Cité El-Farako de SAMÉ: Un fonctionnaire indelicat de l’Union Africaine, derange au Mali.

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Depuis un certain temps, le cadre de vie de la Cité El Farako est mis en péril par des personnes mal intentionnées qui n’hésitent pas à entreprendre des activités de dégradation de l’environnement y compris par des constructions non autorisées et l’encombrement des espaces publics particulièrement le bassin versant du marigot de Djafarana à la hauteur de la Cité El Farako.
Parmi ces gens, un certain Kossi Abbassa fonctionnaire de l’Union Africaine (U A).

En effet, le Djafarana, classé patrimoine national et dont les travaux d’aménagement avaient été entrepris par le président ATT à l’époque est menacé. Aucune goutte d’eau ne passe désormais plus en provenance du bassin versant à hauteur de la cité El Farako, provoquant l’assèchement du bassin de retenue d’eau qui jadis remplie, servait non seulement d’espace public, mais aussi pour le maraichage des femmes de la zone.

Suite à ces événements déplorables, les habitants de la Cité qui ont créé en 2006 l’Association des Résidents de la Cité El Farako (ARCIF), pour l’amélioration du cadre de vie, l’assainissement, l’hygiène, la sécurité, l’animation de la vie socio culturelle et économique et l’organisation de colonies de vacances, a décidé d’engager une lutte sans merci pour protéger les habitants, leurs biens et leur environnement.

Selon nos informations recueillies, c’est un certain Kossi Abbassa, de nationalité togolaise, fonctionnaire de l’Académie Africaine des langues, (une institution de l’Union Africaine située à Hamdallaye ACI), qui aurait entrepris des travaux non autorisés sur le bassin versant du marigot de Djafarana à la hauteur de la Cité El Farako, et a érigé un échafaud au flanc de la colline et construit une structure de déviation de l’eau qui alimente le Djafarana.

Ainsi, l’Association a fait appel à un huissier de justice pour constater les actes de dégradation entrepris par cet individu pourtant fonctionnaire de l’Union africaine et appelé, en conséquence à se conformer aux principes élémentaires en matière d’accueil et de séjour en pays hôte. Il doit se soumettre, en tout lieu et en toute circonstance, au respect strict des règles et lois du pays hôte.

Au mépris de l’environnement

Les travaux de Monsieur Abbassa ont donc occasionné la déviation du cours normal de l’eau du marigot qui alimente depuis de nombreuses générations le bassin du très réputé Nacobani (verger) et qui est un affluent du marigot de Djafarana.

Le pompage de l’eau du bassin, l’encombrement des abords du bassin par les agrégats (sable, gravier, etc.) de l’intéressé, la confection de briques aux abords du bassin et à son détriment, le montage d’un échafaud de plus de six mètres qui pose des risques de sécurité pour les résidents de la cité et d’accidents pour les enfants qui en font un outil de jeux représentent autant de griefs des résidents de la cité.

Ces travaux ont eu des impacts directs sur l’environnement à savoir : l’assèchement du bassin, la perte de la végétation et de la biodiversité, la baisse de la nappe phréatique tout au long du marigot de Djafarana, la disparition du microclimat dont jouissaient la Cité El Farako et d’autres riverains.

Malgré de multiples mises en demeure, notamment par une correspondance au chef d’antenne de l’urbanisme le 23/07/2019, ainsi qu’une autre correspondance adressée au Ministre de l’urbanisme le 07/11/2019 à la suite desquelles le service des domaines a adressé une correspondance de demande d’explication à M. Kossi Abbassa, ce dernier n’a daigné ni arrêté les travaux ni réhabilité les lieux.

L’Association des Résidents de la Cité Farako (ARCIF) à travers son président a aussi constaté que la nature des travaux entrepris par M. Abbassa est sujette à caution à un moment où il a été constaté que, depuis deux ans, tous les samedi matin, dans le même contexte, une prétendue distribution de ‘’pâté’’ et de ‘’Yoplait’’ à des enfants mineurs des environs (dont de nombreuses fillettes) suscite de nombreuses interrogations du point de vue de la législation en matière de protection de l’enfance et de prévention de la pédophilie.

C’est un sujet sur lequel l’Association alerte les ministères en charge de la sécurité, de la protection de l’enfance, de la santé, des affaires étrangères, de l’environnement et de l’administration territoriale, de l’urbanisme et de l’habitat, ainsi que les ONGS et associations à se pencher sur la question pour non seulement éviter des surprises désagréables, mais aussi preserver la paix sociale

Malick Camara (26MARS)

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