Un nouveau brevet de Samsung a été découvert. Il présente un design pour un smartphone dont les tranches supérieures et inférieures sont arrondies. L’astuce : il y a trois écrans, dont deux sont en arc de cercle. Ceux-ci affichent des boutons virtuels qui s’adaptent en fonction des besoins, un peu à l’image de l’écran secondaire du LG V20, un modèle inédit en Europe.
Comment changer le design rectangulaire du smartphone ? Depuis l’iPhone, les constructeurs n’ont que très peu fait évoluer le format de ces téléphones. Bien sûr, il y a eu quelques tentatives, souvent infructueuses, avec des formats carrés ou allongés. Cependant la recette reste la même. Et ce n’est finalement qu’en 2019 qu’une vraie nouvelle tendance a émergé grâce aux écrans flexibles qui offrent de nouvelles possibilités en termes de design. Le Galaxy Fold, le Mate X et le nouveau Razr en sont trois bons exemples.
Samsung est certainement l’entreprise la plus engagée dans cette recherche des nouveaux designs et des nouvelles ergonomies (même si tous les constructeurs ont leurs idées). En voici une preuve. Le visuel qui accompagne cet article a été publié par nos confrères néerlandais de Let’s Go Digital. Il a été produit à partir d’un brevet déposé en 2019 par la firme coréenne auprès de l’USPTO (l’organisme de gestion de la propriété intellectuelle aux États-Unis) qui l’a validé le 23 janvier 2020. Notez que ce brevet a ensuite été déposé auprès de l’organisme international équivalent (WIPO).
Pour arriver à un tel résultat. Samsung a une astuce : la dalle est découpée en trois parties. La partie centrale est rectangulaire.C’est un écran classique. Puis, en haut et en bas de cet écran se trouvent deux autres petits écrans arrondis. Ces trois écrans fonctionnent ensemble, mais n’ont pas la même fonction. Si la dalle principale offre des fonctionnalités classiques, les deux autres écrans ont pour but d’afficher des notifications, des touches virtuelles et des raccourcis contextuels en fonction des besoins et des applications affichées. Un usage qui nous rappelle bien sûr les écrans secondaires d’anciens flagships de LG, comme le V20 (qui n’a pas été commercialisé en France). Une bien belle idée. Reste à savoir si Samsung s’en servira.
Premier ministre Christophe Dabiré a procédé au lancement officiel de la centrale photovoltaïque de Pâ, ce samedi 1er février 2020 dans la région de la Boucle du Mouhoun. Cette centrale est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat du Burkina et le groupe UrbaSolar.
Dans la sous-région, le Burkina Faso a le Kilowattheure le plus cher. Dans le but de répondre aux besoins énergétiques de la population locale et des industries de la région, l’Etat a lancé la construction de cette centrale solaire de 30 mégawatts.
Le coût du projet est de 20 882 500 euros (plus de 13 milliards de F CFA) et est financé par l’État burkinabè. Avec ce projet, le gouvernement a pour objectif de promouvoir un développement socioéconomique durable au Burkina.
La durée des travaux est estimée à 10 mois sur une surface de 35 hectares. La production énergétique annuelle de la centrale photovoltaïque est estimée à 51, 7GWh et les localités bénéficiaires sont Pâ, Wona, Houndé, Yaramoko, Boromo.
Le Premier ministre a procédé au lancement officiel de la centrale solaire
Pour le Premier ministre Christophe Dabiré, cette centrale concrétise une des visions du président du Faso, à savoir assurer à l’ensemble des populations une sécurité énergétique. « Il y a eu la centrale solaire de Zagtouli 33MGW, aujourd’hui c’est Pâ 30MGW. Demain ce sera à Gongori 30MMW. Ça veut dire que nous sommes entrain d’évoluer pour assurer une sécurité énergétique de notre pays », a-t-il expliqué.
Pour lui, quand on parle de développement économique, on parle de la route, « mais le développement économique, c’est également l’énergie et si nous arrivons à faire en sorte que la sécurité énergétique de notre pays soit assurée, nous sommes convaincus que le développement ira de l’avant ».
La centrale photovoltaïque est le fruit d’un partenariat public-privé avec UrbaSolar. Pour le ministre de l’énergie, Bachir Ismaël Ouédraogo, « l’Etat ne peut pas tout faire et nous avons libéralisé le secteur de l’énergie avec la loi 014 qui permet d’attirer le secteur privé et faire de telle sorte que les privés puissent investir. C’est la concrétisation de la loi 014 que nous sommes entrain de vivre ».
Selon les explications du premier responsable du secteur de l’énergie, c’est la concrétisation de ces projets qui fait que le Burkina est le leader en matière de production d’énergie solaire dans la sous-région. « Près de 100 Mégawatts qui vont suivre avec les partenaires privés. Ce qui va donner un espoir pour notre industrie parce que nous avons le kiloWattheure le plus cher dans la sous-région et l’énergie solaire nous permet de diviser les coûts par trois », a-t-il ajouté.
