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Côte D’Ivoire: Décès du commandant Issiaka Ouattara dit « Wattao »à New YORK.

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Le commandant Issiaka Ouattara dit « Wattao » est décédé aux USA auprès des siens dans la nuit de dimanche à lundi selon KOACI qui a été informé de sources familiales.

« Il est mort aux alentours de 4HTU du matin à New York ». L’ancien com’zone de Bouaké, figure incontournable de la rébellion de 2002 à 2011, s’en est allé des suites d’une maladie dans sa cinquante deuxième (52, ndlr) année.

Celui qui eut en charge la garde républicaine après l’arrivée au pouvoir du président Ouattara et qui avait suivi une formation militaire au Maroc, s’était rendu aux USA à la mi-décembre dernier. Il souffrait d’une maladie et avait opté pour se faire soigner dans ce pays où réside sa famille.

Avec la disparition de Wattao, connu pour sa générosité et son sens de l’honneur, la Côte d’Ivoire perd un homme qui restera sans nul doute dans l’histoire du pays.

Amy Touré / Koaci

Mali: Qui veut Supprimer la Taxe Emploi Jeune de l’APEJ ?

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Pour informer l’opinion nationale et internationale de la suppression de la Taxe Emploi Jeunes (TEJ), le Conseil des Anciens Volontaires et Stagiaires de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (CAVS-APEJ) a tenu une conférence de presse le samedi 4 janvier au carrefour des Jeunes.


Pour rappel, la Taxe Emploi Jeunes (TEJ) a été créée en 2008 pour trouver un mécanisme de financement pérenne à la promotion de l’emploi des jeunes. Elle permet au Programme Emploi Jeunes (PEJ) d’exécuter son programme qui porte essentiellement sur le renforcement de l’employabilité des Jeunes ; le développement de l’esprit d’entreprise chez les jeunes ; et le renforcement du dispositif de financement des projets des Jeunes.


Selon les conférenciers du jour, de la création de la Taxe Emploi Jeunes à nos jours plusieurs milliers de jeunes ont suivi des stages de formation professionnelle qui touchent plus de 5000 jeunes diplômés par an, des stages de qualification, la formation entrepreneuriale, la reconversion etc.


C’est dans la loi de finances 2019 que la Taxe Emploi Jeunes a été remplacée par la contribution forfaitaire à la charge des employeurs qui est une subvention. En 2019 , cette subvention n’a été que 4 milliards de FCFA contre une prévision initiale de 8 milliards de FCFA, ont t-ils indiqué. Pour ce qui concerne 2020, le projet de loi de finances accorde un peu plus de 3 milliards de FCFA pour l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ). Les Anciens de de cette institution trouvent cette somme insuffisante pour répondre aux besoins de ladite institution.


Le collectif des Anciens Volontaires et Stagiaires de l’APEJ (CAVS-APEJ) recommande aux autorités du Mali le maintien de l’emploi des jeunes au rang des priorités de l’Etat qui est une question de sécurité nationale.

Daouda B KONE

Fonds africain pour la culture: de l’argent africain pour des projets ambitieux

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Lancé en 2017, l’African Culture Fund (ACF) finance des projets artistiques avec l’argent des artistes africains eux-mêmes. Pas moins de 2,9 millions d’euros ont été levés en deux ans. Un début prometteur, pour une initiative qui se donne les moyens de sa souveraineté culturelle.

 acteur culturel malien, Mamou Daffé, directeur du Centre culturel Kôré à Ségou et du Festival sur le Niger, se trouve derrière le lancement du Fonds africain de la culture, dont le siège est à Bamako. Il en est le président discret, car il n’est pas là pour sa gloire personnelle, mais une tout autre ambition. Le credo de son institution à Ségou résume bien l’état d’esprit de l’African Culture Fund (ACF), qui s’est choisi une dénomination en anglais : « Évoluer d’une perception folklorique de la culture vers des industries culturelles ».

L’idée n’a pas seulement germé en 2017 lors d’une grande exposition aux Seychelles et des discussions entre Mamou Daffé avec les artistes de renom qui s’y trouvaient. L’objectif : que les grands aident à financer l’essor et la professionnalisation des « petits », des talents sans grands moyens.

