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G20: L’UA demande la levée de tous les paiements d’intérêts sur la dette bilatérale et multilatérale, et l’extension éventuelle de la dérogation à moyen terme

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Le service de la dette des plays les plus pauvres est suspendu temporairement. Les ministres des Finances du G20 ont donné leur accord mercredi.

Selon le ministre saoudien des Finances, Mohammed Al-Jadaan, cette suspension est effective « immédiatement » pour une période de 12 mois.

Le chef de l’Etat tchadien Idriss Déby a exprimé mardi le souhait d’une « annulation pure et simple » de dettes extérieures.

« En communion avec mes pairs, je forme le vœu d’une annulation pure et simple de ces dettes. Une telle initiative permettrait à nos Etats de réaliser des économies pour rebâtir et renforcer nos systèmes de santé et d’accroitre nos budgets sociaux au profit  de nos populations », a expliqué Idriss Déby.

Il a exhorté les partenaires, notamment les institutions multilatérales, à « accélérer la concrétisation de leurs concours sans effet d’éviction et dans des délais compatibles avec l’urgence sanitaire, sociale, économique et budgétaire. »

Le conseil d’administration du FMI a approuvé lundi un allégement de la dette  immédiat pour 25 pays dont le Tchad.

Avant-hier, le président français Emmanuel Macron a appelé à aider les pays africains sur le plan économique face à la pandémie de Covid-19, dans un discours télévisé. « Nous devons aussi savoir aider nos voisins d’Afrique à lutter contre le virus plus efficacement, à les aider aussi sur le plan économique, en annulant massivement leurs dettes. Nous ne gagnerons jamais seuls », a-t-il dit.

Le 25 mars dernier, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a demandé ouvertement aux partenaires « d’accompagner la résilience du continent africain, en annulant la dette ». Il a estimé que « l’Afrique, à l’image du monde, est gravement atteinte par la Pandémie du Covid-19 qui va durablement impacter son économie. »

Le Pape François s’est rallié à cette idée dans son message de Pâques, en proposant une réduction voire une annulation de la dette des pays pauvres.

Début avril, le bureau de l’Union Africaine (UA) s’est déclaré préoccupé par les éventuelles pénuries de médicaments et de vaccins en raison de la fermeture d’usines ou de l’approvisionnement des pays pour leur propre consommation. 

Il a également demandé aux pays du G20 de fournir un plan de relance économique efficace comprenant des allégements et des paiements différés. L’UA a demandé la levée de tous les paiements d’intérêts sur la dette bilatérale et multilatérale, et l’extension éventuelle de la dérogation à moyen terme, afin de fournir un espace budgétaire et des liquidités immédiats aux gouvernements. 

Covid-19 au Tchad: Président DEBY annonce une enveloppe minimale de 25 milliards Francs CFA pour renforcer la securité alimentaire

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Il faut signaler que la Banque africaine de développement considère l'agriculture comme un secteur clé. Jacob Oduor, responsable du bureau de la Banque en Tanzanie, a expliqué les investissements massifs dans le secteur agricole du pays : croissance plus inclusive.

Le chef de l’Etat a annoncé mardi la mobilisation d’une enveloppe minimale de 25 milliards Francs CFA afin de renforcer les stocks de l’Office National de Sécurité Alimentaire (ONASA).

Selon Idriss Déby, un premier décaissement de 5 milliards Francs CFA est mis à disposition par le Trésor Public afin de permettre de lancer les premières commandes des denrées alimentaires.

« La riposte contre l’urgence sanitaire serait vouée à un échec certain si toutes les dispositions ne sont pas prises pour trouver une solution immédiate à une autre urgence tout aussi vitale, c’est à dire l’urgence alimentaire », a expliqué le président de la République.

« Dans le même ordre d’idées, des solutions originales, impliquant l’État, les Opérateurs économiques et les banques, devront être expérimentées, afin de garantir la disponibilité des denrées de première nécessité à des prix abordables », a précisé le chef de l’Etat.

Une autre mesure annoncée : la reconduction des exonérations des produits alimentaires et leur extension à d’autres produits suivant des modalités à fixer par le Gouvernement.

Idriss Déby exhorte également à faciliter les opérations de transferts au bénéfice des importateurs des produits alimentaires et sanitaires en les exemptant des déclarations préalables et autres formalités chronophages.

Par ailleurs, dans le but d’assurer un accès aux secours alimentaires d’urgence aux plus démunis, une structure ad-hoc sera rendue opérationnelle, en associant les organisations humanitaires nationales.