Pour le Directeur général de UrbaSolar, Arnaud Mine, « ce qui est important, c’est qu’il présente de multiples qualités de coût, de fiabilité. Il n’y a pas de pièce à mouvement. Le soleil est là tous les jours. Ce qui nous permet de produire de l’électricité et une qualité environnementale. Nous sommes tous confrontés au changement climatique. Nous devons tous lutter contre les changements climatiques et cette centrale photovoltaïque est un élément central de cette lutte dans la production de l’électricité au Burkina».
La centrale photovoltaïque permettra d’accélérer le développement de la région de la Boucle du Mouhoun en produisant chaque année l’équivalent de la consommation de 150 000 ménages. Elle va permettre également au Burkina de passer d’un taux de 3% de la population qui a accès à l’énergie, à 19%.
Pour le maire de Pâ, Salimata Christine Bonou/Tiamou, le projet de construction de la centrale solaire fait la satisfaction de sa commune. Au regard « des problèmes d’énergie que les populations rencontrent, nous sommes très satisfaits », a-t-elle dit.
Le Maire de la commune de Pâ pendant son discours
Le projet de la centrale photovoltaïque d’une valeur de plus de 13 milliards de F CFA est l’un des projets du partenariat public-privé entre l’Etat du Burkina et l’entreprise Urba Solar. Le coût global du projet d’investissement est de près de 21,5 milliards de F CFA.
Ce projet d’investissement permettra de vendre l’énergie à la Sonabel à un coût de 48 FCFA le Kilowattheure contre 130 F CFA le Kilowattheure pour la production thermique.
Au cours de l’activité, le Larlé Naaba, en collaboration avec l’entreprise UrbaSolar a offert une ambulance à la commune de Pâ.
Une ambulance, don du Larlé Naaba en collaboration avec UrbaSolar
Le maire de ladite commune a apprécié le don de l’ambulance. « C’était un besoin, parce que notre ambulance date de 1986. On avait des difficultés. Donc le partenariat commence très bien avec l’entreprise », a commenté Christine Bonou.
Giovanni Vincenzo Infantino dit Gianni Infantino, né le 23 mars 1970 à Brigue en Valais, en Suisse, est un juriste italo-suisse, secrétaire général de l'UEFA de 2009 à 2016 puis président de la FIFA depuis le 26 février 2016 en remplacement de Sepp Blatter.
Le président de la Fifa, Gianni Infantino, lors d’une conférence de presse à Doha, au Qatar, en décembre 2018. REUTERS/Naseem Zeitoon/File Photo
Présent au Maroc pour un séminaire, le président de la Fifa a plaidé pour que la Coupe d’Afrique des nations ait désormais lieu tous les quatre ans. Il évoque des raisons économiques.PUBLICITÉ
L’organisation de la CAN est un débat perpétuel et le président de la Fifa vient une fois de plus jeter le doute sur l’avenir de la compétition. Alors qu’en janvier, la CAN a de nouveau subi une modification après l’annonce qu’elle se jouerait au Cameroun en 2021, non plus en été comme celle de 2019 mais en hiver comme les éditions précédentes, Gianni Infantino vient de faire une nouvelle proposition qui pourrait tout chambouler.
Présent à Salé au Maroc pour un séminaire sur le développement des compétitions et des infrastructures footballistiques en Afrique, le président de la Fifa a lâché une bombe. « Je propose d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations tous les quatre ans au lieu de tous les deux ans pour la rendre plus commercialement viable et attrayante au niveau mondial », a déclaré Gianni Infantino qui a ensuite déploré que « les revenus de la CAN soient vingt fois moins importants que ceux de l’Euro. »
La Coupe d’Afrique des nations aujourd’hui génère vingt fois moins de revenus que le championnat d’Europe.
Gianni Infantino, président de la Fifa
La CAF va-t-elle aller dans le sens de la Fifa ?
Cette idée devrait être étudiée dans les prochaines semaines, alors que la CAN 2021 au Cameroun commence à se préparer. La CAF allant souvent dans le sens de la Fifa, il ne serait pas surprenant de la voir suivre la proposition d’Infantino dans les prochaines années. Cette modification pourrait cependant ne pas intervenir avant 2027 puisque les éditions précédentes sont déjà attribuées à des pays organisateurs (2021 au Cameroun, 2023 à la Côte d’Ivoire et 2025 à la Guinée).
#CAF#Maroc visite du Centre National du football de Rabat. « Classe internationale » pour reprendre la terminologie FIFA. Terrains, salles de sport, clinique, du très très haut niveau. Par contre, une CAN tous les 4 ans suffira-t-elle à rentabiliser les 50M Euros qu’il a coûté? pic.twitter.com/30TwshvF0e
D’autant plus que la CAF est depuis le mois d’août dernier l’objet d’un audit, mené par la Sénégalaise Fatma Samoura, secrétaire générale de la Fifa. Pour beaucoup de dirigeants de Fédérations africaines, il s’agit plus d’une mise sous tutelle que d’un audit. Si Infantino demande à la CAF de réviser son calendrier, il sera donc vraisemblablement difficile de lui dire non.
