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Défense: Enfin, l’armée Malienne en route pour Kidal

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Le Bataillon des Forces Armées Reconstituées vient de prendre la route pour Kidal à 14h 30 environ. Ce lundi 10 février 2020 devant le siège du Mécanisme Opérationnel de Coordination MOC en présence du Chef d’Etat-Major Général des Armées, le général de Division Abdoulaye Coulibaly et les membres des parties signataires de l’accord pour la paix et les partenaires du Mali ont accompagné le contingent désigné pour Kidal.
C’est le général de Division Abdoulaye Coulibaly très enthousiaste qui a ainsi donné à l’armée malienne reconstituée le départ officiel. Occasion pour lui de saluer l’engagement et la détermination des autorités maliennes, partenaires nationaux et internationaux pour leur volonté sans cesse de redonner au Mali son bon vivre et sa paix d’antan. Il a rappelé aux troupes les qualités et les missions d’un Soldat.  »Le Chef Suprême des Armées et le peuple malien vous soutiennent et comptent sur vous », a-t-il dit.
Ce nouveau bataillon des Forces Armées reconstituées est composé des militaires de l’armée régulière, de la CMA et de la plateforme. Le parcours normal leur permettra d’y être dans 72 heures.

Mali, Concours de lecture du Saint coran : les résultats proclamés.

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Les trois lauréats qui défendront les couleurs du Mali, à la phase finale du concours de mémorisation du coran au Gabon (Libreville) sont : Massiré Sacko, Mohamed Fofana et Mohamed Sanogo.

Les travaux de la clôture et de la proclamation des résultats ont eu lieu, le samedi 1er février 2020, au Maeva Palace, sous la présidence de Thierno Hass Diallo, ministre des affaires religieuses et du Culte, en présence des représentants de la Fondation Mohamed VI des Ulémas africains, section du Mali, de Thierno Hady Thiam, représentant du Haut Conseil Islamique du Mali.

Ce concours, faut-il expliquer, est une initiative de la Fondation Mohamed VI des Ulémas africains (section du Mali), qui vise à inciter les jeunes à s’intéresser davantage à la mémorisation du saint coran et à s’imprégner des valeurs de tolérance, de cohabitation pacifique et de juste milieu inclus dans ce texte divin.

En effet, c’est dans le cadre de l’exécution des recommandations de la 3ème session ordinaire, du conseil supérieur de la Fondation que la section du Mali, a organisé, les 25 et 26 janvier 2020, une compétition de lecture du saint coran entre les élèves des centres de mémorisation du saint coran.Durant deux jours, plus de 130 candidats venus des différents centres de mémorisation du saint coran ont participé à la phase finale de présélection.
Selon le ministre des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Hass Diallo, cette initiative est à saluer. Ce genre d’initiative permet aux jeunes d’aller à la confrontation d’idées. Et c’est cela, le plus important, aller au-delà de ses limites. Le Mali, dit-il, est un exemple dans le domaine de la religion musulmane.

A noter que le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Cherif Ousmane Madani Haidara a promu 150.000 Francs CFA, à chacun des trois candidats retenus pour le concours de la phase finale de mémorisation du coran qui se tiendra au Gabon, dans la capitale Libreville, du 25 mars au 1er avril 2020.

D.Keita

Mali: Suite à l’attaque de la brigade territoriale de Diéma, le gouvernement a deploiyé un detachement des forces spéciales dans la zone

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COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT

Le Gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale que la Brigade territoriale de la gendarmerie de Diéma (région de Kayes) a fait l’objet d’une attaque terroriste, ce lundi 10 février 2020, au petit matin faisant un mort du côté de nos Forces de défense et de Sécurité. 

Un détachement des Forces Spéciales de Sécurité, déployé dans la zone a rapidement repoussé les assaillants dont deux ont été neutralisés. Le ratissage se poursuit.

Le Gouvernement salue la promptitude et la synergie d’action de nos Forces de Défense et de Sécurité et s’incline devant la mémoire du soldat disparu, invite la population à davantage de collaboration avec l’Armée nationale dans la traque des terroristes.


