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Corruption : en RDC, l’Association des banques pourra bientôt « exclure » certains de ses membres

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Troisième banque commerciale de la République Démocratique du Congo en termes d’actifs totaux, la Sofibanque a vu le jour au début de l’année 2010 à Kinshasa. Elle valorise un modèle visant à offrir à sa clientèle un service personnalisé de premier choix, à travers une gamme complète de produits et services en adéquation avec l’environnement local. Banque offrant des services digitaux et mettant en avant la proximité avec ses clients, la Sofibanque a pour objectif d’être au service de l’économie et de la population congolaise.

Placer sous discipline ou tout simplement rayer de sa liste les banques à l’éthique douteuse, mêlée à des affaires de corruption. C’est l’orientation qu’entend prendre l’Association congolaise des banques (ACB) dont les statuts actuels ne lui permettent pas de prendre des mesures contre les établissements qui rouspètent la déontologie du métier.

« Telle que conçue actuellement, l’ACB n’est pas une association contraignante. Nous sommes en train de changer nos statuts. Nous devons convoquer une assemblée générale extraordinaire qui va modifier l’organisation de l’association congolaise des banques en une association contraignante, c’est-à-dire que nous pourrons sanctionner nos membres et même les exclure », révèle à La Tribune Afrique Yves Cuypers, président de l’ACB.

En RDC, l’enquête pour corruption autour du programme d’urgence des 100 jours du président Félix Tshisekedi font l’actualité avec notamment la détention provisoire de plusieurs personnalités dont le directeur de cabinet du président Vital Kamerhe, l’avis de recherche de son neveu ou l’audition vendredi 10 avril de ministres et du gouverneur de la Banque centrale du Congo, Deogratias Mutombo.

Un patron de banque déjà évincé

L’enquête en cours a coûté son poste à Thierry Taeymans, ancien directeur général de la Rawbank, première banque du pays. Il a été libéré après une semaine de détention provisoire et aurait consenti à « rembourser 37 millions de dollars » au Trésor public en cas de non achèvement des travaux liés au marché remporté par son client dans le cadre du programme des 100 jours, selon la presse locale qui cite des sources judiciaires. Cependant, Taeymans était à nouveau entendu vendredi, de même que Patricia Kabasele de la Rawbank.

L’histoire accumule les faits

Détournement de deniers publics, blanchiment des capitaux, trafic d’influence,… certaines banques reviennent souvent dans les affaires liées à la corruption en RDC. Il y a quelques années, les scandales financiers qui impliquent Francis Selemani Mtwale, proche de Joseph Kabila et alors patron de la filiale congolaise de BGFI Bank provoque son éloignement. Le rapport d’une ONG à l’époque le donne pour principal maillon dans un présumé projet de prise de contrôle de plusieurs banques par le clan Kabila.

Lire aussi : Crise BIAC : « Une affaire de politique et d’ego »

Si Henry Claude Oyima, PDG du groupe bancaire gabonais démentait à Jeune Afrique, tout lien entre les affaires louches congolaises et l’éloignement du « frère » de Kabila, l’opinion n’oublie cependant pas qu’en 2016, Jean-Jacques Lumumba, petit-fils du héros de l’indépendance, claque la porte de BGFI Bank RDC où il est cadre, après avoir refusé de « fermer les yeux » sur des opérations douteuses mêlant le clan Kabila. Révolté, il devient un lanceur d’alerte et un activiste de lutte anti-corruption en RD Congo. Actuellement, plusieurs autres affaires dont celles mêlant notamment Albert Yuma de la Gecamines ou encore le sulfureux minier israélien Dan Gertler, refont surface.

Tous ces faits ont sérieusement entaché la réputation internationale des banques congolaises. A un moment donné, certaines banques étrangères refusaient même de réaliser des opérations en dollars sur la RDC. L’été dernier, les départements d’Etat et Trésor américains ont réclamé aux banques la mise en place de « dispositifs de sanctions efficaces contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et contre la corruption ».

Lire aussi : Banques : les géants américains en Afrique plus risquophobes qu’on ne l’imaginait ? (2/2)

Projet « freiné» par le COVID-19

L’ACB avait dans un premier temps appelé les banques à renforcer leur dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux ainsi que leur suivi des comptes de personnalités politiques. Ainsi, depuis quelques mois, l’association prépare le changement de ses statuts pour devenir une association contraignante, un élan freiné par la pandémie, selon son président. « L’assemblée que nous aurions dû avoir il y a quelques semaines ne n’est pas encore tenue pour cause de force majeure, en raison du COVID-19 », déclare Yves Cuypers, soulignant que cela reste une priorité pour l’ACB.