Mamou Daffé est passé tout de suite à l’action : « Nous avons mobilisé de l’argent africain pour financer des projets sur le continent », explique-t-il. L’initiative est taillée sur mesure, et elle voit grand. « On ne parle de 2 000 euros par projet, mais d’un minimum de 10 000 euros qui permet de démarrer sérieusement une aventure professionnelle ».

En deux ans, plus de 3 millions d’euros levés

Deux ans plus tard, le résultat est parlant. Après un premier appel à projets en 2018 qui a attiré 519 dossiers et permis de lever 1,7 million de dollars, le second, lancé entre août et octobre 2019, a enregistré 771 candidatures en provenance de 52 pays, dont 42 africains – les autres étant portés par des membres de la diaspora. Sur ce total, 57 % ont été déposés par des personnes, et le reste par des organisations.

Premier constat, les frontières linguistiques n’ont pas d’importance : les projets ont afflué jusque du Swaziland et du Mozambique. Deuxième constat : le fonds abonde, plus que toute autre structure – à l’exception de grandes structures prestigieuses, telles que le Fonds Prins Klaus, aux Pays-Bas.

Le 4 décembre 2019, pas moins de 40 projets ont été sélectionnés, la moitié dans les arts visuels et l’autre moitié dans les arts de la scène, pour un montant de 1,2 million d’euros (sur un total attendu de 2,6 millions sur 2019/20). Une somme plus que respectable – impressionnante dans l’univers de la culture en Afrique.

La clé du succès ? Une formule inventive : l’ACF s’est vu doté par des artistes de renom comme le plasticien malien Abdoulaye Konaté, avec des oeuvres vendues jusqu’à 100 000 euros, sans rien attendre de personne. L’ACF accepte les apports étrangers, parmi lesquels ceux des fondations Ford et Open Society (États-Unis), Doen (Pays-Bas), mais à parité avec l’argent africain investi. Autrement dit, les subsides étrangers ne peuvent pas dépasser l’argent investi par les Africains eux-mêmes.

Des projets départagés par un jury indépendant

Pour garantir la transparence de son processus de sélection, l’ACF forme chaque année un jury indépendant de six membres provenant de six pays. En 2019, y figuraient Fatma Kilani, directrice de La Boîte, un espace d’art alternatif à Tunis, Nakhana Diakité Prats, consultante malienne en ingénierie culturelle, coordinatrice générale du Pavillon du Mali à l’expo 2020 Dubaï, le peintre contemporain Viyé Diba du Sénégal, le dramaturge rwandais et directeur de Rwanda Arts Initiative (RAI) Dorcy Rugamba, le Sud-Africain André Le Roux, directeur général de la Southern African Music Rights Organization (SAMRO) et Korkor Amarteifio, productrice musicale et directrice associée du l’Institute for Music and Development Accra (Ghana).

Les projets portent aussi bien sur des œuvres que des actions de formation et de structuration des filières artistiques. Dans les arts visuels, la styliste sénégalaise Selly Raby Kane va pouvoir produire Dakar Strange Tales. Du côté des arts vivants, le périple nommé East African Soul Train est porté par Charlotte Spowage, basée en Grande-Bretagne, qui veut partir en train en dialoguant avec les passagers. L’objectif : tirer un récit sur 1 200 km à partir de Dar es-Salaam en Tanzanie, pour en faire des spectacles joués à chaque étape. En Guinée, L’univers des mots va consister à faire des résidences d’écriture pour confronter les manuscrits à l’avis de dramaturges confirmés, le lauréat gagnant un prix et la possibilité de défendre son œuvre au festival d’Avignon.

« Au lieu d’avoir le regard de l’autre porté sur l’Afrique, avec des gens qui se retrouvent « montrés » comme des curiosités publiques, l’ACF se veut à l’écoute du souci qu’ont les Africains d’être représentés dans les arts, avec des projets qui partent de leurs propres ressentis, explique Mamou Daffé. Au lieu de mettre de l’argent sur les migrants, la guerre ou l’excision, il y aura des fonds pour raconter l’épopée de Soundiata Keïta, une sonate pour balafon proposée par l’Ivorien Jean Donatien Koné, une  histoire sahélienne par excellence ». Les projets portés se situent par ailleurs dans des cadres transversaux, engageant plusieurs pays, comme le Togo, le Bénin et le Burkina Faso en Afrique de l’Ouest par exemple, avec Antigone et son avatar : Antigone ou la tragédie des corps dispersés, de la Compagnie Gakokoé/Ziticomania.

