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Riz : le commerce mondial a chuté en 2019 et pourrait encore reculer en 2020 (Osiriz)

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Il faut signaler que la Banque africaine de développement considère l'agriculture comme un secteur clé. Jacob Oduor, responsable du bureau de la Banque en Tanzanie, a expliqué les investissements massifs dans le secteur agricole du pays : croissance plus inclusive.

En 2019, les échanges mondiaux de riz ont connu un repli significatif. D’après le dernier rapport publié par l’Observatoire des statistiques internationales sur le riz (Osiriz), le commerce global de la céréale s’est contracté de 9 % à 44,1 millions de tonnes contre 48,5 millions de tonnes un an plus tôt.

Ce recul s’explique essentiellement par une contreperformance de la Thaïlande, deuxième exportateur mondial qui a enregistré une chute de 30 % des expéditions. Si pour cette année, les perspectives initiales tablent sur un léger bond de 2,2 % à 45,1 millions de tonnes, cet optimisme reste fragile en raison des différentes évolutions sur le marché global face à la pandémie du coronavirus.

En effet, alors que l’Inde a suspendu les nouveaux contrats à l’exportation en raison de problèmes logistiques liés au confinement, le Vietnam a arrêté temporairement ses expéditions afin de faire le point sur la disponibilité de la céréale sur son marché intérieur. Dans un tel contexte, la Thaïlande est en première ligne avec d’autres pays comme le Pakistan pour assurer un approvisionnement optimal du marché mondial.

Pendant ce temps, la grande absente du marché mondial reste la Chine, premier producteur mondial et 5e exportateur de la denrée.

« En Chine, le marché à l’exportation ne semble pas donner de signes de reprise malgré les attentes des opérateurs internationaux face à la défaillance du Vietnam et de l’Inde. Pourtant, elle [la Chine, NDLR] aurait les capacités d’envoyer un signal fort sur les marchés internationaux, en proposant du riz grâce à ses stocks abondants qui représentent 60 % des stocks mondiaux, correspondant aussi à 70 % de sa consommation domestique annuelle contre un ratio de 35 % au niveau mondial », indique le document.

Du côté de l’Afrique subsaharienne qui représente le tiers des importations mondiales, la tendance reste à la prudence.

« Les marchés internes sont sous pression en raison de la hausse des prix mondiaux et des possibles interruptions dans les chaînes d’approvisionnement de riz asiatique. Les commerçants et importateurs africains font leurs comptes et les stocks rizicoles devraient encore tenir quelques semaines, voire plusieurs mois, comme pour l’ensemble des denrées alimentaires de grande consommation. Les États africains se mobilisent aussi pour lancer des programmes d’urgence et produire davantage de riz cette année. Mais, les effets de ces politiques ne devraient pas se faire sentir avant plusieurs mois », ajoute l’Observatoire.

Pour rappel, moins de 10 % de la récolte mondiale de riz fait objet d’un commerce international. Près de 90 % de la céréale provient d’Asie.

Espoir Olodo

PayTabs ouvre une filiale dédiée au e-paiement en Égypte, grâce à la banque EFG-Hermes

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PayTabs, société spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques financières, a signé un partenariat stratégique avec la banque EFG-Hermes. La collaboration, dévoilée le 13 avril 2020, porte sur le lancement de PayTabs Egypt Company qui se consacrera au développement du marché du paiement électronique dans le pays.

La filiale égyptienne de PayTabs créera, à cet effet, une plateforme technologique de paiement qui devra répondre aux besoins de plusieurs segments de clients à revenu élevé et intermédiaire.

Cette plateforme devra proposer un ensemble diversifié et innovant de solutions technologiques de services financiers, en plus de présenter un ensemble de services et de solutions de paiement électronique qui pourront facilement être intégrés dans diverses plateformes de services électroniques, permettant aux commerçants et aux consommateurs d’effectuer des opérations d’achat et de paiement en une seule étape. 

PayTabs Egypt Company proposera également des services aux entreprises et aux entités commerciales via de nombreuses méthodes avancées d’e-paiements tels que le « QR Code » et les portails de paiement électronique.

Selon Walid Hassouna, le président-directeur général d’EFG Hermes, ce partenariat soutiendra non seulement le marché avec une plateforme de services qui permet à ses clients d’exécuter leurs transactions financières par des moyens sûrs et efficaces, mais contribuera également à préparer, de manière efficace, le marché égyptien à l’adoption de systèmes de paiement non monétaires pour combler le fossé dans les services de paiement.

