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Air France proposera cinq vols supplémentaires vers le Mali (12 vols au total) à compter du 20 avril 2020, au départ de Paris Roissy-Charles-de-Gaulle

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Selon Air-Journal, Air France reliera Monrovia en partance de Bamako (Mali) les lundis et jeudis, et en vol direct les mercredis et samedis avant de regagner Bamako.

– Les lundis et jeudis : départ à 14 h 10 pour arriver à 17 h 55 à Bamako et repartir à 19 h 55 pour Monrovia au Libéria où il décollera à 22 h 55 pour une arrivée à Paris à 7 h 35.
– Les mercredis et samedis : départ de Paris à 14 h 10 pour Monrovia avec une arrivée à 20 h 40 et un départ à 22 h 10 pour Bamako, suivi d’un décollage à 1 h 35 pour arriver à 7 h 35 à Paris.
– Un cinquième vol sera mis en place de mi-juin à mi-septembre 2020. Cette ligne sera opérée en Airbus A330 220 (36 passagers en classe affaires, 21 en premium et 167 en économique).

Air France dessert déjà Bamako avec un vol quotidien au départ de Paris à 10 h 10 pour une arrivée à 14 h 55. Grâce à cette hausse de fréquence, l’offre d’Air France vers le Mali augmentera de 63 % par rapport à l’année 2019.

Notons qu’au mois d’octobre dernier, le premier des 28 Airbus A350-900 d’Air France est entré en service entre Paris, Bamako et Abidjan.



Joliba 105.0 FM 
Travel News

Intervieuw/ERIC TARY consultant et formateur en Travaux Telécom s’exprime sur les droits numériques et de l’inclusion numérique en Afrique

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L’Afrique subsaharienne avance à grands pas vers l’inclusion numérique. Son taux de pénétration d’internet mobile, évalué à 23 % de la population par la Banque mondiale en 2018, reste marqué par ce que l’on appelle la “fracture numérique”, avec un net retard par rapport à la moyenne mondiale (49 %), selon l’agence écofin. C’est pourquoi, ERIC TARY s’exprime sur la question des droits et l’inclusion numérique en Afrique.

Ce pendant, ce taux d’accès n’en est pas moins projeté à 39 % d’ici 2025 par l’Association des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde (GSMA) 2019. L’accès du plus grand nombre à la Toile, qui figure parmi les Objectifs de développement durable (ODD), va progresser rapidement, à la faveur de l’essor du téléphone mobile, dont le taux de pénétration devrait passer de 44 % à 50 % d’ici 2025. Lisez

Croissanceafrique.com: Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

ERIC TARY: Je suis Eric TARY , connu sous le nom TEGI qui est simplement les initiaux de mon nom et de mes prénoms .

    Je suis consultant et formateur en travaux télécoms réseaux cuivre et fibre optique.

Croissanceafrique.com: -Que pensez-vous des droits numériques en Afrique?

ERIC TARY: Je vous avoue que je ne suis pas un spécialiste en la matière de droit numérique . Je suis plutôt un homme de terrain qui accompagne les personnes qui     souhaitent découvrir le métier de technicien: Technicien raccordeur , Technicien déploiement , Technicien intervention et je dispense aussi des formations en préqualification électricité, c’est à dire l’acquisition des compétences de base en électricité.

    Pour en dire un mot , il est vrai la protection des données qui est un volet du droit numérique , devient un problème crucial . Les représentants de ce secteur,  doivent absolument éclaircir les règles liées à la manipulation de cette ressource, au niveau national tout au moins .

Je n’ai aucune donnée concernant la pénétration numérique. Il m’est donc difficile de donner une analyse pertinente à ce sujet. En revanche , il me paraît incontestable que  les investissements liés au développement du numérique doivent être concentrés sur deux axes.

   – L’infrastructure ( technologie) , plutôt physique .

   – La formation ( pour pérenniser le savoir sur le plan national ).

Croissanceafrique.com: Quels sont les avantages liés aux droits numériques? Y a t-il des inconvénients sur l’application des droits numériques ?

ERIC TARY: Il est certain que l’accès au numérique ouvert au monde est une opportunité inouïe pour faire éclorer les idées des talents , les jeunes en l’occurrence . 

