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Tombouctou (Mali): une délégation de l’ambassade de la Suède en visite de travail

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Le 16 janvier 2020, une délégation de l’ambassade de la Suède avec à sa tête Mme Diana Janse, l’ambassadrice, accompagnée de la Directrice de la Stabilisation et du Relèvement de la MINUSMA, Mme Loubna Benhayoune s’est rendue à Tombouctou. Cette visite s’inscrit dans le cadre du suivi du projet « Gouvernance de la Sécurité au Nord et au Centre du Mali » financé par la Suède à travers le Trust Fund de la MINUSMA à hauteur de 31 081 875.45 FCFA. Le projet a pour objectif de réduire les conflits inter et intracommunautaires et restaurer la confiance entre les communautés et les Forces de Sécurité dans ces zones. D’une durée de 12 mois, ce projet parrainé par la Division des Affaires Civiles est exécuté par International Alert dans les régions de Mopti, Ségou et Tombouctou. Dans la région de Tombouctou, il a été mis en œuvre par l’ONG AMSS pour le compte d’International Alert. Il est axé sur le dialogue social regroupant la société civile, des leaders Jeunes, Femmes, des religieux, des représentants de l’Etat et les Forces de Sécurité. « Au début, il y avait des communautés et des personnes qui ne voulait même pas se retrouver dans la même salle. Mais aujourd’hui grâce au projet et aux efforts et à l’expertises des Agents ces communautés arrivent à s’assoir ensemble, à dialoguer à identifier leurs problèmes et les solutionner ensemble, » a expliqué Alhatikou Dagamaissa, Chef de Projet International Alert.

Voir les réalisations et rencontrer les acteurs

Accueillie à l’aéroport par le Chef de bureau Riccardo Maia, la délégation a été conduite au gouvernorat de Tombouctou ou elle a rencontré le Directeur de Cabinet du gouvernorat Issiaka Bathily, représentant le Chef de l’exécutif régional, et le Maire de Commune Urbaine de Tombouctou, Aboubacrine Cissé. La rencontre a porté sur la situation sécuritaire dans la région, la contribution de la Suède aux efforts de consolidation de la paix au Mali, les défis de la décentralisation entre autres.

Après la rencontre, l’ambassadrice a fait une visite guidée de la grande mosquée de Tombouctou et de la bibliothèque des manuscrits Imam Ben Essayouti, avant de revenir au Camp intégré de la Mission onusienne. Elle s’est entretenue avec le Chef de Bureau, puis avec l’équipe de la Division des Affaires Civiles (DAC) et les partenaires de mise en œuvre du projet : Alert International et l’ONG AMSS (Association Malienne pour la Survie au Sahel).

Les discussions ont apporté sur les stratégies adoptées par les acteurs sur le terrain, les résultats atteints et les défis rencontrés. Ses différents aspects ont été émaillés par des questions de la part des membres de la délégation avec des réponses satisfaisantes de la part des Affaires civiles et des partenaires d’exécution du projet « Gouvernance de la Sécurité au Nord et au Centre du Mali ».

La délégation a bouclé son périple par le partage d’un déjeuner avec des éléments du contingent Suédois basé à Tombouctou, dans le cadre de l’opération de maintien de la paix des Nations Unies au Mali.

Daouda Bakary koné

Mali: « Grande nuit de soutien aux FAMa » : les maliens célèbrent leur armée

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Le 20 janvier 1961 est la date de création de l’armée malienne. Commémorée chaque année, elle est une occasion pour les citoyens de rendre hommage à leurs militaires. Pour ce 59ème anniversaire, la MINUSMA a voulu témoigner sa solidarité en accompagnant la « Grande nuit de soutien au FAMa », un spectacle gratuit organisé par le Collectif des Artistes du Mali.  

Près de 8000 maliennes et maliens de tous âges ont vibré à l’unissons au cours d’un spectacle son et lumière, pour célébrer les 59 années d’existence de leur armée nationale. C’était le 20 janvier dernier au cœur de Bamako sur l’esplanade de la bourse du travail à quelques encablures du monument de l’indépendance. Ce concert gratuit avait pour objet de célébrer, encourager et rendre hommage aux Forces de Défense et de Sécurité maliennes mais aussi, de célébrer la paix et la réconciliation nationale. Les chanteuses Djénéba Seck et Massaran Diabaté, les rappeurs Mylmo Nsahel ou encore Abba Wayne, Robot Papito ou encore AK 45 et le comédien Yoro Diakité, ainsi que de nombreux autres artistes, ont répondu à l’appel du Collectif des Artistes du Mali l’association organisatrice de ce grand évènement. « La Grande Nuit de Soutien aux FAMA est un rassemblement artistique avec pour thème : « Cohésion et solidarité nationale autour des Forces armées nationales dans la lutte contre le terrorisme ». Nous voulons par cette action apporter notre soutien aux Forces de défense et de sécurité qui sont au front pour défendre notre patrie menacée par une crise multidimensionnelle, » a expliqué Fatoumata Mahamane Touré, Présidente de la commission d’organisation. « C’est une volonté populaire sans distinction aucune d’ethnie, de religion, de sexe, de bannière politique (…) de rendre hommage aux FAMA » a-t-elle conclut tout en remerciant la MINUSMA.