Bamako, le 10 février 2020

Le Ministre de la Communication, 
Chargé des Relations avec les Institutions,
Porte-parole du Gouvernement

Yaya Sangaré

Gouvernance: Paul Kagame prend la tête du Comité d’orientation des Chefs d’État et de Gouvernement du NEPAD

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Le Comité d’orientation des chefs d’État et de gouvernement du NEPAD (HSGOC) assure le leadership du NEPAD, définit les politiques, les priorités et ses programmes d’action. La 37e session du HSGOC a été convoquée à Addis-Abeba, en Éthiopie, en marge du 33e sommet de l’Union africaine, présidée par S.E. le président Macky Sall du Sénégal.

S.E. Macky Sall a invité S.E. Gilbert Houngbo, président du Fonds international de développement agricole (FIDA), à présenter une déclaration de soutien. S.E. Houngbo a souligné que le FIDA a travaillé et continuera à travailler pour la transformation rurale en Afrique en se concentrant sur les activités agricoles et non agricoles et a annoncé son engagement en faveur de l’AUDA-NEPAD.  

Dans son discours d’ouverture, S.E. le Président Macky Sall a exprimé sa gratitude pour la confiance qui lui a été accordée durant son mandat de Président du HSGOC du NEPAD, dans la promotion du développement sur le continent africain. Il s’est engagé à continuer de lutter contre la perception du risque dans les investissements en Afrique, les flux financiers illicites et la faiblesse des négociations de contrats qui conduisent à des inégalités sociales. Le président du Sénégal a ensuite félicité le Dr Ibrahim Mayaki, CEO de l’AUDA-NEPAD et son équipe pour leur travail inlassable en faveur de la prospérité et du bien-être social sur le continent.

Au cours de la session, le président du Rwanda, S.E. Paul Kagame, a été élu à l’unanimité comme nouveau président du HSGOC du NEPAD.

Le président sortant, le président Macky Sall, a exprimé sa confiance dans le président entrant, le président Kagame. En le félicitant, il a déclaré que le Président Kagame avait toutes les compétences pour continuer à soutenir le NEPAD en vue de la transformation de l’Afrique.

En réponse, le président Kagame s’est engagé à répondre aux attentes requises en tant que président et a remercié le président Sall pour sa contribution exceptionnelle durant son mandat de président du HSGOC.

« La transformation de l’Agence de planification et de coordination du NEPAD en AUDA-NEPAD est l’affirmation que le NEPAD est le bon véhicule pour conduire la transformation sur le continent », a déclaré le président Kagame.

« Je compte sur le soutien du président Macky Sall et du Dr Mayaki et je continuerai à solliciter leurs conseils au-delà de leurs mandats », a-t-il ajouté, annonçant que l’AUDA-NEPAD et la Commission de l’Union africaine seront beaucoup plus fortes dans leur unité.

Le nouveau président du HSGOC a également affirmé que le Dr Mayaki et l’AUDA-NEPAD ont fait un travail remarquable pour soutenir et conduire des projets de développement en Afrique et a conclu qu’il se réjouissait de son nouveau rôle.

Comprendre la géographie urbaine de l’Afrique : une priorité pour le continent, selon le nouveau rapport de l’OCDE/CSAO

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Addis Abeba, 7 février 2020 – Sous l’effet de sa forte croissance démographique, l’Afrique connaît la croissance urbaine la plus rapide du monde : la population devrait doubler et, les villes accueillir 950 millions de personnes supplémentaires, d’ici 2050. Les décideurs doivent intégrer les profondes transformations urbaines à l’œuvre en Afrique et saisir les nouvelles opportunités offertes par le continent déjà urbanisé, selon les recommandations du nouveau rapport de l’OCDE/CSAO, lancé aujourd’hui dans le cadre d’un événement organisé conjointement avec l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), en marge du 33e Sommet de l’Union africaine, à Addis Abeba, Éthiopie.

Son Excellence Dr Ibrahim Mayaki, Secrétaire exécutif, Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et Président honoraire, Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO) a invité les participants à penser la géographie urbaine du continent de manière differente, et les politiques à rattraper leur retard en étant multidimensionnelles et plus inclusives.