Croissanceafrique.com: Comment analysez vous l’afflux massif de l’inclusion numérique en Afrique? Est-ce une aubaine pour le continent ? Dites-nous votre analyse personnelle sur le sujet?

 ERIC TARY: »Nous sommes visibles partout dans le monde où que l’on se trouve » par le biais des médias comme YouTube et bien d’autres , ce sont de véritables accélérateurs  communiquants. Toutefois , nous restons fébriles sur la protection intellectuelle. Il faudra se rapprocher vers les spécialistes en la matière. D’où cette idée de collaboration , de formation en continuité pour acquérir les compétences de ceux qui développent les produits du net .

Croissanceafrique.com: Votre mot de la fin?

ERIC TARY:  Mon mot de la fin , Je me permets d’instister sur le plan de la FORMATION , des jeunes en particulier. Le numérique est un secteur qui se développe à une vitesse exponentielle . Il faut donc de la ressource pour assurer déploiement, la mise en service et la maintenance par les locaux .

Propos recueillis par Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

LUTTE CONTRE LES PRATIQUES COMMERCIALES FRAUDULEUSES ET LA CONCURRENCE DELOYALE : La DGCC renforce les capacités de ses enquêteurs assermentés

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Après l’organisation, la semaine dernière, d’un séminaire de formation sur les techniques de collecte et de traitement des données sur les prix et stocks de produits de première nécessité, le Directeur Général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, au nom du ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed AG ERLAF, a présidé, le lundi 13 janvier dernier, un atelier de renforcement des capacités des cadres responsables de sa structure. C’était dans la salle de conférence de la DGCC qui s’est déroulé les travaux dudit atelier.
Le présent atelier, financé par l’Unité de Mise en Œuvre du Cadre Intégré pour le Commerce (UMOCI), vise à renforcer les capacités des enquêteurs économiques et à harmoniser leurs interventions en matière de conduite des opérations de contrôle économique, de lutte contre les pratiques commerciales frauduleuses et de concurrence déloyale.
Dans son discours d’ouverture, le Directeur Général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, Boukadary Doumbia, a ra
indiqué que la protection du consommateur contre les pratiques commerciales frauduleuses, la lutte contre la fraude dans le cadre des transactions commerciales et la concurrence déloyale figurent au rang des attributions spécifiques de la Direction Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence.
Avont de rappellé, les structures de contrôle économique de la DGCC, au cours de l’année 2019, ont dressé environ mille deux cents procès-verbaux de constat d’infractions économiques assortis d’amendes transactionnelles entièrement reversés au Trésor Public.
En poursuivant son intervention le Directeur Général de la DGCC a également souligné aux participants qu’un meilleur accomplissement de cette mission contribue à assainir et à réguler le marché, à asseoir une saine concurrence entre les opérateurs économiques, à mieux lutter contre la fraude et la concurrence déloyale dans le cadre des transactions commerciales et à protéger le consommateur.
Selon Boukadary Doumbia, cette mission, très sensible, aboutit le plus souvent à une sanction pécunière ou pénale à l’encontre de tout contrevenant aux dispositions législatives et réglementaires en matière de commerce.
Pour cela, il a invité ses agents à fournir plus d’efforts pour la maitrise des procédures et des textes qui encadrent cette attribution car prévient – il, tout dérapage ou manquement dans l’exercice de cette mission est lourd de conséquence pour l’agent.
Par ailleurs, il a informé les participants que la présente session de formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du code d’éthique du Gouvernement dont l’exécution participe à l’atteinte des objectifs d’une des composantes du Projet Présidentiel à savoir la lutte contre la corruption.
A ce titre, il a invité les agents assermentés du contrôle économique à se considérer non pas comme des proies dans cette lutte mais plutôt comme des acteurs à part entière de ce combat contre la corruption.
Il a, enfin exhorté ses agents à plus de rigueur et de vigilance dans le traitement des dossiers relatifs aux missions d’investigation économique et de lutte contre la fraude afin d’éviter à notre service l’image d’une administration corrompue et légère face à des tentatives malveillantes d’où qu’elles viennent.