Des notabilités de la ville de Bamako et de nombreuses personnalités étaient présentes à cet évènement dont le Secrétaire Général du Ministère de la Cohésion sociale de la Paix et de la Réconciliation, le représentant de la Direction Nationale de la Police, et bien sûr le maire de la Commune III. Ce dernier n’a pas caché sa fierté d’accueillir ce qu’il a qualifié de « noble cause, » avant d’en appeler à « l’Union sacrée autour de nos Forces de Défense et de Sécurité qui, » a-t-il déclaré, « au péril de leur vie, veuillent sur nous Jour et Nuit ».  Ce spectacle était placé sous le haut parrainage du Ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale et de la Ministre de la Culture. Attaher Ag Ikhane, le Secrétaire général du Ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, a réaffirmé l’engagement du Gouvernement et celui de son ministère à poursuivre les efforts déjà encours pour parvenir à la réconciliation et la cohésion sociale entre toutes les communautés du Mali. « Notre Pays a besoin de paix, notre Pays a besoin de sécurité, notre Pays a besoin de développement et on ne peut pas les avoir sans nos Forces de Défense et de Sécurité. Nos Fama méritent tout notre soutien » a-t-il martelé lors de son allocution. 

Des messages de paix et de réconciliation ont été lancés tour à tour par les Artistes sur la scène, pour appeler à l’union nationale derrière l’armée.

L’appui de la MINUSMA

Pour cette manifestation, la MINUSMA a fourni d’importants moyens logistiques. Cet appui avait pour but de témoigner la solidarité de la communauté internationale au peuple malien et à ses Forces de défense et de sécurité. Les équipes de communication de la Mission des Nations Unies au Mali ont saisi l’occasion pour expliquer à travers des vidéos et des images, comment les Casques bleus de la Force et de la Police de l’ONU sont aux côtés des FDSM.

Daouda B kone /Minusma

Mali: Communiqué de la Médiation Internationale

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Sous la présidence de S.E.M Rachid BLADEHANE, Secrétaire d’Etat Chargé de la Communauté Nationale
et des Compétences à l’Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire, Chef de file de la
Médiation Internationale, le Comité de Suivi de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du
processus d’Alger a tenu sa quatrième consultation de haut niveau à Bamako, le 19 janvier 2020.

Cette réunion, qui a regroupé les Parties maliennes signataires de l’Accord et les membres de la Médiation
internationale, a été l’occasion pour les participants d’échanger sur les voies et moyens à même de donner
une nouvelle impulsion au processus de mise en oeuvre de l’Accord. Aussi, a-t-elle permis de faire le point
sur les derniers développements intervenus depuis la 3e consultation de haut niveau du 17 juin 2019 et de
mobiliser davantage de soutien afin d’accélérer le rythme de la mise en oeuvre de l’Accord.

Les participants :

1. Se réjouissent de la qualité et la forte participation des Parties maliennes ainsi que de la Médiation internationale, avec notamment la présence des Ministres des Affaires Etrangères du Burkina Faso, de la République Islamique de Mauritanie et de la République du Niger, du Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine, du Représentant Spécial de l’Union Européenne pour le Sahel, de l’Envoyé Spécial de la France pour le Sahel et du Représentant de l’OCI. Cette mobilisation illustre la détermination du Mali et de ses partenaires internationaux à marquer une nouvelle étape stratégique dans leurs efforts de stabilisation au Mali.

2. Notent avec grande satisfaction, la bonne atmosphère de travail retrouvée entre les Parties maliennes ; ce qui marque la relance effective du processus du suivi et d’accompagnement de la mise en oeuvre de l’Accord.

3. Félicitent le Gouvernement malien pour la bonne tenue du Dialogue national inclusif, prennent note de ses recommandations et résolutions et appellent à leur mise en oeuvre dans un esprit d’inclusivité, traduisant par la même la détermination des Maliens à privilégier, à l’unisson, le dialogue et l’esprit de compromis pour surmonter les défis auxquels leur pays est confronté.

