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Mali: Une session de haut niveau du CSA pour relancer le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix

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Le Comité de Suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA) s’est réuni le 19 janvier dernier après cinq mois d’interruption. Réunion de haut niveau, cette session à laquelle ont participé plusieurs ministres des Affaires étrangères des pays associés au processus de paix en cours au Mali, aura permis de prendre d’importantes décisions et de donner un nouveau souffle à la mise en œuvre de l’Accord.

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Sous la présidence du Secrétaire d’Etat en charge de la Communauté Nationale et des Compétences à l’Etranger de l’Algérie (cheffe de file de la médiation) cette session du CSA a vu la participation des Ministres Affaires Etrangères du Burkina Faso, du Niger, de la Mauritanie et du Mali. Plusieurs autres membres du gouvernement malien, les Représentant de l’Union européenne, de l’Union africaine et de la France étaient également présents. Selon Mahamat Saleh Annadif, le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies au Mali et Chef de la MINUSMA, cette « présence tant en quantité qu’en qualité, où tout le monde a pu s’exprimer, » aura « permis aux uns et aux autres de discuter de façon constructive ». Pour Lassine Bouaré, ministre malien de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation « ce CSA de haut niveau peut être considéré comme une réunion de relance, de redynamisation du processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ».

L’Armée reconstituée partout au Mali et la nécessité de tenir des élections législatives

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Plusieurs thèmes étaient à l’ordre du jour de cette session dont deux très importants : le déploiement des premières unités reconstituées de l’Armée malienne et les conclusions du Dialogue national inclusif (DNI). « Nous avons arrêté une recommandation pour ce qui est des Forces de défense et de sécurité (FDSM) reconstituées pour leur déploiement au nord, notamment à Kidal. Il y a un certain nombre de détails pour lesquels le Comité technique de sécurité (CTS) doit se réunir d’ici deux jours pour les affiner et, ce sont des éléments importants, » a expliqué le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU. Le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation, a pour sa part souligné la prise en compte des conclusions du DNI, « notamment les points en rapport avec l’Accord pour la paix et la réconciliation et globalement tous les points en rapport avec les questions de paix de sécurité et les questions de gouvernance aussi. C’est le cas des élections législatives projetées par le DNI, c’est également le cas de l’ensemble des réformes nécessaires pour conforter le processus démocratique dans notre pays mais également améliorer sa gouvernance de façon générale ».

Unanimité sur la remise en marche du processus

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Toutes les parties ont exprimé leur engagement continu d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord de paix, soulignant la nécessité d’accélérer aussi le déploiement des unités reconstituées du FDSM et de mettre en œuvre des projets de développement dans le Nord. La réunion a également permis de suivre les recommandations formulées lors de la session du CSA tenue en juin 2019, notamment celle relative à la levée des blocages et la relance du processus de paix. Enfin, les parties ont convenu de tenir une session extraordinaire du CTS le 21 janvier prochain, pour finaliser le plan de déploiement des unités reconstituées.

« Maintenant, il faut tout faire pour que l’on respecte la périodicité de la tenue du CSA que la MINUSMA a appuyé également, et j’espère que cela sera suivi, » a conclu M. Annadif.   

Mopti : Les Casques bleus de la MINUSMA aux côtés des FAMAs pour leur 59e anniversaire

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Par croissanceafrique.com

Le 20 janvier 2020, les Casques bleus de la MINUSMA ont participé aux commémorations du 59e anniversaire de l’Armée malienne. C’était en présence du Commandant du Secteur Centre de la Force de la Mission des Nations Unies, le Général de brigade Sadou Maiga, et de la Cheffe du Bureau Régional de la MINUSMA, Fatou Dieng Thiam, sur le Boulevard de l’Indépendance à Sévaré, un des onze quartiers de la commune urbaine de Mopti.

Cet évènement ouvre une ère de coopération renouvelée entre la MINUSMA et les FDSM. « Les Casques bleus de la MINUSMA ont, bien sûr, été présents avec la population », a déclaré le Gouverneur de la Région de Mopti, le général de brigade Abdoulaye Cissé.