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13/04/2020 – Algérie: le groupement d’intérêt économique de la Monétique annonce le Mobile Money pour cette année

Ghana : le gouvernement étend le spectre de fréquences de MTN et Vodafone

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Le président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo, a ordonné au ministère des Communications d’étendre le spectre des réseaux de télécommunications des opérateurs télécoms pour répondre à l’importante augmentation du trafic Internet due à la restriction des mouvements.

Lors d’un point de presse organisé le 14 avril 2020, la ministre des Communications, Ursula Owusu-Ekuful (photo), a révélé que les opérateurs de téléphonie mobile Vodafone et MTN ont été sélectionnés pour bénéficier de cette politique durant les trois prochains mois.

« Comme vous le savez tous, l’utilisation des données a considérablement augmenté au cours de cette période de confinement et il y a une congestion sur tous les réseaux. La qualité des services réseau destinés au grand public a donc été affectée. Les embouteillages sont passés de la rue à Internet et le président a donc ordonné à la NCA (National Communications Authority) de libérer gratuitement plus de fréquences aux opérateurs de télécommunications pendant cette période et cela a été fait », a expliqué Ursula Owusu-Ekuful,  qui a indiqué que les deux entreprises ont été désignées au regard du caractère limité du spectre de fréquences.

La ministre des Communications a également profité de cette occasion pour demander aux Ghanéens d’adopter de nouvelles habitudes de consommation pour limiter la congestion des réseaux. 

« Si vous n’avez pas besoin de passer un appel vidéo, ne passez pas un appel vidéo. Passez vos appels téléphoniques normaux et les données seront conservées. Limitez le téléchargement de musique, de films et d’autres trucs comme ça ; nous en avons déjà quelques-uns enregistrés sur nos téléphones », a affirmé Ursula Owusu-Ekuful.

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01/04/2020 – Ghana: l’entrée en vigueur du capital minimum pour les fournisseurs de services d’e-paiement reportée au 31 décembre 2020

Covid-19: Au total pas moins de 70 projets de vaccins sur la ligne de départ

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L’OMS informe qu’à ce jour 70 projets de vaccins sont actuellement recencés. 67 ont déjà prouvé leur efficacité in vitro contre le coronavirus et sont en phase préclinique. 3, qualifiés de « très prometteurs », en sont au stade clinique de phase 1 et vont être testés sur une quarantaine de volontaires. Selon Futura Santé, ces trois projets de vaccins sont issus de l’Institut de Biotechnologie de Beijing, d’Inovio Pharmaceuticals (USA) et de Moderna (USA). Leur processus de validation devrait encore durer plusieurs mois.

Niger : le FMI décaisse 114 millions dollars au titre de la facilité de crédit rapide pour appuyer la lutte contre le Covid-19

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Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, mardi 14 avril, le décaissement de 83,66 millions de droits de tirage spéciaux, soit environ 114,49 millions $, en faveur du Niger au titre de la Facilité de crédit rapide (FCR).

Ces fonds aideront à répondre aux besoins urgents de la balance des paiements du Niger en comblant d’importants déficits de financement dans les comptes budgétaires et extérieurs du Niger, causés par le Covid-19. Ils devraient également aider à catalyser un soutien supplémentaire des donateurs.

Pour Geoffrey Okamoto (photo), premier directeur général adjoint du FMI, « l’aide financière du FMI au titre de la FCR couvre une partie importante du déficit de financement, soutenant ainsi la mise en œuvre du plan anti-crise. Cependant, un soutien supplémentaire en temps opportun de la communauté internationale est indispensable ».

L’économie du Niger a été durement touchée par la crise du covid-19. Selon les projections du FMI, la croissance économique du pays devrait reculer à seulement 1% du PIB en 2020, après avoir atteint un niveau soutenu de 6,4% en 2019.

André Chadrak

Tunisie : le MedFund alloue 900 000 € pour la protection de la biodiversité marine

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L'étude, élaborée en partenariat avec l'Initiative ABS, porte sur le lien entre le commerce et la biodiversité et les engagements des parties prenantes à l’accord ZLECA

Le MedFund a alloué un financement de 900 000 € à la Tunisie pour la préservation de sa biodiversité marine dans les aires protégées du pays. Ces fonds permettront de financer des projets de préservation au profit des îles de Kuriat, de la Galite, de Kneiss, de Zembra et de Zembretta sur les cinq prochaines années.

