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Un nouveau coronavirus entraîne une épidémie en Chine : 56 millions de personnes en quarantaine

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Un virus inconnu est apparu dans le centre de la Chine et entraîne la propagation d’une nouvelle épidémie inquiétante. La Chine a pris des mesures drastiques de quarantaine qui concernent plus de 56 millions de personnes tandis que les premiers cas sont signalés un peu partout dans le monde.

Le 31 décembre 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a alerté sur plusieurs cas de pneumonies dans la ville de Wuhan (Province Hubei de Chine). Mais ce virus ne ressemblait à aucun virus connu.
Le 7 janvier 2020, les autorités chinoises ont confirmé qu’il s’agissait bien d’un nouveau virus – baptisé temporairement « 2019-nCoV » – de la famille des coronavirus.

La famille des coronavirus provoque des infections respiratoires chez l’homme et chez l’animal qui peuvent aller du simple rhume, au syndrome ­respiratoire aigu sévère (SRAS) et au ­syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS).

Depuis la première notification de cas de 2019-nCoV à Wuhan le 31 décembre 2019, le bilan officiel de l’épidémie en Chine (Commission nationale de la santé) au 27 janvier est le suivant :

4 630 cas confirmés ; 6 973 cas suspectés ; 106 morts ; 73 guérisons

Ces images montrent du personnel médical qui prend en charge des personnes retrouvées inanimées, sur le sol, à Wuhan.

Selon un rapport de l’Imperial College London, le taux de mortalité est d’environ 10 % et une personne contaminée en infecte environ 2,6 (fourchette 1.5 – 3.5).

Les travailleurs médicaux ont été les plus touchés par le virus ce qui a poussé la Commission nationale de la santé à réviser les normes et spécifications de protection des travailleurs médicaux et à renforcer les mesures de prévention et de contrôle contre la maladie dans les hôpitaux.
« Lors de l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) de 2003, le personnel médical avait représenté 19 % des 4 948 cas signalés sur la partie continentale de la Chine » rappelle le 
Quotidien du Peuple.

Une vidéo – non identifiée, non confirmée mais plausible – relayée sur Twitter montre une travailleuse médicale chinoise à Wuhan qui annonce le chiffre faramineux de 90 000 personnes infectées à Wuhan par le virus qui mute déjà…

Alors que le virus se propage de plus en plus vite, le président chinois a qualifié la situation de « grave« . Près de 3 000 médecins (y compris militaires) sont envoyés à Wuhan. Dans le même temps, les autorités chinoises se mobilisent pour construire en seulement 10 jours, un hôpital spécialisé qui devrait accueillir dès le 3 février 2020, 1 000 patients infectés par le coronavirus.

Dans un deuxième temps, cet hôpital accueillera 1 000 lits supplémentaires.

Kei, notre correspondant en Chine à Shangaï, nous indique que les masques sont en rupture de stock, les magasins, les pharmacies ont été dévalisés par les habitants qui se cloitrent chez eux et ont annulé les festivités du nouvel an. En outre, dans la capitale et les grandes villes, « les écoles resteront fermées jusqu’au 17 février et il est aussi conseillé aux entreprises de faire de même« , nous informe Kei. Cette période est l’occasion de nettoyer et désinfecter les lieux qui accueillent le public.

Le virus se propage dans le monde

Profitant de la mondialisation des échanges et des déplacements, il n’a fallu que quelques dizaines de jours pour que le virus 2019-nCoV soit détecté hors de Chine.

Plusieurs cas d’infections de voyageurs provenant de la ville de Wuhan, le foyer, ont été détectés dans plusieurs pays : Corée, Thaïlande, Japon, République de Corée, Taïwan, Hong Kong, Singapour, Vietnam, Australie, Canada, Etats-Unis…

Plusieurs cas de personnes infectées par ce coronavirus en France

La France n’échappe à la contamination puisqu’en seulement quelques heures, trois cas ont été confirmés : un à Bordeaux et deux à Paris. D’autres cas suspects sont en cours d’étude, « Je m’attends à ce qu’il y ait de nouveaux cas, comme ailleurs », a déclaré ce dimanche la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lors du Grand jury RTL, Le Figaro, LCI.