La RDC se classe 168e dans l’indice 2020 de perception de la corruption de Transparency International. Alors que les Congolais assistent à une démarche inédite d’audition, d’interpellation et de détention de hautes personnalités, les appels se multiplient pour que la justice aille jusqu’au bout. Lundi sur Twitter, le député et ex-gouverneur du Kasaï, Claudel Lubaya a estimé que sans une enquête approfondie sur le rôle de la Rawbank dans l’affaire des 100 jours, l’image de l’ensemble du secteur bancaire en serait négativement impactée.

Lubaya Claudel André@LubayaClaudel · 13 avr. 2020

#RDC Les enquêtes en cours sur la #corruption révèlent que @Rawbank_sa aurait joué un rôle majeur en facilitant des mouvements financiers illicites. Autorité monétaire, la BCC s’en trouve interpellée pour ouvrir 1 enquête. Il y va de la crédibilité du système bancaire national

Lubaya Claudel André@LubayaClaudel

#RDC Une enquête URGENTE de la Banque centrale devra clarifier le rôle joué par @Rawbank_sa et vérifier qu’elle n’a pas enfreint la réglementation bancaire en vigueur. Ne rien faire conduirait à des sanctions extérieures qui risqueraient d’affecter toutes les autres banques14411:18 – 13 avr. 2020Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité61 personnes parlent à ce sujet

Une source dans le milieu financier pense que les autorités sont contraintes à poursuivre leur action, pour ne pas perdre en crédibilité. « A partir du moment où on tire le bouchon d’une bouteille comme celle-là, difficile de faire marche arrière. Je ne pense pas qu’ils reculeront, parce que les magistrats ont commencé à faire activement la traque de cet argent [débloqué pour le programme des 100 jours, ndlr] », nous explique-t-elle. A suivre !

Par Afrique Tribune.fr

En prélude du Ramadan au Maroc: « Les produits d’origine animale disponibles en quantités suffisantes et à des prix stables » (ministère)

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Rabat – Les produits d’origine animale seront disponibles en quantités suffisantes et à des prix stables pendant le mois de Ramadan, a assuré, mercredi, le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.

Sachant que les unités de production laitière continuent leur activité à un rythme normal malgré le contexte sanitaire actuel, les volumes de lait pasteurisé produits mensuellement dépassent la demande, en plus du niveau des stocks et de la production du lait UHT, a indiqué le ministère dans un communiqué, à l’issue d’une réunion entre M. Aziz Akhannouch et le président de la Fédération des chambres d’agriculture, leurs présidents régionaux et le président de la COMADER pour faire le point sur l’actualité du secteur.

Ainsi, la production prévisionnelle pour Ramadan devra dépasser les 110 millions de litres pour une demande estimée à 100 millions de litres. Pour les dérivés laitiers, notamment le beurre, la consommation moyenne mensuelle se situe à 1200 tonnes et celle du mois de Ramadan peut atteindre 1500 tonnes, soit 25% de plus. Ces besoins seront largement assurés par les stocks constitués de la production nationale et du beurre importé, a souligné le ministère.

Pour ce qui est des viandes, la quantité de viandes rouges disponible (bovines, ovines et caprines) est suffisante pour couvrir les besoins de consommation nationale de ces produits pendant le mois de Ramadan. 

Concernant l’offre en viandes blanches, elle est estimée à plus de 50 mille tonnes par mois et celle des œufs à 600 millions d’œufs ; des niveaux qui couvrent largement les besoins de consommation à des prix stables, a-t-il affirmé.

Le ministère a en outre relevé que l’ensemble de ses services, en coordination avec les partenaires et professionnels du secteur, restent mobilisés dans le cadre de la gouvernance mise en place pour s’adapter à la situation imposée par l’état d’urgence sanitaire décrété dans notre pays pour endiguer la pandémie de Covid-19. 

L’objectif est d’assurer la continuité de l’activité agricole et l’approvisionnement normal et régulier du marché national en produits agricoles et alimentaires, notamment pendant le mois de Ramadan 1441, a-t-il expliqué. 

Les services de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA), quant à eux, redoublent de vigilance et restent mobilisés pour assurer un contrôle renforcé de la qualité des produits alimentaires mis en vente, selon la même source.

Malgré l’accord Opep+ et les assurances de Trump : Les prix du pétrole hésitants

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Largement anticipé par le marché, l’accord de l’opep+ portant sur la réduction de la production n’a pas encore eu l’effet de rebond espéré sur la courbe des prix, les investisseurs se demandant si l’ accord conclu entre les plus grands producteurs mondiaux sera suffisant pour compenser la chute effrénée de la demande causée par le coronavirus.

L’ accord OPEP+ visant à réduire la production de 9,7 millions de barils par jour à partir de mai prochain représente la plus importante réduction coordonnée de l’histoire, mais il est encore éclipsé par la baisse beaucoup plus importante de la consommation de pétrole. Dans ce contexte économique morose, ni les efforts de l’Opep+ ni l’appui du président américain n’ont eu, jusqu’à présent, les effets escomptés sur les places de cotation du pétrole.