4. Saluent les avancées de la mise en oeuvre du DDR-intégration accéléré et appellent avec insistance à finaliser et parachever le déploiement des premières unités de l’Armée nationale reconstituée à brève échéance à Gao, Tombouctou, Kidal et Ménaka, avec le soutien de la Communauté internationale. Entérinent, à cet égard, les recommandations de la Commission Technique de Sécurité (CTS) endossées par le sous-comité chargé des questions de Défense et de Sécurité, notamment le Plan de Redéploiement des unités reconstituées et les arrangements sécuritaires sur les mouvements des convois et la circulation des armes. La réunion extraordinaire du 21 janvier 2020 de la CTS en finalisera les détails techniques.

5. Se félicitent de la décision d’opérationnaliser à titre prioritaire et d’urgence le Fonds de Développement Durable (FDD) en vue de favoriser le retour rapide et effectif de l’Administration dans les régions du Nord du Mali et les services sociaux de base au profit des
populations. Saluent l’annonce par le gouvernement malien de la tenue du comité de pilotage dudit Fonds le 30 janvier prochain et se réjouissent de l’annonce par la France d’une contribution de 2 millions d’euros à ce Fonds pour financer des projets de développement.

6. Prennent note de la tenue des congrès des différents mouvements impliqués dans le processus de paix ainsi que des annonces concernant la volonté exprimée pour une mutation en mouvements politiques et lancent un appel pressant à davantage de cohésion au sein des parties signataires. Ils exhortent toutes les parties prenantes à apporter leur contribution effective à cette cohésion dans l’esprit de la réconciliation nationale prôné par l’Accord.

7. Toujours concernant la gouvernance de l’Accord, les Parties maliennes conviennent de se retrouver dans les tous prochains jours, avec l’accompagnement de la Médiation internationale, en vue d’insuffler une nouvelle dynamique au cadre de concertation inter-malien pour le rendre plus efficace, plus réactif, plus consensuel et plus décisionnel.

8. Saluent la tenue prochaine de l’atelier national de réflexion sur la participation des femmes à la mise en oeuvre de l’Accord et espèrent que l’atelier aboutisse à des recommandations qui permettraient le plus rapidement possible aux femmes d’apporter leurs contributions effectives au processus de paix. Saluent la disponibilité manifestée par plusieurs partenaires internationaux
pour appuyer financièrement les initiatives à envisager en la matière.

9. Appellent à la reprise des travaux de suivi et d’accompagnement de la mise en oeuvre de l’Accord selon un calendrier assurant la régularité et l’efficacité des réunions du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) et exhortent toutes les parties prenantes à y apporter leurs contributions dans un esprit d’ouverture et d’engagement à l’objectif de la paix et de la réconciliation au Mali.

10. Exhortent la Communauté internationale à poursuivre son appui politique, technique et financier à la mise en oeuvre de l’Accord, en particulier aux actions prioritaires ci-dessus mentionnées.

11. Évoquant la situation sécuritaire au Mali à la lumière des références régionales et internationales y afférentes notamment à l’occasion du Sommet de Pau du 13 janvier 2020 et de la présentation du dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur le Mali le 15 janvier 2020, les participants condamnent les attaques terroristes qui continuent à endeuiller les peuples malien, burkinabé et nigérien et expriment leur solidarité aux victimes et aux forces armées des trois pays ainsi qu’aux forces internationales qui les appuient.

12. Réitèrent, enfin, leur appel à la Communauté internationale à continuer d’apporter son soutien au Gouvernement malien, à travers une approche coordonnée et multidimensionnelle, comprenant les aspects sécuritaires, sociaux et humanitaires et basée sur une meilleure gouvernance et la promotion du développement économique, dans le strict respect des droits de l’homme.

Bamako, le 19 janvier 2020

Mali: 50 jeunes femmes leaders au cœur de la réforme du secteur de la sécurité et du désarmement-démobilisation-réinsertion

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Les 14 et 15 janvier derniers à Bamako, un atelier d’information et de sensibilisation de deux jours à eu lieu sur la « participation des jeunes filles et femmes dans le processus RSS-DDR ». Adressé à 50 femmes du Réseau National pour le Développement des Jeunes filles et Femmes du Mali (RENADJEF), il a été organisé avec l’appui technique et financier de la MINUSMA, à travers sa Section en charge de la Réforme du secteur de la sécurité et du Désarmement, démobilisation et réinsertion/réintégration (RSS-DDR).