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La pose d’une gerbe de fleurs au pied du monument aux morts dans le Camp de l’Armée de Terre de Sévaré, la revue des troupes, l’adresse du Commandant d’Armes, le défilé militaire, le match de football entre les épouses de militaires et les femmes militaires, ont été les temps forts de cette cérémonie. Les hommes en uniforme qui ont fait preuve d’une bravoure remarquable au cours d’une des attaques terroristes contre une mission d’escorte des FAMa ont reçu, à cette occasion, des lettres de félicitation des mains des autorités régionales et des représentants de la MINUSMA.

Dans son allocution pour la circonstance, le Commandant de la 6e Région Militaire, le Colonel Amara Doumbia, a tracé un bilan des actions entreprises par l’Armée malienne dans la région de Mopti en 2019, et des perspectives pour 2020.  Au plan opérationnel, il a cité notamment des actions menées par les Forces armées et de sécurité qui ont favorisé le retour de l’administration dans certaines zones jadis contrôlées par les terroristes.  Lesdites actions ont aussi empêché des attaques de certains villages.

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Il a aussi signalé des opérations effectuées dans la zone de défense No. 6 où les forces armées ont eu à intensifier des activités dans la lutte contre le terrorisme et le banditisme résiduel, grâce à plusieurs opérations dénommées Ana Darou (vers Boulkessi), Mike-Renou-Bravo (Secours à Boulkessi), Tiessaba-6 (Triangle Hombori-Boulkessi-Ndaki), Manabele (vers Douentza), Ginou Kadiouwa (Plateau Dogon). Selon lui, ces opérations ont eu pour résultats : la neutralisation de plus d’une centaine de terroristes, la saisie et/ou la destruction de plusieurs centaines de motos de grosses cylindrées, la saisie et la destruction de bases logistiques des GAT, entre autres.

« Conscientes des graves dangers que viennent de traverser notre pays en général et la Région de Mopti en particulier, les Forces de défense et de sécurité de votre région prennent l’engagement de redoubler d’efforts pour assumer la charge capitale : celle de promouvoir la paix et de défendre la sécurité sur l’ensemble de la Région de Mopti, » a déclaré le Colonel Doumbia, avant de conclure son allocution par des remerciements à l’endroit des organisations non-gouvernementales et des agences du système des Nations Unies, y compris la MINUSMA qui « œuvrent sans relâche pour la stabilité du Mali et le bien-être de nos populations », le colonel Amara Doumbia a conclu.

La rédaction.

Mali: À Bandiagara, la MINUSMA reprend ses activités de soutien à la protection de la population

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Par croissanceafrique.com

Vendredi 17 janvier 2020 à Bandiagara, il est 11:30, les véhicules de la MINUSMA font leur entrée dans la ville, en compagnie de l’Escadron de la Légion de Gendarmerie de Mopti. Un moment très fort pour la population du Cercle de Bandiagara et la Mission des Nations Unies au Mali qui renouent sur de bonnes bases.

Les pneus usés qui servaient à sécuriser l’enclos du Commissariat de Police de Bandiagara viennent d’être remplacés par des bacs à sable (Hesco), une contribution de la MINUSMA. « C’est un sentiment de satisfaction, car ces bacs à sable aideront à la sécurisation de notre environnement de travail », a déclaré le Commissaire de police de Bandiagara, Ibrahima Koné, qui a assisté à l’installation de ces bacs à sable par les éléments de la Police des Nations Unies/UNPOL.

Avec un effectif autorisé de 1 920 personnels suivant les différentes résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Police des Nations Unies/UNPOL a pour missions, entre autres, de soutenir les Forces de Sécurité du Mali (FSM) dans toutes leurs actions sur le plan sécuritaire. C’est dans ce cadre que le Commissariat de Police de Bandiagara a été réhabilité et équipé en 2015 à travers l’un de ses projets à impact rapide. Le montant total était de plus de 20 millions de F CFA (20.422.457 F CFA).