Au lendemain de l’accord de l’alliance OpeP–non-Opep, le président américain Donald Trump avait annoncé, via un tweet, que les producteurs allaient vers une réduction de 20 millions de barils jours, au lieu des 10 millions de barils annoncés officiellement. La déclaration n’a pas fait réagir outre mesure le marché.

En attendant la prochaine réunion de l’OPEP+ au mois de juin, le principal moteur des prix au cours des deux prochains mois serait probablement l’évolution du Covid-19, estiment des analystes cités par l’agence platts

Hier, le brent pour livraison en juin se négociait autour de 31,30 dollars en matinée, après avoir gagné 1,3% à 32,15 dollars le baril en début de séance sur la Bourse ICE Futures Europe, et une hausse de 0,8% lundi. Le West Texas Intermediate pour livraison en mai était coté sous les 22 dollars, après avoir augmenté de 14 cents à 22,55 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange en début de séance. Il avait augmenté de 3% plus tôt et reculé de 1,5% lundi.

L’OPEP et ses principaux partenaires, réunis au sein de l’OPEP+, se sont accordés dimanche sur une réduction de leur production de 9,7 millions de barils par jour en mai et en juin.

Le président américain Donald Trump a affirmé, lundi sur Twitter, que «l’OPEP+ envisage une coupe de 20 millions de barils par jour et non de 10 millions, comme il est généralement rapporté.» «Si on s’approche de cela et que les affaires mondiales reprennent après le désastre du Covid-19, le secteur de l’énergie rayonnera à nouveau, bien plus rapidement qu’anticipé», a ajouté M. Trump.

Les observateurs du marché se montraient sceptiques sur une baisse d’une telle ampleur. «S’il y a une réduction de 20 millions de barils, ce ne sera pas juste grâce à l’accord» de l’OPEP+, estime ainsi Dan Pickering de Pickering Energy Partners. «Ce sera grâce à cet accord plus la dure réalité des prix bas», précise-t-il, selon l’AFP.

Une demande en berne en raison de oa pandémie de coronavirus, une offre surabondante, amplifiée par une guerre des prix entre la Russie et l’Arabie Saoudite, ont en effet fait s’effondrer les cours de l’or noir ces dernières semaines, affectant tout particulièrement les producteurs américains de pétrole de schiste.

Beaucoup d’entre eux pourraient se retrouver asphyxiés financièrement au second semestre 2020 et en début d’année prochaine, lorsqu’ils devront rembourser des titres d’emprunt à haut rendement, juge M. Pickering. Les coupes de l’OPEP «ne vont pas tirer d’affaire le secteur énergétique américain», prévient l’expert.

Mais plusieurs observateurs pensent que les extractions des Etats-Unis, premier producteur mondial, pourraient d’elles-mêmes se tasser face à la chute des cours. L’autorité de régulation du Texas, qui produit environ 40% du pétrole américain, devait aborder la question de possibles quotas lors d’une réunion. L’un de ses responsables, Ryan Sitton, a indiqué lundi être ouvert à une telle option, mais a concédé avoir de nombreuses réserves, au rang desquelles «l’idée que le gouvernement prenne le contrôle d’entreprises privées».

Pandémie de coronavirus : Le FMI table sur une grande récession mondiale en 2020

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Cette crise ne ressemble à aucune autre.» En annonçant hier une récession mondiale de 3% cette année, le Fonds monétaire international (FMI) a prévenu que cela pourrait être bien pire, tout en reconnaissant la difficulté de faire des prévisions économiques tant l’incertitude est «considérable». «Le monde a radicalement changé en trois mois (…).

Nous rencontrons une sombre réalité», a résumé Gita Gopinath, économiste en chef du FMI, dans le dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales. «Il est très probable que cette année, l’économie mondiale connaîtra sa pire récession depuis la grande dépression» des années 1930 et dépassera celle de la crise financière mondiale, a-t-elle ajouté.

Le nouveau coronavirus est parti de Chine fin décembre avant de se répandre rapidement dans le monde entier. Hier, l’épidémie de Covid-19 avait fait près de 120 000 morts et presque 2 millions de personnes ont été diagnostiquées dans 193 pays et territoires depuis le début de l’épidémie, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles.

Dans un effort pour endiguer la pandémie, les gouvernements se sont résolus à confiner leurs populations, à fermer les commerces non essentiels, à réduire comme peau de chagrin le trafic aérien, paralysant des pans entiers de l’économie. En conséquence, le commerce international s’est effondré : le FMI prévoit ainsi une baisse de 11% du volume d’échange de biens et services en 2020. Alors que dans les crises économiques habituelles, les décideurs politiques s’efforcent de dynamiser aussi vite que possible l’activité économique en stimulant la demande, cette fois, «la crise est dans une large mesure la conséquence des mesures de confinement nécessaires», relève Gita Gopinath.