AMT

Source: Croissanceafrique.com

Conférence de presse de l’AJCAD-Mali: Adam DICKO Directrice Exécutive: « le coût du projet Action des jeunes pour la paix est fixé à hauteur de 120 millions 675 mille 824,78 FF CFA »

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Ce mardi 14 janvier 2020, l’association des jeunes pour la citoyenneté Activeet la ddémocratie (AJCAD) a procédé à une conférence de presse de présentation de son nouveau projet: « ACTION DES JEUNES POUR LA PAIX ». A l’issu de la rencontre Mme Adam DICKO est la Directrice Exécutive de l’AJCAD, elle affirme que : « le coût du projet Action des jeunes pour la paix est fixé à hauteur de 120 millions 675 mille 824,78 FF CFA », a-t-elle affirmé. La Présentation du projet aux hommes medias a été assurée par Mme Sokona Toungara chargée du projet en compagnie de ses collègues de l’AJCAD dont Mohamed A Traoré et Ousmane Maiga. C’était en présence d’une brochette de journalistes et blogueurs.

A sa prise de parole, la directrice exécutive de l’AJCAD, Mme Adam DICKO explique que : « La vision du projet est renforcer la participation des jeunes dans le processus d’instauration et de consolidation d’un climat de paix (Peace Building) et de sécurité humaine durable dans les communautés et au niveau national« , a-t-elle explique. Pour elle, l’AJCAD veut des choses simples, et qui ont des impacts rapides. Ce n’est pas tout, car, elle ajoute que « le projet est financé par une ONG londonnienne avec l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD) et de dire que « le coût du projet: Action des jeunes pour la paix est fixé à hauteur de 120 millions 675 mille 824,78 FF CFA » a-t-elle dévoilé à la presse.

Dans sa présentation, Mme Sokona TOUNKARA affirme que « le projet contient trois axes stratégiques. Le premier axe concerne le renforcement des capacités organisationnelles, institutionnelles et operationnelles des groupements de jeunes et associations oeuvrant pour la consolidation de la paix au Mali. Le deuxième axe: vise un appui aux actions de prévention et de consolidation de la paix et de la cohésion sociale et enfin le troisième axe: est le soutien aux actions tendant à renforcer la sécurité humaine (actions urgentes , socio-economiques et culturelles) », affirme-t-elle, sokona Tounkata. Affirmant également qu’ils existent des partenaires dans plusieurs domaines à savoir dans les domaines institutionnels, des OSC et les leaders traditionnels. Les interventions du projet se tiendront dans cinqs (05) régions du Mali que sont : les régions de Kayes, de Ségou, de Mopti, de Gao et le district de Bamako. Adam Dicko dira à son tour que « le projet vise les initiatives de paix et de la cohésion sociale. Il est à sa phase pilote qui durera une année, renouvelable. L’AJCAD procédera aux identifications des risques lieu à leur propre initiative« , dit-elle.

Notons que l’AJCAD-Mali est créée en 2014 par des jeunes learders engagés pour le developpement et la consolidation de la democratie au Mali. Son objectif est de renforcer les capacites des jeunes à faire face aux defis de la bonne gouvetanace, l’incivisme, la corruption, l’insufisance d’accès aux services sociaux de base par les populations et notamment les jeunes.

Daouda Bakary KONÉ

Wang Yi explique les trois raisons pour lesquelles les ministres chinois des Affaires étrangères ont choisi l’Afrique pour leur première visite de l’année au cours des 30 dernières années

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HARARE, 13 janvier (Xinhua) — Le conseiller d’Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a expliqué dimanche qu’il y avait trois raisons pour lesquelles tous les ministres chinois des Affaires étrangères se rendent en Afrique lors de leur première visite à l’étranger chaque année ces 30 dernières années.

S’exprimant lors d’une conférence de presse avec le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères et du Commerce international Sibusiso Moyo à Harare, M. Wang a indiqué que cette tradition constituait une pratique unique dans la diplomatie internationale et que la Chine était restée fidèle à son aspiration initiale.

Tout d’abord, cela est basé sur les sentiments spéciaux d’amitié de génération en génération entre la Chine et l’Afrique, partageant bonheurs et malheurs, a-t-il dit.

L’amitié sino-africaine a une longue histoire, surtout dans les temps modernes, a-t-il signalé, ajoutant que les deux parties s’étaient battues côte à côte pour l’indépendance et la libération nationales, partageant bonheurs et malheurs, se soutenant mutuellement, formant une amitié fraternelle et devenant de bons et loyaux amis.