Reprise des patrouilles conjointes – une nécessité pour mieux assurer la protection des civils

La dégradation de la situation sécuritaire dans le centre du pays a amené le Conseil de sécurité à redéfinir les priorités du mandat de la MINUSMA, inscrite la Résolution 2480 (2019) prorogeant le mandat de la MINUSMA jusqu’au 30 juin 2020 et adoptée à l’unanimité. A la priorité stratégique principale qui est le soutien à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, s’ajoute la protection des civils dans le centre du pays, où la violence s’est considérablement accrue ces derniers mois. Ceci, sans se substituer aux Forces de défense et de sécurité du Mali, à qui incombent en premier lieu cette responsabilité.

« Nous attendons avec impatience la reprise des patrouilles conjointes entre nos Forces de défenses et de sécurité et la MINUSMA », a souligné le Commissaire de Police de Bandiagara qui soutient que cela permettra de renforcer la synergie entre les forces nationales et internationales, mais également estompera les sérieux doutes survenus au sein de la population vis-à-vis du rôle et de l’action de la Mission des Nations Unies dans leur localité.

« La MINUSMA est au Mali pour nous accompagner dans toutes les initiatives visant à ramener la paix dans notre pays »

Depuis le mois d’octobre 2019, dans les cercles de Bandiagara, Bankass et Koro, une campagne systématique de désinformation, initiée et alimentée par les ennemis de la paix contre la Mission onusienne dans la région, a conduit à une sérieuse perte de confiance entre elle et les populations. Cette campagne d’intoxication a abouti au blocage de certaines patrouilles des Casques bleus, dont le seul objectif est pourtant de contribuer et soutenir les FDSM dans leur tâche de protection des civils.

Pour contribuer à l’apaisement de la situation et permettre à la MINUSMA de remplir sa mission, le gouvernement a dépêché, du 9 au 11 janvier dernier, son ministre de l’environnement Housseiny Amion Guindo dans la région. Originaire de la région, le Ministre avait pour objectif de sensibiliser les populations des cercles de Bandiagara, Bankass et Koro sur le mandat de la MINUSMA. Une opportunité pour lui de répondre largement aux préoccupations exprimées par les populations des trois cercles, sur la violence qui règne dans leur région. Le Ministre n’a eu qu’un seul message pour elles : « La MINUSMA est au Mali pour nous accompagner dans toutes les initiatives visant à ramener la paix dans notre pays, » leur disait-il, avant de les inviter à « collaborer étroitement avec cette force des Nations Unies afin que cette dernière puisse remplir sa mission ».

Au cours d’une cérémonie symbolique à Koro, le Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement du Mali (RECOTRADE) a remis une « bague de paix »’ au Ministre de l’Environnement et à la MINUSMA.

Une forte délégation de la MINUSMA, composée du Chef du Bureau Régional par intérim, Djekou Brou, le Commandant Régional d’UNPOL, Sidibé Moussa, et le Commandant du Secteur Centre, le général de brigade Sadou Maiga, avait accompagné le membre du Gouvernement et son équipe, pour rassurer les populations sur leur engagement et leur détermination à poursuivre leur accompagnement, notamment en ce qui concerne la sécurisation de l’axe Sévaré-Koro, par des patrouilles conjointes MINUSMA et FDSM, ou encore la réalisation de projets à impact rapide.

Les Casques bleus de la MINUSMA font une patrouille pédestre dans la foire de Bandiagara

La foire se tient chaque vendredi dans la ville de Bandiagara. Les Casques bleus de la MINUSMA accompagnés des éléments de la Gendarmerie basés dans la ville ont effectué ensemble une toute première patrouille pédestre pour sécuriser les commerçants et leurs clients présents dans le marché, situé non loin du rondpoint principal. « C’est un plaisir de vous revoir chez nous, » a lancé un des vieux commerçants de la place alors qu’ils serraient chaleureusement la main des Officiers de Police Individuelles de la MINUSMA.