Pour les pays avancés, la récession devrait atteindre 6,1%. Aux Etats-Unis, où il y a peu de filet de sécurité sociale et où le système de santé est défaillant, la contraction du PIB devrait être de 5,9%. Dans la zone euro, le PIB va même dégringoler de 7,5%, avec des populations en Italie, en Espagne et en France durement affectées par le coronavirus.

Dans la zone Amérique latine et Caraïbes, la récession sera à peine moins marquée (-5,2%). Pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, le FMI table sur une baisse du PIB de 2,8%. La Chine et l’Inde devraient tirer leur épingle du jeu avec une croissance respective de 1,2% et de 1,9%. Le rebond de l’économie mondiale pourrait toutefois intervenir dès 2021, avec une croissance attendue de 5,8%, à condition que la pandémie soit effectivement maîtrisée au second semestre de cette année. Sinon, la récession pourrait être bien pire, une hypothèse «très probable», a mis en garde l’économiste en chef. «Malgré les circonstances désastreuses», il y a de nombreuses raisons d’être optimistes, a-t-elle opiné.

Dans les pays les plus affectés, le nombre de nouveaux cas diminue, après la mise en place de solides pratiques de distanciation sociale. La communauté scientifique travaille en outre à un «rythme sans précédent» pour trouver des traitements et des vaccins. Sur le plan économique, le FMI loue les mesures «rapides et substantielles» pour protéger les personnes et les entreprises les plus fragiles. En outre, poursuit Gita Gopinath, la différence cruciale avec la crise des années 1930 est l’existence d’institutions multilatérales, telles que le FMI et la Banque mondiale, capables de fournir une aide financière immédiate aux pays les plus vulnérables.

Des mesures budgétaires supplémentaires seront toutefois nécessaires si l’arrêt de l’activité devait persister et si le rebond économique s’avérait trop faible, une fois levées les mesures draconiennes de confinement.

Marchés publics en algerie : Suspension des pénalités de retard pour les entreprises

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par la rédaction

Après l’instruction envoyée hier aux membres de son gouvernement, portant sur une large concertation avec le patronat et les syndicats pour préserver l’entreprise et l’emploi, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, qui anticipe et passe à l’action, a décidé hier de la suspension de l’application des pénalités de retard pour les entreprises, afin d’atténuer les effets des mesures de prévention et de lutte contre l’épidémie de Covid-19 sur l’outil national de réalisation.

Dans une seconde instruction diffusée par l’APS, Abdelaziz Djerad mesure l’extrême urgence de venir en aide aux opérateurs économiques. «Conscient de la responsabilité qui lui incombe pour protéger son tissu industriel, indique-t-il, le gouvernement, en application des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a pris des mesures d’ordre fiscal, parafiscal et d’emprunts afin de soutenir les entreprises en difficulté suite à la crise sanitaire à laquelle fait face notre pays.»

Le document du Premier ministère, qui a été transmis aussi bien aux membres du gouvernement qu’aux walis, met l’accent sur l’évolution de la situation sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 et les effets induits par les mesures de prévention et de lutte contre cette épidémie ont «impacté négativement l’outil national de réalisation, qui subit de plein fouet le ralentissement de son activité en raison du retard d’approvisionnement en matériaux et en matières premières et de l’indisponibilité de la main-d’œuvre en raison de la suspension temporaire des moyens de transport».

«Pour ne pas pénaliser les entreprises, se trouvant dans l’impossibilité d’assurer la réalisation des travaux et prestations prévus, il est fait application des dispositions de l’article 147 du décret présidentiel n° 15-247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public».

Cet article prévoit, selon la même source, «la suspension des délais contractuels et la non-application des pénalités financières de retard, dans la limite fixée par les ordres d’arrêt et de reprise de services pris en conséquence par le service contractant». Ainsi, l’instruction du Premier ministre affirmeque «pour tous les marchés publics de l’Etat, des collectivités locales, des organismes et établissements publics, les pénalités de retard ne seront pas appliquées, à compter de la date de publication du décret exécutif n° 20-69 du 21 mars 2020, relatif aux mesures de prévention et de lutte contre la propagation du coronavirus».

Il est précisé en effet que «les dispositions de l’article 147 du code des marchés publics, doivent être appliquées par les maîtres d’ouvrage, sur demande des entreprises contractantes.

Afin d’amortir les conséquences financières de cette crise sur les entreprises publiques et privées de réalisation et sur l’emploi, Abdelaziz Djerad a chargé le ministre des Finances de dégager et de notifier, sous le sceau de l’urgence, aux différents maîtres d’ouvrage, les crédits de paiement et les réévaluations nécessaires au paiement des créances détenues par ces entreprises au titre de la commande publique».

