Objets de morcellement irrégulier par le pouvoir politique, plusieurs des somptueux bâtiments érigés à Niamakoro-Diallobougou pourraient être réduits en poussière dans les prochains jours. L’espace, de source bien introduite, se retrouve à nouveau dans la mire des Aéroports du Mali, qui n’a de cesse d’alerter sur sa détermination à disposer de la totalité de sa propriété, soit plus 9000 hectares consignés dans les archives. Les nombreux pourparlers et transactions entre l’Etat et la Mairie du District, semble avoir buté contre l’irrévocable détermination de l’ASECNA à faire observer les prescriptions sécuritaires du domaine aéroportuaire. Il nous revient, de source bien introduite, que pour ce faire environ 300 millions de nos francs sont déjà disponibles pour une première phase de démolition pouvant intervenir dans les jours à venir. Autant dire que l’opération ne sera que partielle en attendant et concernera que des zones spécifiquement identifiées comme des dangers potentiels pour les atterrissages et les communications entre les équipages et les assistances aéronautiques. Une équation de haute sensibilité pour les pouvoirs publics quand on sait que la zone litigieuse est essentiellement occupée par la communauté nordiste victime de la crise et que certains partenaires des Aéroports du Mali menacent de se faire rembourser les milliards qu’ils y ont investis si la zone aéroport du Mali se soustrait aux normes internationales.
L’Etat du Togo a levé le 31 janvier 2020 au niveau du marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) 27,500 milliards FCFA (41,250 millions d’euros) à l’issue de son émission d’obligations assimilables du Trésor (OAT) à 3 ans.
Selon l’Agence UMOA-Titres qui organisait l’opération en partenariat avec le trésor public togolais, 74,052 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs ont été enregistrés alors que le montant global mis en adjudication était de 25 milliards de FCFA.
Les soumissions les plus importantes proviennent du Togo (35,809 milliards), du Burkina (12,975 milliards), de la Côte d’Ivoire (8,900 milliards) et du Bénin (8,431 milliards).
Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions s’est situé à 296,21%. Sur le montant proposé par les investisseurs, les responsables du trésor public togolais ont retenu 27,500 milliards de FCFA et rejeté les 46,552 milliards de FCFA restants.
Les meilleures offres retenues par l’émetteur sont celles en provenance du Burkina (8,504 milliards), de la Côte d’Ivoire (8,100 milliards), du Togo (4,921 milliards) et du Bénin (3,552 milliards).
Le prix moyen pondéré s’est établi à 1001 et le prix marginal à 1000. Quant au rendement moyen pondéré, il s’est situé à 6,11%.
Selon l’agence UMOA-Titres, le remboursement des obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 3 février 2023. Le paiement des intérêts se fera à un taux d’intérêt de 6,15% l’an dès la première année.
Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développement.
Après avoir atteint la pente de 4,2% en 2018, l’activité du secteur primaire enregistrerait une légère hausse de 2,3% en 2019, selon le rapport semestriel d’exécution de la surveillance multilatérale de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), dont Financial Afrik a reçu copie.
« Ce secteur serait tiré, principalement, par la hausse de 3,8% de la production vivrière, en raison de la poursuite des investissements dans le secteur agricole (PNIA 2, SNDR, etc.) et de la redynamisation des organisations professionnelles dans le secteur du vivrier », souligne le rapport. Qui note cependant une stagnation de l’agriculture d’exportation « sous les effets compensés de la baisse de certaines productions, notamment, le café (-24,2%), le cacao (-0,6%), l’anacarde (-4,1%) et de la hausse des autres spéculations, tels que la banane (+23,4%), le coton (+13,7%) et l’ananas (+11,8%) »
La poursuite d’un meilleur traitement phytosanitaire des plantations ainsi que l’amélioration des voies de desserte et des prix aux producteurs plus rémunérateurs, sont quelques recommandations proposées pour une meilleure productivité des produits.
Avec un taux de croissance de 7,5% en 2019 contre 7,4% en 2018, l’activité économique a connu un progrès de façon générale, avec un taux d’inflation annuel moyen de 0,6% comme en 2018, nous dit le rapport.