Le principe de cet atelier, était de développer les connaissances de femmes membres de la société civile malienne, sur les concepts et les processus de la RSS et du DDR, à travers des communications d’experts en la matière. L’initiative vise à sensibiliser le maximum d’organisations de la société civile (OSC) sur le thème et l’évolution des processus en cours.

Au nombre de 50 et venues de Bamako, Koulikoro, Kayes, Sikasso et Ségou, les femmes et jeunes filles représentant une dizaine d’associations membres du RENADJEF ont été formées sur le concept, les caractéristiques et les différents aspects du processus de la RSS : le rôle des acteurs étatiques et non étatiques, le concept et le processus du DDR, et le rôle de la MINUSMA dans le processus de RSS/DDR au Mali. Les participantes ont aussi été édifiées sur l’importance de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issue du processus d’Alger, les Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, la 2480 (2019) qui mandate la MINUSMA, et la 1325 (2000) sur « Femme Paix et Sécurité ».

Pour le conférencier Mamadou Konaté, la RSS et le processus DDR sont des thèmes encore méconnus par une grande partie des citoyens. La session de sensibilisation et de communication a ainsi permis de dissiper la confusion sur certains concepts et de faire comprendre les termes techniques, habilitant ainsi la société civile à jouer un rôle efficace dans la gouvernance.

Une méthode participative pour mieux expliquer et mieux comprendre

Des groupes de travail ont animé les sessions. Les jeux de questions-réponses ont permis aux participantes de décortiquer davantage l’Accord pour la paix et la réconciliation, les causes qui entravent sa mise en œuvre, ce que signifie la stabilisation au centre du pays pour les jeunes. De même les thèmes, notamment, sur la police territoriale, le cantonnement, les compétences décentralisées ont aussi été abordés. D’autres thèmes tels que, Forces armées reconstituées, redéploiement des Forces de Défense et Sécurité (FDS), Zone de développement des régions du Nord, ou encore Intégration des ex-combattants selon les grades, ont aussi été abordés.

Dans l’ensemble, les participantes ont apprécié les échanges sur le rôle de veille des organisations de la société civile sur l’action publique dans la mise en œuvre du processus de RSS, et ce qu’elles peuvent entreprendre pour influencer positivement la prise de décision et les politiques publiques. Certaines participantes ont évoqué la portée de l’action civile dans les violations des droits de l’homme, la violence basée sur le genre ou les dépenses militaires. Les membres de la société civile ont pu examiner la cartographie du Secteur de la Sécurité au Mali et appréhender la place du genre dans le processus de la RSS/DDR. Enfin, les jeunes présentes ont longuement échangé sur leurs acquis et leur rôle dans le processus de paix au Mali.

L’importance de s’adresser au jeunes femmes…

La situation sécuritaire au Mali reste préoccupante, en particulier au Nord et au Centre du pays. Ceci, rend impératif l’élaboration et la mise en œuvre d’une réforme du secteur de la sécurité dans le pays. Représentant environ 62% de la population, la jeunesse malienne de façon générale et les jeunes femmes, qui œuvrent pour le retour de la paix et de la sécurité en particulier, ont un rôle prépondérant à jouer dans les débats en cours sur le sujet. C’est dans ce cadre que le Réseau National pour le Développement des Jeunes filles et Femmes du Mali (RENADJEF) avec l’appui technique et financier de la MINUSMA a organisé un atelier d’information et de renforcement de capacité des femmes et jeunes filles issues d’organisations de la société civile (OSC) sur leurs rôles dans les processus de la réforme du secteur de la sécurité et du Désarmement Démobilisation Réintégration.

« Les jeunes, représentant une tranche importante de la population y compris des personnes vulnérables, ont participé d’une façon ou d’une autre dans les conflits au Mali à travers, l’adhésion à des groupes violents, mais ils ont subi de lourdes conséquences, notamment les femmes, » a déclaré Mme Aichatou Walet Altanata, conseillère à la Commission Nationale du DDR (CNDDR). L’atelier, a-t-elle ajouté, « aidera les jeunes femmes à devenir des acteurs réels de la paix et à trouver leurs places dans le processus RSS-DDR en particulier et dans l’Accord pour la paix en général ».

Selon la présidente du mouvement jeunes talents, Jamila Traore, l’atelier permettra aux organisations de la société civile et aux partenaires de mise en œuvre de la RSS/DDR, de mieux collaborer avec les autorités maliennes afin de maintenir la paix au Mali. Après cet atelier, dit-elle, « je me sens concerné et acteur principal face au manque de communications sur le sujet ». Elle a souhaité que des occasions comme cela se multiplient pour pouvoir impacter sur le bon déroulement des différents processus RSS et DDR.