Ces réflexions sont partagées par la Ministre Angolaise des Affaires Sociales, Son Excellence Carolina Cerqueira, qui souligne que « dans la planification de l’urbanisation en Afrique, nous devons nous assurer que nos politiques publiques soient respectueuses de chacun. »

L’un des principaux défis est le manque de données et de faits pour mieux informer l’action publique. L’approche spatiale adoptée dans ce rapport identifie et suit les transformations fonctionnelles, tout en décrivant les forces sous-tendant l’urbanisation à l’échelon local, régional et continental. S’appuyant sur la base de données géospatiale Africapolis (www.africapolis.org), couvrant 7 600 agglomérations dans 50 pays africains, le rapport analyse les principales dynamiques de l’urbanisation africaine, dans leur contexte historique, environnemental et politique. Englobant l’ensemble de la trame du réseau urbain — des petites villes aux régions métropolitaines, en passant par les villes intermédiaires —, il propose des options politiques plus inclusives et ciblées. Ces dernières intègrent les dimensions autant sociales qu’environnementales et reconnaissent le rôle moteur des agglomérations urbaines, sur l’économie et le changement social.

C’est dans ce contexte que Son Excellence Josefa Sacko, Commissaire de l’Union africaine chargée de l’économie rurale et de l’agriculture, a déclaré : « Nous devons changer le discours sur les villes africaines. Le rapport Dynamiques d’urbanisation africaine 2020 constitue un outil important pour la planification urbaine à l’échelle continentale » . Ce point a été repris par Son Excellence Sarah Anyang Agbor, Commissaire de l’Union africaine pour les Ressources humaines, la science et la technologie, qui a affirmé l’importance de l’identification et de la contextualisation des réalités urbaines, pour la mise en œuvre de la vision de l’Agenda 2063 L’Afrique Que Nous Voulons.  

Le rapport souligne l’existence de milliers d’agglomérations urbaines non enregistrées dans les statistiques officielles, dans des zones encore considérées comme rurales. L’ampleur de ce phénomène est frappante et ne concerne pas uniquement les petites villes, ou les banlieues des grandes villes, mais des agglomérations de toutes tailles. Certaines dépassent le million d’habitants : Onitsha (Nigéria) ; Sodo et Hawassa (Éthiopie) ; Kisii et Kisumu (Kenya) ; Bafoussam (Cameroun) ; ou Mbale (Ouganda). Elles émergent sous l’effet des transformations démographiques rurales, qui entraînent une vaste urbanisation in situ et brouillent ainsi les frontières entre le rural et l’urbain.

Lors du lancement du rapport, M. Philipp Heinrigs, Chef d’Unité au CSAO/OCDE, souligne que l’Afrique est déjà urbaine et que « la planification et les réalités urbaines de l’Afrique doivent être prises en compte dans l’ensemble des secteurs ».

Selon le rapport, l’émergence continue de villes petites et intermédiaires — 210 millions d’Africains habitent l’une des 1 400 villes intermédiaires du continent —, transforme radicalement le paysage urbain africain. Cette tendance remet en cause la primauté des mégalopoles africaines, qui ont jusqu’ici attiré une grande part du capital humain et financier, entraînant une croissance économique inégale, au détriment des villes secondaires et des zones rurales.

Les petites et moyennes agglomérations urbaines d’Afrique se développent le plus souvent sans le soutien politique ou les investissements nécessaires pour rendre leur croissance durable et leur traduction en progrès sociaux et économiques. Ces villes jouent toutefois un rôle déterminant dans la structuration du réseau urbain et la connexion du local et du régional aux échelons continental et mondial. Il est urgent que les politiques socio-économiques et financières reflètent leur importance croissante dans les décisions d’aménagement et de planification.