D’autres mesures seront prises, laisse entendre l’instruction du Premier ministre, qui indique que «le gouvernement continuera d’examiner l’ensemble des voies et moyens permettant de répondre aux difficultés que les entreprises algériennes rencontrent en raison de la crise sanitaire». Abdelaziz Djerad affirme attacher «la plus haute importance à l’application rigoureuse et diligente de la présente instruction».     

par Elwatan

France: Amazon va fermer tous ses sites pour cinq jours

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Amazon France, qui a été obligé par la justice de limiter son activité, va fermer ses sites du 16 au 20 avril pour les nettoyer et évaluer les risques face à l’épidémie.

Amazon France, qui a été obligé par la justice de limiter son activité dans l’attente d’une évaluation des risques face à l’épidémie de Covid-19, va fermer ses sites français pour cinq jours, du 16 au 20 avril inclus. Un comité social et économique (CSE) a approuvé leur fermeture pour les nettoyer et évaluer les risques, a annoncé à l’Agence France-presse (AFP) un délégué CGT, Emilien Williatte.

Selon la direction, qui a confirmé ces fermetures, les salariés seront payés à 100 %. L’entreprise employait en février près de 6 500 personnes en contrat à durée indéterminée (CDI) et 3 600 intérimaires dans ses six entrepôts français.

Le tribunal judiciaire de Nanterre (Haut-de-Seine) avait déjà imposé à Amazon France de restreindre son activité aux commandes de produits alimentaires, médicaux et d’hygiène, tant que la société n’aurait pas apprécié correctement les risques auxquels sont exposés ses personnels.

« Danger grave et imminent »

Depuis plusieurs semaines, Amazon France était critiqué par les syndicats, au motif que la direction ne se soucierait guère de la protection de ses équipes contre le risque de contamination. Des salariés ont fait valoir leur droit de retrait, tandis que plusieurs alertes pour « danger grave et imminent » ont été déclenchées.Pour comprendre le contexte : la justice rappelle Amazon à ses responsabilités

Début avril, l’inspection du travail s’en est mêlée, en exigeant que des mesures soient prises dans cinq sites, afin de mettre fin à la « situation dangereuse » qui prévalait, selon elle, avec un non-respect de la « distanciation sociale » à certains endroits, le manque de gel hydroalcoolique dans d’autres.

La direction d’Amazon France, qui a fait appel de la décision de justice, assure avoir distribué sur ses sites « plus de 127 000 paquets de lingettes désinfectantes, plus de 27 000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que plus de 1,5 million de masques » et avoir « mis en place des contrôles de température et des mesures de distanciation sociale ».

L’épidémie de covid-19 se stabilise après 20 jours de confinement total : Blida respire mieux

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Blida continue d’enterrer ses morts en silence, même si leur nombre est en constante baisse, assure-t-on. Ces décès et le confinement total, malgré ses nombreux bienfaits, pèsent lourd sur l’état psychologique des Blidéens.

Mardi soir, des photos circulant sur les réseaux sociaux montraient l’accalmie à l’hôpital Brahim Tirichine de Blida. D’habitude bondée de monde sur fond retentissement des sirènes d’ambulances depuis le début de la pandémie, la cour de cet établissement hospitalier était quasiment vide et le service des urgences n’était plus débordé. Le chef de permanence, ce jour-là, confirme : «Effectivement, c’est du jamais vu depuis un mois ! Pourvu que cela dure…»

Quelques heures auparavant, des médecins au service réanimation du Chu Frantz Fanon confirmaient, eux aussi, la «tendance». « Il y a de moins en moins de cas graves nécessitant une réanimation. Et aussi, il y a beaucoup de cas de guérison », ont-ils insisté. Et dire qu’il y a une quinzaine de jours, le service réanimation du Chu de Blida enregistrait 17 décès (un pic) en une journée. Ces derniers jours, le chiffre ne passe pas les cinq décès.

Adel Boudahdir, médecin réanimateur au CHU Frantz Fanon, a écrit mardi sur son compte Facebook : «L’heure de la victoire approche. Restez juste chez vous…» Est-ce le début de la fin tant espérée par la population ? Les médecins semblent optimistes, mais insistent toujours sur le confinement. «Tant qu’on respecte les règles de confinement et d’hygiène, on peut espérer une remarquable amélioration de la situation dans les jours à venir. Sinon, le même scénario risque de se produire car le virus est toujours là et peut facilement se propager si on lui en donne l’occasion.»

Toutefois, des communes qui étaient, au début de la pandémie, épargnées par le coronavirus, connaissent une augmentation inquiétante des cas positifs et des décès, comme c’est le cas à Mouzaïa et sa région, à l’ouest de Blida, ou à Bougara, à l’est de la wilaya. Le président de l’APC de Bougara a d’ailleurs pris l’initiative de sensibiliser régulièrement la population de sa commune, surtout les jeunes, quant à la nécessité de se confiner pour éviter la propagation du virus.

