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Covid-19: L’UA et l’Irena collaboreront à créer des corridors d’énergies propres notamment en Afrique de l’Ouest.

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Alors que l’Union africaine (UA) et l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) viennent de s’entendre pour développer des solutions innovantes en matière d’énergies renouvelables afin d’améliorer l’accès à l’énergie électrique sur le continent notamment en milieu rural, l’African Energy Chamber, basée en Afrique du Sud, a fait paraitre hier un communiqué faisant valoir l’énergie nucléaire comme étant « l’une des options les plus attrayantes lorsqu’on envisage une source d’énergie propre, fiable et rentable ».

Mais tout d’abord, revenons à l’accord entre l’UA et l’Irena. L’Irena qui soulignait, en octobre dernier dans son Global Renewable Outlook, qu’un investissement planétaire de $ 130 000 milliards d’ici 2050 permettraient non seulement de créer 78 millions d’emplois mais réduiraient au minimum de 70% des émissions de gaz à effet de serre à cette échéance.

S’agissant de l’Afrique, où 600 millions de personnes sont sans accès à l’électricité, les énergies renouvelables permettraient d’alimenter les centres de santé -préoccupation première en cette période de Covid19- mais aussi les communautés rurales notamment pour aider à pomper l’eau, base de l’hygiène. « Notre réponse à cette crise doit également promouvoir le développement durable à long terme« , a déclaré  Francesco La Camera, le directeur général de l’Irena, rapporte Afrik21. L’UA et l’Irena collaboreront à créer des corridors d’énergies propres notamment en Afrique de l’Ouest.

La prochaine étape énergétique

Du côté de l’African Energy Chamber (AEC), on s’interroge sur « la prochaine étape pour l’Afrique » en matière d’énergie, avançant fortement la solution de l’énergie nucléaire. « Alors que le continent a connu de grandes réalisations dans les développements pétroliers et gaziers et a vu le lancement de nombreux programmes d’énergies renouvelables réussis, mettant en ligne des projets de classe mondiale à grande échelle, il n’a toujours pas réussi à combler son fossé énergétique« , souligne l’organisation basée en Afrique du Sud et qui fournit la réponse :  » L’énergie nucléaire est l’une des options les plus attrayantes lorsqu’on envisage une source d’énergie propre, fiable et rentable« , rappelant aussi que l’Afrique du Sud est le seul du continent à posséder une centrale nucléaire commercialisée.

L’Egypte abrite, elle, l’un des plus anciens programmes électronucléaires, souligne le communiqué. Lancé en 1954, le programme est responsable de la centrale nucléaire de 4,8 GW d’El Dabaa, actuellement en phase de construction. Le projet sera développé par la Russian State Atomic Energy Corporation (Rosatom). La compagnie russe est le plus grand acteur de l’énergie nucléaire en Afrique, ayant conclu des protocoles d’accord avec le Nigeria, le Kenya, le Soudan, la Zambie et l’Ouganda, souligne le communiqué.

Le premier réacteur nucléaire du Kenya devrait être achevé en 2027, tandis que l’accord intergouvernemental de 2019 entre l’Ouganda et Rosatom pour aider à développer l’infrastructure nucléaire est toujours en vigueur.

En revanche s’agissant du Sénégal, le communiqué de l’AEC sème un doute. En effet, l’AEC souligne que Dakar aurait « partagé plus tôt cette année sa disponibilité pour l’énergie nucléaire« , citant  Ndèye Arame Boye Faye, directeur général l’Autorité sénégalaise de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN) : « Avant l’INSSP [Plan intégré d’appui en matière de sécurité nucléaire du Sénégal, ndlr], nous ne considérions pas la sécurité nucléaire comme un problème qui affectait notre pays, car nous n’avions pas de programme électronucléaire. En coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, nous travaillons à évaluer les menaces « .

Cette citation est tirée d’un communiqué daté du 26 mars 2020 de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), basée à Paris,  évoquant le plan du Sénégal, élaboré en collaboration avec l’AIEA, pour renforcer les compétences de l’ARSN dans le domaine de la sécurité nucléaire. « Les mesures de sécurité nucléaire visent principalement à prévenir, à détecter et à contrer des utilisations malveillantes de matières radioactives, telles que les actes de terrorisme nucléaire« , souligne le communiqué de l’AIEA.  » Le but ultime étant de prévenir les dommages que peuvent causer les rayonnements ionisants quand des matières radioactives tombent entre de mauvaises mains« . Il ne s’agit donc pas, apparemment, pour le Sénégal d’envisager de recourir à l’énergie nucléaire mais plutôt de se protéger.