Contrairement à d’autres pays, les contrôles aux aéroports français étaient inexistants jusqu’au dimanche 26 janvier où une équipe médicale a enfin été mise en place à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle pour prendre en charge les cas suspects. Cependant, il n’y a pas de contrôle méthodique des milliers de personnes qui arrivent de Chine à l’aéroport chaque jour, seulement de l’information et de la distribution de masques.

La France est le premier pays européen a avoir été contaminé par le virus.

Quelle est l’origine de ce nouveau virus ?

Comme la plupart des virus capables d’engendrer des épidémies massives et mortelles, ils trouvent leur origine dans les élevages et la promiscuité avec des animaux qui vivent dans des conditions déplorables, même si cela reste encore une hypothèse pour cette épidémie. Cela dit, la quasi-totalité des cas confirmés de contamination ont un lien direct ou indirect avec un marché de produits frais de fruits de mer et de volailles vivantes à Wuhan où s’achetaient également de nombreux animaux sauvages, comme en témoigne cette vidéo :

« Lors des enquêtes préliminaires, des échantillons environnementaux prélevés sur le marché aux poissons de Huanan dans la ville de Wuhan se sont révélés positifs pour le nCoV ; toutefois, certains patients dont l’infection a été confirmée en laboratoire ont indiqué ne pas s’être rendus sur ce marché. Des cas continuent à être signalés dans la ville de Wuhan, et dans d’autres provinces de Chine. Des enquêtes supplémentaires doivent être menées pour déterminer comment les patients ont été infectés, l’étendue de la transmission interhumaine, le tableau clinique de la maladie, et l’ampleur géographique de l’infection. » précise l’OMS.
En attendant, le marché aux poissons de Huanan est fermé depuis le 1er janvier pour être désinfecté, tandis que les autres marchés environnants sont inspectés.

Enfin, la Chine a annoncé le dimanche 26 janvier une interdiction temporaire du commerce d’animaux sauvages, des chauve-souris étaient notamment consommées et pourraient être l’organisme hôte du virus. L’élevage, le transport ou la vente de toutes les espèces animales sauvages sont interdits « à partir de la date de l’annonce jusqu’à la fin de la situation épidémique nationale », selon une directive conjointe émise par trois agences de haut niveau, dont le ministère de l’agriculture.

L’Organisation mondiale de la santé vient de reconnaître « l’urgence en Chine » mais il est encore « trop tôt » pour parler « d’urgence de santé publique de portée internationale ». L’OMS salue les mesures radicales adoptées par la Chine en espérant qu’elles seront « à la fois efficaces et de courte durée ».

Une autre hypothèse, moins plausible mais pas impossible, fait état d’une fuite du virus qui proviendrait du laboratoire « secret » de Wuhan, classé BSL-4 (niveau de sécurité biologique le plus élevé). Ce laboratoire travaille sur les agents pathogènes les plus dangereux du monde.

La Chine met en quarantaine 56 millions de personnes

C’est sans soute une mesure inédite au niveau mondial : après avoir mis en quarantaine trois villes de la province de Hubei : Wuhan (11 millions d’habitants), Huanggang (7,5 millions) et Ezhou (1 million), le 25 janvier, les autorités chinoises ont élargi la zone de confinement à 56 millions de personnes, pratiquement toute la province du Hubei.
Cela se traduit par la fermeture des aéroports, gares ferroviaires et routières, voies fluviales, autoroutes… Toutes les voies de communication vers l’extérieur sont filtrées par l’armée. Une mesure qui vise à « contenir efficacement le rythme de la propagation de l’épidémie » afin de sauver des vies, a expliqué le centre de commandement mis en place contre le virus à Wuhan, selon la chaîne de télévision publique CCTV. « Les habitants ne doivent pas quitter Wuhan sans raison spécifique », a annoncé de son côté le Quartier général chargé de la lutte contre l’épidémie au niveau municipal.
D’après nos informations, sur place, les gens restent chez eux et suivent les instructions sans céder à la panique.

En dehors du Hubei, les autorités ont annoncé la mise en place de mesures de dépistage du virus dans tout le pays.

La dernière mise en quarantaine d’envergure eu lieu en 2014, au Libéria, lors de l’épidémie d’Ebola : entre 60 000 et 100 000 personnes avaient été privées de leur liberté de déplacement, ce qui avait engendré des révoltes.

