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Élections legislatives 2020: Soutenons le candidat du PACP M.Abdramane Diallo dit Kaou et sa liste en commune VI

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Il s’agit d’une alliance scellée par le parti pour l’action civique et patriotique (PACP), et le parti yélema en commune VI du district de Bamako. La jeunesse compétente de la commune VI, prendra ses responsabilités face aux défis du moment. Selon plusieurs observateurs, cette liste qui a été chapeautée par l’honorable Bafotigui Diallo du parti yelema, est une strategie pour battre les autres alliances en commune VI.

Haut et fort nous avons clamé le changement, condamné l’incompétence, l’indifférence de ceux que nous avons rendu puissants aujourd’hui l’opportunité nous est donnée de changer la donne, punir par nos voix qui doit l’être et élire ceux susceptibles de répondre à nos attentes.. Abdramane Diallo dit Kaou est de ceux-ci !

« Kaou dit Abdramane Diallo est un jeune politique des plus charismatiques pour son jeune âge, n’est-il pas dit qu’aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années ? Kaou en est la preuve« , selon AG ZEDANE, un jeune du parti pour l’action civique et patriotique.


Ce jeune qui fait la fierté du PACP, de la JCI et de toute la jeunesse malienne, est en lice pour les législatives du 29 Mars en commune 6, il se fait démarquer de la vieille classe politique par sa clairvoyance, son sens élevé de proposition de solutions aux problèmes qu’on est susceptibles de rencontrer, un fin stratège. c’est un luxe pour moi que d’apprendre à ses côtés…

Pour le jeune AG ZEDANE « Kaou député à l’assemblée nationale, les ministres incompétents se chercheront d’autres fonctions€, avant d’appeller les populations de la commune VI à soutenir la jeunesse éveillée et compétente, Soutenons kaou Abdramane Diallo et sa liste en commune VI« , a-t-il expliqué

Daouda B KONE/AG ZEDANE

Legislatives en mars 2020: la présidente de l’AJCAD-Mali « trouve ces élections un peu précipitées »

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Lisez sa déclaration ci-dessous:

Bien que je fasse partie de ceux qui exigent la légitimité absolue de nos institutions, là je trouve ces élections un peu précipitées et j’ai quelques interrogations qui m’intriguent .

Quand est-il de la révision de la liste électorale afin qu’elle soit adaptée aux réalités géographiques et en conformité avec la loi qui a créé les régions de Ménaka et de Taoudéni qui sont fonctionnelles depuis et d’autres régions nouvellement crées comme Koutiala et Bougouni pour ne citer que celles-ci?

Quand est-il du nouveau découpage administratif avec la création des nouveaux cercles ??

Quand est-il des réformes électorales où l’on devait voir la représentation d’élus au compte de la Diaspora ; le changement du mode du scrutin vers un scrutin mixte , tout comme le choix d’un organe de gestion des élections accepté par tous…..

J’espère juste que le vieux sait ce qu’il fait et que c’est pas une gestion par tâtonnement encore !

Adam Dicko

Source: croissanceafrique.com

Mali : Arnaque d’Orange Mali : Le cri de cœur d’un client

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Un fidèle client d’orange Mali vient de se voir déposséder de son numéro de téléphone après 2 ans d’utilisation suite à une erreur d’Orange Mali.

Détenteur du numéro depuis plus de deux ans, monsieur X a été appelé par le numéro 44… pour lui demander de se rendre immédiatement à Orange Mali pour une affaire le concernant sans avoir plus d’explications. « En deux heures j’ai été appelé plusieurs fois », affirme-t-il, avant d’ajouter qu’il s’est immédiatement rendu à Orange pour avoir plus de détails.