Un milliard de dollars pour les stades africains
Une CAN se déroulant tous les quatre ans permettrait en tout cas d’éviter que certaines compétitions ne se télescopent, comme cela avait pu être le cas en 2019 avec la Coupe du monde des clubs qui s’était déroulée en même temps que la CAN, ce qui avait en partie amené la CAF à reprogrammer la compétition en hiver pour 2021.
En marge de ce séminaire, Gianni Infantino a également promis que la Fifa allait verser un milliard de dollars « pour que chaque pays africain puisse se doter d’un stade de classe internationale » dans le but d’accélérer le développement du football africain.
Facebook verra cette année des changements radicaux, selon son fondateur Mark Zuckerberg qui a fait cette déclaration lors d’un sommet aux États-Unis, en soulignant que les nouveautés pourraient même «énerver beaucoup de gens», relate CNN.
Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a déclaré qu’il avait décidé de changer radicalement la politique du réseau social, bien que cela puisse énerver beaucoup de gens, relate CNN. Lors de l’événement Silicon Slopes Tech Summit, aux États-Unis, il a promis de revoir les principes concernant le contenu publié par les utilisateurs et de se pencher sur le chiffrement des données.
Selon Mark Zuckerberg, auparavant Facebook essayait de plaire à tout le monde et agissait de manière à n’insulter personne, ce qui parfois contredisait les principes de l’entreprise. Dans les 10 prochaines années, la direction du réseau social veut que les utilisateurs la comprennent.
«C’est la nouvelle approche et je crois qu’elle va énerver beaucoup de gens. Mais franchement, la vieille approche en a fait beaucoup aussi, donc essayons autre chose», a lancé Zuckerberg lors du sommet ce vendredi 31 janvier, cité par CNN.
Il a également tenu à souligner que les contenus malveillants tels que les appels au terrorisme et à la violence ou liés à l’exploitation des enfants n’auraient toujours pas leur place sur Facebook. Mais, il doit y avoir une ligne où commence la liberté d’expression, estime-t-il.
L’alcool tient un rôle majeur dans la mortalité routière. On estime qu’il serait la cause principale d’au moins 20% des accidents mortels. Lors des nuits de week-ends et les jours fériés, l’alcool est présent dans 63% des accidents mortels, soit près de 2 sur 3.
Les jeunes adultes de 18 à 24 ans ne sont pas les seuls concernés. Ils représentent 1/4 des conducteurs alcoolisés dans les accidents mortels. Mais le reste de la population active, entre 25 et 64 ans, représente aussi une part importante (les 2/3) des conducteurs alcoolisés lors d’accidents mortels.
Face à la gravité de la question, on se demande comment est-ce que TOTAL, un géant du secteur pétrolier au Mali, peut-il encore se permettre de vendre l’alcool dans les locaux de ses stations.
Si la station TOTAL semble n’en faire qu’à sa tête et n’est soucieuse que de mieux garnir ses comptes bancaires, alors pourquoi nos autorités passent sous silence cette question délicate, si c’est n’est pour la préservation d’intérêts pécuniaires ? Même si les Maliens doivent continuer à mourir gratuitement.
Au dire d’un comptable qui n’a pas voulu que son nom soit cité, Total a refusé de signer un contrat avec le vieux Tambadou car ce dernier, avant la signature du contrat, a précisé qu’on ne peut pas vendre de l’alcool sur une parcelle qu’il loue.
Pourquoi l’alcool est incompatible avec la conduite
L’alcool a un effet désinhibiteur et euphorisant qui modifie la perception des risques (vitesse, distance, conditions pour dépasser, etc.). Il provoque ainsi une mauvaise coordination des gestes, un certain allongement du temps de réaction et des troubles de la vision. Il favorise également l’agressivité et la somnolence.
Ce qu’en dit le Code de la route
À partir de 0,2 g/l dans le sang (ou 0,1 mg/l’air expiré), la conduite est interdite pour deux catégories d’usagers : les conducteurs novices et les conducteurs de véhicules de transport en commun. À partir de 0,5 g/l dans le sang (ou 0,25 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour tous les autres conducteurs.
Dans certains pays, conduire sous l’emprise de l’alcool est lourdement sanctionné. Les sanctions varient en fonction de la quantité consommée. Elles oscillent entre le paiement d’une amende, la prison et une suspension, voire une annulation, du permis de conduire. Pis, un conducteur en alcoolémie positive et impliqué dans un accident peut se voir limiter, voire exclure de son droit à indemnité. Son assurance peut également être résiliée.
En attendant que les autorités maliennes décident de s’investir pour freiner la vente d’alcool dans les STATIONS TOTAL et autres s’il y’en a, les maliens n‘auront que leurs yeux pour pleurer les nombreuses vies archées grâce à l’alcool sur nos voies publiques.
Ce qui est le plus douloureux, est le cas de ses innocents qui se font tuer à longueur de journée par ses consommateurs d’alcool imprudents et irresponsables ; qui n’hésitent pas à prendre la fuite une fois leur forfait commis.