Conseils aux populations

Les coronavirus peuvent avoir des conséquences graves chez des personnes fragiles (personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques, nourrissons, femmes enceintes). Ces virus peuvent se transmettre de personne à personne par voie aérienne, au contact de sécrétions ou d’objets contaminés, particulièrement en période hivernale. La période d’incubation du virus est comprise entre 2 et 10 jours. A l’heure actuelle, aucun traitement spécifique ou vaccin n’est disponible contre ce virus.

L’Organisation Mondiale de la Santé émet les conseils suivants pour réduire le risque général de transmission des infections respiratoires aiguës :

  • Éviter tout contact étroit avec les personnes atteintes d’infections respiratoires aiguës ;
  • Se laver fréquemment les mains, surtout à la suite d’un contact direct avec une personne malade ou son environnement ;
  • Éviter tout contact non protégé avec des animaux d’élevage ou des animaux sauvages ;
  • Les personnes présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë doivent respecter les règles d’hygiène applicables en cas de toux (se tenir à distance d’autrui, se couvrir la bouche ou le nez à l’aide d’un mouchoir en papier ou de ses vêtements lorsqu’on tousse ou éternue, se laver les mains) ;
  • Dans les établissements de santé, renforcer les pratiques standard de lutte contre les infections, en particulier dans les services d’urgence.

Lundi 27 janvier, l’OMS a réévalué le degré de menace lié au virus au niveau mondial qui passe de « modéré » à « élevé ». En Chine, le risque passe à « très élevé ».


Sources
Auteur
Ophélie Bontemps

 Ophélie Bontemps / notre-planete.info

Mali: Libération de Amadou Haya Sanogo et coaccusés, la FIDH et l’AMDH prennent acte et s’interrogent sur la suite du procès dans l’avenir.

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Suite à la liberation de la junte militaire à Bamako, les organisations en charge des droits de l’homme ont fait une declaration Conjointe, tout en prennant acte par rapport à la liberation de Amadou Haya sanogoet co-accusés. Ici, il s’agit de la Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH) et l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH). Après la libération provisoire d’Amadou Haya SANOGO et de ses co-accusés, l’affaire sera-t-elle menée à son terme?

Après la libération provisoire d’Amadou Haya SANOGO et de ses co-accusés, l’affaire sera-t-elle menée à son terme?

Bamako, le 28 janvier 2020. La FIDH et l’AMDH prennent acte de l’annonce, aujourd’hui, de la libération provisoire d’Amadou Haya Sanogo et appellent les autorités judiciaires à mener cette affaire à son terme. Le 13 janvier déjà, le « procès d’Amadou Haya Sanogo » et de ses 17 co-accusés aurait dû reprendre . Alors que cette reprise était attendue depuis le 8 décembre 2016, nos organisations demandent à ce qu’une nouvelle date du procès soit fixée sans tarder.

Le 9 janvier 2020, soit quatre jours seulement avant la date prévue du procès, le parquet général près la cour d’appel de Bamako annonçait le report, motivé par les « contraintes majeures liées à la préservation de l’ordre public et de la cohésion au sein des Forces Armées mobilisées pour la défense de la patrie ».

L’annonce du report, puis la libération provisoire d’Amadou Haya Sanogo et de ses co-accusés, interviennent quelques mois après qu’ait été votée et promulguée de la loi d’entente Nationale, le 2 août 2019. Cette loi avait suscité une vive opposition de la société civile malienne, dont l’AMDH, qui craignait que cette loi ne consacre une impunité généralisée pour les crimes commis depuis 2012 dans le pays.

« Nous ne pouvons nous opposer désormais à ce que la Loi d’Entente Nationale soit appliquée, car elle a été votée. Mais nous tenons à rappeler les conséquences de cette loi, qui risque de consacrer l’impunité pour une partie des crimes commis au Mali ces dernières années, sauf les crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou viols. Or ces qualifications ne sont qu’exceptionnellement retenues. Dans les faits, cette loi d’entente nationale risque par ailleurs d’empêcher que des procès prévus de longue date se tiennent ou se déroulent jusqu’à leur terme ».