« L’appui est destiné aux organisations locales de la société civile et aux agences nationales responsables des aires protégées. Il permettra d’apporter un investissement durable aux activités essentielles et à la gestion effective des aires marines protégées dans le but d’en préserver les écosystèmes marins et les populations qui en dépendent », a précisé le Fonds.

Rappelons que le MedFund a été créé en 2015 avec pour objectif la protection des espaces marins du bassin méditerranéen. Il bénéficie de l’appui financier du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM), de l’Agence française de développement (AFD), du gouvernement de Monaco et de la Fondation Prince Albert II de Monaco.

Gwladys Johnson Akinocho

Niger : 14 millions $ de la Banque mondiale pour renforcer le système sanitaire national face au coronavirus

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La Banque mondiale a approuvé, mercredi 15 avril 2020, un financement de 13,95 millions de dollars (8,3 milliards FCFA) pour lutter contre le coronavirus au Niger, a-t-on appris dans un communiqué. 

Cette enveloppe selon l’institution est destinée à prévenir, identifier et faire face à la menace que le coronavirus fait peser sur la santé publique au Niger et à renforcer les capacités de préparation des systèmes nationaux.

« Il est crucial d’être proactif dans la lutte contre le coronavirus. Ce programme apporte au Niger un soutien urgent afin d’empêcher la propagation de l’épidémie de Covid-19, de limiter la transmission locale du virus et d’atténuer son impact sanitaire », souligne Joelle Beatrice Dehasse, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger.

Ce financement qui entre dans le cadre du projet de riposte d’urgence contre cette pandémie a donc pour but de soutenir la campagne nationale de sensibilisation déployée par les pouvoirs publics auprès de la population en vue de freiner la propagation de la maladie, faciliter l’achat rapide des médicaments et équipements indispensables pour le traitement des infections au coronavirus.

Il s’agit aussi de renforcer le niveau de préparation du pays en développant les moyens de dépistage précoce et de traitement des patients et en améliorant les capacités des laboratoires et la veille sanitaire.

Selon le bilan mis à jour le 14 avril, le Niger a déjà enregistré 570 cas de covid-19, dont 14 décès.

Burkina Faso : le FMI approuve 115 millions $ en vue d’atténuer l’impact socio-économique du Covid-19

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Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, mardi 14 avril, le décaissement de 84,28 millions de droits de tirage spéciaux, soit environ 115,3 millions $, en faveur du Burkina Faso, au titre de la Facilité de crédit rapide (FCR).

Ces fonds vont contribuer à financer les mesures de santé, de protection sociale et de stabilisation macroéconomique, à répondre aux besoins urgents de balance des paiements résultant de l’épidémie de COVID-19, et à catalyser un soutien supplémentaire de la communauté internationale.

Le Burkina Faso a été durement affecté par la pandémie de COVID-19. Les perspectives économiques à court terme se sont détériorées rapidement, aggravant les défis existants, posés par la crise de sécurité dans la région du Sahel et le nombre élevé de déplacements internes et de besoins d’assistance humanitaire qui y sont associés.

Selon le FMI, la croissance économique devrait reculer à 2% du PIB en 2020 après avoir atteint un niveau de 6.8% en 2018, et 6,0 en 2019.

Pour Mitsuhiro Furusawa (photo), directeur général adjoint et président par intérim du FMI, « un soutien extérieur supplémentaire, de préférence sous forme de dons, est requis de toute urgence pour répondre aux besoins de financement élevés du Burkina Faso, alléger la charge financière de la pandémie et préserver la stabilité macroéconomique récente et les gains de développement ».

André Chadrak

Covid-19 au Mali: sommes-nous à la hauteur ? Moussa MARA s’interroge!

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La riposte face à la pandémie de Covid-19 nous impose de changer de paradigme, car la menace est d’une dimension non égalée jusqu’à présent. Il n’est pas possible d’aborder la question avec les outils du passé et selon une organisation classique. C’est pourquoi il est impératif que nos moyens institutionnels soient revus.