Son excellence Yeah Samake est de retour Diriger, c’est servir. C’est son slogan et sa conduite. Loin d’être une villégiature au USA où réside sa famille, son séjour fut marqué par les déplacements entre les États des États Unis d’Amérique à la recherche ou rencontre des partenaires pour servir, investir dans son pays.
Nianakoro Yeah Samaké est née le 27 février1969 à Ouélessébougou. C’est un entrepreneur social et homme politique malien. Il a été maire de sa commune rurale natale et premier vice-président de la Ligue des maires du Mali. Ancien directeur exécutif de la Daily Dose Foundation connue sous le nom actuel de la Fondation Mali Rising (MRF), il a créé sa propre Fondation Empower Mali. Président du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP), il a été candidat à l’élection présidentielle de juillet 2013. La même année, sa candidature à l’élection législative fut invalidée par la Cour Constitutionnelle pour des raisons bien connues car n’ayant pas définitivement quitté dans le navire de l’URD alors qu’il se portait candidat de son parti nouvellement créé. Niankoro Yeah Samake est nommé ambassadeur du Mali en Inde le 6 Mai 2015 par l’actuel président de la République IBRAHIM BOUBACAR KEITA. Sa zone de compétence regroupait dix pays dont le Bangladesh, le Bhoutan, le Brunei Darussalam, Indonésie, la Malaysie, le Népal, le Sri Lanka, le Singapour et la Thaïlande. Du retour au Mali, il continue sans relâche de se pointer sur son bateau de pèlerin pour parcourir et servir dans l’humanitariat et le développement dans son pays. La politique de l’homme est basée sur le concret, sans mensonge ni populisme. Le Mali, son souci et la charité bien ordonnée commence par soi-même dit-on. Contrairement à d’autres qui tapent leurs poitrines en octroyant aux chefs des villages des sommes insignifiantes de 15.000 franc par mois qui ne coûte qu’à peine 1.200.000 franc, le président Yeah Samake, Directeur pays de Empower Mali qui n’occupe pas un poste électif, se lance de construire des écoles, octroye les bourses d’études et de formations aux jeunes, des projets de puits, de forages à son compte sans oublier l’affirmation de son leadership d’adhérer la masse populaire paysanne et intellectuelle à la réalisation des projets de développement des communautés. Le parti qu’il dirige compte les jeunes talentueux, intellectuels les plus influents dans le marigot politique national. Philanthrope hors pair, il se lance dans la course pour trouver d’autres philanthropes et donateurs généreux pour son pays. Son séjour aux USA a été fatidique mais joyeuse au plan professionnel et familial. Il nous a partager le plaisir d’annoncer la contribution exceptionnelle de 120.000 dollars offerte généreusement à la Fondation @Empower #Mali par John Paul DEJORIA à travers sa Fondation @Peace Love &Happiness. Cette généreuse donation contribuera à améliorer l’accès à l’eau potable dans les zones rurales du Mali. Il a également saisi l’occasion pour inviter l’Entrepreneur milliardaire à participer à la grande conférence internationale de la Coalition de bonne Volonté (International Conférence of Co-Willing) à Bamako. Monsieur DEJORIA a accepté son invitation et compte se rendre au Mali avec @Matthew McConaughey. Il a également été reçu par Monsieur Travis Hansen, CO-Fondateur et Président du Conseil d’Administration de la Fondation Sunshine Heroes. Leurs échanges ont porté sur l’approfondissement de la collaboration entre Empower Mali et Sunshine Heroes pour la construction d’écoles, la #Securité #alimentaire, l’adduction d’eau potable et la génération de revenus pour les #femmes au #Mali. Il nous rappelle que c’est à travers son financement qu’ils ont pu construire des salles de classe à Mana dans la Commune de Ouéléssébougou et à Tanima dans la commune de Baguineda. La jeunesse de Djitoumou, du Mali est fier de lui et espérons et soutien sa candidature aux législatives prochaines. Cette fois-ci, l’espoir est misé sur cette génération de jeunesse engagée pour avoir au sein de l’hémicycle, les élus serviteurs, patriotes. Mr le président, préparons vite le terrain pour la victoire, celle de la jeunesse. Vive le PACP Vive l’honorable Yeah Samake Signé par le politologue Adama TOGOLA
Face au problème de mobilité urbaine et devant l’anarchie dans le secteur des transports en commun au Cameroun, une start-up offre une solution novatrice aux usagers. Bee-Mototaxi a lancé une application mobile de commande de mototaxi avec chauffeur, croisement entre l’application Uber et une centrale de réservation plus traditionnelle.
Douala, ville cosmopolite, capitale des affaires, fait face comme toutes les grandes villes du Cameroun à l’épineux problème de la mobilité urbaine. Traverser ses artères pour aller à l’école, au travail ou faire les courses n’est pas un long fleuve tranquille. Face à l’insuffisance d’infrastructures routières et de transports en commun, les mototaxis se sont imposées dans l’anarchie la plus totale, engendrant des problèmes de sécurité.