Contact Presse :
Samuel HANRYON shanryon@fidh.org / 00.33.6.72.28.42.94.

Suivez-moi sur Twitter ! https://twitter.com/Sam_hanryo n

Contexte :

Les 21 et 22 mars 2012, alors que le Mali fait face depuis janvier 2012 à une offensive de groupes armés notamment djihadistes ayant déjà conquis près d’un quart du pays, un groupe d’officiers subalternes renverse le président Amadou Toumani Touré. Ces militaires prennent le pouvoir à 40 jours de l’élection présidentielle prévue, et instaure une junte militaire dénommée Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE), avec à leur tête le capitaine Amadou Haya Sanogo.

Le 30 avril 2012 se déroule une tentative de contre-coup d’État, menée par des éléments du 33 e Régiment des Commandos Parachutistes (RCP). Cette unité d’élite de l’armée communément appelée « bérets rouges» a à leur tête le lieutenant colonel Abdina Guindo, restée fidèle à l’ancien chef de l’État Amadou Toumani Touré. Elle est mise en échec et violemment réprimée par les putschistes, qui capturent plusieurs dizaines de bérets rouges.

Dans la nuit du 2 mai 2012, 21 militaires bérets rouges sont sortis de leurs cellules à Kati et transportés dans des camions militaires vers Diago, une localité proche de Kati, quartier général de la junte militaire, situé à une quinzaine de kilomètres de Bamako. Ils y sont exécutés et enterrés dans une fosse commune.

Le 22 décembre 2015, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako met en accusation
Amadou Haya Sanogo et 17 co-accusés et décide de les renvoyer devant une Cour d’assises pour y être jugés des crimes d’enlèvement et d’assassinat, ou de complicité de ces dits crimes.

Presque un an après la décision de la Chambre d’accusation, le 30 novembre 2016 s’ouvre le procès Sanogo et de 17 autres, pour enlèvement et assassinat et complicité d’enlèvement et d’assassinat. Une session spéciale de la Cour d’assises est organisée à cette fin. Elle est transportée à Sikasso, à 380 km de Bamako, pour des raisons de sécurité.

Le 8 décembre 2016, après plusieurs jours de procès, la Cour décide le renvoi de l’affaire à la première session d’assises de 2017, afin de permettre la conduite d’une nouvelle expertise médicale dans un délai de 45 jours, la première n’ayant pas été conduite conformément aux procédures prévues par le droit malien.

Depuis cette date, le procès est suspendu.

Mali: Maitre Cheick Oumar KONARÉ, l’un des avocats d’Amadou Haya SANOGO, exprime sa victoire

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Selon maitre Cheick Oumar KONRE, « La chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako a ordonné, ce 28 janvier, la mise en liberté du général Sanogo et de ses codétenus. Je m’en réjouis en tant que l’un de ses avocats« , dit-il.

Le général est en détention préventive depuis 7 ans alors que le code de procédure pénale fixe à 3 ans la durée maximale de la détention préventive.

À présent, on attend le jugement sur le fond du dossier, c’est-à-dire sur le point de savoir si les accusés sont coupables ou innocents des faits qui leur sont reprochés.

En 2016, une première session de la Cour d’assises en transport à Sikasso n’a pas pu statuer sur l’affaire. Une autre session qui devait s’ouvrir le 13 janvier 2020 a été reportée. Or, le droit à un « procès équitable dans un délai raisonnable » fait partie des droits de l’homme consacrés par la Constitution du Mali.

Source: Croissanceafrique.com

Mali: L’honorable Mahamadou DIARRASSOUBA apporte un démenti, suite à une supposée démission

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Voici le dementi de l’honorable Mahamadou Diarrassouba « C’est avec un grand étonnement que j’ai vu des informations sur les réseaux sociaux faisant allusion à ma démission, j’apporte un démenti formel à cette supposée démission. En même temps, j’ai le regret d’avoir appris aussi sur les réseaux, la démission du député DAOUDA COULIBALY, député élu de BELECO », a-posté-sur sa page facebook.

J’ignore la cause profonde mais je suppose que c’est dû au choix du parti pour les candidatures au législatif prochain.

Classement Afrique des pays où l’on consomme le plus d’alcool en 2019

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L’OMS a donné le classement des pays Africains, qui consomment le plus d’alcool par habitant avec le Gabon est en tête du classement.