« Au cours de la période de développement et de construction, nous nous sommes réunis à nouveau et avons fait des progrès main dans la main, devenant de bons partenaires dans la poursuite de progrès mutuellement bénéfiques et gagnant-gagnant », a-t-il dit.

M. Wang a affirmé que pendant des décennies, malgré les vicissitudes internationales, l’amitié sino-africaine s’était encore renforcée, et que le flambeau avait été passé de génération en génération. Les relations sino-africaines ont résisté à l’épreuve du temps, éliminé le tumulte et sont devenues un modèle exemplaire de relations internationales et de coopération Sud-Sud.

Deuxièmement, la tradition est basée sur des besoins réalistes pour approfondir la coopération et le développement commun entre la Chine et l’Afrique, a estimé M. Wang.

La Chine est le plus grand pays en développement et l’Afrique est le continent où la plupart des pays en développement sont concentrés. « Nous sommes des partenaires naturels avec des avantages complémentaires et avons un espace et un potentiel de coopération illimités », a-t-il déclaré.

Ces dernières années, les réalisations de la coopération sino-africaine incluent la création du Forum de coopération Chine-Afrique (FCSA), l’établissement d’un consensus sur la construction de la communauté de destin, la construction conjointe de la Ceinture et la Route, et le projet pilote Chine-Afrique pour la coopération en termes de capacité de production, qui ont tous influencé de manière innovante les relations entre les deux parties et contribué à faire entrer la coopération sino-africaine dans une nouvelle ère, a-t-il ajouté.

La Chine s’appuie sur les perspectives de développement de l’Afrique et l’avenir de la coopération sino-africaine, et placera la coopération sino-africaine à l’avant-garde de la coopération internationale avec l’Afrique.

La troisième raison, selon M. Wang, est la mission importante de renforcer la coopération internationale et de préserver les intérêts communs de la Chine et de l’Afrique.

Le monde est devenu moins pacifique, en particulier ces dernières années, avec le retour de l’unilatéralisme, des politiques de pouvoir et de la mentalité de la guerre froide, a-t-il noté, ajoutant que les pays en développement, y compris les nations africaines en avaient beaucoup souffert.

Il est urgent de renforcer la communication et la coordination sino-africaines, de démontrer le pouvoir de la solidarité et de générer une voix unique pour préserver les droits légitimes des peuples chinois et africains dans le but de s’opposer à l’ingérence extérieure, de poursuivre l’équité et la justice et d’obtenir une vie meilleure.

Agence chine nouvelle

Mali: Dr.Boubou CISSÉ reçoit le vice président du Comité International de la Croix Rouge, M. Gilles Carbonnier

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Le Premier Ministre, Dr Boubou Cissé a reçu en audience le vice président du Comité International de la Croix Rouge, M. Gilles Carbonnier accompagné d’une forte délégation

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Deux sujets étaient à l’ordre du jour à savoir la revue des activités humanitaires du CICR au Mali ainsi que les enjeux humanitaires au Mali et dans le Sahel.

Mali (Gao) : Les enfants réclament la reprise des cours

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Ce matin, au lieu d’aller dans les classes, les élèves se sont donnés rendez-vous devant le Gouvernorat de Gao bloquant ainsi tous ses accès. Ils ont marre de rester à la maison et réclament la reprise des cours.

La réalité est que les enfants élèves ont la peur au ventre de revivre la situation de l’année scolaire dernière. Ils ont donc décidé de descendre dans la rue avant qu’il ne soit trop tard.

« Abas, ceux qui ont pris en otage notre avenir! », « Nous voulons étudier. « , « Abas les dirigeants inconscients… » sont entre autres les cris scandés par les jeunes gens. « Nous sommes fatigués des grèves. L’Etat doit trouver une solution à la grève, et vite. », déclare le coordinateur de l’AEEM.

Rappelons qu’en plus du mot d’ordre de grève au niveau national, au niveau local, le collectif des syndicats des enseignants a aussi déposé un mot d’ordre de grève. Ce qui explique encore la complexité de cette crise de l’école malienne qui n’a que trop duré.

Kanfari Sony

Mali: l’ONG AJCAD et Aide à l’église Norvégienne (AEN) signent un contrat de prestation à hauteur de 45 millions 700 mille F CFA pour la paix et la cohésion sociale.