C’est dans ce contexte qu’est née la start-up Bee-Mototaxi. Depuis une application dédiée ou via le call center, les usagers de la ville de Douala peuvent commander une moto pour leurs déplacements, une forme d’ubérisation du secteur, comme l’explique Patrick Timani, cofondateur de la structure.
«En commandant via notre application mobile ou notre call center, nous permettons aux personnes de se déplacer au quotidien en toute sécurité, confort, fiabilité. Nos motos et nos chauffeurs sont reconnaissables aux casques de sécurité, blousons et paires de gants jaunes et noirs», précise-t-il au micro de Sputnik.
Créée par Patrick Timani et Credo Ngoukeng, deux jeunes entrepreneurs camerounais, la start-up Bee-Mototaxi ambitionne de révolutionner un secteur d’activité perçu au Cameroun comme un vecteur d’insécurité. Avec plus de 100.000 motos recensées dans la ville de Douala, selon les syndicats des mototaxis, cette filière nécessite un toilettage profond. C’est à ce titre que la jeune entreprise s’est lancée. Sa mission ? Apporter une plus-value en termes de qualité de service.
«Les mototaxis assurent 61% du transport urbain dans la ville de Douala, ce qui fait d’elles le moyen de transport par excellence. Mais nous avons fait le constat que les chauffeurs ne respectent aucune déontologie, ils sont en marge des lois; la sécurité, la fiabilité et le confort des passagers sont quasi inexistants. Nous venons donc répondre à des problématiques qui sont réelles», confie Patrick Timani.
Le pari de la sécurité
Pour se démarquer, Bee-Mototaxi veut avant tout mettre ses conducteurs au centre de sa stratégie. La start-up mise par conséquent sur la qualité des équipements (casque de sécurité, blousons, tee-shirt, gants, genouillères).
« Nous leur donnons aussi accès à une assurance et un prêt personnel ou scolaire, mais surtout nous préfinançons l’obtention de leur permis de conduire.»
Au terme de la course, le client a la possibilité de noter son conducteur sur des paramètres tels que la ponctualité ou encore la manière de conduire. D’après Bee-Mototaxi, au-delà du transport classique avec casque de sécurité et charlotte (par mesure d’hygiène), «nous leur proposons des formules d’abonnement variées, en fonction de leurs besoins. Nous sommes très proches d’eux: si vous habitez dans une zone éloignée de la circulation, nos chauffeurs prendront la peine de venir vous chercher et le service est disponible 24 h sur 24». En outre, les clients peuvent réserver une course à l’avance.
«Vous allez vous déplacer à 5h du matin ? Vous pouvez nous appeler la veille ou programmer une course via l’application et les dispositions adéquates seront prises», assure l’entrepreneur.
La start-up a surtout misé sur la diversification de son offre pour toucher le plus grand nombre. Le package se décline ainsi en cinq options: Bee For School, pour le transport des élèves, Bee For Work, pour le transport des adultes sur leur lieu de service, Bee For Corporate, pour le transport des employés dans le cadre de leurs activités professionnelles, Bee For Night pour le transport nocturne et Bee Delivery pour la livraison.
«Nous effectuons les livraisons de repas, médicaments, courriers, boissons… Ce sont des services additionnels», renseigne le jeune entrepreneur.
Bien qu’encore à ses balbutiements, l’initiative Bee-Mototaxi suscite déjà beaucoup d’admiration dans un secteur qui se modernise chaque jour un peu plus. Seulement, comme pour toutes les innovations digitales, il faudra faire face au faible taux de pénétration d’Internet dans le pays et procéder à l’éducation d’un marché peu habitué aux outils modernes dans l’industrie du service.
Conseiller spécial chargé des affaires politiques auprès du secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA-CMA), Hama Ag Sid’Ahmed estime que les gouvernements algérien et français devraient agir de concert pour encourager les autorités maliennes à mettre en œuvre l’accord signé le 20 juin 2015 à Alger.
Pour Hama Ag Sid’Ahmed, l’Accord d’Alger reste l’unique voie vers une paix durable au Mali. S’il n’est pas respecté, ce pays du Sahel sera confronté à une partition de son territoire. Dans cet entretien accordé à Sputnik, ce haut responsable de la rébellion touarègue rappelle la complexité de la situation sécuritaire au Mali et ses conséquences directes sur ses voisins, notamment le Burkina Faso et le Niger, deux pays qui ont été la cible d’attaques terroristes sanglantes. Il est important, selon lui, que toutes les parties engagées au Mali restent concentrées sur un règlement politique du conflit de l’Azawad (nord du Mali) tout en coopérant pour traiter le volet sécuritaire.
Sputnik: L’Accord d’Alger, signé en juin 2015 entre le gouvernement du Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), n’a toujours pas été appliqué dans sa globalité. Les dispositions de cet accord sont-elles toujours d’actualité ou faut-il aller vers de nouvelles négociations au vu de la situation politique et sécuritaire actuelle?