A travers des vidéos qu’il poste sur les réseaux sociaux, il les appelle à éviter les regroupements et les sorties sans raison valable sous peine de fortes sanctions. «A Bougara, les jeunes sont très récalcitrants et pensent que la maladie n’arrive qu’aux autres. Beaucoup de jeunes ne veulent surtout pas rester confinés chez eux, malheureusement», regrette une journaliste habitant la localité.

par Elwatan

Le calvaire des journaliers

Les journaliers peinent à joindre les deux bouts depuis le début du confinement total, il y a environ un mois. Et ce sont surtout les personnes activant dans les métiers et payés à la journée qui sont les plus touchées. «D’habitude, mon emploi du temps est très chargé à la veille du Ramadhan. A Blida, il y a beaucoup de familles qui ont comme habitude d’effectuer le grand nettoyage au mois de Chaâbane et font appel aux peintres.

C’est la période où les peintres se frottent les mains et gagnent le plus d’argent. Cette année, l’exception est dure pour nous. Me concernant, je compte sur la solidarité familiale pour joindre les deux bouts. Mais jusqu’à quand ?», s’interroge un peintre d’un air craintif. «Je n’ai gagné aucun sou depuis plus d’un mois et là je me retrouve livré à moi-même. La pandémie ne va pas disparaître du jour au lendemain malheureusement», ajoute un plombier.

Les femmes préparatrices de pâtisserie orientales, notamment pour les fêtes de mariage, n’ont jamais connu une crise pareille. Confinement oblige et interdiction de tout regroupement jusqu’à nouvel ordre, le retour des fêtes et cérémonies n’est pas donc pour demain. Seule exception : les confectionneuses et couturières sont les plus demandées en ces temps exceptionnels.

Ainsi, des ateliers de couture ne chôment pas ; ils se spécialisent, depuis un certain temps, dans la confection de bavettes et de combinaisons pour le personnel hospitalier. La demande est pressante et l’offre ne suffit plus. Les propriétaires de ces ateliers lancent souvent des offres d’emploi temporaires de couturières dans le cadre de la sous-traitance. Et ces dernières travaillent à partir de leurs domiciles.

Blida continue d’enterrer ses morts en silence, même si leur nombre est en constante baisse, assure-t-on. Ces décès et le confinement total, malgré ses nombreux bienfaits, pèsent lourd sur l’état psychologique des Blidéens. Les déplacements intercommunaux sont toujours interdits, sauf autorisation délivrée par les autorités compétentes pour des motifs professionnels ou d’urgence.

Et pour décourager les Blidéens à rouler en voiture et rester confiner, les stations-service sont quasiment toutes fermées. A Blida et sa périphérie, une seule station est opérationnelle. Aussi, plus de 1000 véhicules et deux roues ont été mis à la fourrière parce que leurs conducteurs ont roulé sans autorisation. En dépit de la situation difficile à laquelle ils sont confrontés, les Blidéens essayent tant bien que mal de faire preuve de patience en attendant des jours meilleurs.          

Selon journal le Monde « Pékin ne tolère aucune critique et entend le rappeler à ses amis africains »

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Chronique. La Chine aime les traditions, et celle-là est aussi importante que symbolique. Depuis trente ans, chaque premier mois de l’année, le chef de la diplomatie se rend en Afrique. Wang Yi, titulaire du poste depuis 2013, ne faillit pas à cette tradition et visite cette semaine cinq pays : l’Egypte, Djibouti, l’Erythrée, le Burundi et le Zimbabwe. Cette fois, les dossiers sont lourds. Outre les tensions au Moyen-Orient et les risques d’embrasement qui inquiètent Pékin, premier partenaire commercial de l’Iran, la Chine souhaite renforcer ses positions sur un continent où elle se trouve en compétition avec les Etats-Unis, la France et, de plus en plus, la Russie, le Japon et l’Inde.Lire aussi  « L’Afrique ne devrait pas avoir à choisir entre le Japon et la Chine »

Djibouti, en particulier, est un pays important pour l’ancrage chinois. Pékin y dispose depuis août 2017 de sa seule base militaire à l’étranger, avec une garnison de 2 000 personnels militaires, marins, hommes d’infanterie et soldats des forces spéciales. « Djibouti joue un rôle majeur dans la sécurisation du programme BRI [Belt and Road Initiative, les nouvelles « routes de la soie »] de Xi Jinping », explique le sinologue Jean-Pierre Cabestan, qui relève, dans une étude publiée dans le Journal of Contemporary China, que cette base, au départ logistique, contribue à assurer la sécurité des quelque 100 000 ressortissants chinois installés dans la Corne de l’Afrique, dont 60 000 rien qu’en Ethiopie. Preuve de la concurrence à l’œuvre dans la région, Djibouti accueille aussi des bases militaires américaine, japonaise et française, situées à quelques kilomètres seulement les unes des autres.