Accueilli en grande pompe, dimanche 2 février 2019, à Abou Dhabi, capitale des Emirats Arabes Unis, le président mauritanien, Mohamed O. Cheikh Ghazouani, a décroché plusieurs accords et protocoles d’accords dont une allocation de 2 milliards de dollars, soit 38% du PIB mauritanien en 2018. L’homme fort de Nouakchott et Mohamed Ibn Zayed Al Nahyane, prince héritier des Émirats Arabes Unis, ont décidé de la suppression du visa entre les deux pays et du renforcement de la coopération militaire et sécuritaire.
La Mauritanie qui a pris ses distances avec le Qatar considère les Emirats Arabes Unis comme un partenaire stratégique dans le Golfe persique. Le président Ghazouani dit vouloir renforcer les relations entre les deux pays dans tous les domaines politiques, économique, militaire, culturel et religieux.
Alliés des Émirats Arabes Unis dans la coalition armée conduite par l’Arabie saoudite depuis 2015, Nouakchott est érigée désormais en partenaire de premier plan dans un cercle sunnite commandé par l’Arabie Saoudite et qui passe par les Emirats Arabes Unis et l’Egypte. Les 2 milliards de dollars ainsi accordés permettront, selon les officiels Émiratis, de “financer des projets d’investissement et de développement “
Le président Mohamed O. Cheikh Ghazouani a adressé une invitation à son altesse Mohamed Ibn Zayed Al Nahyane à effectuer une visite en Mauritanie, ce qui n’est jamais arrivé pour le souverain des EAU depuis 45 ans.
Je suis Mamadou Aliou Diallo, journaliste- Blogueur, Web activiste et acteur de la société civile (ONG). Diplômé de l’ISMGB (Institut supérieur des Mines et Géologie de Boké) avec une licence en Génie Traitement- Métallurgie; Formation en Communication et journalisme à JMJ-Communication, Administrateur du site Guinée économie et signe pour le site d’informations en ligne Guineeconakry.info (GCI), un site distingué à plusieurs reprises, meilleur site internet Guinéen, cité et référencé par plusieurs médias internationaux.
Au service de 56 pays sur quatre continents, la Banque Islamique de Développement (BID) a un long track record avec l’Afrique, comme le déclare son président, Dr Bandar Hajjar, en marge des Transformers Summit 2019 tenu le 8 décembre 2019 à Dakar.
Notée triple A avec un capital souscrit de 70 milliards de dollars, la BID est une institution véritablement mondiale, basée à Djedda, Arabie Saoudite, dotée de hubs majeurs au Maroc, Malaisie, Kazakhstan et Sénégal, et de bureaux en Égypte, Turquie, Indonésie, Bangladesh et Nigeria.
Dans cet entretien exclusif accordé à Financial Afrik TV, le président décline les raisons qui ont conduit la BID a porté ses choix sur le Sénégal pour abriter les Transformers Summit 2019. L’occasion de revenir sur les liens dynamiques qui lient la Banque Islamique de Développement et l’Afrique.
Dominique Mabika journaliste congolaise, je suis passionnée d’économie, de finance et de culture. Mon domaine de prédilection est plutôt audiovisuelle. A ce titre, j’anime l’émission PIB sur Financial Afrik TV
Le président guinéen Alpha Condé a annoncé le report de la date des élections législatives. (image d’illustration) PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP
Les législatives du 16 février en Guinée ont été reportées au 1er mars, selon un décret du président Alpha Condé lu lundi soir à la télévision.PUBLICITÉ
Avec notre correspondant à Conakry,Mouctar Bah
C’est sans surprise que le président Alpha Condé a pris ce décret de report de la date des élections législatives, initialement prévues le 16 février 2020, à deux semaines plus tard.
Plusieurs raisons plaidaient en faveur de ce report : on peut, entre autres, citer le boycott des élections par les principaux partis politiques de l’opposition, suivi du retrait de sept commissaires membres de la Céni pour protester, selon eux, contre la gestion opaque du processus électoral.