Mais revenons  à l’énergie nucléaire comme solution mise en avant par l’African Energy Chamber pour résoudre le défi énergétique titanesque du continent. Ceci dit, même la Chambre est consciente du facteur temps, mais vraiment du long terme…. « Un programme électronucléaire réussi nécessite un large soutien politique et populaire et un engagement national d’au moins 100 ans », selon Miliko Kovachev, chef de la Section du développement des infrastructures nucléaires de l’Agence internationale de l’énergie atomique cité dans le communiqué de l’AEC. En revanche, les réacteurs nucléaires à petite échelle (300 MWe ou moins) seraient une solution alternative, pouvant être rapidement mise en oeuvre.

L’autre défi est le financement, convient aussi la Chambre dans son communiqué mais elle y apporte une solution. « Il existe des mécanismes de financement comme, par exemple, des agences d’exportation des pays fournisseurs. Exploiter un approvisionnement énergétique fiable et décarboné lorsque les fournisseurs proposent de le financer peut avoir du sens pour plusieurs pays d’Afrique« , soulignerait encore Miliko Kovachev.

Notons que l’AEC travaille avec une centaine d’entreprises en Afrique de l’Ouest, principalement des entreprises locales et dans le domaine des services liés aux énergies.

En 2019, déjà 73 millions d’Africains étaient en insécurité alimentaire…

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Selon le Rapport du Réseau mondial contre les crises alimentaires, à fin 2019 plus de 135 millions de personnes dans 55 pays et territoires faisaient face à une situation d’insécurité alimentaire grave et aigüe ; 183 millions de personnes étaient classées comme étant en situation entre la faim aigüe et le risque de tomber dans une situation de crise ou pire en cas de choc ou de facteur de stress comme la pandémie du COVID-19.

En outre, dans les 55 pays confrontés à une crise alimentaire et couverts par le rapport, 75 millions d’enfants accusent des retards de croissance tandis que 17 millions souffrent d’émaciation en 2019, souligne un communiqué de la FAO .

Par contre selon notre confère du site commodafrica « Il s’agit du plus haut niveau d’insécurité et de malnutrition alimentaire aigüe enregistré depuis la première édition du rapport en 2017« , s’inquiète la FAO, d’autant plus que la situation s’est très largement dégradée avec l’impact du Covid-10 et, notamment, les mesures de confinement.« 

Le même site ajoute que « Plus de la moitié des 135 millions de personnes (73 millions) concernées par le rapport vivent en Afrique, 43 millions vivent au Moyen-Orient et en Asie et 18,5 millions vivent en Amérique latine et aux Caraïbes« ., à ajouter notre confrère du site d’information commodafrica

Notons que les principaux facteurs derrière les tendances analysées dans le rapport sont : les conflits, (le facteur clé qui a poussé 77 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aigüe), le changement climatique (34 millions de personnes) et les turbulences économiques (24 millions).

Daouda Bakary KONE

Covid-19: Trois pays du sahel connaissent une hausse des dépenses en faveur de l’alimentation du bétail.

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Par la Rédaction

Avec la mise en œuvre des mesures destinées à lutter contre le COVID-19, notre confrère du site commodafrica affirme que  » l’insécurité alimentaire provoquée par les faibles pluies et les conflits dans certaines localités pourraient s’aggraver et augmenter la tension dans des régions proche de la famine en Afrique de l’Ouest, souligne Fews.net, publication de l’USAID« , a-til affirmé

Les maigres pâturages à l’ouest de la Mauritanie et au Nord du Sénégal ont subi le manque de pluies pour la troisième année consécutive. Cela conduit à une forte pression des troupeaux mauritaniens sur les ressources à l’ouest du Mali. Notons que la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso connaissent une hausse des dépenses en faveur de l’alimentation du bétail. Et cela sans compter les scènes de pillages et l’insécurité présente au Burkina Faso qui conduit à un déstockage du bétail dans le Nord du pays.

L’insécurité provoquée par les conflits armés contribuent également à l’insécurité alimentaire. D’abord dans la zone Liptako Gourma (zone frontalière qui englobe le Mali, le Niger et le Burkina), où les familles sont largement dépourvues de moyens d’existences, nombreux n’ont pas accès à leurs terres et restent dépendantes de l’aide humanitaire. Dans le nord-est du Nigeria, les conflits orchestrés par Boko Haram rend l’aide humanitaire indispensable pour les populations en situation de grave crise alimentaire.