Une fois sur place il apprend que c’est par rapport à son numéro dont il a le document. « L’agent m’a expliqué que le numéro n’est pas enregistré à mon nom et que le vrai propriétaire du numéro veut le récupérer », explique-t-il. En voulant en savoir plus, l’agent lui aurait affirmé que ce genre de situation peut arriver car les revendeurs guettent ce type de numéro et qu’une fois le propriétaire fait une semaine sans utiliser le numéro. Ils vont à la police pour chercher un certificat de perte pour venir retirer à nouveau le numéro. Ensuite ils vendent ces numéros à d’autres personnes. Avant d’ajouter qu’il sont obligés de restituer le numéro à son premier propriétaire.

« J’ai quitté Orange vers 16h 30 et le lendemain matin mon numéro a été mis hors service avant d’être réattribué à une autre personne sans même me donner le temps d’informer tous mes contacts de ce changement de numéro. » Après plus de 2 ans d’utilisation Monsieur X s’est vu retirer son numéro de téléphone professionnel en quelques heures, ce qui impactera négativement sur son activité. « Après cette expérience désagréable, je ne pourrai plus jamais utiliser Orange car pour moi ce n’est pas du tout professionnel », regrette-il.

La redaction

Cité El-Farako de SAMÉ: Un fonctionnaire indelicat de l’Union Africaine, derange au Mali.

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Depuis un certain temps, le cadre de vie de la Cité El Farako est mis en péril par des personnes mal intentionnées qui n’hésitent pas à entreprendre des activités de dégradation de l’environnement y compris par des constructions non autorisées et l’encombrement des espaces publics particulièrement le bassin versant du marigot de Djafarana à la hauteur de la Cité El Farako.
Parmi ces gens, un certain Kossi Abbassa fonctionnaire de l’Union Africaine (U A).

En effet, le Djafarana, classé patrimoine national et dont les travaux d’aménagement avaient été entrepris par le président ATT à l’époque est menacé. Aucune goutte d’eau ne passe désormais plus en provenance du bassin versant à hauteur de la cité El Farako, provoquant l’assèchement du bassin de retenue d’eau qui jadis remplie, servait non seulement d’espace public, mais aussi pour le maraichage des femmes de la zone.

Suite à ces événements déplorables, les habitants de la Cité qui ont créé en 2006 l’Association des Résidents de la Cité El Farako (ARCIF), pour l’amélioration du cadre de vie, l’assainissement, l’hygiène, la sécurité, l’animation de la vie socio culturelle et économique et l’organisation de colonies de vacances, a décidé d’engager une lutte sans merci pour protéger les habitants, leurs biens et leur environnement.

Selon nos informations recueillies, c’est un certain Kossi Abbassa, de nationalité togolaise, fonctionnaire de l’Académie Africaine des langues, (une institution de l’Union Africaine située à Hamdallaye ACI), qui aurait entrepris des travaux non autorisés sur le bassin versant du marigot de Djafarana à la hauteur de la Cité El Farako, et a érigé un échafaud au flanc de la colline et construit une structure de déviation de l’eau qui alimente le Djafarana.

Ainsi, l’Association a fait appel à un huissier de justice pour constater les actes de dégradation entrepris par cet individu pourtant fonctionnaire de l’Union africaine et appelé, en conséquence à se conformer aux principes élémentaires en matière d’accueil et de séjour en pays hôte. Il doit se soumettre, en tout lieu et en toute circonstance, au respect strict des règles et lois du pays hôte.

Au mépris de l’environnement

Les travaux de Monsieur Abbassa ont donc occasionné la déviation du cours normal de l’eau du marigot qui alimente depuis de nombreuses générations le bassin du très réputé Nacobani (verger) et qui est un affluent du marigot de Djafarana.

Le pompage de l’eau du bassin, l’encombrement des abords du bassin par les agrégats (sable, gravier, etc.) de l’intéressé, la confection de briques aux abords du bassin et à son détriment, le montage d’un échafaud de plus de six mètres qui pose des risques de sécurité pour les résidents de la cité et d’accidents pour les enfants qui en font un outil de jeux représentent autant de griefs des résidents de la cité.

Ces travaux ont eu des impacts directs sur l’environnement à savoir : l’assèchement du bassin, la perte de la végétation et de la biodiversité, la baisse de la nappe phréatique tout au long du marigot de Djafarana, la disparition du microclimat dont jouissaient la Cité El Farako et d’autres riverains.