  • Gabon
  • Cameroun
  • Nigeria
  • Ouganda
  • Afrique du Sud
  • Rwanda
  • Congo Kinshasa
  • Angola
  • Congo Brazzaville
  • Côte d’Ivoire

Mali: La 5 ème édition de la nuit de l’entrepreneuriat a été un succès

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Les organisateurs de la rencontre avec à leur tête Bouba Traoré comptent sur les Maliens de la diaspora pour investir au pays. Celui-ci leur a lancé un vibrant appel à venir construire ensemble le pays avec ceux qui sont restés sur place. Bouba Traoré a également remercié la Première dame pour tous ses efforts au profit de l’entrepreneuriat dans notre pays.


Aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne, l’Afrique, surtout celle subsaharienne souffre de la rareté de financements internationaux à cause des clichés que l’on s’évertue à dessein à lui coller à la peau. C’est pourquoi, les organisateurs ont mis l’accent sur la problématique qui tourne autour du manque du financement sur le continent.


Consciente de ces difficultés, la ministre de la Promotion l’investissement privé, des Petites et moyennes entreprises et de l’Entrepreneuriat national a rappelé l’attachement du président de la République à l’entrepreneuriat, notamment jeune.

C’est pourquoi durant ce quinquennat, il est prévu d’aider près de 4.000 jeunes à réaliser leur projet entrepreneurial. Ce, à travers l’identification des projets d’entreprise, l’appui-conseil, la formation et l’accès au financement.


Notons que la ministre Boly a invité les jeunes entrepreneurs à oser, bien penser à leurs idées d’entreprise, à réfléchir à ce qui est faisable ou pas. Avant de réitérer son soutien à l’événement et souhaiter plein succès aux travaux. Quant à la Première dame, elle a invité les jeunes à s’engager fortement dans l’entrepreneuriat.

Il s’agit des entrepreneurs, aspirants entrepreneurs, investisseurs nationaux et étrangers, réunis samedi à Bamako pour célébrer ensemble la «Nuit de l’entrepreneuriat», entendent accompagner les start-up maliennes à se perfectionner et à accéder à un financement adapté et durable. Seul gage, selon eux, d’un développement harmonieux, créateur de richesses et d’emplois pour notre pays. Vivement la 6 ème édition qui se tiendra certainement en 2021 à Bamako.

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Urgent: Liberation du général Amadou Haya Sanogo et ses Co-accusés par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako.

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Il s’agit de la libération de l’ancien chef de la junte militaire Général de brigade Amadou Haya Sanogo et ses compagnons qui viennent d’être libérés par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako.

Lisez le cenario du mythe SANOGO de 2012 à nos jours.

Pour memoirr , il faut preciser que le Géneral de brigarde Amadou Haya Sanogo est un militaire et homme d’Étatmalien né en 1972, il est à la tête du coup d’État du 22 mars 2012 fomenté contre le président Amadou Toumani Touré.

Amadou Haya Sanogo est né à Ségou en 1972, dans une famille de sept enfants. C’est à Ségou qu’il passe ses premières années avant d’intégrer le Prytanée militaire de Kati. Il reçoit une formation militaire approfondie aux États-Unis entre 2004 et 2010, tout d’abord dans une base de l’Armée de l’air à Lackland au Texas, puis une formation d’officier du renseignement à Fort-Wachica en Arizona, enfin d’août 2010 à décembre 2010 dans le cours de formation des officiers d’infanterie de l’Armée de terre à Fort Benning en Géorgie.

Coup d’État de 2012

Capitaine de l’armée malienne et professeur d’anglais au Prytanée militaire de Kati à la suite du coup d’état du 22 mars, il s’empare du pouvoir et devient président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE) devenant chef de l’État selon les termes de l’ordonnance no 0001 du CNRDRE portant Acte fondamental de l’État du Mali du 26 mars 2012.

Ses premières mesures ont été de suspendre les institutions ainsi que la Constitution, d’établir un couvre-feu et de fermer les frontières. Le 1er avril 2012 cependant, il annonce le rétablissement de la Constitution malienne de 1992 et des institutions, conséquence de la pression internationale et de l’avancée des rebelles au nord-est du Mali. Néanmoins, il précise que le CNRDRE demeure l’autorité suprême du pays.