CEDEAO : le temps de la vraie intégration est-il venu ? Moussa Mara s’interroge sur l’ECO

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Croissanceafrique-Le samedi 21 décembre 2019 sera peut-être le point de départ, pour l’Afrique de l’Ouest, de la vraie indépendance et de l’intégration réelle porteuses de progrès pour ses 400 millions d’habitants. Ce jour, le président Ouattara, en accord avec ses pairs de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a annoncé la disparition du Fcfa en 2020.

C’était à Abidjan en présence du président Emmanuel Macron, qui entrera dans l’histoire comme le chef d’Etat français qui a posé les jalons réels du changement de cette monnaie. Ces dispositions ont ensuite été approuvées par la 56e session ordinaire du sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO tenu ce même jour à Abuja.

Cet acte politique très fort sonne également comme une opportunité historique vers l’union monétaire en Afrique de l’Ouest. Il donne corps au projet Eco, non pas uniquement dans la zone l’UEMOA, mais pour toute la zone de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

À partir de l’année prochaine, il y aura la monnaie Eco dans la zone UEMOA, en lieu et place du Fcfa et sans lien de tutelle avec la France (suppression du compte d’opération et aucune supervision de la gestion monétaire par Paris). Cela ouvre la perspective d’une monnaie de l’Afrique de l’Ouest qui fonctionnera selon le modèle de la zone euro avec la possibilité de l’élargir progressivement aux pays qui le veulent et qui le peuvent.

D’ores et déjà il y a en ligne de mire la Guinée, le Ghana, le Cap-Vert et les pays anglophones de dimensions démographique et économique plus modestes (Sierra Leone, Gambie, Liberia) et un jour, le plus tôt étant le mieux, le Nigeria, leader naturel de cette zone. Cet élargissement sera accompagné par un approfondissement de la gouvernance avec la mise en place de dispositifs de mutualisation des risques, des politiques communes et d’Institutions appropriées qui donneront progressivement à la zone les attributs indispensables à son fonctionnement vers la réalisation de ses objectifs.

L’étape suivante sera d’insérer progressivement l’UEMOA au sein du dispositif de la CEDEAO de manière à ouvrir le chantier indispensable de la clarification institutionnelle au sein de la zone. Il convient de fondre à ce titre, le dispositif de gouvernance économique et monétaire de l’UEMOA (critères de convergence et de surveillance multilatéraux) dans le nouveau système de gestion de la monnaie d’une part et, d’autre part, de transférer ses missions sectorielles (agriculture, éducation, santé…) à la CEDEAO en y intégrant les Institutions spécialisées qui leur sont liées.

La réforme de la CEDEAO, l’amélioration de ses procédures et l’accroissement de ses moyens permettront d’assurer cette mutation importante qui devra être conduite à moyen terme. L’absorption de l’UEMOA par la CEDEAO ne sera pas le seul chantier de rationalisation institutionnelle dans la zone Ouest africaine. Il existe dans cette zone géographique une ribambelle d’organisations interétatiques, aux ambitions quelques fois superposées. Certaines d’entre elles ont une vocation technique et d’autres sont centrées sur des espaces précis. Il est impératif de revisiter cet environnement institutionnel encombré pour le simplifier et le rendre plus efficient. Sortons enfin de la balkanisation institutionnelle en Afrique de l’Ouest !

Le G5 Sahel, l’autorité du Liptako Gourma, le Comité Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), l’organisation du bassin du lac Tchad (CBLT) ou encore l’organisation de la Mano River… Les pays de cet espace doivent se fixer un horizon stratégique de conversion vers une seule organisation politique avec des vocations sectorielles sur l’espace ouest-africain. Ce qui leur permettra d’engager la transformation progressive de certaines organisations en structure technique de la CEDEAO et la suppression d’autres ayant fait leur temps sans impact ou dont l’utilité reste sujette à caution.