La lutte doit avoir un visage et une voix et ne peut être portée que par les premiers responsables de l’Etat. Le chef de l’Etat et son Premier ministre doivent être à l’avant-garde de la guerre. La menace n’est pas seulement sanitaire. Elle impacte notre économie, nos modes de vie, nos relations socioculturelles et les fondements même du pays comme cela est visible ailleurs. Les premiers responsables doivent occuper le front de la lutte et engager ainsi l’ensemble des moyens administratifs, logistiques, financiers disponibles pour y faire face. Ils doivent reconfigurer l’appareil étatique pour le mettre selon un mode permettant une réponse multidimensionnelle face à la pandémie.

Aucun secteur ni domaine ne sortira indemne de la situation actuelle. Les responsables publics, au-delà des questions urgentes, doivent s’organiser, au niveau de leur périmètre, pour répondre aux défis à moyen et long terme auxquels il faudra faire face dans les mois et années à venir du fait de cette crise. Par exemple, un ministre sectoriel, outre la mise en place de dispositifs de protection et de riposte propres à son secteur, doit d’ores et déjà anticiper les impacts de cette crise sur ses politiques, stratégies, projets et programmes sectoriels et organiser les inflexions indispensables à apporter. Chaque responsable public doit se convaincre de mener cet exercice.

De manière fonctionnelle, pour des besoins de coordination, il est souhaitable qu’une instance appropriée, représentative, dotée des moyens institutionnels appropriés, soit mise en place. Elle doit bénéficier des éclairages scientifiques indispensables d’experts aux compétences variées (santé, économie, société…) et à l’indépendance incontestable. Elle doit également se fonder sur une stratégie de communication cohérente, véridique et appropriée.

La reconfiguration du sommet de l’Etat créera un mouvement de fond qui irriguera l’ensemble du pays et pourra gérer toutes les dimensions de la riposte telles que présentées dans les deux précédents chapitres de la présente contribution. Il devra également accorder la plus grande attention à la dimension économique de la crise et mettre urgemment en place, comme sous d’autres cieux, des mesures significatives de soutien aux acteurs économiques.

Le soutien aux entreprises est incontournable pour éviter aux pays un désastre économique en écho aux difficultés sanitaires. Ces mesures peuvent porter sur le report des échéances fiscales, des aides ciblées aux secteurs les plus fragiles ou encore le versement de subventions orientées afin de donner de l’oxygène aux entreprises et leur permettre de fonctionner. Les autorités doivent travailler de concert avec le patronat qui a déjà formulé des propositions dans ces sens. Les mesures économiques compléteront les initiatives sanitaires ou sociales pour donner un contenu à un véritable « Plan Marshall » pour le Mali face à la crise du Covid 19. Des pays voisins nous ont déjà devancés en la matière. Il est impératif de produire ce plan, lui trouver les financements appropriés et le conduire de manière diligente et dans une transparence absolue.

Nos autorités doivent apprécier la possibilité de mutualiser les besoins des pays africains à l’échelle de l’UEMOA, de la CEDEAO voire de l’Union africaine pour en rechercher le financement. Cela facilitera les négociations avec les partenaires afin d’obtenir les subsides, qu’ils soient sur une base bilatérale ou à l’échelle multilatérale (la Banque Mondiale, la Banque africaine de développement qui a levé un emprunt de 3 milliards de dollars pour aider l’Afrique ou encore l’Union européenne, etc.). Ensemble, nous serons plus efficaces pour négocier la possibilité d’orienter les fonds disponibles vers l’urgence liée à la Covid-19. En tout état de cause, le Mali doit se situer à l’avant-garde de ce processus tout en engageant des initiatives bilatérales vers toutes les options disponibles.

Notre plan doit être exhaustif dans l’identification des besoins immédiats, à court et moyen terme du pays. Ce qui lui permettra de résister et d’être ensuite en mesure de relancer l’économie vers la fin de l’année 2020. Le secrétaire général des Nations unies estime qu’un plan de cette nature devrait atteindre 10% du PIB pour être véritablement efficace. A notre échelle, cela se traduira par un besoin global d’au moins 1000 milliards de FCFA, soit très loin des 6 milliards de FCFA dégagés par l’Etat ! Il nous faut urgemment changer de dimension et nous organiser en conséquence.

