de 30 % en glissement annuel, pour s’établir à 34,1 millions $. Lucara a en effet été affectée par la baisse des prix des pierres précieuses ainsi que l’impossibilité d’organiser ses traditionnels appels d’offres publiques en Belgique, à cause de la pandémie.

La compagnie a en conséquence enregistré une perte nette de 3,2 millions $, ce qui représente une contre-performance comparée au bénéfice net de 7,4 millions $ engrangé l’année dernière à la même époque. Les flux de trésorerie résultants des opérations ont par ailleurs atteint 2,4 millions $ contre 10,6 millions $ au premier trimestre 2019.

Nigeria : Kogi Iron poursuit le développement de son projet de fer Agbaja malgré le Covid-19

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Construction armature. isolated on white background

Au Nigeria, la compagnie minière Kogi Iron avance dans le développement de son projet de fer Agbaja, situé dans le centre du pays. Malgré les restrictions imposées pour lutter contre le Covid-19, elle a confié à un entrepreneur local, avec l’accord du ministère des Mines, la mission de lancer une exploitation expérimentale des gisements.

Il s’agit pour la société désignée de tester le minerai extrait d’une fosse de 5 m de profondeur et les stocks de tout-venant présents sur le site, afin de fournir notamment des estimations sur la teneur et les réserves. « Il est particulièrement réjouissant de constater que, par des directives et des politiques de gestion locales claires, nos activités au Nigeria ont progressé dans le domaine de l’exploitation minière à petite échelle, sans impact direct du Covid-19 sur le personnel, les entrepreneurs et la communauté », a commenté Greg Boulton, président de Kogi.

Il faut noter que la société prévoit de lever 8 millions de dollars sur les marchés dans les prochains mois pour financer l’étude de faisabilité définitive. Selon des estimations de 2014, le projet Agbaja hébergerait 205 millions de tonnes de ressources titrant 45,7 % de fer.

AngloGold Ashanti publie un bilan solide pour le premier trimestre de l’année

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La baisse du résultat intervient après avoir retiré l'or prévu de l'exploitation d'Obuasi

AngloGold Ashanti, compagnie minière active dans l’exploitation aurifère notamment en Afrique du Sud et en Afrique de l’Ouest, a publié ce lundi son bilan d’activité pour les trois premiers mois de l’année. Elle a produit 716 000 onces d’or à un coût global de 1 047 $ l’once, en baisse par rapport aux 752 000 onces produites l’année dernière à la même époque.

Malgré cette légère contre-performance liée notamment à une baisse de la production à Siguiri (Guinée) et AGA Mineração (Brésil), la société a enregistré un EBITDA de 473 millions $, en hausse de 54 % en glissement annuel. Dans le même temps, les flux de trésorerie ont augmenté de 231 % par rapport au premier trimestre 2019, pour atteindre 94 millions $.

Pour rappel, AngloGold Ashanti détient un portefeuille diversifié de 14 mines en Afrique du Sud, au Ghana, en Guinée, au Mali, en Tanzanie, en RDC et en Amérique du Sud. Elle a conclu en février dernier un accord avec Harmony Gold pour lui céder les projets sud-africains afin de se concentrer sur ses autres actifs.

Mali : le projet Kobada annonce une production annuelle de plus de 100 000 onces d’or

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Au Mali, la compagnie minière African Gold Group (AGG) a publié en fin de semaine dernière une étude d’ingénierie pour l’usine de traitement de son projet aurifère Kobada. Selon les travaux de conception réalisés par la société Senet, l’usine pourrait traiter environ 3 millions de tonnes de minerai par an et livrer annuellement plus de 100 000 onces d’or.

Il faut noter que le système compact et simplifié des installations de traitement devrait réduire au minimum le coût de construction de l’usine. Cette dernière nécessitera une faible consommation d’énergie tout en traitant tous les types de minerais identifiés sur le projet. Senet a par ailleurs réduit le temps de construction, le faisant passer de 22 à 18 mois, ce qui permettra une entrée en production plus rapide de la mine.

Les résultats de l’étude d’ingénierie font partie, faut-il le rappeler, de l’étude de faisabilité que finalise actuellement la société afin de commencer l’exploitation de la ressource. Soulignons que le projet Kobada héberge, selon les dernières estimations, plus de 2,2 millions d’onces d’or.