Une autre raison : l’implication des religieux qui ont demandé aux gouvernants de suspendre l’organisation des élections législatives jusqu’à ce que les parties prenantes au processus se retrouvent pour l’organisation d’élections justes, libres, crédibles, indépendantes et inclusives.
Ce second report des législatives en moins de 3 mois, met en évidence les difficultés de la Céni pour tenir son calendrier électoral, estiment des observateurs.
Selon ces observateurs proches de l’institution, la Céni est confrontée non seulement à des difficultés financières et techniques, mais aussi à des difficultés liées aux ressources humaines.
La société émiratie Elite Agro LLC projette de cultiver 60 000 hectares de terres, notamment du riz, du maïs et du soja (image d’illustration). Christian Science Monitor / Getty
Lundi 3 février, le collectif TANY et le CRAAD OI, deux plateformes engagées dans la défense des terres, dénoncent le manque de transparence des autorités concernant un partenariat entre l’État et une société émiratie pour la culture de 60 000 hectares de terres dans le sud du pays.PUBLICITÉ
« Des informations dévoilées par l’État au compte-gouttes avec des contradictions et des hésitations ne peuvent que susciter les soupçons », indiquent le collectif TANY et le CRAAD OI. Les deux organisations réclament « la divulgation en urgence » du memorandum signé avec Elite Agro LLC, la société émiratie qui cultivera notamment du riz, du maïs et du soja sur 60 000 hectares de terres dans le Bas Mangoky, une zone enclavée du sud-ouest.
Parmi les inquiétudes : l’accaparement de terres aux populations locales, l’impact sur l’environnement ou encore la réduction de l’accès à la terre pour les Malgaches. « Les patriotes des temps passés ont lutté contre la colonisation pour que les générations futures exploitent les terres de manière indépendante mais non pas pour tous devenir des ouvriers agricoles de groupes financiers étrangers ».
C’est aussi la stratégie des autorités qui est contestée, qui misent, selon elles, principalement sur les investisseurs étrangers au lieu de développer l’agriculture et l’entrepreneuriat local. « Un raccourci » rétorque le ministre de l’Agriculture, Lucien Ranarivelo qui indique que « L’Etat est en train d’aménager 7 000 hectares de terres destinées à la population autour du fleuve Mangoky. » Le ministre qui se trouve en ce moment dans cette région insiste : « Il n’y aura pas d’accaparement de terres. Nous allons délimiter les parcelles avec le consentement de la population locale. »
Il y a trois semaines le ministère de l’Agriculture avait fait l’annonce de cet accord, indiquant qu’il permettrait à la Grande Ile de parvenir à l’autosuffisance alimentaire.
(FILES) In this file photo taken on May 28, 2019 Malawi's President elect Arthur Peter Mutharika is sworn in for his second term by Chief Justice Andrew Nyirenda (L) and Registrar of the high Court and Supreme court of appeal Agnes Patemba (R) at Kamuzu Stadium in Blantyre after a contentious election marred by allegations of fraud and vote-rigging. - Malawi's constitutional court on February 3, 2020 has cancelled presidential vote result. (Photo by AMOS GUMULIRA / AFP)
Publié le : 03/02/2020 – 22:03Modifié le : 03/02/2020 – 23:02
Peter Mutharika prête serment le 28 mai 2019 après l’élection présidentielle au Malawi. AMOS GUMULIRA / AFP
La Cour constitutionnelle a annulé, ce lundi 3 février, les résultats de l’élection présidentielle de mai 2019 au motif que le scrutin n’a été ni libre ni transparent.PUBLICITÉ
Le président Peter Mutharika avait été réélu, pour un second mandat, avec un peu plus de 38 % des suffrages. L’opposition avait aussitôt saisi la justice et maintenu la pression en descendant dans la rue suite à des accusations de fraudes.
La lecture du verdict – 500 pages – aura duré plus de 9 heures. La Cour constitutionnelle a finalement conclu qu’au vu des nombreuses et importantes irrégularités constatées, le résultat de cette élection est sérieusement compromis. Ainsi, le président sortant Peter Mutharika n’a pas été « dûment élu », a décidé la Cour. La Cour a donc annulé le résultat de l’élection de mai 2019 et ordonné la tenue d’un nouveau scrutin.