Une médiation est menée avec les putschistes du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État sous l’égide de la Cédéao et du Burkina Faso, aboutissant à un accord le 6 avril 2012. Le capitaine Sanogo est donc contraint par les pressions internationales à rétablir les institutions démocratiques qui prévoient que l’intérim de la présidence de la République revienne au président de l’Assemblée nationale (Dioncounda Traoré) et remet le pouvoir aux civils, le 12 avril 2012, à la suite de démission de l’ex-président de la République Amadou Toumani Touré, survenue le 8 avril. Amadou Haya Sanogo sera donc resté 20 jours chef de l’État malien de facto. Pendant cette période, le MNLA a conquis militairement l’entière moitié nord du Mali et déclaré l’indépendance de l’Azawad.

Il demeure, après sa remise du pouvoir, une autorité puissante dirigeant une importante partie de l’armée, recevant personnalités politiques et journalistes à Kati.

Le CNRDRE procède à des arrestations d’anciens militaires et d’hommes politiques dans la semaine du 16 avril et le 17 avril, Amadou Sanogo intervient à la télévision d’État pour annoncer le bilan des opérations judiciaires en cours. Il semble alors que la junte n’a laissé qu’en apparence le pouvoir et demeure bel et bien la véritable autorité du pays Les affaires les plus importantes de l’État semblent être étudiées par le Capitaine Sanogo sans consultation du pouvoir politique en place. Certains l’accusent de violer l’ordre constitutionnel, de s’immiscer dans des affaires qui ne sont pas du domaine de sa compétence et de dérive dictatoriale. Il est investi président du « Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité » par Dioncounda Traoré, le 13 février 2013.

À la suite d’une décision de la CEDEAO, il n’est plus considéré comme chef d’État intérimaire du Mali. Quelques jours après le second tour de l’élection présidentielle de 2013, il est promu au grade de général de corps d’armée par décision du Conseil des Ministres du 14 août 2013.

Le 27 novembre 2013, il est arrêté sur ordre du tribunal par le colonel Abass Dembélé et écroué à Bamako. Après un emprisonnement il est assigné à résidence dans une villa à 140 kilomètres au sud de Bamako dans l’attente de son procès. Celui-ci s’ouvre le 30novembre2016 à Sikasso. Sanogo comparaît avec 17 autres prévenus, inculpés pour l’exécution d’au moins 26 bérets rouges capturés après l’échec de leur tentative de contre-coup d’État à Kati et Bamako en 2012. Le procès est suspendu depuis le 8 décembre 2018 mais la libération des accusés a été refusée.

En fin liberation du Général SANOGO et co-accusés ce jour à Bamako

Notons que ce mardi 28 janvier 2020, l’ancien chef de la junte militaire Général de brigade Amadou Haya Sanogo et ses compagnons viennent d’être libérés par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

NMRK ACADEMY (MALI): Une quinzaine de jeunes formés en codage informatique à Bamako

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Mme Traoré Nafi Konta, PROJECT MANAGER de l’Ecole NMRK ACADEMY a procédé ce jeudi dernier dans les locaux d’IMPACT HUB BAMAKO, à Hamdallaye ACI 2000, à la remise des attestations à 15 jeunes formés en codage informatique.


C’était en la présence de M. Mohamed Keita, directeur général d’Impact Hub Bamako, de M. Mohamed Doumbia, représentant du ministère de l’Economie Numérique et de la prospective et plusieurs autres personnalités de notre pays.
Prenant la parole, Mme Traoré Nafi Konta, PROJECT MANAGER de l’Ecole NMRK ACADEMY s’est réjouis des résultats enregistrés par son département et a félicité cette 1ere promotion pour le travail abattu car, indiquera-t-elle « ces diplômes, fruits de leurs efforts quotidien leur permettront d’être compétitives sur le marché de l’emploi, en vue d’avoir un travail décent dans la société ou de s’installer à leurs propres comptes en lançant des startups innovantes ou comme freelance.
 »
Ainsi, selon Mme Traore, la formation que la jeunesse malienne acquiert dans nos différentes Universités, établissement public et privée ne correspond pas à ce que les entreprises recherchent actuellement sur le marché de l’emploi, c’est pourquoi, Mme Traoré dira que son département a initié ce programme en 2019, en vue de former la jeunesse malienne sur les modules de programmation en leur permettant de faciliter leur insertion professionnelle et enfin lutter contre le chômage.