Hama Ag Sid’Ahmed: «Nous sommes loin de l’application de l’Accord d’Alger signé le 20 juin 2015. Depuis sa ratification, les gouvernements maliens qui se sont succédé patinent sous la présidence Ibrahim Boubacar Keïta. Ils gagnent du temps comme ils l’ont toujours fait dans les précédents accords de paix qui les ont liés aux Touaregs. Nous sommes aujourd’hui au début de la mise en place des Unités mixtes (mécanisme opérationnel de coordination, MOC), c’est-à-dire des unités qui seront composées des éléments des Mouvements de l’Azawad et des éléments de l’armée malienne pour servir d’expérimentation à la création d’une future armée qui serait déployée sur l’ensemble du territoire.
Hama Ag Sid’Ahmed: «Il faut rappeler le contexte qui nous a amenés à ce chaos. Dès novembre 2011, nous avons demandé à Alger et Paris de trouver une solution politique et d’intervenir rapidement auprès du Président du Mali (qui était à cette époque Amadou Toumani Touré) pour engager immédiatement des négociations avant qu’il ne soit trop tard. J’ai personnellement alerté certains responsables de ces deux gouvernements pour trouver une issue politique urgente. Pendant cette période, Alger était le seul intervenant extérieur à la crise dans cette région. J’ai cru comprendre que personne ne croyait et ne voulait entendre le message que j’avais transmis.
C’est à partir de là qu’a été commise la plus grosse erreur. La suite des événements est connue. En trois mois, de janvier à mars 2012, il n’y avait plus d’armée malienne et les groupes terroristes avaient fait leur apparition et s’étaient emparés de la nouvelle situation. Ils avaient des objectifs contradictoires. Certains ne voulaient pas des Touaregs et ils se sont alliés au pouvoir central pour les éliminer et faire transiter de la drogue. D’autres souhaitaient s’implanter et créer des passerelles, mais sans la présence des Touaregs qui aspiraient à cette époque à l’indépendance ou à une forme de système fédéral. L’armée malienne s’est donc repliée dans la partie sud et a abandonné la partie de l’Azawad.»
Sputnik: Les gouvernements maliens qui se sont succédé sont donc responsables de la situation?
Hama Ag Sid’Ahmed: «Si on avait engagé des négociations sérieuses à partir de décembre 2011, la région Sahara-Sahel ne serait pas aujourd’hui dans la situation actuelle. En Afrique, nous avons des difficultés à analyser les situations avant qu’elles ne deviennent critiques. Nous avons tendance à attendre l’explosion pour réagir. Nous connaissons aujourd’hui le coût de la gestion de cette explosion et de ses conséquences. Lorsque l’on on écoute les parties signataires, elles veulent toutes la paix, mais la responsabilité de faire bouger les lignes revient à l’État, c’est-à-dire au gouvernement malien. En remettant au lendemain l’application de l’accord, en tout cas en ce qui concerne ses aspects importants, on peut déduire que les autorités centrales maliennes veulent gagner du temps, c’est-à-dire décourager tous ceux qui croient à cet accord. Cela est très dangereux pour la sous-région, pas seulement pour la partie Sahel-Sahara. Le gouvernement du Mali doit aussi bloquer les milices pilotées par l’état-major depuis Bamako qui paralysent l’accord d’Alger.
De son côté, la communauté internationale impliquée dans la médiation ne joue pas son rôle. Elle doit responsabiliser ceux qui empêchent l’application de l’Accord d’Alger et elle se doit de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU. Quant aux actions sporadiques des organisations terroristes –au Mali comme au Niger et au Burkina-Faso–, cette violence est finalement devenue l’affaire de tout le monde et pas seulement des parties signataires de l’Accord d’Alger de juin 2015. Il y a d’autres forces internationales qui se battent au jour le jour contre ces organisations terroristes. Mais la partie est loin d’être gagnée. Cette lutte contre les groupes extrémistes doit être l’affaire de tout le monde si on ne veut pas que cette barbarie soit transposée au-delà de la Méditerranée.»
Sputnik: Les questions sécuritaires ont-elles fini par reléguer au second plan les aspects politiques inscrits dans l’Accord d’Alger?
Hama Ag Sid’Ahmed: «Vous avez parfaitement raison de le souligner, on finit très vite par oublier les conditions qui nous ont menés à cette situation. Il s’agit bel et bien d’un problème politique qui date de plus d’un siècle. Aujourd’hui, la coordination des mouvements de l’Azawad refuse que la solution soit sécuritaire: elle est politique. Les parties signataires doivent sans attendre faire appliquer l’Accord d’Alger pour éviter un retour à la case départ. Cet accord est un outil qui peut amener une paix dans la région Sahara-Sahel si et seulement s’il est impliqué dans son intégralité. Dans le cas contraire, les populations de l’Azawad imposeront un système fédéral qui correspond à leur environnement culturel.
C’est pour alerter la communauté internationale ainsi que les autorités centrales maliennes qu’il faut aller vite. Car il y a une opportunité de faire la paix. Si les parties signataires de l’accord continuent de se tirer dans les pattes, de tourner en rond, et si la communauté internationale impliquée dans la médiation ne tord pas le cou à ceux qui bloquent l’application de l’accord, le Mali risque de se scinder en plusieurs micro-États et alors, la contagion n’est pas exclue.»