Un nouveau scrutin va devoir être organisé dans les 150 jours, sauf si le parti du président Mutharika fait appel. Il en a la possibilité.
« La Cour constitutionnelle siégeant à Lilongwe, le lundi 3 février 2020, a annulé l’élection présidentielle du 21 mai 2019 et ordonné la tenue de nouvelles élections dans 150 jours.La Cour a également déclaré le statu quo qui existait avant les élections concernant la présidence », peut-on lire sur le compte Twitter du gouvernement du Malawi.
Lilongwe, la capitale, était calme ce lundi avec de nombreux commerces restés fermés dans l’attente du verdict et craignant des violences.
La question au centre d ela décision: la définition du mot « majorité »
Selon le plus haut tribunal du Malawi, de multiples erreurs ont été commises. Mais la plus grave, sur le fond, concerne la définition du mot « majorité ». Pour la Cour, il s’agit forcément d’une majorité absolue et non pas d’une majorité relative. En clair : Peter Mutharika n’a jamais obtenu la majorité des voix.
Depuis 1994, la Constitution du Malawi stipule en effet que le président est élu par une « majorité » des voix. Jusqu’à maintenant, les tribunaux malawites ont considéré qu’il s’agissait d’une majorité simple. Ce lundi 3 février, la Cour constitutionnelle leur a donné tort.
Selon les juges, le mot « majority », du moins en anglais, renvoie forcément à une majorité absolue. En anglais, un tout autre mot, « plurality » désigne une majorité relative. La décision de la Cour revient donc à dire que le président élu Peter Mutharika n’a pas été dûment élu, ni lui, ni la plupart de ses prédécesseurs qui n’ont pas obtenu, depuis 1994, une majorité absolue des voix.
L’opposition se félicite de la décision de la Cour constitutionnelle
Le Malawi Congress Party – principal parti d’opposition – qui était arrivé deuxième lors de ce scrutin, avec 159 000 voix d’écart, avait aussitôt saisi la Cour constitutionnelle, dénonçant le nombre anormalement élevé de procès-verbaux raturés. Lundi soir, l’opposition a eu gain de cause et s’est félicitée du « jugement équitable » de la Cour.
Une décision historique
Les observateurs parlent d’une décision historique. C’est le cas du politologue Boni Dulani, un professeur de l’université du Malawi. À ses yeux, la décision de la Cour constitutionnelle est un grave revers pour les organisateurs du scrutin.
Les juges affirment qu’ils ne se laissent pas influencer par l’opinion publique, mais tout le monde sait bien qu’ils ne vivent pas en marge de la société, non plus. Laissez-moi replacer les choses dans leur contexte: des manifestations ont lieu depuis le mois de mai, depuis l’annonce des résultats de la présidentielle, pour dénoncer l’organisation du scrutin. Et toute cette histoire, c’est une gifle terrible pour la Commission électorale. La rue veut la tête du président de la Commission. Et la Cour constitutionnelle vient de lui donner raison. Les juges ont expliqué que la Commission s’était fourvoyée royalement. C’est un véritable camouflet pour ses membres. A mon avis, ils doivent démissionner sans plus tarder.
Daniel Arap Moi, ex-président du Kenya (droite), ici le 28 décembre 2002, peu avant son départ du pouvoir. ALEXANDER JOE / AFP
L’ancien président du Kenya Daniel Arap Moi, qui a dirigé le pays de 1978 à 2002, est décédé à l’âge de 95 ans, a confirmé ce mardi le cabinet du président Uhuru Kenyatta après une première annonce faite par la famille. Une longue présidence au bilan controversé.PUBLICITÉ
« Notre nation et notre continent ont été immensément bénis par le dévouement et le service du défunt Mzee Moi, qui a passé presque toute sa vie d’adulte au service du Kenya et de l’Afrique », dit un communiqué du président kényan, Uhuru Kenyatta. Un deuil national sera observé jusqu’à ses funérailles dont la date n’a été communiquée, précise encore le communiqué.