Malgré de multiples mises en demeure, notamment par une correspondance au chef d’antenne de l’urbanisme le 23/07/2019, ainsi qu’une autre correspondance adressée au Ministre de l’urbanisme le 07/11/2019 à la suite desquelles le service des domaines a adressé une correspondance de demande d’explication à M. Kossi Abbassa, ce dernier n’a daigné ni arrêté les travaux ni réhabilité les lieux.

L’Association des Résidents de la Cité Farako (ARCIF) à travers son président a aussi constaté que la nature des travaux entrepris par M. Abbassa est sujette à caution à un moment où il a été constaté que, depuis deux ans, tous les samedi matin, dans le même contexte, une prétendue distribution de ‘’pâté’’ et de ‘’Yoplait’’ à des enfants mineurs des environs (dont de nombreuses fillettes) suscite de nombreuses interrogations du point de vue de la législation en matière de protection de l’enfance et de prévention de la pédophilie.

C’est un sujet sur lequel l’Association alerte les ministères en charge de la sécurité, de la protection de l’enfance, de la santé, des affaires étrangères, de l’environnement et de l’administration territoriale, de l’urbanisme et de l’habitat, ainsi que les ONGS et associations à se pencher sur la question pour non seulement éviter des surprises désagréables, mais aussi preserver la paix sociale

Malick Camara (26MARS)

Le Cameroun cherche 20 milliards FCFA sur le marché de la BEAC

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Le trésor public sollicite le marché sous-régional à travers l’émission de Bons du trésor assimilables en vue de réaliser des projets de développement inscrits dans la Loi de finance.

Par Achille Mbog Pibasso

Le Cameroun veut mobiliser 20 milliards de francs CFA sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à travers une émission le 12 février 2020 de Bons du trésor assimilable (BTA) d’après le chronogramme d’émission publié par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

Les fonds issus de cette opération seront principalement destinés à la réalisation de plusieurs projets de développement, notamment dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, l’agriculture, les transports sans oublier les infrastructures sportives, un an avant la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 qu’abritera ce pays. 

D’une maturité de six mois, les principales caractéristiques de cette émission par voie d’adjudication des Bons du trésor assimilables s’adressent aux investisseurs des six pays de la zone : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

La Banque centrale rappelle que les personnes physiques ou morales souhaitant acquérir ces titres doivent s’adresser aux dix-neuf établissements de crédit agréés comme Spécialistes en valeurs du trésor (SVT) par le ministre en charge des Finances de la République du Cameroun.

Cette nouvelle opération de levée de fonds intervient dans un contexte marqué par les fluctuations du marché régional avec notamment une courbe de rendement de 2,3% en janvier 2020.

Selon la BEAC les rendements vont de 2,9% pour les titres d’un an de maturité à plus de 5% pour les titres de trois ans de maturité alors que les titres de cinq ans affichent un taux de rendement de 5,7%.

En plus des BTA, le calendrier prévisionnel des opérations sur le marché monétaire de la CEMAC prévoit que le Cameroun émettra des Obligations du Trésor assimilables (OTA) pour un montant global de plus de 50 milliards de FCFA.Lire prochain: Gabon : l’appui d

L’Egypte signe un accord pétrolier de 43 millions de dollars avec EGAS, Wintershall

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Le gouvernement égyptien a signé un nouvel accord pétrolier et gazier avec l’Egyptian Holding Company for Natural Gases « EGAS » et le géant allemand Wintershall Dea.

Le deal consiste à rechercher et produire du pétrole et du gaz naturel dans l’est de la région de Damanhur dans le delta du Nil avec un investissement minimum de 43 millions de dollars et 11 millions de dollars de subventions pour forer huit puits.

La signature de l’accord, par le ministre du Pétrole et des Ressources minérales, Tarek el-Molla, constitue le premier pour la société allemande en Égypte après la fusion entre Wintershall et la société Dea.