Avant de clore la session de sensibilisation et d’information, l’officier en charge de la section RSS-DDR, Francis Somda, a félicité les jeunes femmes et filles pour leur engagement pour la paix au Mali. Il a également souligné la disponibilité de la section RSS-DDR à les soutenir dans leurs futures activités visant à mieux comprendre et faire comprendre le mandat de la MINUSMA, l’Accord pour la paix et réconciliation au Mali. Ceci, afin qu’elles puissent jouer plus efficacement leur rôle dans le processus de RSS et DDR au Mali.

Daouda B Koné/ Minusma

Mali: Des enseignants organisent une marche populaire à Bamako

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Marche populaire des enseignants du Mali
Ils étaient des milliers de personnes dans les rues de Bamako ce matin, pour exiger aux autorités d’honorer leurs engagements.


La pomme de discorde est l’application de l’article 39, dont la loi a été votée par l’Assemblée nationale et publiée au journal officiel.


Les mesures restrictives annoncées par le premier ministre Dr Boubou CISSE, de recruter quelques sortants des Instituts de formation des Maîtres semblent embraser la situation.
Parmi les manifestants certains élus y étaient visibles comme l’honorable Oumar MARIKO.

Amazon : Jeff Bezos s’est fait pirater sur WhatsApp par le prince d’Arabie Saoudite

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Jeff Bezos, PDG d’Amazon et second homme le plus riche du monde, s’est fait pirater son compte WhatsApp. D’après le journal britannique The Guardian, le prince d’Arabie Saoudite se serait servi d’un fichier vidéo vérolé, transmis pendant une conversation avec le milliardaire, pour accéder au compte. De nombreuses données personnelles et professionnelles auraient été dérobées

Voilà une histoire totalement rocambolesque. Jeff Bezos, PDG d’Amazon et second homme le plus riche du monde avec 115 milliards de dollars en poche s’est fait pirater son compte WhatsApp. Et pas par n’importe qui. Comme le rapporte le journal The Guardian dans une enquête coup de poing, le prince d’Arabie Saoudite Mohammend Ben Salmane serait directement impliqué dans cette opération.

L’affaire date de mai 2018. Jeff Bezos et le prince d’Arabie Saoudite conversent amicalement sur l’application de messagerie instantanée. Les deux hommes se sont rencontrés quelques semaines auparavant lors d’un voyage de sa majesté à Los Angeles. Pendant leurs échanges, le prince envoie une vidéo à Jeff Bezos dans laquelle était dissimulé un malware. Selon The Guardian, les experts informatiques engagés par l’homme d’affaires ont pu remonter la piste du piratage, jusqu’au portable de Mohammed Ben Salmane.

À l’ouverture du fichier vidéo, le malware a pu s’introduire sur le portable de Jeff Bezos et s’emparer d’une grande quantité de données personnelles et professionnelles, sans rentrer dans les détails exactes. Que sont devenues ces données et comment ont-elles été utilisées ? Cela reste un mystère, pour l’instant.

Meurtre, sexe et chantage

Jeff Bezos ne soupçonne pas que son portable a été piraté. Entre temps, un journal pro-Trump, le National Enquirer, publie des textos intimes du patron d’Amazon et son amante. Ce qui lui vaudra un divorce très coûteux avec sa femme Mckenzie Bezos. Le milliardaire décide alors de diligenter une enquête pour comprendre comment le tabloïd a pu se retrouver en possession de telles informations. Voilà comment a été découvert le piratage saoudien.

Mali: Au sujet du Dialogue National Inclusif, Mountaga TALL « Il n’est pas fréquent que l’on souhaite avoir tort »

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C’est au cours d’une presentation de voeux à la presse que Maître Mountaga Tall affirme ceci: « Il n’est pas fréquent que l’on souhaite avoir tort. Mais en l’occurrence et pour le bien du pays nous aurions, à la sortie du Dialogue National Inclusif (DNI), aimé avoir tort. Malheureusement !!! »


Le congrès National d’Initiative Démocratique CNID Faso Yiriwa Ton, l’une des premières formations politiques, créés à la veille de l’avènement de la démocratie au Mali, a tenu sa traditionnelle présentation de vœux à la presse. Soit la 21ème édition depuis sa création. C’était ce mercredi 22 janvier à la maison de la presse sous l’égide de son président, Me Mountaga Tall.
La première réaction de cet événement est intervenue de la part du représentant de la maison de la presse, en l’occurrence, Majid Thiam qui a souhaité la bienvenue aux initiateurs de cette conférence. Il a aussi trouvé cette initiative salutaire de la part du CNID.