Seychelles : 31 millions $ d’aide d’urgence du FMI pour faire face à la pandémie de COVID-19

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Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 8 mai 2020, un décaissement d’urgence en faveur des Seychelles au titre de l’instrument de financement rapide (IFR) équivalant à 22,9 millions de droits de tirage spéciaux (environ 31,2 millions $, soit 100% du quota).

Cet appui financier permettra aux Seychelles de bénéficier des ressources nécessaires pour répondre aux besoins urgents de sa balance des paiements et atténuer les effets néfastes sur le budget de l’Etat.

Fortement dépendant de l’activité touristique qui contribue à environ 80 % du PIB et de l’emploi du pays, l’économie des Seychelles est gravement affectée par la crise du covid-19. Les restrictions de voyage et la perte de recettes touristiques qui en résulte réduisent fortement l’activité économique et affaiblissent les positions budgétaire et extérieure du pays, créant d’importants besoins financiers supplémentaires.

Pour le directeur général adjoint du FMI, Tao Zhang, « les gains économiques durement acquis par les Seychelles depuis la crise de 2008, soutenus par les accords successifs du Fonds, sont érodés par les graves conséquences de la pandémie de COVID-19 ». Ajoutant qu’une « expansion budgétaire temporaire ainsi qu’un soutien extérieur rapide sont nécessaires pour faire face à la forte contraction de la production ».

Selon les projections du FMI, le taux de croissance économique des Seychelles devrait ressortir à -10,8% du PIB en 2020, la plus forte récession qui sera enregistrée cette année par un pays d’Afrique subsaharienne. Toutefois, l’institution prévoit un retour à une croissance soutenue de 8% en 2021.

Borgia Kobri

Niger: nouvelle attaque jihadiste dans la région de Tillabéri

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Les jihadistes ont encore frappé dans le nord de la région de Tillabéri non loin de la frontière avec le Mali, le samedi 9 mai 2020. Vingt jeunes civils ont été tués dans trois villages de l’Anzourou.

La plupart des personnes tuées sont des jeunes civils de trois villages de l’Anzourou, non loin de la frontière malienne. Dans l’après-midi de samedi, en plein ramadan, à l’heure où les jeuneurs sont à bout de force, des terroristes armés et à moto ont fait irruption dans chacun des villages de Gadabo, Zibane-Zeno et Zibane-Tegui et ont abattu leurs victimes vraisemblablement ciblées.

L’attaque de ces trois villages intervient 24 heures seulement après la prorogation de l’état d’urgence de la zone de Tillabéri. Avant de disparaître dans la nature, les assaillants ont pillé des commerces, selon une source proche du gouverneur de Tillabéri qui a visité le village endeuillé.

Précédente attaque en février

Ce n’est pas la première fois que les habitants de l’Anzourou sont victimes d’actes terroristes. En février dernier, quatre personnes du village de Molia avaient été tuées. Malgré de grandes opérations militaires sur toute la bande frontalière avec le Mali voisin, les terroristes à moto gardent toujours leur capacité de nuisance.

Dans cette même zone, plusieurs chefs traditionnels ont été froidement assassinés et ceux qui ont eu la vie sauve vivent loin de leurs administrés. Les enseignants ne sont pas non plus épargnés.

Un sondage indexe que Linkedin (1) montre l’impact du confinement sur les salariés français

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Un sondage réalisé par l’institut CSA pour Linkedin (1) montre l’impact du confinement sur les salariés français et ils ne sont pas en grande forme. Pourtant, le déconfinement n’apparaît pas comme une délivrance, une libération. 58 % des Français disent que le déconfinement est pour eux anxiogène, la proportion monte à 70 % pour les femmes.

Craintes pendant et angoisse pour l’après

64 % des Français disent avoir peur d’être exposé au virus. 43 % appréhendent de ne pas retrouver une vie normale et 19 % disent craindre l’impact sur leur vie professionnelle. 

S’ils craignent la sortie du confinement, ce n’est pas parce que rétrospectivement cette période leur semble enviable, au contraire. Ce sondage montre l’ampleur de la détresse dans laquelle a été plongé une partie non négligeable de la population. Ainsi, 23 % des personnes interrogées indiquent avoir vécu rien moins qu’un sentiment de burn out. Les jeunes de 18 à 24 ans sont particulièrement exposés : ils sont 19 % à déclarer avoir été dans cette situation et surtout 27 % à se dire l’être au moment de l’étude. 