Ecoutez Gideon Moi, le fils de l’ancien président, annoncer le décès de son père
Daniel Arap Moi avait pris le pouvoir après la mort du père de l’indépendance, Jomo Kenyatta dont il était le vice-président, en 1978. On le surnommait « empreinte », car il disait toujours qu’il marchait sur les traces de son illustre prédécesseur, rappelle notre correspondant à Nairobi, Sébastien Nemeth.
1982: la bascule autocratique
Mais son règne de 24 ans, a été entaché par la corruption et les atteintes aux droits de l’Homme. On dit qu’il s’est transformé en dictateur en 1982. Cette année-là, il a transformé le système politique en instaurant le parti unique : un amendement à la Constitution fait du Kenya de jure un État à parti unique, ce qui empêche tout parti politique d’opposition de s’enregistrer… Les autorités font échouer une tentative de coup d’Etat: 159 personnes sont tuées, et le règne d’Arap Moi se durcit. Le pouvoir s’en prend à ses adversaires qui sont arrêtés, torturés, assassinés, y compris l’ancien ministre des Affaires étrangères Robert Ouko.
Le système judiciaire est impliqué. Le Parlement devient une marionnette. La corruption, et notamment l’accaparement des terres, deviennent comme un cancer qui atteint tout le pays.
Finalement, sous la pression des occidentaux et de la société civile, Daniel Arap Moi accepte le retour du multipartisme, après une manifestation réprimée dans le sang en 1991.
Constitutionnellement empêché de se représenter en 2002, Daniel Arap Moi finit par quitter le pouvoir. Son système politique controversé est transformé avec une nouvelle Constitution en 2010, qui met en place des gardes fous pour éviter le retour des abus.
Les Kenyans avaient gardé une certaine affection pour lui car il était âgé. Et les politiciens continuaient d’ailleurs à lui rendre visite et à le consulter, car il restait influent notamment dans sa communauté Kalenjin. Certains vont retenir de lui l’image d’un despote. D’autres celle d’un homme de paix ayant maintenu la stabilité du pays…
Créée par un arrêté interministériel en 2002, la commission gestion des eaux de la retenue de Selingué et de Markala (CGESM), a pour principale missions de faire face aux difficultés en eau. Le bilan de ses activités a été partagé avec l’ensemble de ses acteurs ainsi que les partenaires techniques et financiers, suite à un atelier tenu le 29 janvier dans un hôtel de la place à Bamako. Les travaux de cet atelier étaient placés sous l’égide du Secrétaire général du ministère de l’énergie et de l’eau, Moussa Cissé en présence du directeur national de l’hydrologique, Boubacar Yaya, des représentants des partenaires et ceux des institutions spécialisées. L’objectif global de cet atelier est de partager avec l’ensemble des acteurs ainsi que les partenaires techniques et financiers, le bilan des activités réalisées en 2019 et les perspectives de la Commission de Gestion des Eaux de la retenue de Selingué et du barrage de Markala (CGESM). Au cours de l’année 2019, la Commission Gestion des Eaux de la retenue de Selingué et du barrage de Markala (CGESM) a eu à réaliser plusieurs actions pour la conciliation des besoins en eau de l’ensemble des usagers et usagers dépendant des ressources en eau des deux ouvrages. Parmi ces activités, il est à citer le suivi de l’allocation des ressources en eau entre des différents acteurs en aval de la retenue de Selingué, pour la satisfaction des besoins de l’ensemble des usagers. Le secrétaire général du ministère de l’énergie et de l’eau, Moussa Cissé, dans son intervention, a d’abord rappelé aux participants de cet atelier l’importance de la retenue d’eau du barrage de Selingué ainsi que ses missions. Pour lui, le barrage de Selingué est un barrage à usages multiples impliquant de nombreux acteurs. Il s’agit de la portion électricité, eau potable, irrigation, pêche, navigation, tourisme etc. La commission gestion des eaux de la retenue de Selingué et du barrage de Markala ( CGESM) a été créée suite à de nombreuses insuffisances constatées par rapport à la gestion de la retenue d’eau. Il s’agissait entre autres, des inondations, des délestages, des crues, a laissé entendre M. Cissé . Il a ajouté par ailleurs que cette commission depuis sa création a produit des résultats encourageants. IB KONE