« nous sommes ici pour pour célébrer la démocratie. Elle est l’expression des positions assumées » a laissé entendre le président de l’union des Radios et Télévisions Libres du Mali (URTEL), Bandiougou Danté. Pour lui tout parti politique responsable doit présenter des vœux à la presse. A cet effet, M. Danté a salué le parti CNID pour cette belle initiative que ses responsables ont instituée il ya 21 ans.


Quant à Maître Mountaga Tall, le premier responsable du parti CNID Faso Yiriwa Ton, il s’est penché sur les questions de la presse au Mali, la corruption, le Dialogue National Inclusif, l’insécurité etc.


Me Tall dans son intervention a rappelé la position du Mali en 2019 dans le rapport de « Reporter Sans Frontière » qui classe le Mali 112e sur 180 pays classés en terme de liberté de la presse. Soit une amélioration de 3 pointscomme . Pour lui, cette amélioration fort encourageante ne doit pas, cependant, cacher les contraintes auxquelles restent confrontés les organes médiatiques écrits et audiovisuels dont les moindres ne sont pas leur indépendance économique, la formation des journalistes et l’épée de Damoclès de la prison.


Pour une presse plus efficace, le parti CNID Faso Yiriwa Ton plaide inlassablement pour une augmentation substantielle de l’aide à la presse, la dépénalisation de délits de presse concomitamment avec une déontologie plus forte et une éthique plus soutenue sous le meilleur et le plus dur des jugements, celui des pairs et le cas échéant de justes réparations pécuniaires pour les personnes lésées. « Aucune démagogie ne nous amènerait à confondre dépénalisation et impunité » a-t-il déclaré.


Pour fermer la rubrique presse Me Tall s’est prononcé sur la disparition de notre confrère Birama Touré et le cas des journalistes de la Radio France Internationale (RFI), Ghislaine Dupont et Claude Verlon. A ce niveau, la vérité est réclamée par le CNID.


S’agissant de l’année 2019, Me Tall trouve cette année particulièrement difficile pour le Mali, occasionnée par beaucoup de tueries sur les populations civiles et militaires et de nombreux déplacés.


« Nous ne sortirons de ce cycle infernal que si nous avons le courage et la lucidité d’une véritable introspection individuelle et collective et d’un devoir de vérité. Car le Mali, disons-le est victime d’abord et surtout de ses dirigeants et certains de leurs comportements » a laissé entendre le président Tall.


En ce qui concerne la présence des forces étrangères sur le sol malien qui serait dû à la faiblesse de notre armée, Me Tall invite les uns et les autres à se demander comment une armée si forte et si dissuasive comme la nôtre s’est retrouvée un moment par terre ? Quand cela a-t-il commencé ? Quelles sont les responsabilités ? Selon lui, les principaux responsables de ce drame national sont à rechercher d’abord ici parmi nous.
« Je n’exonère pas, en disant cela, la MINUSMA de ses faiblesses intrinsèques qui doivent être corrigées si l’on veut que cette force atteigne ses propres objectifs et répondre aux attentes des maliens. En un mot, il est important que son mandat soit revu et devienne plus robuste » a-t-il déclaré.


Quant à la Barkhane , Me Tall trouve le manque de visibilité des résultats. Et ce constat semble aujourd’hui partagé.
« Quid donc de la demande de départ des troupes étrangères ? Dans le principe, cette question ne se pose pas. Bien sûr que ces troupes doivent partir . Elles-mêmes n’ont pas vocation à rester ad vitae aeternam et d’ailleurs les opinions publiques de leurs pays d’origine finiront par réclamer leur depart. Que ferait alors le Mali ce jour ? Car n’oublions jamais que la sécurité ne se délègue pas : elle s’assume » a dit Me Tall.
« Il n’est pas fréquent que l’on souhaite avoir tort. Mais en l’occurrence et pour le bien du pays nous aurions , à la sortie du Dialogue National Inclusif (DNI), aimé avoir tort. Malheureusement !!! » Tels sont les propos de Me Mountaga Tall par rapport à la tenue du Dialogue National Inclusif dont leur groupement, le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), dirigé par l’honorable Soumaila Cissé n’a pas participé.
Pour lui, en ce qui concerne la résolution du DNI demandant l’organisation des élections législatives, le DNI aurait dû apporter des solutions aux causes réelles des reports. Selon lui les mêmes considérations valent pour l’organisation du référendum constitutionnel et le DNI n’a donné aucune indication sur les points à réviser. Enfin l’Accord pour la paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, le DNI aurait fait œuvre utile en indiquant les points à relire et à obtenir le consentement des mouvements signataires présents.
Pour conclure, Me Tall trouve inacceptables les récentes déclarations du gouvernement sur la crise scolaire et jettent inutilement de l’huile sur le feu. Il a aussi précisé que l’Etat de droit, c’est aussi le respect des libertés syndicales et la capacité de l’Etat de à négocier.
IB KONE