RDC : le ministre des Finances instruit la DGI d’appliquer les 4 mesures fiscales de riposte au COVID-19

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Le ministre des Finances, Sele Yalaghuli, instruit la Direction générale des impôts (DGI)  d’appliquer strictement les quatre mesures fiscales prises par le gouvernement en faveur des opérateurs économiques en RD Congo. L’objectif visé est celui d’atténuer les effets néfastes de la crise sanitaire dans le secteur privé, dit le ministre dans un courrier adressé au directeur général intérimaire de la DGI, le 13 avril 2020.Il y rappelle la nécessité de faire observer ces mesures gouvernementales ciblant le domaine fiscal.

Ces quatre mesures sont :

1. La suspension, pour une période de trois mois, de la perception de la TVA à l’intérieur sur la production et la vente des produits de première nécessité, dès la signature du décret par le Premier ministre ;

2. La suspension durant la période de trois mois, de toutes les missions de contrôle fiscal local, sauf pour des cas de flagrance avérée touchant aux intérêts du Trésor public et, ceci, après l’avoir saisi pour une autorisation préalable ;

3. La surséance des actions de recouvrement forcé des arriérés fiscaux. De différer pendant cette période, en faveur des entreprises qui en feraient la demande, le délai de paiement sans pénalités ;

4. La prise en compte, comme charges déductibles du résultat comptable de l’exercice 2020, des contributions des entreprises au Fonds national de solidarité contre le covid-19. Ces dépenses devraient être justifiées par des pièces requises par la loi fiscale en vigueur.Le gouvernement congolais a pris, il y a deux semaines, une série de mesures pour soutenir l’économie du pays et atténuer les chocs dus au COVID-19.

Elles concernent les PME, les grandes entreprises, les ménages ainsi que les finances publiques.

Cameroun: La Banque Atlantique encourage le numerique contre covid-19

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La détection des cas de Coronavirus a amené la banque à accentuer la digitalisation des services pour lutter contre la propagation de la maladie.

En dépit des cas de Coronavirus signalés dans cette entreprise, les activités se déroulent normalement au sein de la Banque Atlantique Cameroun (BAC) avec un accent sur la numérisation des services en vue de lutter contre la propagation de la pandémie.

Tenant compte de ce contexte, et bien que les agences restent ouvertes aux horaires habituels sur l’ensemble du réseau « nous encourageons nos clients à effectuer leurs transactions habituelles à travers les canaux numériques (GAB, Internet banking sms…) et les invitons à contacter les gestionnaires de comptes par téléphone ou par e-mail pour des sollicitations particulières », a précisé la banque dans un communiqué.

En effet, des sources internes rapportent que des employés ont été testés positifs au COVID-19. Dans ce même document dont Financial Afrik a pu obtenir une copie, la Banque Atlantique « informe l’opinion publique que cinq de ses collaborateurs ont été testés positifs au Covid-19 le vendredi 10 avril 2020. Les personnes concernées ont immédiatement été prises en charge avec le concours des autorités sanitaires et bénéficient au même titre que leurs familles d’un accompagnement médical et psychologique permanent ».

Par ailleurs, en vue d’assurer la continuité du service, la banque précise que la sécurité du personnel, des clients et des partenaires demeure une priorité, ce qui a amené l’entreprise à procéder à la désinfection complète du siège, alors que les mêmes dispositions ont été étendues à l’ensemble de leurs sites.

Retard de paiement des salaires au Mali: les enseignants grévistes victimes du dysfonctionnement administratif des services de l’éducation

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La psychose de la maladie au coronavirus au Mali semble reléguer au second plan de l’actualité médiatique la grève des enseignants. Malgré la riposte contre cette pandémie, le Premier ministre n’oublie pas la situation scolaire marquée par la grève des enseignants. Contrairement aux informations distillées là et là, le chef du gouvernement ne bloque pas les salaires des enseignants grévistes.
Pour preuve, le ministre de l’économie et des finances a adressé une lettre au ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour diligenter le paiement de salaires des enseignants en fournissant d’abord la liste des enseignants grévistes afin de faire le prélèvement. « Suite aux difficultés rencontrées dans le processus de retenue sur les salaires des enseignants pour fait de grèves par les services financiers liés à la non transmission des listes des enseignants grévistes nécessaires à l’établissement des ordres de recette, je vous demande d’instruire aux directeurs d’écoles, directeurs des centres d’Animation pélagiques et Directeur d’académique d’enseignement de fournir sans délai lesdites listes conformément aux lettres n°00778/MEF-SG du 25 février 2020 et 00357/MEF-SG du 23 mars 2020. J’attache une importante particulière à l’exécution correcte et diligente de la présente lettre », peut-on lire dans cette correspondance en date du 10 avril du locataire de l’hôtel des finances à son collègue de l’éducation nationale.
Cela prouve à suffisance que le retard dans le paiement des salaires des enseignants grévistes est plutôt lié à des dysfonctionnements administratifs qu’à une volonté politique du Premier ministre. Les services du ministre de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche doivent être en mesure de fournir les listes des grévistes afin de permettre aux services financiers de procéder aux paiements.
Makan Diallo