Interrogés sur les raisons de cette situation, les salariés mettent en avant une surcharge de travail, citée par 23 % des personnes, les problèmes de santé rendant le confinement difficile (28%), mais aussi la difficulté à trouver un sens à sa vie pour près d’un tiers (31 %) ou l’inquiétude sur la situation économique et professionnelle (36%). 

Le télétravail plébiscité malgré les problèmes

Car pour les autres, tout n’allait pas non plus pour le mieux dans le meilleur des mondes confinés. 28 % des Français interrogés se disent en plein bore out, soit, explique Linkedin « un état d’épuisement physique, émotionnel et mental du fait d’un sentiment d’ennui profond et continu ». 

Le télétravail n’a pas toujours été un facteur de mieux disant. Ainsi, 48 % des télétravailleurs se disent plus isolés et 36 % plus stressés que d’habitude. Pas loin de la moitié d’entre eux (45 %) ont indiqué qu’ils travaillaient davantage et 41 % confient qu’ils ont plus de mal à déconnecter le soir. Il est visiblement plus facile de dire au revoir aux collègues et de rentrer à la maison que d’éteindre son ordinateur et de passer à des activités privées après une journée de travail à la maison. Seulement un quart (24 %) des télétravailleurs dit être exposé à l’ennui. 

Il ne faudrait pourtant pas jeter le télétravail avec les inconvénients identifiés par les salariés. Tout semble indiquer dans ce sondage que les salariés français savent faire la différence entre le télétravail et ses avantages et la situation très particulière de télétravail continu et forcé lié à la pandémie et au confinement. 

64 % des télétravailleurs souhaitent le faire davantage à l’avenir. La proportion monte à 80 % chez les 25-34 ans. Car le travail à distance a des avantages : 40 % se disent plus concentrés et 75 % déclarent avoir avec ce mode d’organisation un meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. 

Des envies de changement que les DRH devront gérer

C’est d’ailleurs la vraie demande à la sortie de cette épreuve. 45 % des salariés disent qu’ils y seront particulièrement attentifs désormais. Le confinement a été l’occasion de réflexions existentielles d’une grande ampleur. 24 % des actifs en poste disent vouloir en changer désormais et 22 % envisagent même un changement de voie professionnelle.

C’est dire que les RH qui sont encore plongées dans les plans de reprise ne sont pas prêts de voir le bout du tunnel des impacts de la crise du Covid 19. A moins que ces envies de changement ne durent aussi longtemps que les résolutions de bonne année… 

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(1)  Étude réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1009 personnes âgées de 18 ans et plus. Méthode des quotas basée sur le sexe, l’âge, la profession de la personne interrogée, la stratification par région et la catégorie d’agglomération. Questionnaire auto-administré en ligne entre le 28 et 30 avril 2020.

A propos de linkedin

LinkedIn  est un réseau social professionnel en ligne créé en 2002 à Mountain View (Californie). En 2019, le site revendique plus de 660 millions de membres issus de 170 secteurs d’activités dans plus de 200 pays et territoires et plus de 19 millions d’utilisateurs en France. L’entreprise est valorisée à 20 milliards de dollars en 2015. Le 13 juin 2016Microsoft annonce le rachat du réseau social pour un montant de 26,2 milliards de dollars américains soit 23,3 milliards d’euros

Mali: l’honorable Moussa Timbiné élu le nouveau président de la 6ème législature du pays

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Réunies au CICB depuis ce matin, les députés fraîchement élus devaient  choisir leur président. Selon les informations, le candidat du RPM a été élu au détriment de Moussa Mara avec 140 voix, contre 8 voix pour Mara et 02 bulletins nuls.

Fraîchement élu Président de l’Assemblée Nationale du Mali et devient la deuxième personnalité du pays. L’Honorable Moussa Timbiné fut secrétaire parlementaire puis Premier Vice-président. Il a été élu pour la première fois en 2013, député de la circonscription électorale de la commune V du district de Bamako.

L’honorable Timbiné est natif de Bandiagara dans la région de Mopti. président de l’union des jeunes du parti au pouvoir, Moussa Timbiné est titulaire d’un master professionnel et doctorant en intelligence économique à l’université de Toulon en France. Il est connu comme l’un des jeune le plus influant du Mali, un leaders, un loup politique. son score favori est le leadership jeune.

Daouda Bakary KONE