Tarek el-Molla a déclaré que «la signature d’accords pétroliers avec des sociétés internationales permettront d’atteindre des objectifs vitaux pour l’économie égyptienne, notamment en augmentant les investissements injectés sur le marché et en contribuant à réaliser de nouvelles découvertes qui améliorent la production et les réserves de pétrole et de gaz ».

« Avec cette signature, le nombre d’accords pétroliers conclus par le ministère du Pétrole avec des investisseurs et des partenaires au cours des 4 dernières années s’élève à 61 accords avec un investissement minimum d’environ 6 milliards de dollars pour creuser 230 puits », a déclaré Molla.

L’Égypte ambitionne de s’imposer comme un pôle régional du commerce de pétrole et de gaz naturel liquéfié suite à des découvertes majeures ces dernières années, dont le gisement gazier de Zohr en mer Méditerrannée.Lire prochain: Crise post-

Le président du Conseil des Ministres de l’UEMOA en visite à la BRVM

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En marge du J-CAP 2020, Monsieur Romuald WADAGNI, Ministre de l’Economie et des Finances du Bénin, Président du Conseil des Ministres de l’UEMOA a effectué une visite de travail à la BRVM et au DC/BR, ce Mardi 11 Février 2020.

Il a saisi cette occasion pour visiter la salle de cotation, la salle de marché et a apprécié les infrastructures des deux structures centrales du Marché Financier Régional de l’UEMOA.

Au cours de cette visite, il a eu des échanges avec le Président du Conseil d’Administration, Dr Parfait KOUASSI, le Directeur Général, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE et le personnel sur l’état d’avancement de la BRVM et du DC/BR ainsi que les perspectives de développement.

Il a réitéré son engagement à accompagner les actions de développement du Marché Financier Régional, qui est un levier essentiel pour l’accélération et la durabilité de la croissance au sein de l’UEMOA.

Monnaie ECO : le Nigeria demande un report du lancement de la monnaie

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Au moment où les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) tentent de fermer l’ère du FCFA pour adopter la nouvelle monnaieEco, Abuja conseille le report du lancement de la nouvelle monnaie unique de la Cedeao.

«La position du Nigeria sur l’eco est que les critères de convergence (entre Etats) n’ont pas été atteints par la majorité des pays…Il doit par conséquent y avoir un report du lancement de la monnaie unique», peut-on lire sur la page twitter de la Présidence de la République du Nigeria. Un message qui relance le débat sur la monnaie unique.

Membre du conseil de convergence de la Zone monétaire de l’Afrique de l’ouest (Zmao), le Nigeria et tous les pays anglophones de l’Afrique de l’ouest y compris la Guinée avaient souhaité l’organisation d’un sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat  et de gouvernement de la Zmao « pour examiner en profondeur la question de la monnaie unique ».

En effet, la Zmao affirmait le 16 janvier, à l’issue d’une rencontre, que la décision de renommer le Fcfa Eco en 2020, n’était pas conforme avec la décision de la Conférence des Chefs d’Etat de la Cedeao d’adopter l’Eco comme nom d’une monnaie unique indépendante de la Cedeao ».


Issouf KamagatéLire prochain: Le président

La Mauritanie et le Sénégal actent la première phase d’exploitation du gaz (GNL)

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Le Sénégal  et la Mauritanie  ont posé le  4 ème acte significatif  de la volonté  commune d’exploiter les ressources gazières du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), plateforme flottante de gaz naturel liquéfié offshore innovante.

Les deux pays ont signé,  mardi 11 février à Dakar, en présence du ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, et de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Vetah, un contrat de vente de  production de  2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié. 

Pour Mohamed Ould Abdel Vetah, par la signature du contrat, les deux pays affirment leur volonté commune de mutualiser les efforts en vue de leur meilleur positionnement sur le marché international du gaz. Même son de cloche du côté de  Mouhamadou Makhtar Cissé,  ministre sénégalais du Pétrole et des Énergies. 