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La Directrice Exécutive de l’AJCAD, Adam Dicko, a signé , ce mardi 14 janvier 2020, un contrat de prestation avec le representant de la Directrice pays de l’Aide de l’Eglise Norvégienne au Mali (AEN) portant sur l’exécution d’un projet intitulé  » Passerelles intercommunautaires et intergénérationnelles pour la consolidation de la paix et la cohésion sociale dans les communes du District de Bamako et toutes les régions du Mali

. Pour un montant total de 45 700 000Fcfa, la durée du projet est de 3 mois au cours de laquelle les activités ci-après sont attendues : identification et formation de 20 jeunes facilitateur (2 par région et 4 pour le District de Bamako) sur la gestion et prévention des conflits; activités de soutien de 09 initiatives socio-culturelles en matière de consolidation de la paix ; organisation de 09 foras locaux pour la cohésion sociale et le vivre ensemble pour une paix durable ; réalisation de 25 vidéos (interview) des jeunes; organisation d’une rencontre nationale des jeunes sur la paix et la cohésion sociale ; réalisation de 18 vidéos des leaders religieux.
AJCAD,une jeunesse responsable pour un monde meilleur.

Macron annonce l’envoi de 220 soldats supplémentaires pour renforcer la force Barkhane

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Emanuel Macron de la France


Le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi l’envoi de 220 soldats supplémentaires au Sahel pour renforcer la force militaire française Barkhane qui combat les jihadistes dans la région.

« J’ai décidé d’engager des capacités de combats supplémentaires, 220 militaires viendront renforcer les troupes de Barkhane » (qui compte déjà 4.500 hommes), a déclaré le président français à l’issue d’un sommet avec les présidents des pays du G5 Sahel à Pau.

Les présidents du G5 Sahel ont par ailleurs « exprimé le souhait de la poursuite de l’engagement militaire de la France au Sahel », une réponse à la montée d’un sentiment antifrançais, qui était réclamée par Paris

Sommet du G5 sahel à PAU: La déclaration consignée par les chefs D’État du Sahel.

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Les Chefs d’Etat membres du G5 Sahel et le Président de la République française se sont réunis ce jour 13 janvier 2020 à Pau en France en vue d’examiner la situation dans l’espace G5 Sahel.

Les Chefs d’Etat ont réaffirmé leur détermination commune à lutter ensemble contre les groupes terroristes qui opèrent dans la bande sahélo-saharienne et dans la région du Lac Tchad. Ils ont rendu hommage aux victimes civiles des exactions commises par ces groupes terroristes ainsi qu’aux soldats africains, français et internationaux tombés dans l’accomplissement de leur mission.

Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont exprimé le souhait de la poursuite de l’engagement militaire de la France au Sahel et ont plaidé pour un renforcement de la présence internationale à leurs côtés. Ils ont exprimé leur reconnaissance à l’égard de l’appui crucial apporté par les Etats-Unis et ont exprimé le souhait de sa continuité.

Ils ont réaffirmé que cette action commune vise à protéger les populations civiles, à défendre la souveraineté des Etats du G5 Sahel (conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations unies et aux accords bilatéraux en vigueur), à prévenir une extension de la menace terroriste dans les pays frontaliers et à ramener la stabilité, condition indispensable du développement.

Les Chefs d’Etat sont convenus d’accroître et de coordonner leurs efforts en vue d’une solution rapide à la crise libyenne, qui continue à alimenter l’instabilité au Sahel. A cet effet, ils ont rappelé la responsabilité de la communauté internationale, l’impérieuse nécessité d’une prise en charge prioritaire de ce dossier par toutes les parties et ont exprimé leur soutien aux objectifs de la conférence internationale de Berlin pour restaurer la stabilité et la sécurité en Libye.

Les chefs d’Etat ont salué les actions déjà menées et ont souligné le besoin d’une plus grande coordination dans la mise en œuvre des initiatives en cours au Sahel et d’un engagement international renforcé.

A cette fin, les chefs d’Etats sont convenus de mener une discussion avec les partenaires déjà engagés afin de mettre en place un nouveau cadre politique, stratégique et opérationnel qui marquera une nouvelle étape dans la lutte contre les groupes terroristes au Sahel et dans la prise de responsabilité collective.