MALI: COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI, 22 JANVIER 2020

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi, 22 janvier 2020 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a:
adopté des projets de texte ;
procédé à des nominations ;
et entendu une communication.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°1 au Marché n°00331/DGMP-DSP-2019 relatif aux travaux de construction et de bitumage de la route Kwala-Mourdiah-Nara, section 1 : Kwala-Kaloumba, lot 1 : Kwala-Wolokoro.

L’avenant, sans incidence sur le montant et sur le délai d’exécution du marché initial, est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le groupement d’Entreprises ATTM-SA/COVEC-Mali.

Il vise à modifier le compte bancaire inscrit au marché initial pour la domiciliation des décomptes en Euro de l’entreprise ATTM-SA.

La construction de la route Kwala-Wolokoro, d’une longueur de 70,93 km, contribuera notamment à améliorer les conditions de transport des personnes et de leurs biens sur le corridor Bamako-Nouakchott et à promouvoir l’économie nationale.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électorale à l’occasion de l’élection des députés à l’Assemblée nationale.

Le collège électoral est convoqué le dimanche 29 mars 2020, sur toute l’étendue du territoire national, à l’effet de procéder à l’élection des députés à l’Assemblée nationale.

La campagne électorale, à l’occasion du premier tour, est ouverte le dimanche 08 mars 2020 à zéro heure. Elle est close le vendredi 27 mars 2020 à minuit.

Un second tour a lieu le dimanche 19 avril 2020 dans les circonscriptions où aucun candidat ou liste de candidats n’obtient la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour.

La campagne électorale à l’occasion du deuxième tour est ouverte le lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour. Elle est close le vendredi 17 avril 2020 à minuit.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DE LA PROSPECTIVE

Sur le rapport du ministre de l’Economie numérique et de la Prospective, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret définissant les données d’identification et déterminant la durée et les modalités de leur conservation auprès des prestataires de services de communications électroniques.

Les données de communication sont celles qui sont engendrées automatiquement lors des transactions électroniques via l’internet ou la téléphonie. Elles donnent des informations sur chaque message échangé, notamment le nom, le prénom, le numéro de téléphone et l’adresse IP.

Dans le cadre de la protection de ces données, la Loi n°2016-012 du 06 mai 2016 relative aux transactions, échanges et services électroniques dispose que : « les prestataires de services de communication au public par voie électronique détiennent et conservent, conformément à la loi sur les données à caractère personnel, les données permettant l’identification de quiconque a contribué à la création du contenu ou de l’un des contenus des services dont elles sont prestataires ».

Le projet de décret, adopté en application de cette loi précise les catégories de données à conserver et celles qui dérogent au principe de conservation ainsi que les modalités et la durée de leur conservation.

Il consacre également le principe d’effacement de ces données.

Son adoption contribuera à renforcer les mesures de protection des données à caractère personnel des citoyens.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

Sur le rapport du ministre de l’Agriculture, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dénommée « Priorités-Résilience-Pays-Mali » et son plan d’actions 2020-2024.

Le Conseil des Ministres, en sa session du 27 novembre 2019, a pris acte d’une communication écrite relative à la stratégie nationale de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dénommée « Priorités-Résilience-Pays-Mali » et son plan d’actions 2020-2024.

Le projet de décret adopté consacre l’approbation formelle de ladite stratégie et ouvre la voie à la mise en œuvre des actions préconisées.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DE LA PRIMATURE

Membre de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement illicite (OCLEI) :
Monsieur Idrissa DAGNO, Magistrat.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Directeur des Finances et du Matériel du Ministère de la Communication :
Monsieur Boubacar GANO, Inspecteur des Services économiques.

Directeur des Finances et du Matériel du Ministère des Transports et de la Mobilité urbaine :
Colonel Mamourou TOGO.

Inspecteurs à l’Inspection des Finances :
Madame DOUCOURE née Dougoubarka SYLLA, Inspecteur des Services économiques ;
Madame TRAORE Aminata DIAKITE, Inspecteur des Finances ;
Monsieur Dramane TRAORE, Inspecteur des Finances.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES

Inspecteur en Chef Adjoint à l’Inspection des Affaires sociales :
Monsieur Youssouf DIAGNE, Inspecteur des Services Economiques.