La première phase concernée par la signature  du contrat  produira 70 millions  de m³ cubes de gaz par jour. Ce  qui  permettra d’avoir  environ 500 MW d’électricité pour les deux marchés domestiques (250 MW de chaque côté).

Évoquant les détails techniques de l’exploitation du gaz, le ministre a expliqué : « contrairement au pétrole brut, le gaz naturel ne se stocke pas aisément. Sa forme liquéfiée  est stockée dans des conditions coûteuses». Dans les deux cas poursuit-il, ces équipements nécessitent un niveau d’investissement par mètre cube stocké très élevé en comparaison du  coût de stockage du pétrole brut.

Dans cette optique, les investisseurs exigent  de sécuriser la vente  de production avant de financer tout projet de gaz, a précisé l’ex directeur de la Société nationale d’électricité du Sénégal.

Dans l’industrie  du gaz,  contrairement au pétrole, il faut d’abord trouver  le marché avant d’exploiter le gaz, a-t-il conclu.

À noter qu’un appel d’offre international avait été lancé pour l’acquisition du contrat  de vente. Par la suite, BP Gas Marketing Ltd, proposant  la meilleure offre, a remporté le marché.

Fiche technique du projet GTA 

Plusieurs contrats clés d’ingénierie d’avant-projet détaillé (FEED) ont été obtenus en 2018 pour la première phase du développement du projet Grand 

Tortue Ahmeyim, notamment :

-Navire flottant de production, de stockage et de déchargement (FPSO) du gaz : TechnipFMC

-Centre GNL/Terminaux marins civils : Eiffage Saipem Consortium.

-Centre GNL/Installations de terminaux : Saipem

-Sous-marin : McDermott et BHGE

L’installation FLNG est conçue pour fournir environ 2,5 millions de tonnes de GNL par an, en moyenne. Le total des ressources en gaz dans le champ est estimé à 15 trillions de pieds cubes.

Ce projet, le premier d’envergure dans le secteur du gaz à atteindre le stade de DFI (FID – Final Investment Déclaration) dans le bassin), devrait fournir du GNL destiné à l’exportation mondiale et à l’usage domestique en Mauritanie et au Sénégal.

Ibrahima Junior DiaLire prochain: Envahi par les 

Envahi par les produits turcs, le Maroc veut renégocier l’accord de libre-échange

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Pomme de discorde entre Rabat et Ankara depuis plusieurs années, l’accord de libre échange entre le Maroc et la Turquie va être révisé : «La Turquie a accepté, après un vif débat, de revoir l’accord de libre-échange avec le Maroc, pour qu’il soit mutuellement bénéfique. Ils nous ont informés de leur disposition aux négociations», a déclaré euphorique Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte, le 10 février devant le Parlement. 

Signé en 2004, l’accord a aggravé le deficit de la balance commerciale entre les deux pays (au profit d’Ankara), détruit des milliers d’emplois au Maroc et ouvert dés boulevards à la chaîne de grande distribution BIM laquelle rechigne à vendre des produits marocains en dépit des sommations des autorités locales. 

Pour la seule année 2017, quelque 44 000 emplois ont été perdus. Le déficit s’est creusé pour atteindre 1,2 milliard de dollars. Pressé de trouver une solution, le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce a obtenu une promesse, mais du bout des lèvres. Les négociations à venir s’annoncent rudes. Ankara reproche à Rabat d’avoir interdit les  importations de textiles d’origine turque et d’avoir érigé une barrière contre l’acier laminé d’origine turque (dossier porté devant l’OMC). Rabat qui plaide la clause de sauvegarde (OMC) dispose-t-il de beaucoup de moyens de pression vis-à-cis d’un partenaire, gros commerçant mais petit investisseur puisque représentant à peine 1% des IDÉ répertoriés au Maroc.
MarocMoulay Hafid ElalamyTurquie

Zeinab Filali: Basée à Casablanca, journaliste et expert en communication financière. Adore l’Afrique et appréhende l’écriture journalistique comme une mission qui se résume à un seul mot: Informer.