Covid-19 : le FMI octroie 1 milliard $ au Ghana, le 1er plus gros appui à un pays d’Afrique subsaharienne

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Le FMI commence à verser les aides spéciales créées pour surmonter la crise sanitaire
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Economie

Covid-19 : le FMI octroie 1 milliard $ au Ghana, le 1er plus gros appui à un pays d'Afrique subsaharienne

(Agence Ecofin) – Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 13 avril 2020, le décaissement de 738 millions de droits de tirage spéciaux, soit environ 1 milliard $ en faveur du Ghana au titre de la Facilité de crédit rapide (FCR).

Ces fonds aideront le Ghana à répondre aux besoins urgents en matière budgétaire et de balance des paiements auxquels il est confronté en raison de la pandémie de covid-19. Ils devraient également permettre d’améliorer la confiance et catalyser le soutien d’autres partenaires de développement.

Ce financement du FMI en faveur du Ghana constitue l’appui financier le plus important accordé jusqu’à ce jour par l’institution à un pays d’Afrique subsaharienne dans le cadre de la lutte contre le covid-19. Le Ghana devance ainsi le Sénégal qui a mobilisé 442 millions $. En Afrique, le Maroc avec 3 milliards $ a à ce jour reçu le plus important financement du FMI.

Ce retour en force du Ghana à la caisse du FMI sous l’effet du covid-19 vient ainsi doucher les ambitions des autorités du pays de ne plus avoir recours à cette institution. Le président Nana Akufo-Addo avait même déclaré en 2018, être déterminé « à mettre en place des mesures pour assurer l’irréversibilité et maintenir la stabilité macroéconomique afin que nous n’ayons aucune raison de demander à nouveau l’assistance de cette puissante organisation mondiale ».

Ironie du sort, le niveau de ce décaissement effectué au titre de la FCR est légèrement supérieur au montant du dernier programme économique et financier appuyé par une facilité élargie de crédit (FEC) conclue entre le FMI et le Ghana qui s’élevait à 664,20 millions de droits de tirage spéciaux, soit environ 925,9 millions $. Ces fonds avaient quant à eux, fait l’objet de plusieurs décaissements à la suite de huit revues du programme sur la période allant de 2015 à 2019.

En plus d’avoir été totalement imprévisible, la pandémie de covid-19 affecte gravement l’économie du Ghana. Alors que sa croissance s’était maintenue respectivement à 6,3% et 6,1% en 2018 et 2019, celle-ci devrait plonger brutalement à 1,5% du PIB en 2020, selon les projections du FMI. Ce, dans un contexte marqué par des conditions financières qui se sont resserrées et un taux de change sous pression.

Bien que les autorités aient « réagi en temps opportun et de manière proactive pour contenir la propagation de la pandémie et soutenir les ménages et les entreprises touchés », d’importants besoins de financement public et extérieur demeurent.

En plus de l’appui qu’il vient d’accorder au Ghana, le FMI souligne par ailleurs qu’un « soutien supplémentaire de la part d’autres partenaires au développement sera nécessaire et essentiel pour combler le déficit de financement extérieur restant et atténuer les contraintes budgétaires ».

Borgia Kobri

Source: Agenceecofin.com

RDC : Rawbank remet aux Cliniques universitaires de Kinshasa du matériel de riposte au COVID-19

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La Rawbank a remis officiellement, aux Cliniques universitaires de Kinshasa, des respirateurs, des masques et des aspirateurs pour la prise en charge des personnes testées positives de COVID-19, mardi 14 avril 2020. 
Le médecin directeur adjoint de cet hôpital a salué chaleureusement ce geste humanitaire.

« Cette visite est liée au soutien que Rawbank veut apporter à notre institution qui est sélectionnée pour accueillir les malades atteints du COVID-19. Nous saluons cet élan de solidarité de Rawbank et nous espérons que ça ne sera pas le dernier », a déclaré le docteur Bodi Mabiala.
À son guichet implanté dans ce site, Rawbank a remis un lot important de gels hydro-alcoolique pour permettre à ses agents de se désinfecter et désinfecter les bureaux ainsi que les outils de travail.
Rawbank est engagée dans la sensibilisation de la population au respect des gestes barrières et dans l’appui aux efforts du gouvernement dans la riposte du Coronavirus. 