Le Covid-19 et la fermeture des frontières perturbent les marchés et font augmenter les prix. L’expansion de l’épidémie a contribué à la mise en œuvre de mesures gouvernementales qui on fermés les frontières aériennes et terrestre (hors marchandises), obligé à une distanciation sociale, et de nombreuses mises en quarantaine qui ont obligatoirement perturbé les marchés et les flux. Des augmentations de prix ont été constatées dans les villes, et l’arrivée de Ramadan pourrait amplifier cette tendance, surtout dans les marchés déjà perturbés dans le bassin du Grand Lac Tchad, la région du Tibesti et la région du Liptako-Gourma.

D’une manière générale, les zones resteront en insécurité alimentaire minimale jusqu’en septembre 2020 et au Nigeria, les zones de crises et d’urgence ne pourront s’améliorer tant que l’aide humanitaire ne sera accessible. Il est d’ailleurs probable que dans les zones inaccessibles, la situation alimentaire soit pire.

Mali: La Sotelma Malitel verse 400 millions dans le fonds spécial covid-19

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Par la rédaction

Dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, le Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions et Porte-Parole du Gouvernement, Monsieur Yaya SANGARE, a présidé la cérémonie de remise de don d’une valeur de 400 millions de francs CFA, ce jeudi 23 avril 2020.

Au cours de cette cérémonie, le Directeur Général de SOTELMA-MALITEL, Monsieur Abdel Aziz Beddini, a remis un chèque de cent millions de francs CFA au Ministre en charge de la Communication, Yaya SANGARE et au Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Professeur Mahamadou Famanta.  Selon le DG de la sotelma malitel « Ce chèque ira directement dans l’alimentation du Fonds de lutte contre le COVID-19 créé par le Gouvernement. »

Les 300 millions de valeur contributive de l’entreprise SOTELMA-MALITEL soutiendront les actions diverses destinées, entre autres, à la gratuité temporaire de l’accès aux contenus de la plateforme web du Ministère en charge de l’Éducation nationale afin de permettre aux élèves de suivre les cours à distance durant cette période de fermeture des classes qui vient en appui à l’initiative de l’ORTM pour des cours à la Télé dans ce domaine. Elle la gratuité d’accès au numéro vert, le 36 061 du Ministère de la Santé, la gratuité des push SMS d’information et de sensibilisation de la population sur les gestes barrières de lutte contre le COVID-19.

Notons que l’opérateur annonce surtout le don gratuit de 250 Box Wifi et clés 4G pour l’accompagnement des structures de l’État en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Un geste louable qui pourrait inciter d’autres structures à emboiter le pas.

Covid-19 au Mali: 19 nouveaux cas, 2 décès et 21 patients guéris (ce dimanche)

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Le Mali enregistre 19 nouveaux cas, 2 décès, 21 patients guéris( dimanche 26 avril 2020)Au total, 389 cas positifs, 23 décès et 112 patients guéris. Respectons les mesures barrières. Se protéger, c’est aussi protéger les autres.

le bilan de ce dimanche 26 avril 2020

Mali: Soungalo TRAORE, le cerveau de la victoire de l’alliance URD-ADEMA-ADP-Maliba en commune V

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Qui pouvait imaginer la gifle correctionnelle que l’Alliance politique URD-ADEMA-PASJ-ADP-MALI vient de donner au soit-disant indéboulonable 1er vice-président de l’assemblée Nationale Moussa Timbiné ? c’est lui, le tout puissant secrétaire général de l’URD de la commune V. Le stratège Soungalo TRAORÉ de l’ URD, coordinateur de l’alliance de campagne URD-ADEMA-PASJ-ADP-MALI a été d’un apport important dans cette victoire politique en commune V.



Apres les conférences de sections des partis en commune 5 pour aller à ces élections, plusieurs partis politiques avaient approché L’URD dans le but de nouer une alliance électorale. Dans ce lot figurait le RPM. Confiant en soi jusqu’à l’extrême le RPM dans sa toute « puissance » avait prédéfini les conditions non négociables avec son probable partenaire.