De manière tout aussi urgente, à l’instar des Seychelles, un collectif budgétaire pour adapter les prévisions de 2020 paraît incontournable. Nous devons impérativement revoir les dépenses à la baisse, scruter tous les postes pour faire des économies en ne sanctuarisant que la sécurité et la santé. Les économies réalisées pourront servir la cause de la riposte et convaincre nos partenaires des efforts que nous faisons sur nous-mêmes d’abord avant de leur demander d’en faire pour nous assister. La baisse importante des cours du pétrole fera réaliser des économies importantes pour les finances publiques maliennes qu’il convient d’orienter vers la lutte contre les effets de la Covid-19.

Compte tenu du caractère exceptionnel de la situation, les autorités doivent apprécier la prise de mesures institutionnelles pour accompagner les changements importants à l’organisation et au fonctionnement de l’Etat. Il existe la possibilité d’utiliser les dispositions des articles 49 ou 50 de la Constitution, prolongées par la Loi 2017 055 du 6 novembre 2017 et le décret qui institue l’Etat d’urgence, pour mettre en évidence la menace existentielle que cette pandémie constitue pour le pays afin de mobiliser toutes nos énergies. Nous pouvons également relire le décret qui instaure l’Etat d’urgence afin de le renforcer et faire les adaptations législatives et réglementaires nécessaires pour orienter le Mali entier contre ce mal et ses conséquences. Il apparaît évident dans ce contexte que le processus des élections législatives devrait être suspendu en attendant des moments plus favorables. Il n’est pas cohérent d’envisager des mesures urgentes et de laisser se dérouler des élections comme si de rien n’était.

Le chef de l’Etat et son équipe doivent engager l’ensemble national dans la riposte multidimensionnelle face au nouveau coronavirus. Ils en ont les moyens. La question essentielle est de savoir s’ils ont mesuré l’ampleur des défis ou encore la profondeur de la menace. L’histoire nous le dira.

par croissanceafrique.com et Moussamara.com

Pétrole : Shell lève l’état de force majeure sur les exportations du terminal nigérian de Forcados

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Cette décision du géant anglo-néerlandais fait suite à celle de Heritage Energy Operational Services de rouvrir l’oléoduc Trans Forcados.

Le groupe Shell au Nigeria vient de reprendre les exportations de pétrole du terminal de Forcados, après la mise en application d’une mesure de force majeure depuis le 4 avril dernier. L’agence de presse nigériane NAN a rapporté hier que Shell Petroleum Development Company of Nigeria (SPDC) avait interrompu ses exportations le 4 avril en raison de « circonstances imprévues » dans ses opérations. Michael Adande, porte-parole de SPDC a confié à NAN lundi que la compagnie pétrolière a effectivement levé ce lundi 13 avril la mesure de force majeure sur les exportations du terminal de Forcados.

Dans le domaine des énergies, celle-ci une clause qui exonère une entreprise de toute responsabilité juridique en raison de circonstances échappant à son contrôle. Plusieurs événements peuvent conditionner l’application de la force majeure, notamment les grèves, les arrêts de travail, les incendies, les tremblements de terre, les glissements de terrain, les dysfonctionnements des moyens de transport, les inondations, les actes de terrorisme, les blocus.

Une marée noire derrière l’arrêt des activités sur le terminal

Par ailleurs, cette décision de levée de la force majeure fait suite à celle de la réouverture du gazoduc Trans Forcados par l’opérateur Heritage Energy Operational Services (HEOSL). Les activités de celui-ci couvrent le spectre de l’activité pétrolière et gazière en amont. Ses opérations se concentrent principalement dans le delta du Niger. Opérant sur le bloc onshore OML-30 (Delta du Niger) pour le compte de Nigeria Petroleum Development Company (une filiale de Nigeria Petroleum Corporation) et de Shoreline Natural Resources, HEOSL avait fermé l’installation le 4 avril, comme le confirme Adande. « Par la suite, SPDC, opérateur de la joint-Vventure avec SPDC, a déclaré, le lundi 6 avril à 17h, la force majeure sur le programme d’enlèvements du terminal pétrolier de Forcados », a déclaré Adande.

D’après l’agence de presse nigériane, la suspension des exportations de pétrole pourrait être liée à la marée noire survenue en mars dans la commune d’Angiama, dans la zone d’Ijaw Sud, à Bayelsa. Le déversement aurait émané du puits n°13 du champ pétrolifère exploité par SPDC à Angiama, une colonie côtière située près de la rivière Nun.