En sa qualité de partenaire financier des Cliniques universitaires,  Rawbank a  confirmé son implication dans la sensibilisation des gestes barrières contre le Coronavirus.
La banque de proximité a également mis à la disposition de sa clientèle un lot de gels, en leur expliquant le bien-fondé des mesures préventives et d’hygiène contre le Covid-19.
À cette occasion,  Rawbank a apprécié l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des pavillons destinés à  accueillir les personnes testées positives au COVID-19. 

Covid-19: après le FMI, la Chine sur le point d’annuler les dettes africaines

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Par Ibrahima jr Dia Financialafrik

La main tendue de la Chine vers l’Afrique.

Après que le FMI ait pris la décision d’accorder un allégement immédiat de la dette pour 25 pays pauvres dont 19 africains, la Chine a émis son souhait de se pencher sur la dette africaine. Pékin devrait approuver un gel temporaire des paiements de la dette des pays africains dans le cadre d’un accord entre les principales économies du Groupe des 20 (G20). L’Empire du Milieu est l’un des principaux bailleurs de fonds du continent.

Selon les données de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), la dette africaine envers la Chine est passée de 28 % en 2005 à environ 46 % du total en moyenne, en 2017, faisant du pays de Xi Jinping le détenteur de 14 % du stock de dette de l’Afrique subsaharienne. Par exemple, 55% de la dette kenyane est détenue par la Chine. Il en est de même pour 60% de la dette de Djibouti. En dix ans, la dette publique africaine a doublé pour atteindre aujourd’hui 365 milliards de dollars, dont 145 sont dus à la Chine.

Cette situation est liée aux conditions très avantageuses des prêts de la Chine, avec des taux d’intérêts de 0% contre 2 à 3% comparés aux prêts concessionnels pays occidentaux. Cette générosité de Pékin fait l’objet de critiques classiques de Washington, qui dénonce régulièrement la diplomatie du chèque, et des institutions de Bretton Woods qui évoquent à demi-mots un “piège de la dette”. L’ancienne directrice générale du FMI, Christine Lagarde, aujourd’hui à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE) avait ainsi averti« qu’il ne faudrait pas que les pays africains aient l’impression de « repas gratuit », plaidant pour des investissements plus collectifs et une gestion plus attentive. «La dette est un excellent outil pour financer le développement des pays africains à condition qu’elle ne fragilise pas le budget des Etats ».

À noter que depuis plusieurs années, la dette commerciale (dette privé) africaine est en train de se développer au détriment de la dette publique.

L’Observateur indépendant au Mali: Le découpage électoral et le redéploiement des nouvelles unités de l’armée sont des défis majeurs pour la réussite de la mise en œuvre de l’Accord BAMAKO