Elle dira ensuite que ces jeunes ont été formés (durant 6 mois) dans plusieurs domaines. Il s’agit notamment, développement web et mobile (full stack), administration des bases de donnée, data science, analyse programmeur, intégration des solutions numériques, community et content management, design (UX/ UI) et l’infographie. « Nous encourageons la jeunesse malienne à se tourner vers les nouvelles technologies parce que c’est l’une des meilleures compétences à acquérir », a-t-elle ajouté .


Mme la PROJECT MANAGER dira ensuite que grâce à NMRK ACADEMY les jeunes maliens ont désormais une opportunité unique d’acquérir des compétences dans les métiers techniques du numérique demandés par les entreprises privées et publiques et ils ont la latitude de les rejoindre en tant que salariés ou freelance ou encore mieux de se mettre à leur compte et créer leur propres startups dans le domaine des services numériques
Mieux, signale-t-elle, « cette école d’un nouveau genre permettra de former des développeurs informatiques, des intégrateurs de solutions numériques, des concepteurs d’applications mobiles ou encore des community manager, grâce à un cursus adapté aux besoins des entreprises et qui leur permet de s’installer à leurs propres comptes comme freelance » .


Mme Traoré Nafi Konta, PROJECT MANAGER de l’Ecole NMRK ACADEMY dira enfin que les modules de formation pour la nouvelle cohorte débutent en Mars 2020 et les inscriptions sont déjà ouvertes depuis le 10 janvier pour l’année 2020  sur leur page Facebook (NMRK ACADEMY): date limite le 28 février !


Abdoul Karim Sanogo

LA FRANC-MACONNERIE ET LA DIGNITÉ DE L’HOMME

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Samedi 22 février à 10h30, dans les locaux de la Grande Loge Régulière de Belgique rue Royale à Bruxelles, la loge de recherche de la GLRB Ars Macionica recevra pour une conférence publique (en néerlandais) Max J.M. de Haan, qui présentera une réflexion sur le thème La franc-maçonnerie et la dignité de l’homme.

Au cours du temps, la Franc-Maçonnerie s’est appliquée à elle-même -et s’est laissé appliquer- un certain nombre d’étiquettes sans que cela aide nécessairement à la clarification de son existence et de ses caractéristiques. Au cours des dernières décennies, elle s’est distanciée de certaines de ces étiquettes, mais ne s’est pas encore débarrassée d’autres parmi les moins signifiantes.

Dans cette contribution, l’auteur et chercheur néerlandais Max J.M de Haan reprend de façon critique un certain nombre de concepts du discours maçonnique pour ensuite les décortiquer. Sont ainsi passés en revue entre autres des concepts tels que le symbole, la métaphore, la métonymie, l’allégorie, pour culminer dans une réflexion critique sur la définition bien connue de la Franc-Maçonnerie qui la décrit comme « A peculiar system of morality  veiled in allegory and illustrated by symbols » et ce qu’elle pourrait signifier pour un maçon du 21e siècle. Pour poursuivre, de Haan exerce sa pensée sur le concept de « paradoxe » dans nos rituels et symboles, comme le concept qui donne encore le plus de sens au contenu de la méthode maçonnique. Mais de Haan ne serait pas lui-même s’il ne terminait pas un débat sur …  « l’Anti-paradoxe »  comme tout autant signifiant pour cette même méthode maçonnique. Car il conclut ainsi son exercice : ne sommes-nous pas toujours ensemble dans la chaine d’union, alors qu’il nous est clairement dit que c’est de nous que cela dépend ?

Peut-être que la maîtrise du paradoxe -selon de Haan- est bien plus un critère de la franc-maçonnerie qui recherche constamment ce qui unit les hommes et veut ignorer ce qui les sépare, qu’une simple contribution.