« Piège de la dette »

L’étape au Zimbabwe aura une toute autre couleur, puisqu’il sera cette fois question du poids de la dette et du rôle qu’entend jouer la Chine dans l’industrialisation du continent. Depuis vingt ans, le commerce entre la Chine et l’Afrique a été multiplié par vingt (dépassant les Etats-Unis en 2009), pour atteindre 204 milliards de dollars en 2018 (178 milliards d’euros), selon les chiffres du ministère chinois du commerce. Et Pékin est devenu le plus grand prêteur bilatéral de la plupart des pays africains. Au cours de la dernière décennie, il a financé pour environ 143 milliards de dollars de projets d’infrastructure, qu’il s’agisse de ports, de chemins de fer, d’aéroports, d’autoroutes, de routes ou de barrages…

A Madagascar, une journaliste arrêtée pour avoir critiqué la gestion de la crise du Covid-19

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Pour avoir interpellé le président malgache sans mâcher ses mots pour sa gestion de l’épidémie de Covid-19, la journaliste Arphine Rahelisoa a été placée en détention. C’est la première fois qu’une femme journaliste est arrêtée à Madagascar. Depuis, les appels à sa libération fusent.

Carte de presse 2019 d'Arphine&nbsp;Rahelisoa, journaliste au <em><a href="http://www.gvalosoa.net/">Ny&nbsp;Valosoa</a>, </em>à Madagascar<em>.</em>

Arphine Rahelisoa est directrice de la publication du trihebdomadaire Ny Valosoa et administratrice de la page Facebook du journal ; elle est aussi une proche du chef de l’opposition Marc Ravalomanana. S’il n’est plus diffusé en version papier depuis le début de l’épidémie, le journal continue à paraître en ligne. Et il n’a pas pris de gants pour mettre en cause la gestion de la crise sanitaire par le président en titrant : « Covid-19, confinement, Andry Rajoelina, assassin ».
 

Retrouvez le dossier de l’info ►​ CORONAVIRUS : UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE​

L’un des pays les plus pauvres de la planète, Madagascar recense officiellement, au dernier bilan, 93 personnes contaminées sur son territoire, dont 80 % dans la capitale, mais aucun décès. Andry Rajoelina a ordonné le confinement de la population des deux principales villes du pays, Antananarivo et Toamasina. Une consigne qui n’est pas respectée par de nombreux habitants, contraints de travailler pour assurer leur survie quotidienne. Quant à ceux qui ne peuvent plus travailler, ils prennent la route de l’exode. Les autorités sont dépassées.

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À Madagascar, les travailleurs pauvres tentent de fuir la capitale, Antananarivo. Face à l’épidémie de #coronavirus et au confinement, ils ne peuvent plus travailler. L’exode vers les campagnes est leur seule solution.5716:27 – 29 mars 2020Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité46 personnes parlent à ce sujetUn chaos sanitaire dans lequel florissent toutes sortes de trafics, à commencer par celui de la chloroquine, comme le montre ce reportage :

Le journal Afrique@JTAtv5monde

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A Madagascar, depuis le début de l’épidémie de coronavirus, la chloroquine se vend désormais au marché noir. Or l’automédication est interdite et la qualité des médicaments vendus illégalement n’est pas garantie. La police laisse faire. Reportage de Gaëlle Borgia @Galaelle3119:31 – 7 avr. 2020Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité32 personnes parlent à ce sujet

Arphine Rahelisoa en détention

Après ces mots durs de son journal à l’égard pouvoir et du président, Arphine Rahelisoa a été placée en détention à la maison d’arrêt d’Antanimora, à Antananarivo, la capitale malgache. Chefs d’accusation : diffamation, propagation de fausses nouvelles et incitation à la haine contre le pouvoir.
Une femme journaliste jetée en prison… de mémoire, c’est une première dans l’histoire de la presse malgache.
Gérard Rakotonirina, président de l’ordre des journalistes malgaches

C’est le président de l’ordre des journalistes de la Grande île, Gérard Rakotonirina, qui l’a annoncé : « Une femme journaliste jetée en prison… de mémoire, c’est une première dans l’histoire de la presse malgache« . L’Union internationale de la presse francophone (UPF), section Madagascar, ne cache pas ses inquiétudes face à la manière dont la justice malgache a tranché l’affaire : « Le Parquet a choisi d’appliquer les dispositions du code pénal (article 91 alinéa 3) pour qualifier l’infraction et pour poursuivre la journaliste, et donc de délivrer un mandat de dépôt le samedi 4 avril, sans possibilité de connaître la date du procès« , s’inquiète l’association dans un communiqué publié conjointement avec l’association des femmes journalistes de Madagascar (AFJM) le 5 avril.