La nature variée et multiforme de la transition urbaine en Afrique crée de nouvelles formes et échelles de développement urbain. Dans plusieurs pays, de ces schémas d’établissements humains et de mobilités entraînent l’émergence de vastes régions métropolitaines autour de métropolestrès denses. Ces dynamiques urbaines, parfois transfrontalières (comme pour le corridor Ibadan-Lagos-Accra), présentent un fort potentiel d’intégration régionale, tout en créant une déconnexion du reste du territoire national.

Des intervenants de haut niveau ont participé au lancement: S.E Sarah Anyang Agbor, Commissaire de l’Union africaine pour les Ressources humaines, la science et la technologie ; S.E Jean-Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique) ; M. Ahmed Aziz Diallo, Député-maire de Dori, Burkina Faso ; Mme Wanjira Mathai, Vice-Présidente et Directrice régionale pour l’Afrique, Institut des ressources mondiales; Mme Thokozile Ruzvidzo, Directrice de la division Genre, pauvreté et politique sociale, GPSPD, Commission économique des Nations unies pour l’Afrique ; et Mme Yvonne Aki-Sawyerr OBE, Maire de Freetown, Sierra Leone, par vidéo.

En conclusion, Dr Francois Yatta Directeur des programmes CGLU Afrique et le CSAO/OCDE ont annoncé le prochain rendez-vous, fin juin à Paris, et la poursuite des réflexions.

Le rapport Dynamiques de l’urbanisation africaine 2020 : Africapolis, une nouvelle géographie urbaine s’interroge sur l’avancée de l’urbanisation spontanée, la densification des territoires, la rapidité de la croissance démographique et la protection de l’environnement, et rappelle la réelle nécessité de développer des politiques adaptées, à même de concilier les problématiques de l’urbanisation et de la durabilité. La définition de politiques adéquates et efficaces passe néanmoins par une meilleure compréhension et reconnaissance des réalités urbaines.

Mali: La marque Indienne « TATA » s’installe à Bamako.

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Cette inauguration s’est tenue en presence de l’ambassadeur de l’Inde au Mali, M. Anjani- Kumar, les responsables de la marque TATA, l’opérateur économique Baseydou Sylla et les responsables administratifs, et coutumières de Bougouba.


Plusieurs temps forts ont marqué cette rencontre à savoir le lancement de la marque de voiture TATA, la coupure du ruban des locaux et la présentation des véhicules aux invites.

Photo croissanceafrique


Selon le PDG de la marque TATA, Dr.BULANI: « La rencontre d’aujourd’hui est d’une importance capitale pour nous. C’est une façon pour notre marque TATA de s’introduire sur le marché africain notamment malien, et de presenter aux opérateurs économiques, les particularités de notre marque qui nous demarquent des autres », a déclaré. Par ailleurs, il a annoncé le recrutement et la formation de 50 jeunes maliens, qui pourront occuper le marché malien.


Pour lui, « La marque TATA est aujourd’hui learder en Inde et ses véhicules sont adaptés à tout type de terrain et il fourni un service après vente avec à la clé un garage moderne digne de ce nom pour répondre aux besoins des cliens », a-t-il dit.


A sa prise de parole, l’ambassaeur d’Inde au Mali qui a d’ailleurs, présidé la cérémonie, mzis aussi a salué l’exemplarité de la coopération entre le Mali et l’Inde qui se renforce d’avantage.
M. Anjani Kumar a profité de cette rencontre pour vanter les mérites et les qualités de la marque TATA qui selon lui, est destiné à tous les pays du monde.

Daouda Bakary KONE

Mali: Cérémonie d’ouverture de la 3 ème reunion annuelle du Réseau ouest africain de recherche sur la tuberculose, le sida et le paludisme (Wanetam) à Bamako.