Max J.M de Haan est né à Rotterdam en 1942. Il étudia la philosophie et la langue et littérature néerlandaise à l’Université de Leide, où il fut pendant quinze ans professeur ordinaire. Il y réalisa son mémoire sur la critique de textes néerlandais anciens.  En 1974 il lui fut offert un statut de dirigeant universitaire tout en faisant fonction de Président du Conseil Universitaire. Il fut Recteur et participa à la formation des professeurs. Il fut aussi dirigeant d’une grande organisation caritative internationale. Plus tard il se spécialisa dans l’étude du 18e siècle et dans l’histoire de la franc-maçonnerie. Il donna beaucoup de conférences aux Pays-Bas et en Belgique et publia plusieurs articles et livres. Il est depuis plusieurs années membre de la Loge Ars Masionica.

La conférence de Max de Haan sera suivie par une courte présentation du livre « Loges in de Lage Landen » du Frère Hugo De Cnodder, auteur-éditeur, par les Frères Pierre Noël et Kris Thys qui ont contribué à cette publication. Les derniers exemplaires de ce livre exceptionnel –dont la première édition est pratiquement épuisée– seront proposés sur place à la vente. 

Huawei : le Pentagone empêche Trump de décréter de nouvelles sanctions pour le moment

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Huawei ne sera pas la cible de nouvelles sanctions de l’administration Trump contrairement aux menaces du Secrétaire au Commerce Wilbur Ross. Le Pentagone a en effet décidé d’empêcher le gouvernement de renforcer les sanctions au motif que cela « porte atteinte à l’innovation des entreprises américaines ». Et ce n’est pas la seule mauvaise nouvelle pour l’équipe de Donald Trump : selon toute vraisemblance, le Royaume-Uni devrait autoriser Huawei à déployer sa 5G. 

On l’oublierait presque : depuis son élection à la Maison Blanche, Donald Trump a écopé de quelques échecs particulièrement cuisants. C’était particulièrement vrai au début de sa présidence lorsque, par exemple, le nouveau locataire de la Maison Blanche avait signé un décret présidentiel interdisant toute entrée de ressortissants Iraquiens, Libyens, Somaliens, Iraniens, Soudanais, Syriens et Yéménites pour une durée de 90 jours. Avant que l’essentiel de ses effets ne soient annulés par des tribunaux.

Levée de boucliers

Le Pentagone vient cette fois-ci s’immiscer dans les relations particulièrement tendues entre l’administration Trump et Huawei. Le secrétaire d’Etat au commerce Wilbur Ross avait en effet révélé la semaine dernière son intention de renforcer les sanctions visant Huawei. L’une des pistes probables était d’abaisser le seuil de propriété intellectuelle américaines au-delà duquel Huawei n’a pas le droit d’acheter un composant ou service. A l’heure actuelle, Huawei ne peut acheter de composant à des firmes tierces que si ces derniers contiennent moins de 25% de propriété intellectuelle américaine.VIDÉOS RECOMMANDÉES POUR VOUSBye bye HUAWEI ? Le point complet sur l’affaire HUAWEI BAN ! (Trump, Google, etc.)

Alors que le détail du nouveau train de sanctions voulues par l’administration Trump n’a pas été rendu public, les rumeurs sur ses contours auraient généré un vent de panique parmi des entreprises et une partie du secteur de la défense. Ce qui n’a pas manqué de susciter une levée de boucliers d’une partie du Pentagone. Certains officiels ont ainsi objecté que ces mesures plus dures pourraient durablement décourager l’utilisation de composants américains à l’étranger, ce qui affaiblirait les entreprises américaines et la compétitivité du pays. En particulier dans le secteur du silicium.

Selon Forbes le texte a du coup été tout simplement retiré. Ce nouveau camouflet n’est pas la seule mauvaise nouvelle pour l’administration Trump. A en croire Forbes, il est à ce stade quasiment certain que le Royaume-Uni retienne Huawei comme équipementier pour déployer la 5G. Huawei a en effet une forte base 4G dans le pays, et conserve une avance sur la concurrence dans le déploiement 5G.

Or, le Royaume-Uni aurait en coulisses déjà acte un rôle limité de la firme depuis plusieurs mois. Tout chambouler serait tout simplement trop coûteux à ce stade, dans un contexte budgétaire compliqué par le Brexit. La décision du Royaume-Uni est attendue dans les prochains jours.

Source : Forbes