Hama Ag Sid’Ahmed: «Les troupes françaises ne s’attendaient pas à ce bourbier malien qui s’est finalement étendu aux autres pays frontaliers du Mali comme le Niger et le Burkina Faso. Les militaires français avaient trouvé une armée malienne inexistante. Les troupes des autres pays du Sahel ne savent pas se battre contre les terroristes, c’est nouveau pour ces forces qui sont en train de se construire. Les troupes françaises se sont trouvées seules sur le théâtre des opérations, avec le soutien des américains sur le terrain. Les autres armées, malienne en particulier, étaient presque spectatrices des événements.
Les troupes françaises ont aussi découvert aussi des espaces infinis et une situation complexe sur le terrain. Les organisations terroristes se réfugient souvent parmi les civils, les populations se méfient de tout le monde. Il y a les organisations politico-militaires de la région de l’Azawad signataires de l’Accord d’Alger ainsi que des milices paramilitaires pilotée par Bamako qui créent des confusions sur le terrain et souvent animent des conflits communautaires. Pas grand monde n’aimerait donc être à la place des Français sur le terrain. En plus de ces difficultés, afin de mener à bien les opérations contre les organisations terroristes, des actions de développement d’urgence doivent les accompagner.
C’est donc une bataille qui va prendre du temps, mais elle aboutira lorsque tout le monde s’associera. Les États de la sous-région doivent sensibiliser les populations afin qu’elles rejettent tout ce qui remet en cause leur stabilité et les actions de développement. C’est en y mettant le prix que cette guerre sera gagnée. Ce n’est pas en disant que c’est la faute de l’autre ou en attendant l’autre que la paix reviendra et que le terrorisme sera vaincu. La paix dans la région Sahara-Sahel est l’affaire de tous.»
Hama Ag Sid’Ahmed: «Nous savons que certains responsables maliens ont été reçus à un moment donné à Moscou. Quant aux slogans que l’on peut voir ici et là à Bamako, ils ne reflètent pas la réalité sur le terrain. La CMA sait, comme tout acteur local, que plus nous avons d’interventions dans la sous-région, plus la situation sera compliquée. Nous savons qu’il y a près d’une dizaine d’anciens militaires russes d’une société privée dirigée par un ancien officier russe de la Direction générale des renseignements (GRU). Ils aident les Maliens à utiliser des appareils vendus par la Russie au Mali, ils font des affaires. Cela dit, les Russes sont actifs depuis peu dans la sous-région sur le plan politique. Mais ce n’est pas demain que nous verrons un groupe de Spetsnaz dans la région de l’Azawad. Les Russes ont d’autres priorités et ne veulent pas entrer en conflit ouvert avec les Français.»
Sputnik: Quelles seront les conséquences de la crise libyenne sur la communauté touarègue de ce pays ainsi que sur les communautés de l’Azawad?
Hama Ag Sid’Ahmed: «La crise libyenne a d’immenses conséquences sur la vie de tous les jours des Touaregs de cette partie de la Libye. Les familles vivent au jour le jour. Les écoles, pour certaines, ne fonctionnent pas. Les Touaregs se retrouvent seuls à combattre des invasions venues de l’extérieur. Des centaines d’entre eux ont perdu la vie dans cette guerre civile libyenne. Ils veulent qu’une solution politique soit trouvée pour tout le pays, une solution politique qui prendrait en compte leurs préoccupations politiques et sociales. Ce qui se passe dans cette partie touarègue en Libye fait partie des préoccupations des Touaregs de l’Azawad, il s’agit des mêmes familles. Comme ce qui se passe dans l’Azawad est suivi avec attention par les Touaregs libyens. Ce qui est naturel. Il s’agit de familles séparées par des frontières artificielles. Malheureusement pour ces populations libyennes qui sont épuisées par cette guerre civile, la crise libyenne est encore loin d’avoir trouvé une issue politique. Comme je le disais plus haut, beaucoup d’acteurs extérieurs impliqués et intéressés dans la gestion d’une crise ne facilitent pas les solutions.»
Sputnik: Les communautés touarègues installées en Libye ou dans des zones proches de ce pays ont-elles constaté des mouvements de milices étrangères à la région?
Hama Ag Sid’Ahmed: «Les Touaregs de cette région ont combattu ces milices qui viennent du Tchad et du Soudan et plusieurs dizaines ont perdu la vie. Comme disent les Touaregs libyens, «nous ne sommes plus chez nous, ils veulent nous chasser pour prendre notre territoire et finalement c’est nous qui sommes devenus des étrangers et pour cela, nous sommes obligés de les combattre…». Il y a des milices qui viennent sous prétexte de combattre les terroristes, mais finalement peut-être qu’il s’agit des terroristes qui cherchent des terroristes pour se restructurer. Il est vrai qu’il y a de grands espaces que personne ne contrôle. C’est un danger, tout transit est possible vers la région Sahara-Sahel et même vers l’Algérie et la Tunisie.»