Le Commissaire de Police de Bandiagara, Ibrahima Koné, a plaidé pour une collaboration étroite MINUSMA-FDSM dans la planification et la conduite des patrouilles de sécurisation. Il l’a dit alors qu’il recevait la délégation d’UNPOL composée des Officiers de Police Individuelles (IPO), Marceline Coulibaly Zaoua (Burkina Faso), et Daniel Joly (Canada).  Les éléments togolais de la Force de Protection faisaient aussi partie de la délégation.

La redaction

Pôle Economique de Bamako: Maire de Moribabougou Diarha DIARRA en garde à vue

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Selon plusieurs sources d’informations, le Maire de Moribabougou Diarha DIARRA en garde à vue pour atteinte aux biens publics et faux en écriture. Nos sources affirment que son arrestation est une décision prise du pôle économique et financier de Bamako, dirigé par le procureur Mamoudzou KASSONGUÉ et cela suite a une enquête judiciaire.

Zangouna koné

Bamako: OKO, un service d’assurance agricole abordable se lance dans 5 régions du Mali

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COMMUNIQUER DE PRESSE

le 21 janvier au CICB ce tien la cérémonie de lancement de OKO, en présence des représentants du Ministère de l’agriculture, les directeurs de Orange Mali, Allianz Assurance, plusieurs ambassadeurs, ONGs, faîtières et entreprises du monde agricole et rural.

OKO est une entreprise qui propose des produits d’assurance agricole abordables pour les producteurs, disponibles par mobile. Tout producteur de maïs avec une carte SIM Orange peut maintenant s’inscrire directement sur le #144#4# et bénéficier d’une couverture en cas de sécheresse ou inondation sans se déplacer. Le paiement s’effectue par Orange Money.

L’entreprise a également mis à la disposition des producteurs un centre d’appel et des équipes sur le terrain pour informer la population et aider les producteurs à s’inscrire. La date limite des inscriptions est le 31 mai 2020.

En effet, OKO est présent au Mali depuis 2018, en partenariat avec Allianz et Orange. L’entreprise a reçu le prix Orange 2018 de l’Entrepreneuriat Social en Afrique et le soutien de la Commission Européenne. L’entreprise travaille également en étroite collaboration avec le Bureau de la Coopération Suisse au Mali pour le déploiement du service dans différentes régions du pays.

Le premier déploiement se fait Sikasso, plus précisément les cercles de Bougouni, Koumantou et Lobougoula et Sikasso. Le service sera disponible à Bamako, Ségou et Koulikoro, Kayes à partir du mois de février.

Avec ce service simple et digital, OKO vise à apporter de la sécurité financière aux producteurs en cas de sinistre et ainsi contribuer au développement du secteur agricole au Mali.

Mots du Directeur “Nous sommes très fiers de proposer un service d’assurance agricole résolument différent au Mali, qui est pensé pour les petits exploitants en étant clair et abordable. Sur cette base nous allons maintenant développer d’autres produits pour couvrir d’autres risques et d’autres cultures, notamment le coton et nous cherchons donc des partenaires qui sont intéressés à concevoir ces produits et à les distribuer (coopératives, microfinances etc.) – Simon Schwall

Message à obtenir le jour de l’évènement : OFMM ; Allianz ; Ministère de L’agriculture.

Pour plus de renseignement ou pour s’inscrire, les producteurs peuvent se rendre sur le

144#4# ou appeler leur centre d’appel +223 77 99 80 80

59 ans des FAMas: 20 Janvier 1961-20 janvier 2020, le peuple soutien son armée dans la paix et dans la cordialité