Inspecteur à l’Inspection des Affaires sociales :
Madame Rokia KANE, Attaché de Recherche.

Inspecteurs à l’Inspection de la Santé :
Monsieur Mahamadou SOGOBA, Médecin ;
Madame Rolande DAOU, Assistant médical.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle :
Colonel Issa DIALLO.

Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale :
Colonel Cheick Amadou Tidiane SOW.

Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de la Promotion de l’Investissement privé, des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Entreprenariat national :
Colonel Sériba DOUMBIA.

Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique :
Colonel Adama DIARRA.

Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air :
Colonel-major Souleymane DOUCOURE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE

Chef de Cabinet :
Commissaire Divisionnaire de Police Bakoun KANTE.

Conseiller technique :
Contrôleur Général de Police Youssouf BINIMA.

Chargé de mission :
Inspecteur général de Police Yacouba DIALLO.

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DE LA MOBILITE URBAINE

Chargé mission :
Commissaire Principal Naneïssa N’DIAYE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION

Directeur Général de l’Agence Nationale de Communication pour le Développement :
Monsieur Amadou OMBOTIMBE, Professeur principal d’Enseignement secondaire général.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

Président Directeur Général de l’Office du Niger :
Monsieur Abdel Karim KONATE, Inspecteur des Douanes.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

Directeur Général du Centre de Médecine du Sport « Lassana TRAORE dit Ambiance » :
Docteur Adama Youssouf SANGARE, Médecin.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ASSAINISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Directeur National des Eaux et Forêts :
Monsieur Ibrahim AG SINDIBLA, Ingénieur des Eaux et Forêts.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Conseiller technique :
Monsieur Ousmane GUINDO, Administrateur Civil.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION

Sur le rapport du ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au schéma directeur de la statistique et son plan d’actions 2020-2024.

La mise en œuvre du plan d’actions 2015-2019 du schéma directeur de la statistique, 2ème génération a permis d’atteindre des résultats satisfaisants dont :

l’amélioration de la coordination et de la qualité des données du système statistique national ;
la création et l’opérationnalisation du Centre de Formation et de Perfectionnement en Statistique ;
la mise en place du Conseil national de la Statistique et de ses Commissions spécialisées ;
la réalisation d’enquêtes et de recensements d’envergure nationale.

Le présent schéma est élaboré pour consolider les acquis et corriger les insuffisances du schéma directeur de la statistique 2015-2019.

Il vise à doter le Mali d’un système statistique national performant et de ressources adéquates pour couvrir les besoins des différents utilisateurs.

Le schéma directeur de la statistique est assorti d’un plan d’actions 2020-2024 d’un coût total de 65 milliards 541 millions 900 mille francs CFA financé par l’Etat, les Collectivités territoriales et les Partenaires Techniques et Financiers.

Bamako, le 22 janvier 2020

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Madame SANOGO Aminata MALLE
Commandeur de l’Ordre national

Mali: La circulation des véhicules Gros Porteurs « interdite de manière permanente » sur le pont des Martyrs (Bamako).

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COMMUNIQUE :

Arrêté N°004 M – DB
Portant modification des dispositions de l’arrêté N 006 M / D – MB du 23 janvier 2015, relatives à la Réglementation de la circulation et stationnement des véhicules gros Porteurs dans le District de Bamako.

ARRETE
Article 1er : L’article 2 de l’arrêté n° 006 / M-DB du 23 janvier 2015 en son point 2
(Pont des martyrs) est comme suit :

La circulation des véhicules Gros Porteurs est interdite de manière permanente sur le pont des Martyrs.

Cette interdiction sera matérialisée à chaque entrée du pont par un panneau de signalisation réglementaire.

Article :
Le Secrétaire Général de la Mairie du District de Bamako, le Directeur de Régulation de la Circulation et des Transports Urbains ( DRCTU), le Directeur Urbain du Bon Ordre et de la Protection de l’Environnement ( DUBOPE), le Commandant de la Compagnie de Circulation Routière ( CCR), le Directeur Régional des Routes du District de Bamako ( DRR – DB), le Directeur Régional de la Police Nationale du District de Bamako sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent Arrêté qui prend effet pour compter de sa date de signature et qui sera communiqué partout ou besoin sera.

Mali: Le Pr Mahamadou Famanta remplace feu Témoré Tioulenta au ministère de l’éducation 22 janvier 2020

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Le Pr Mahamadou Famanta remplace feu Témoré Tioulenta au ministère de l’éducation
22 janvier 2020.