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MALI (13 avril 2020) — Le Carter Center, en tant qu’Observateur indépendant de l’Accord de paix de 2015 au Mali, a aujourd’hui rendu public son nouveau rapport détaillant deux obstacles persistants à la mise en œuvre de l’Accord : le retardement d’un nouveau découpage administratif et électoral, et les problèmes persistants qui empêchent le redéploiement complet des unités intégrées de l’armée. Le rapport exhorte les Parties signataires et les garants internationaux à s’attaquer au problème de longue date du redécoupage administratif et électoral ainsi qu’à parvenir à un accord quant à la structure de commandement de l’armée nationale nouvellement reconstituée. Il signale l’écart important entre l’attention accrue accordée au processus de redéploiement des forces intégrées, et la faible mobilisation autour des questions de redécoupage administratif et électoral. Depuis 2015, les Parties débattent, et le Gouvernement a maintes fois promis de parachever de manière inclusive la réorganisation territoriale, sans pour autant donner suite. En ne s’attaquant pas à la sous-représentation des populations du nord au sein des institutions nationales, les Parties et les garants internationaux perpétuent l’une des causes politiques fondamentales de la rébellion de 2012. Le rapport souligne également que les conditions autour du déroulement des élections législatives de 2020 portent atteintes aux engagements pris dans l’Accord et inscrits dans la loi malienne. Comme prévu à l’Article 6 de l’Accord, l’Assemblée Nationale a institué les régions de Taoudéni et Ménaka comme collectivités territoriales. Cependant, en l’absence de redécoupage, leurs populations ne pourront pas élire les représentants qui leur sont accordés par la loi. L’Observateur indépendant recommande que le Comité de suivi de l’Accord place le redécoupage administratif et électoral au cœur de ses priorités et soutienne les Parties dans leur dialogue actuel à ce sujet. Le rapport salue le récent redéploiement de 1000 soldats nouvellement intégrés (ex-combattants des Mouvements signataires faisant désormais partie de l’armée nationale malienne) à Kidal, Gao, Tombouctou et Ménaka. Il déplore cependant les six mois de négociations supplémentaires qui ont été requis pour le redéploiement. En particulier, le rapport souligne la lenteur du Gouvernement, ainsi que son manque de préparation pour le redéploiement, mais aussi la réticence des commandants des Mouvements à rompre complètement les liens de commandement avec leurs anciens combattants. L’Observateur indépendant constate avec inquiétude que le redéploiement des unités intégrées eut lieu au moment même où la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) étendait ses opérations sécuritaires et sa présence territoriale dans le nord du Mali. Le rapport souligne que, les Parties n’ayant pas encore trouvé d’entente sur la question du commandement des unités intégrées redéployées, celles-ci ne sont toujours pas pleinement opérationnelles. Les Parties sont également en désaccord quant à la structure globale et les besoins de l’armée reconstituée. Au vu des difficultés observées, auxquelles vient s’ajouter la pandémie de COVID-19, il est peu probable que les Parties atteignent l’objectif fixé par le Conseil de sécurité des Nations unies, consistant à former et redéployer 3000 soldats nouvellement intégrés d’ici juin 2020. L’Observateur indépendant prévient qu’à moins que les Parties accordent autant d’attention à la réforme politique qu’elles en accordent aux questions de sécurité, la mise en œuvre de l’Accord restera sujette à d’importants blocages et au risque d’échouer. Le rapport complet est disponible ici: https://www.cartercenter.org/resources/pdfs/peace/conflict_resolution/mali-independent-observer-report-april2020-fr.pdf. Contexte: Le Carter fut désigné comme Observateur indépendant fin 2017. Selon l’article de l’Accord de 2015, le rôle de l’Observateur indépendant consiste à identifier les blocages dans le processus de mise en œuvre. Le rôle de l’Observateur indépendant a été reconnu par le Conseil de sécurité des Nations Unies dans les résolutions 2391 (décembre 2017), 2423 (juin 2018) et 2480 (juin 2019), et il a assumé ses fonctions en janvier 2018. Ce rapport, destiné aux Parties maliennes, à la communauté internationale et au public, est le septième présenté par l’Observateur indépendant. Contacts: À Atlanta, Soyia Ellison, soyia.ellison@cartercenter.org À Bamako, Laurence Barros, laurence.barros@cartercenter.org The Carter Center Waging Peace. Fighting Disease. Building Hope. Le Centre Carter, une organisation non gouvernementale à but non lucratif, a contribué à l’amélioration de la vie des personnes dans plus de 80 pays en résolvant des conflits, en promouvant la démocratie, les droits de l’homme et le développement, en prévenant les maladies et en améliorant les soins de santé mentale. Le Centre Carter a été fondé en 1982 par Jimmy Carter, ancien président des Etats-Unis, et Rosalynn Carter, ancienne première dame, en partenariat avec l’Université Emory, afin de promouvoir la paix et la santé dans le monde. Visitez notre site web CarterCenter.org | Suivez nous sur Twitter @CarterCenter | Suivez nous sur Instagram @thecartercenter | Aimez nous sur Facebook Facebook.com/CarterCenter | Regardez nous sur YouTube YouTube.com/CarterCenter

Mozambique : lancement de l’appel d’offres international pour la construction de la ligne Temane-Maputo (563 km)

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Le Mozambique vient de lancer un appel d’offres international pour le projet de construction de sous-stations et de la ligne de transmission électrique Temane-Maputo d’une capacité de 400 kV. Le marché financé avec l’appui de la Banque mondiale est subdivisé en trois lots.

Il s’agit de la section de ligne électrique Vilanculos-Chibuto d’une longueur de 340 km, celle de Chibuto-Matalane longue de 180 km et la ligne Matalane-Boane d’une longueur de 43 km. Les offres relatives à ces lignes électriques devront être déposées au plus tard le 28 avril.

Il est également prévu dans le projet la mise en place de sous-stations électriques à Vilanculos, à Chibuto et à Matalane, ainsi que l’extension des sous-stations de Maputo. Les entreprises intéressées par la mise en place de ces sous-stations ont jusqu’au 25 mai pour déposer leurs dossiers.

Ces différents projets bénéficient de l’appui de partenaires tels que la Banque islamique de développement et le Fonds de l’OPEP pour le développement international. 550 millions $ ont déjà été levés par le gouvernement auprès des partenaires pour ces infrastructures prévues pour entrer en service d’ici fin 2023.

Gwladys Johnson Akinocho

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