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La place d’armes du camp Soundjata Keita de Kati a servi de lieu la célébration du 59e anniversaire de l’Armée Malienne, célébré chaque année, le 20 janvier. C’était sous l’égide du président de la république, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Ibrahim Boubacar Keita, en présence des membres du gouvernement, des chefs d’institutions de la république, des ambassadeurs accrédités au Mali, des chefs des organisations internationales accréditées au Mali, des chefs de la hiérarchie militaires, du gouverneur de la région de Koulikoro, des autorités administratives et coutumières de Kati.
Pour respecter la tradition, le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument dédié aux morts à la place d’armes de du camp Soundjata Keita. Le président IBK, chef suprême des armées du Mali, avant de visiter les différentes troupes, a d’abord salué le drapeau, sous les sonorités de l’hymne national du Mali. Aux bords d’un véhicule de commandement, accompagné du chef d’état major général des armées, le général de division Abdoulaye Coulibaly, il a procédé à la revue des troupes.
Pour le défilé militaire , la place d’armes du Camp Soundjata Keita a enregistré la présence de tous les corps sous les sonorités de la fanfare nationale. Il s’agit des officiers de l’état major Inter Armées, d’une section des Anciens Combattants, du Prytanée militaire, d’une compagnie de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée, des eaux et forêts, des douanes, de la protection, de la police nationale, d’une compagnie de soutien, de la garde nationale, de la gendarmerie nationale, de l’armée de l’Air, de l’armée de Terre, d’une section des Forces Anti Terroristes et une compagnie de la Direction du sport militaire.
Avant l’interview avec la presse, le président de la république a visité des engins militaires. Dans son intervention, IBK affirme à la presse que son seul souci aujourd’hui est la vie du soldat malien et non de répondre à qui que ce soit. Le président IBK invite les uns et les autres à mettre le Mali au dessus tout. « Il y a une chose que j’ai aimée aujourd’hui, l’hommage qui a été rendu à nos forces alliées qui se battent avec nous, qui perdent des hommes ici sur le sol malien. Le devoir de décence, de reconnaissance, de gratitude s’impose à leur égard » a laissé entendre le président de la république. Dès lors le président IBK trouve anti malien tout discours contraire. Selon lui, le Mali est un pays de reconnaissance. Il se dit très heureux d’assister aux activités de ce défilé militaire qui commémorent le 59e anniversaire de notre armée. Il affirme qu’aujourd’hui la vie du soldat malien est protégée.
IB KONE

Moustapha Sanogo, président national 2020 de la JCI Mali: « La vie nous apprend que lorsque nous avons des problèmes, il n’est pas utile de devenir le problème»

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Au cours de la 25ème Rentrée solennelle de la Jeune Chambre Internationale du Mali qui constitue le lancement officiel des activités du mandat, le président national, Moustapha Sanogo, en homme repenti, s’est exprimé face aux membres, en évoquant plusieurs sujets de l’heure, parmi lesquels, les priorités du mandat 2020. Pour lui, seul le partage permet de changer le monde.

De prime abord, le natif de la ville de Kati a fait référence aux propos d’un ancien président américain John Kennedy en paraphrasant, « Que puis-je faire pour la JCI Mali ?» et « non ce que la JCI Mali peut faire pour moi ? ». Cela permet forcément de devenir meilleur leader et en conséquence, contribuera au développement personnel et à celui de la communauté. « Nous serons ainsi en parfaite harmonie avec le slogan mondial (Be Better) et signe du mandat (Worktogether)», a-t-il affirmé.
Parlant des sept priorités de la mandature 2020, l’ancien président local (Past-président) de la Jeune Chambre Internationale Kati a énuméré comme suit, mettre l’accent sur le développement et le renforcement des capacités des membres de la JCI Mali et d’autres associations de jeunesse ; amener les membres de la JCI Mali à vivre selon les valeurs JCI ; promouvoir davantage le cadre JCI du Citoyen Actif dans nos organisations et auprès de nos partenaires ; trouver un site pour abriter le siège de la JCI Mali ; célébrer les 25 ans de la JCI Mali ; participer aux grands débats de la nation et repositionner JCI Mali auprès des partenaires et institutions.