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Plusieurs interventions ont marqué cette cérémonie pleine d’émotion et d’éloge à l’endroit du Pr OGO pour ses œuvres faveur de la recherche et du développement du capital humain. A la suite des mots de bienvenue du Pr Mahamadou Théra, représentant du Wanetam au Mali, Pr MBoup n’a pas manqué de lancer que la sous-région doit se préparer dans un secteur de santé fragile pour relever le défi des agressions épidémiques. Quant au Recteur de l’Université des sciences techniques et technologies de Bamako (USTTB), Pr Ouatténi Diallo, a indiqué que la conduite des essais cliniques contribuera à renforcer les capacités des structures sanitaires de la sous-région et aussi à rendre disponible des produits pertinents pour faire face aux problèmes de santé des populations. Prenant la parole au nom de la famille de l’illustre Pr disparu, Pr Safiatou Niaré Doumbo a confessé que : « Le décès de notre OGO fut brutal. Tout le monde scientifique a été ébranlé ». Selon elle, OGO a joué le rôle phare dans le projet Wanetam au Mali. De son coté, Dr Coumaré du MSAS a d’abord soutenu l’initiative et les activités du Wanetam. A ce titre, il a fait comprendre que le Mali fait partie des 10 pays prioritaires dans la lutte contre le sida. C’est pourquoi, il a expliqué que le Gouvernement du Mali fonde beaucoup d’espoir sur les recommandations de cette réunion du Wanetam pour lui permettre de contribuer à l’effort international d’élimination des trois maladies épidémiques à savoir la tuberculose, le sida et le paludisme.
Mieux vaut prévenir que guérir
Le ministre Famanta a d’abord rendu un vibrant hommage en la mémoire du feu Pr Ogobara. Il a ensuite déclaré que : « Pr Doumbo fait partie de la génération qui a le savoir-faire plus. Ogo est parti, mais la relève est assurée ». Selon lui, les objectifs du Wanetam se déclinent en quatre points : « renforcer les capacités régionales et institutionnelles ; renforcer la collaboration sud-sud et nord-sud entre les membres pour un échange de savoir-faire et une mutualisation des ressources au sein du réseau ; promouvoir le développement professionnel et le leadership scientifique ; encourager le réseautage et promouvoir le dialogue entre les chercheurs, les communautés et les décideurs afin que les résultats du réseau aient un impact durable sur la santé ». Il a regretté la situation dans laquelle l’Afrique sub-saharienne continue à payer le lourd tribut des maladies infectieuses endémiques. A en croire, Pr Famanta, ces trois maladies continuent de saper les efforts de développement, malgré une croissance encourageante. C’est pourquoi, il a repris ce vieil adage : « Mieux vaut prévenir que guérir ». Fr Famanta a rassuré les membres du Wanetam de l’accompagnement du gouvernement malien pour l’atteinte des objectifs communs.

Côte d’Ivoire: 1800 Chefs d’entreprises et managers attendus à Abidjan pour l’Africa Ceo Forum

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 l’initiative de Jeune Afrique Media Group,  1800 chefs d’entreprises seront à Abidjan en Côte d’Ivoire les 9 et 10 mars prochains dans le cadre de la 8ème édition de l’AFRICA CEO FORUM pour parler du ” Capitalisme pour tous”.

 Le secteur privé africain doit-il placer parmi ses priorités stratégiques la lutte contre la croissance des inégalités, les combats environnementaux, la création d’emplois, l’intégration des jeunes générations ? Comment concilier ces objectifs avec les enjeux de compétitivité ? Quel rôle les entreprises et leurs leaders doivent-ils jouer face aux mutations actuelles et sont-ils armés pour les affronter ? Comment faire de la lame de fond numérique un accélérateur d’impact ? C’est à cette série de questions que la 8 ème édition de l’AFRICA CEO FORUM va tenter de répondre les 9 et 10 mars prochains à Abidjan en Côte d’Ivoire .

Pendant deux jours ce sont plus de 1800 décideurs de l’industrie, de la finance et de la politique qui vont se retrouver dans la capitale ivoirienne pour plancher sur le thème ” Capitalisme pour tous” afin de mettre en place la meilleure stratégie devant permettre au secteur privé africain de booster l’ impact   sociétal des grandes entreprises du continent.