A la lumière de ces discussions, ce nouveau cadre prendra la forme et le nom d’une « Coalition pour le Sahel », rassemblant les pays du G5 Sahel, la France – à travers l’opération Barkhane et ses autres formes d’engagements, les partenaires déjà engagés, ainsi que tous les pays et organisations qui voudront y contribuer. Ce cadre sera organisé autour de quatre piliers rassemblant les efforts engagés dans les domaines suivants :

  1. En matière de combat contre le terrorisme : les chefs d’Etat ont marqué leur ferme volonté de combattre ensemble tous les groupes armés terroristes actifs dans la zone, en concentrant immédiatement leurs efforts militaires dans la région des trois frontières sous le commandement conjoint de la Force Barkhane et de la Force conjointe du G5 Sahel, en ciblant en priorité l’EIGS.

Parallèlement à cet effort, le commandement conjoint de cette coalition accueillera progressivement l’ensemble des pays volontaires et partenaires, dont les contributions militaires rejoindront l’opération Barkhane, comme le futur groupement de forces spéciales européennes, baptisé « Task Force Takuba », qui s’inscrira dans le cadre de ce premier pilier. Le concept d’opération de la Force conjointe sera révisé afin qu’elle puisse agir avec une marge de manœuvre renforcée au-delà de la zone des 50 km de part et d’autre des frontières.

Cette coalition militaire pourra développer les capacités opérationnelles des forces sahéliennes sur l’ensemble de l’espace G5 Sahel afin de réduire la menace des groupes terroristes et d’assurer un meilleur contrôle des frontières.

  1. En matière de renforcement des capacités militaires des Etats de la région : les Chefs d’Etat ont salué le lancement, par la France et l’Allemagne, de l’initiative du partenariat pour la stabilité et la sécurité au Sahel (P3S) et ont souhaité une accélération et une amplification des efforts de formation, d’aguerrissement, de soutien logistique, d’entrainement et d’équipements des armées des pays du G5 Sahel. Ce pilier s’appuiera notamment sur les efforts déjà engagés par les Nations Unies et par les missions de formation de l’Union Européenne. Il pourra inclure un accompagnement au déploiement des armées des pays du G5 Sahel avec le soutien de l’Union Africaine et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
  2. En matière d’appui au retour de l’Etat et des administrations sur le territoire : Les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont engagés à prendre toutes les mesures visant à accélérer un retour de l’administration et des services publics sur l’ensemble des territoires concernés par la question, en particulier les chaînes pénale et judicaire, essentielles pour le retour de l’Etat de droit. Cet effort s’appliquera prioritairement à Kidal.

Dans un esprit de responsabilité partagée, ces engagements seront appuyés dans le cadre du P3S qui ciblera tout particulièrement son intervention sur la formation et le déploiement jusqu’au niveau local de personnels en matière d’administration civile, de sécurité intérieure (police, gendarmerie, douanes) et de justice.

  1. En matière d’aide au développement : les Chefs d’Etat ont salué les premiers résultats de l’Alliance pour le Sahel, lancée sous l’impulsion de l’Allemagne et de la France en juillet 2017, et ont appelé les pays et organisations, membres de l’Alliance à poursuivre dans la voie d’une démarche encore davantage coordonnée avec l’action sécuritaire, à un recours plus systématique à une programmation conjointe et à des mécanismes de délégation réciproque tenant compte des priorités des pays membres du G5 Sahel.

Dans le même esprit, les Chefs d’Etat en appellent aux partenaires internationaux à concrétiser les engagements pris en décembre 2018 à la Conférence des donateurs de Nouakchott pour la mise en œuvre du Programme d’Investissement Prioritaire (PIP) du G5 Sahel.

Par ailleurs, les Chefs d’Etats appellent les partenaires des États du G5 Sahel à accroitre leur assistance et leur soutien afin de permettre de faire face aux nouveaux défis humanitaires que sont les déplacés internes, les réfugiés, la fermeture des écoles et des centres de santé.

Un sommet associant les Etats du G5 Sahel et la France se tiendra en juin 2020 à Nouakchott dans le cadre de la présidence mauritanienne du G5 Sahel. D’ici cette échéance, le suivi de ces engagements sera effectué au niveau des Ministres des Affaires Étrangères et des Ministres des Armées et de la Défense.

Zangouna KONE

Par croissanceafrique.com