ENORMES DEFIS

Après avoir évoqué les sept priorités du mandat, le président national affirme que la vie nous apprend que lorsque nous avons des problèmes, il n’est pas utile de devenir le problème. Pour lui, seul le partage permet de changer le monde. « Ne vous y trompez pas », martèle-t-il.
« Si vous priez et demandez la force, vous recevez des difficultés pour vous rendre forts. Si vous demandez des faveurs, vous recevez des opportunités », dit-il. Alors, souligne-t-il, restez donc en éveil et prenez garde à vos pensées, car elles deviendront vos paroles. Prenez garde à vos paroles, car elles deviendront vos actes.
Moustapha Sanogo a officiellement commencé les activités d’un mandat plein de défis allant du 1er janvier au 31 décembre 2020. Ces énormes défis seront-ils vraiment relevés ?

Par D.Keita

MPFEF (Mali): La touche de la nouvelle équipe

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Depuis quelques temps le département de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille est à pied d’œuvre pour la réalisation des projets phares. Le Dr Aissata Kassa Traoré et son équipe ont commencé une série d’activités pour le bonheur de la promotion de la femme de l’Enfant et de la famille.

Pas un temps de répit pour Dr Aissata Kassa Traoré et son équipe qui, depuis sa nomination succède des actions au niveau de son département. En effet, le samedi, 18 janvier 2020, la population de la commune rurale du Mandé, dans le cercle de Kati dans la Région de Koulikoro est sortie massivement pour accueillir chaleureusement Madame le Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et sa délégation dans le cadre d’une visite à la Fédération des Femmes de la localité. Plusieurs personnalités ont témoigné de leur gratitude en honorant de leur présence dans la cour de la mairie. Il s’agit entre autres des Chefs des 25 villages de ladite commune, le RECOTADE, le Maire de Ouenzzindougou, le Préfet de Kati, les Responsables religieux les Donzo, le Maire, la Présidente de la Fédération des Associations Féminines.

Tous dans leur intervention ont remercié le Ministre pour avoir été la première haute autorité à visiter la commune du Mandé sise à Ouenzzindougou. Quant au ministre, elle a encouragé les femmes à l’entente et la cohésion autour des activités pour permettre l’autonomisation et le développement de leur localité. Elle a promis son soutien aux femmes associatives sous l’impulsion de la politique du Président de la République et du Chef de Gouvernement.

Mme le ministre n’est pas venue les mains vides. Elle a aussi procédé à une remise de matériels composés d’équipement complet de moulin, d’équipement complet de fabrication de savon, des moustiquaires et plusieurs calendriers à la Fédération des associations féminines de la commune du Mandé.
La dernière étape de la cérémonie a été consacrée à la causerie débat avec ladite fédération qui a remercié le Ministre pour les efforts déjà accomplis pour cette localité et ont à cet effet sollicité plus de son soutien matériel et d’accompagnement en vue du développement de leurs activités. Aussi, le Chef de Village à travers la Maire a promis de livrer 04 hectares pour leurs activités de maraîchage, et 01 hectare pour la construction d’un centre de formation, ce centre qui prendra le nom de Madame le Ministre : Docteur Aissata Kassa TRAORE.
Les participants à la cérémonie sont tous partis satisfaits de ce qu’ils ont vu et entendu.
D’autres grandes actions sont en cours, conformément à la politique du département et de la volonté du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita
D.K

Du syndicalisme au coroporatisme au Mali: Ces hommes politiques qui ont gérés ce pays depuis Mars 1991, devraient-ils présenter leurs excuses au peule?

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La période démocratique a débuté au Mali sans que les partis politiques aient un programme bien élaboré et sans que l’on ait expliqué à la population ce qu’est la démocratie et l’Etat de droit. Les dirigeants eux-mêmes étaient ignorants du fait que la démocratie reposait sur la VERTU. Cette période originelle fut matérialisée par le lancement d’un slogan aux contours vagues : « le CHANGEMENT », un emploi abusif du mot « démocratie » auquel aucun contenu n’a été donné. Ce que le citoyen lambda comprit de la démocratie était ce qu’elle a vu : une accumulation effrénée de richesses entre les mains des nouveaux dirigeants dont la plupart, connu dans les milieux populaires, vivaient dans la pauvreté ordinaire.