Cette 8ème édition de l’Africa Ceo Forum sera donc l’occasion pour ces managers et Chefs d’entreprise de penser le rôle du secteur privé africain à l’heure ou l’ensenble du secteur privé mondial subit les aléas de quatre grands phénomènes que sont  la  croissance des inégalités, l’émergence du risque climatique, les révolutions technologiques et  la résurgence du protectionnisme . A ce grand rendez-vous économique auquel sont annoncées des personnalités comme, entre autres,   Philippe Le Houérou, DG de l’IFC ; Abdulsamad Rabiu, Président exécutif de BUA Group ; Alain Law-Min, CEO de Mauritius Commercial Bank ; Amadou Hott, Ministre de l’Economie du Sénégal ; Tony Elumelu, Président de Heirs Holding ; Mohamed Mohsen, CEO d’Arab Contractors  ; Albert Yuma, Président de Gécamines ; Diane Karusisi, CEO de Bank of Kigali ; Jean Kacou Diagou, Président de NSIA ,   leaders économiques et représentants du secteur public vont échanger sur les grands défis sectoriels. Un dialogue public-privé  qui  favorisera certainement d’importantes transactions  pour la croissance régionale et panafricaine du secteur privé et le développement du continent en général.

TLcom Capital cloture son Fonds Tide Africa à 71 millions de dollars

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La société de capital-risque TLcom Capital, axée sur l’Afrique, annonce avoir levé 71 millions de dollars à travers son Fonds Tide Africa qui soutient les startups en démarrage à forte croissance en Afrique subsaharienne.

TLcom Capital présente en Angleterre, au Nigéria et au Kenya, prévoit de réaliser jusqu’à six investissements supplémentaires dans des entreprises panafricaines au cours des 12 à 18 prochains mois, « de l’amorçage à un stade ultérieur, et d’assurer également des ressources en capital pour les cycles de suivi pour le fonds TIDE Africa Fund de TLcom ».

La société a par ailleurs confirmé la participation de CDC, IFC, et Sango Capital dans le Fonds, en tant qu’investisseurs institutionnels stratégiques.

«Attirer des investissements internationaux de ces bailleurs de fonds renommés dans l’espace de capital-risque africain reflète la reconnaissance du travail que l’équipe TLcom a déjà accompli pour connecter certains des entrepreneurs les plus forts du continent avec les capitaux dont ils ont besoin pour évoluer », a déclaré Maurizio Caio, fondateur et co-directeur de TLcom Capital.

TLcom Capital se concentrera principalement sur les startups dans les trois grands pôles technologiques d’Afrique – le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud – mais envisage également la montée des marchés, comme l’Éthiopie.

TIDE Africa se présente comme l’un des fonds les plus actifs opérant en Afrique subsaharienne depuis sa première clôture en 2017, avec 6 sociétés dans son portefeuille. TLcom affirme qu’au cours des 12 derniers mois, les tours menés ou co-dirigés par TIDE Africa ont levé plus de 150 millions de dollars pour les startups africaines.

Amadjiguéne Ndoye

journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.

Tanzanie : Airtel densifie son réseau 4G

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L’opérateur de téléphonie mobile Airtel Tanzania a obtenu une nouvelle licence  pour  renforcer son réseau 4G , d’ ici juin 2020, rapportent,  mercredi 5 février, des sources internes de l’entreprise.

La société a versé une somme de plus de 12 millions de dollars à l’Autorité de régulation des communications de Tanzanie (TCRA) pour passer ainsi dans la bande des 700 MHz.

Airtel Tanzania a également payé un montant annuel de 600000 dollars pour acquérir 10 MHz de spectre supplémentaire dans la bande 1800 MHz.

Airtel Africa est une société de télécommunication en Afrique, filiale de l’entreprise indienne Bharti Airtel.
Présent dans  17 pays africains, Airtel est une filiale de l’entreprise indienne Bharti  Airtel.

Le chiffre d’affaires  de sa filiale Est-africaine a augmenté de 7,5% en 2019, soit 829 millions de dollars, contre 891 millions de dollars l’année écoulée.

Ibrahima jr Dia

Economiste de formation, passionné des questions de développement, suit l’actualité financière africaine au jour le jour. Milite pour une Afrique nouvelle sans frontières et sans préjugés. A lu Marx, Adam Smith et Cheikh Anta Diop et aime échanger sur ces sujets