Hama Ag Sid’Ahmed: «Oui, l’Algérie s’est absentée de la scène internationale et plus particulièrement des dossiers qu’elle avait parrainés, dont la crise Touaregs-Mali. Pourtant, elle préside le comité de pilotage de l’accord de paix au Mali. Nous osons espérer que le nouveau gouvernement algérien s’engagera plus concrètement en incitant les parties à appliquer l’accord de paix et en motivant ceux qui font du surplace, et cela en compagnie des autres partenaires impliqués dans la médiation. J’ai cru comprendre qu’Alger fera un duo avec Paris pour faire bouger les lignes à Bamako. L’Algérie est en train de revenir concrètement sur la scène internationale avec une nouvelle méthodologie différente de la précédente. Ce qui me fait dire qu’elle jouera pleinement son rôle dans l’application de l’accord de paix.»
Un terroriste «candidat à un attentat kamikaze utilisant une ceinture explosive» et qui visait les marches pacifiques à Alger a été neutralisé par les unités antiterroristes de l’armée algérienne, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Dans un communiqué officiel que Sputnik a pu consulter, le ministère algérien de la Défense nationale (MDN) a annoncé l’arrestation d’un terroriste «qui était candidat à l’exécution d’un attentat kamikaze» à Alger et qui visait les manifestations populaires dans la capitale.
«Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’ANP [Armée nationale populaire, ndlr] a capturé, le 29 janvier 2020, dans la commune de Birtouta à Alger, le terroriste recherché « R. Bachir »», indique le communiqué du MDN. «Ce dernier était candidat à l’exécution d’un attentat kamikaze visant les marches pacifiques dans le centre de la capitale, en utilisant une ceinture explosive», précise le ministère.
Le bilan 2019
«L’année 2019 s’est distinguée par de grands résultats, en matière de lutte antiterroriste, […] et ce par la neutralisation et l’arrestation d’un nombre important de terroristes, le démantèlement de plusieurs réseaux de soutien et la destruction d’un grand nombre de casemates et d’abris servant de refuges aux groupes terroristes», indique un communiqué du MDN datant du 3 janvier 2020.
Par ailleurs, le MDN affirme que 295 casemates et neuf ateliers de fabrication d’explosifs ont été détruits par les unités de l’ANP.
Le même communiqué annonce la récupération de 649 pièces d’armement répartis, dont 116 kalachnikovs, 433 fusils, 32 pistolets, 38 mitrailleurs et 30 lance-roquettes.
Le MDN précise également que 240 chargeurs, 33 chaînes de munitions, 193.680 balles de différents calibres, 1.725 obus, 750 bombes de confection artisanale et 1891,4 Kilogrammes de matières explosives ont été saisis dans les différentes opérations des unités antiterroristes de l’ANP.
L’agence de notation internationale Moody’s prévoit que le nouveau gouvernement russe continuera de suivre la voie de la croissance économique et de l’amélioration des indicateurs sociaux.
L’agence Moody’s a donné son appréciation du changement de gouvernement en Russie. Se référant à des déclarations de Vladimir Poutine et du nouveau Premier ministre Mikhaïl Michoustine, le nouveau cabinet poursuivra la politique de ses prédécesseurs, visant à améliorer la croissance économique et les indicateurs sociaux tout en maintenant la stabilité macroéconomique, indique le rapport de l’agence de notation internationale Moody’s, dont Sputnik a eu une copie.
«Le remaniement surprise du gouvernement donne quelques incertitudes quant à l’orientation de la politique économique. Néanmoins, les déclarations du Président, ainsi que du nouveau Premier ministre, suggèrent que la nouvelle administration soutiendra l’orientation générale de la politique du gouvernement précédent visant à améliorer la croissance économique et les performances sociales tout en maintenant une large stabilité macroéconomique», précise le document.
L’agence espère que les priorités du gouvernement précédent concernant les réformes seront également retenues.
Sur la voie de la croissance économique
Moody’s estime de la même manière que les mesures sociales récemment annoncées offrent une opportunité de réviser à la hausse les prévisions de la croissance du PIB de la Russie, «car l’augmentation des dépenses sociales contribuera à soutenir la consommation». L’agence prévoit désormais une croissance du PIB pour le pays de 1,5% en 2020 et de 1,7% en 2021.
«La Russie a des opportunités budgétaires pour résister à cette augmentation de dépenses, étant donné le faible niveau de la dette publique… Bien que le gouvernement n’ait pas encore précisé comment il financerait ces mesures à long terme, nous nous attendons à ce que tout ajustement se produise par le biais d’autres initiatives de dépenses, tout en prenant en compte la préférence des autorités de garder les amortisseurs fiscaux et leur confiance en les règles budgétaires», indique le document.
La composition du nouveau gouvernement russe annoncée
Le gouvernement russe formé par le nouveau Premier ministre Mikhaïl Michoustine a été annoncé ce mardi 21 janvier. 12 ministres sortants, dont Sergueï Lavrov (Affaires étrangères) et Sergueï Choïgou (Défense), ont conservé leurs postes. Sergueï Lavrov est à la tête de la diplomatie russe depuis 2004, quant à Sergueï Choïgou, il dirige la Défense depuis 2012.