Il s’agit de ceses hommes politiques qui ont gérés ce pays depuis Mars 1991 ne devraient-ils pas présenter des excuses publiques au peuple malien ?


Un premier acte de la première législature fut, sans explication, de porter le budget de la Présidence de 250 millions de francs CFA par an à 10 milliards de francs CFA par an. Pour faire voter un tel budget les députés exigent et obtiennent que leurs indemnités soient revues à la hausse. Ils obtiendront même, plus tard, en plus du cumul des indemnités avec leurs salaires, d’autres avantages pécuniaires qui sont, entre autres : des primes de représentation et de logements ; des frais de missions confortables ; une retraite parlementaire en plus de la retraite-INPS pour ceux qui avaient l’avantage d’avoir été fonctionnaires ou autres agents relevant de statuts les affiliant à l’Institut National de la Prévoyance Sociale.
La vague se propagea à tous les corps organisés via le syndicalisme, entre autres. Le syndicalisme, aux yeux de la population, se vida de sa substance pour devenir un banal corporatisme, où l’on s’associe pour contraindre l’Etat à octroyer des avantages et des privilèges qui ne sont justifiés, ni par la situation économique, ni par des exigences liées à l’amélioration du sort de la population générale. Les notions d’équité sociale, de travail bien fait et de rendement ont disparu progressivement de la réalité nationale du fait que rien n’était entrepris pour les conforter. Les créateurs réels de la richesse du pays, les agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs sont demeurés totalement en dehors des préoccupations dans la mesure même où la nouvelle caste au pouvoir dans cette nouvelle ère démocratique n’a rien entrepris en vue de les inclure dans un système quelconque de prévoyance ou de sécurité sociale.
Le bal de la distribution des privilèges de l’ère démocratique s’est poursuivi par l’entrée en scène des magistrats. Ceux-ci se font octroyer un statut particulier et la possibilité d’un accès à un logement pour beaucoup d’entre eux. Puis vinrent les professeurs de l’enseignement supérieur. Ceux-ci obtiennent « la hiérarchisation des emplois dans l’enseignement supérieur » qui est un système, en contradiction avec tous les principes académiques. Le fondement du monde académique est la recherche de l’excellence et la promotion de la créativité. Contrairement à cela, on peut devenir professeur de l’enseignement supérieur au Mali sur simple décision administrative sans référence à aucun critère académique évoquant la qualité pédagogique du promu ou évoquant la qualité de ses travaux de recherche. De ce modèle de hiérarchisation des fonctions dans l’enseignement supérieur on tira un pour l’enseignement secondaire général et l’enseignement fondamental.
Puis vinrent les médecins. L’arme de lutte des médecins, contre tous les principes de base de cette noble corporation c’est la grève sans service minimum dans un pays comme le Mali où disposer d’un centre de santé à 10 km de chez soi est un privilège que tant de Maliens n’ont pas ! Ensuite tous les autres corps de métiers, organisés sous une bannière syndicale viendront arracher les privilèges qui leur conviennent : exonérations pour les commerçants et les ONGs, les avantages multiples pour les travailleurs du privé, l’absence de contrôle pour la gestion des associations de parents d’élèves, etc.… La décrépitude est allée jusqu’au point où les élèves décident de la date et de la longueur des congés scolaires. Les élèves essaient même de fixer le contenu des examens et les notes minima à attribuer en classe.
Ainsi de 1991 à nos jours, c’est un bras de fer permanent qui a opposé l’Etat à ses différents démembrements, chaque corporation voulant obtenir, chaque année, plus de privilèges. Des modèles de comportements sociaux sont introduits en parallèle de la distribution tout azimut de privilèges. La norme est devenue, tout en laissant mourir l’école malienne, d’envoyer ses enfants étudier au Maghreb, en Europe ou aux Etats-Unis. La norme est de se montrer en public en voiture de luxe avec en mains un téléphone portable valant son salaire annuel. Ces dérives comportementales ont déteint sur toutes les couches de la société et a même atteint les populations rurales. Il n’est pas rare de voir des villageois avec des téléphones cellulaires de la plus récente génération dont ils ne comprennent même pas le fonctionnement ! Ils suivent simplement la norme qui est désormais : « il faut posséder et il faut que cela se sache ». Les familles s’y sont mises en distribuant le label de « douaou-den » (enfant prodige) à ceux des membres de la cellule familiale entendue qui se montrerait avec plus de privilèges et de biens. Les biens les plus courus étant bien entendu, la villa, la voiture V8, le verger. Les autres membres de la cellule familiale, en particulier ceux qui résistent à entrer dans le cercle vicieux de la corruption reçoivent le label social de « dangan-den » (enfants maudits). Depuis, pour se débarrasser de ce label, les enseignants exigent du gouvernement un logement, au risque d’enfoncer encore plus l’école malienne sous un niveau qui lui ôte tout sens.