Cette arrogante proposition, contraire à l’éthique politique de l’URD ne pouvait en aucune manière être acceptée même si certains camarades sont restés jusqu’au bout à la manœuvre pour faire basculer les choses à l’avantage du RPM. Le pragmatisme que lui impose sa formation de financier agueri, le stratège Soungalo a pensé qu’en tant que grand parti, avec une vraie base électorale, il est possible de nouer une bonne alliance à 3 capable de d’assurer au parti un siège de député et faire chaviré le bateau du 1er vice-président de l’AN et non moins président des jeunes du rpm.


L’Indomptable secrétaire Général de l’URD, soungalo TRAORE flexible avec un flegme de félin, gros travailleur dans l’ombre., organisé comme un allemand, mène les discussions avec des critères et des mesures incontournables pour la victoire de son parti en commune V. C’est ainsi que les coulisses lui ont permis d’établir une alliance phare avec L’ADEMA et l’ADP MALIBA. L’Alliance URD-ADEMA-PASJ-ADP-MALI est celle en laquelle il avait placé toute sa confiance pour gagner les législatives du 29 mars et 19 Avril 2020.


Géré un parti n’est pas une chose facile, mais trois partis avec des idéaux et convictions différentes est encore plus compliqué. Le Coordinateur Soungalo TRAORE, impose l’engagement, la discipline et surtout la rigueur a tous ces collaborateurs. Avec un sens de discrétion hors paire dans les discussions et prise de contact. Gestionnaire de grand niveau, il a su mobilier les ressources nécessaires pour réussir la campagne.

Très pragmatique comme nous l’avons dit, Soungalo a toujours cru au résultat et non les préjugés favorables, toute chose que soumaila cissé lui a apprise. Le respect de l’autre, le Dialogue franc, l’esprit d’initiative et d’approche politique caractérisent cet homme. Soungalo TRAORÉ a promis la victoire à l’alliance et l’a réalisé la nuit du 19 Avril 2020 à 21H00 a sa centralisation.


Il a toujours dit et cru que malgré l’abondance des ressources financières et le trafic d’influence, le peuple de la commune V garde sa dignité et que la victoire viendra de la et non des affiches publicitaires et les videos sur les reseaux. 90% de tout le temps de campagne, il le consacre à l’approche participative, aux portes en portes, à la conclusion des accords politiques sur la base de la sincérité et de la fidélité.


Ainsi le Roi soungalo TRAORE à contribué à faire elir les désormais Honorables Boubou DIALO, Baba NADIO et Mme Touré Mariam SIDIBE.


Une contribution de Salif Siré SYLLA/URD

NB: Le titre est de la rédaction

Secoué par plusieurs polémiques, Zoom s’est amélioré

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C’est l’application de vidéoconférence du moment. Mais c’est aussi la plus décriée. Zoom, du nom de cette entreprise américaine récemment entrée en bourse, a vu les scandales se multiplier ces derniers jours. Quasi inconnue du grand public il y a peu, avec 10 millions d’utilisateurs en décembre 2019, Zoom a passé le cap des 300 millions de clients en raison de la pandémie. Facile à utiliser, en grande partie gratuite, ne nécessitant aucune inscription, Zoom s’est vite fait une place aux côtés de Skype, de Google Meets ou encore de Microsoft Teams.

Rapidement, les problèmes sont survenus. Au point que l’Inde proscrit l’utilisation gouvernementale de Zoom, alors qu’en France la direction interministérielle du numérique «déconseille fortement» son usage aux fonctionnaires. Idem pour la ville de New York, Taïwan, la Croix-Rouge ou encore le constructeur automobile Tesla. Mais ces derniers jours, Zoom a pris plusieurs mesures techniques pour améliorer la situation. Examinons-les avec l’œil de l’expert Steven Meyer, directeur de la société de cybersécurité ZENData, à Genève.

Souci de transparence

Premier problème constaté, l’envoi de données à Facebook. «C’est davantage un problème de transparence qu’autre chose, estime le spécialiste. Beaucoup de sociétés envoient des données anonymisées sur les utilisateurs à Facebook. Zoom le faisait – elle a arrêté depuis –, mais sans en avertir ses clients, ce qui était une erreur. Depuis, c’est réparé.»

Jusqu’à récemment, n’importe qui pouvait très facilement se connecter à une réunion, sans y être invité. Désormais, l’identifiant des conversations est masqué, pour empêcher ce type de souci, qui peut causer d’énormes problèmes. «Cette fonction était déjà disponible auparavant, mais pas par défaut, poursuit Steven Meyer. Il existe aussi désormais une salle d’attente, pour éviter que n’importe qui puisse se connecter trop facilement. Bien sûr, le service est du coup un peu moins pratique à utiliser, ce qui était sa grande force. Mais c’est le prix à payer pour qu’il soit un peu plus sûr.»