actutana@actutana

L’Union internationale de la Presse francophone proteste contre l’incarcération de la journaliste Arphine Helisoa https://www.actutana.com/depeche/lunion-internationale-de-la-presse-francophone-proteste-contre-lincarceration-de-la-journaliste-arphine-helisoa/ …

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212:55 – 6 avr. 2020Informations sur les Publicités Twitter et confidentialitéVoir les autres Tweets de actutana

Selon l’association des femmes journalistes de Madagascar (AFJM) : « La loi sur la communication médiatisée a consacré la dépénalisation des délits de presse, si délit il y a, à l’égard des journalistes ; Arphine Rahelisoa fait partie des journalistes membres de l’association et la détention provisoire ne doit pas être généralisée, surtout à l’encontre de journalistes et dans l’état d’urgence sanitaire actuel. » Dans la foulée, ajoute l’UPF Madagascar, « le législateur a également abrogé les dispositions de la loi sur la lutte contre la cybercriminalité qui prévoyaient des peines de prison pour les délits de diffamation et d’injure« .

A cet égard, la section malgache de l’Union internationale de la presse francophone a dû souligner le statut professionnel d’Arphine Rahelisoa – une des pommes de discorde entre le ministère de la Culture et de la Communication et l’Ordre des journalistes de Madagascar, qui questionne la carte professionnelle d’Arphine Rahelisoa.La dernière mise en détention de journaliste à Madagascar remonte en 2015.

Agence Malagasy de Presse@AgmPresse

Après Jean Luc Rahaga et Didier Ramanoelina en 2015, c’est au tour d’une autre journaliste qui vient maintenant d’être jetée en prison. Il s’agit de la Directrice de publication du journal « Ny Valosoa Vaovao », Arphine Rahelisoa.… https://www.agencemalagasydepresse.com/politique/media-arphine-rahelisoa-jetee-en-prison/ …

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09:49 – 5 avr. 2020Informations sur les Publicités Twitter et confidentialitéVoir les autres Tweets de Agence Malagasy de Presse

G20: L’UA demande la levée de tous les paiements d’intérêts sur la dette bilatérale et multilatérale, et l’extension éventuelle de la dérogation à moyen terme

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Le service de la dette des plays les plus pauvres est suspendu temporairement. Les ministres des Finances du G20 ont donné leur accord mercredi.

Selon le ministre saoudien des Finances, Mohammed Al-Jadaan, cette suspension est effective « immédiatement » pour une période de 12 mois.

Le chef de l’Etat tchadien Idriss Déby a exprimé mardi le souhait d’une « annulation pure et simple » de dettes extérieures.

« En communion avec mes pairs, je forme le vœu d’une annulation pure et simple de ces dettes. Une telle initiative permettrait à nos Etats de réaliser des économies pour rebâtir et renforcer nos systèmes de santé et d’accroitre nos budgets sociaux au profit  de nos populations », a expliqué Idriss Déby.

Il a exhorté les partenaires, notamment les institutions multilatérales, à « accélérer la concrétisation de leurs concours sans effet d’éviction et dans des délais compatibles avec l’urgence sanitaire, sociale, économique et budgétaire. »

Le conseil d’administration du FMI a approuvé lundi un allégement de la dette  immédiat pour 25 pays dont le Tchad.

Avant-hier, le président français Emmanuel Macron a appelé à aider les pays africains sur le plan économique face à la pandémie de Covid-19, dans un discours télévisé. « Nous devons aussi savoir aider nos voisins d’Afrique à lutter contre le virus plus efficacement, à les aider aussi sur le plan économique, en annulant massivement leurs dettes. Nous ne gagnerons jamais seuls », a-t-il dit.

Le 25 mars dernier, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a demandé ouvertement aux partenaires « d’accompagner la résilience du continent africain, en annulant la dette ». Il a estimé que « l’Afrique, à l’image du monde, est gravement atteinte par la Pandémie du Covid-19 qui va durablement impacter son économie. »

Le Pape François s’est rallié à cette idée dans son message de Pâques, en proposant une réduction voire une annulation de la dette des pays pauvres.

Début avril, le bureau de l’Union Africaine (UA) s’est déclaré préoccupé par les éventuelles pénuries de médicaments et de vaccins en raison de la fermeture d’usines ou de l’approvisionnement des pays pour leur propre consommation. 

Il a également demandé aux pays du G20 de fournir un plan de relance économique efficace comprenant des allégements et des paiements différés. L’UA a demandé la levée de tous les paiements d’intérêts sur la dette bilatérale et multilatérale, et l’extension éventuelle de la dérogation à moyen terme, afin de fournir un espace budgétaire et des liquidités immédiats aux gouvernements.