Sambou Sissoko

Source: croissanceafrique.com

Mali, Geste en faveur des démunis : Une dizaine d’associations mènent des actions humanitaires

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Des vêtements en période de fraicheur, des pairs de chaussures et de chaussettes, des pommades. Voilà le geste caritatif qu’une dizaine d’associations regroupés en collectif des Jeunes Leaders Humanitaires (CJLH-Mali), on pourrait dire, ont fait ce dont au centre Orphelinat ACFA-Mali à Badalabougou et aux déplacés du centre du Mali à Faladiè.


Les travaux de la cérémonie de remise de don se sont déroulés le samedi 18 janvier 2020, en présence des jeunes leaders initiateurs du projet.
La première étape a débuté par des remises d’une balle de vêtements au centre d’Orphelinat ACFA-Mali, « a child for all » (Un enfant pour tous), situé à Badalabougou. Cet établissement recueille douze orphelins dont six filles et six garçons.
La deuxième étape a concerné les déplacés du centre du Mali qui ont aussi bénéficié des vêtements. Dikorè Coulibaly, représentante des bénéficiaires, a salué l’initiative avant d’exprimer leurs besoins vitaux. « Nous vous saluons pour cette belle œuvre à notre endroit, mais nous avons besoins aussi de toilettes, des ustensiles de cuisine. En plus, on a un problème d’adduction d’eau et des logements. Que Dieu vous accompagne. ».
Parmi les donateurs : STRBETMOVIE (Cinéma de la rue), INES-Mali, le Réseau International des Interlocuteurs de la Langue Anglaise, APDDFE (Association pour la Protection de la Défense des Droites de la Femme et de l’Enfant), APJL-Mali (Association pour la Promotion de la Jeunesse et du Leadership), GRIN-IMPACT, Democraty-Tech-Squad, ORIENTAL, Vision Humanitaire, Aidons et Donnons un sens à notre vie, Consortium Actions Droits Humains…
En effet, l’idée du projet est venue d’une pérégrination nocturne d’un des membres qui, à son tour l’a balancée sur leur groupe de discussion WhatSapp. Du coup, selon Lamine Diarra, membre du collectif, suite aux échanges et discussions tout le monde a adhéré et ensemble ils ont donné forme à la proposition. Après cet échange digital, ils ont fait des rencontres physiques pour déterminer les termes de références et définir les objectifs du projet. C’est ainsi que les gens ont été responsabilisés et des tâches ont été attribuées à chacun. Les discussions ont abouti à ce résultat qui est d’essayer de rassembler des vêtements non usés qui peuvent servir aux démunis.
L’appellation, Collectif des Jeunes Leaders Humanitaires, avec l’acronyme (CJLH-Mali), faut-il préciser, est juste une proposition qui pourrait être adoptée au cours d’une réunion conviée entre les initiateurs.
Par D.Keita