La création d’un mot de passe par session est désormais aussi proposée par défaut. Le «zoombombing» – soit l’intrusion d’un inconnu dans une vidéoconférence – est ainsi plus difficile. Mais pas impossible. La semaine passée, des commémorations du jour de la Shoah sur Zoom ont été piratées par des éléments antisémites qui ont interrompu les discours de survivants du nazisme par des images d’Hitler ou de pédophilie, relatait ainsi l’AFP.

Et le chiffrement?

Se pose la question de la Chine, où Zoom possède des serveurs informatiques et des employés. Pour Steven Meyer, rien de choquant à cela: «C’est plutôt habituel pour des entreprises américaines. Même Apple possède des serveurs en Chine. Je ne pense pas qu’il faille s’inquiéter de tentatives de piratage. Par contre, Zoom y envoyait des informations même pour des conférences qui n’impliquaient pas des résidents chinois, ce qui était un bug très grave et apparemment réglé.»

Lire aussi: Les meilleures alternatives à Zoom, Google Drive ou WhatsApp

Le chiffrement des communications reste un point important qui n’est pas entièrement résolu. La nouvelle version de Zoom va utiliser de meilleurs algorithmes, mais n’offrira pas pour autant du chiffrement de bout en bout (d’un ordinateur à l’autre), ce qui pourrait poser des problèmes de confidentialité et de territorialité pour certains utilisateurs, estime Steven Meyer.

Il y a quelques jours, Zoom nommait Alex Stamos, l’ancien chef de la sécurité de Facebook, responsable de la sécurité des systèmes d’information. Est-ce une bonne nouvelle? «Absolument. Alex Stamos est brillant, il a beaucoup d’expérience en cybersécurité, il est très respecté par la communauté de la sécurité. Facebook n’est peut-être pas exemplaire côté vie privée, mais il n’a pas été pris en défaut par des actes de piratage», affirme Steven Meyer.

Nombreuses alternatives

Depuis quelques jours, Zoom a cessé le développement de nouvelles fonctionnalités pour se concentrer sur la résolution de ses soucis de sécurité. Une bonne chose, pour le spécialiste en cybersécurité. «N’oublions pas que cette société n’a que quelques mois de d’existence. En face, Google ou Microsoft ont des dizaines d’années d’expérience. Mais Zoom, qui reste tout de même une start-up, se mettra vite à niveau.»

Du coup, pas de raison spéciale de boycotter Zoom. Et il faut toujours se rappeler qu’il existe d’autres solutions, de Skype à Microsoft Teams, en passant par le service proposé par la société suisse Infomaniak.

Covid-19: en dépit des réserves de l’OMS, le remède malgache fait son chemin

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Le président Andry Rajoelina s’était invité le 19 avril à la télévision malgache pour annoncer le lancement officiel du médicament préventif et curatif contre le Covid-19, “découvert par les chercheurs malgaches” et devant bousculer l’ordre économique mondial. Une semaine plus tard, le remède baptisé “Covid Organics”, produit par l’Institut malgache des recherches appliquées (IMRA), fondé par le professeur Albert Rakoto Ratsimamanga, fait son bonhomme de chemin en dépit des réprobations de l’Organisation Mondiale de la Santé, des mises en garde de l’Académie française de médecine et des silences prudents de nombre de pays d’Afrique.

Le président malgache continue pour sa part à vanter ce remède préventif qui viendrait renforcer les défenses immunitaires. «On a fait des tests, deux personnes sont maintenant guéries par ce traitement», a affirmé en début de semaine M. Rajoelina, sans tirer l’Union Africaine et les médecins africains de cette réserve diplomatique pour les uns et médicale pour les autres. L’homme fort d’Antananarivo ne désespère pas. «Cette tisane donne des résultats en sept jours (…). On peut changer l’histoire du monde entier», a-t-il lancé, faisant fi des placebo et des études randomisées en double aveugle, ces bons vieux protocoles dont la non observation vaut au docteur Didier Raoult de sévères mises en garde de l’Ordre français des médecins.

Pour une fois, certains dirigeants africains semblent opter pour la carte de la solidarité, celle de la diplomatie bienveillante par visio-conférence, en attendant une caution scientifique incertaine. Le président Macky Sall du Sénégal a félicité son homologue dans une démarche diplomatique pour le moins courageuse, commandant, selon la présidence malgache (ce qui n’est pas confirmé du côté de Dakar), un lot de la potion magique. Plus explicite encore, le congolais Felix Tshisekedi, recommanderait l’usage de la tisane anti-paludéenne déjà largement pratiquée au Congo et à l’origine du Prix Nobel de Médecine 2015 en Chine. Le médicament à base d’une plante, l’Artemisia, a été administré gratuitement et “volontairement”, tiennent à préciser les responsables gouvernementaux, aux écoliers malgache qui ont repris le chemin de l’école depuis mercredi. Fort de son remède, la grande île a même pris des mesures de déconfinement graduels.

Avec 121 cas annoncés et aucun décès, Madagascar ne présente pas une situation alarmante mais se voit, à travers ce médicament, sous forte pression médiatique et scientifique internationale. ” Très controversée, l’utilisation de ce végétal se fait contre l’avis de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)”, rappelle ainsi Sciencepost.fr. En fait l’OMS semble elle même jouer la prudence, sans doute affaiblie par les critiques à son encontre concernant ses rapports avec la Chine. “Il n’existe pour l’heure «aucune preuve que des médicaments actuels puissent prévenir ou guérir la maladie», juge l’Organisation reconnaissant cependant que des «remèdes traditionnels (…) peuvent soulager des symptômes du COVID-19».

Sur le terrain, à Madagascar, l’Académie de Médecine semble enfin avoir levé ses réserves sur le “Covid Organics” après un grand moment d’hésitation. «L’Académie Nationale de Médecine soutient la volonté de l’Etat Malagasy dans la recherche de toute solution dans la lutte contre la Pandémie liée au Covid-19 ainsi que les efforts des Scientifiques et Chercheurs malgaches », déclare l’instance précisant que l’administration du médicament contre le coronavirus devrait se faire sous réserve de respecter “les doses indiquées”. Une formule diplomatico-médicale ou une attestation en bonne et due forme ? C’est selon.

MALI: le gouvernement informe que les résultats des prélèvements des 128 personnes se sont révélés négatifs au Covid-19.

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Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale de la fin de la période d’observation des Maliens rapatriés de la Tunisie, le 12 avril 2020.
Conformément aux mesures de prévention édictées par les autorités sanitaires, les 128 compatriotes rapatriés avaient tous été soumis à un contrôle sanitaire suivi de prélèvements pour le laboratoire avant leur installation à l’hôtel.
Après deux semaines de confinement dans des conditions sécurisées, les résultats des prélèvements des 128 personnes se sont révélés négatifs au Covid-19. Les personnes concernées sont autorisées ce jour à quitter les sites de mise en observation.
Le gouvernement salue le sens de coopération et l’esprit de responsabilité de chacun des rapatriés de la Tunisie et souhaite prompt rétablissement à tous les malades du Covid 19.
Le Gouvernement salue le professionnalisme et l’esprit d’engagement du corps médical national dans la lutte contre la maladie à Coronavirus.
Bamako, le 25 avril 2020

COVID-19: La CEDEAO appelle à l’annulation de la dette des pays d’Afrique de l’Ouest

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Ce plaidoyer lancé hier par les Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest vise à permettre à l’Afrique de mieux gérer la pandémie de l’heure.

Réunis hier en téléconférence dans le cadre d’un sommet extraordinaire, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont planché sur les effets du Coronavirus.

Les dirigeants de cette sous-région sont d’avis que cette pandémie cause au quotidien d’importants dégâts aussi bien sur les populations que sur les économies des pays africains et qu’il faut agir vite.

En sa qualité de président en exercice de la Cedeao, Mahamadou Issoufou a invité à une franche collaboration entre les différents Etats aussi bien de cette sous-région que de l’Afrique toute entière.

Tout en félicitant les bailleurs de fonds, à l’instar de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (Bad), le président du Niger a plaidé en faveur d’une annulation totale de la dette des pays africains afin de leur permettre de mieux affronter cette crise sanitaire et l’ère post-crise.

M. Issoufou invite aussi ces institutions financières à consacrer plus de ressources à l’Afrique pour sauver plus de vies.

Pour sa part, Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Rssg), n’a pas manqué de réitérer la détermination de l’institution qu’il représente dans ce combat que mènent l’Union africaine (UA) et la Cedeao contre le Coronavirus.

Il a également appelé à une annulation de la dette des Etats africains dans le cadre des palliatifs visant à amortir les effets néfastes de cette pandémie sur les économies du continent.