Dans cette dernière catégorie figure le G5 Sahel qui est plus une organisation d’inspiration française qu’une organisation réellement pensée et créée par ses Etats membres. Il n’est pas indispensable de donner une réalité institutionnelle à des spécificités géo-climatiques. Les pays comprenant des aires climatiques particulières, élaborent des politiques qui les adresser sans créer d’Institution dédiée. C’est ce qu’il convient de faire à l’aune de la région ouest-africaine.

Les stratégies élaborées pour faire face aux défis sahéliens doivent être confiées à l’organisation politique majeure de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en complémentarité avec les pays, pour être mises en œuvre. Le G5 Sahel étant à ses balbutiements et peinant à prendre son envol, il est souhaitable de prendre la décision politique courageuse de la supprimer et de transférer ses missions et stratégies à la CEDEAO.

Une période transitoire peut être retenue pour faciliter cette mutation qui s’inscrit dans une démarche stratégique de construction progressive d’une seule entité politique et économique en charge du management de cet espace. Le projet devrait être soutenu par la vision de l’établissement, d’ici une décennie, d’une institution portée par les Etats et surtout par les peuples, dotée d’un fonctionnement démocratique, et compétente pour traiter des sujets communs.

A ce titre, les questions de sécurité, de lutte contre le terrorisme et la criminalité régionale et transfrontalière pourront être adressées avec plus d’efficacité. C’est à ce titre d’ailleurs qu’il convient de soutenir la récente initiative de la CEDEAO d’allouer un milliard de dollars US aux enjeux sécuritaires de l’espace ouest-africain.

L’opérationnalisation des forces en attente participe de cette volonté. Les troupes du G5 Sahel peuvent constituer quelques bataillons à partir de cette force dans un cadre plus intégré et porté par davantage d’Etats. Le chancelier allemand Bismarck reconnaissait la primauté de la géographie en affirmant : « Nous faisons l’histoire, mais nous subissons la géographie ».

L’avenir des pays d’Afrique de l’Ouest ne se jouera ni à Paris ni à New York ou Beijing, mais en Afrique de l’Ouest. L’opportunité ouverte par la disparition du Fcfa doit être transformée pour faire de cette zone, la mieux intégrée et la mieux organisée en Afrique afin de lui ouvrir des perspectives socio-économiques et géopolitiques favorables. Cela pourrait se traduire politiquement par une CEDEAO dirigée par un exécutif émanant des Etats, supervisé par un parlement élu directement par les peuples au lieu de simples délégués issus des parlements nationaux. Cela pourrait également, dans un horizon plus lointain, s’illustrer par la constitution d’une fédération des Etats d’Afrique de l’Ouest avec un président fédéral élu par l’ensemble des peuples de la zone.

Cette ambition nourrie par Kwame Nkrumah , Modibo KEITA et d’autres pères fondateurs nécessite toutefois des leaderships avérés dans les pays qui regardent dans la même direction. Elle nécessite aussi et surtout un leadership fort et visionnaire à la tête du Nigeria, géant d’Afrique de l’Ouest qui doit accepter de s’ouvrir à l’intégration, consentir à fournir les efforts que cela nécessite et s’engager à exercer de manière permanente son leadership. Les grandes unions régionales sont celles où le leadership est clair, visionnaire et exemplaire. Alors quand aura-t-on et qui sera le Nkrumah nigérian ?

Source: Daouda Bakary koné/croissanceafrique.com

Selon Wall STREET Journal « Carlos Ghosn s’est faufilé hors du Japon dans une boîte utilisée pour l’équipement audio »

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L’ancien titan automobile Carlos Ghosn, emballé dans un étui généralement utilisé pour les équipements audio de concert, a été faufilé dans un jet privé dans un aéroport d’Osaka, au Japon, dimanche soir, selon des personnes proches du dossier, dans ce qui est devenu l’une des sociétés. cas les plus étonnants du monde de la libération sous caution.

Son évasion du Japon, où il combattait des accusations de crime financier découlant de son passage au sommet de Nissan Motor Co. et de Renault SA, a duré des mois, selon des personnes proches du dossier, et n’a été déclenchée qu’après M. Ghosn est devenu convaincu que son procès, prévu pour plus tard cette année, pourrait durer des années.

M. Ghosn, âgé de 65 ans, a déclaré avoir organisé lui-même son évasion, mais il était accompagné lors de son vol d’Osaka à Istanbul, ont déclaré ces personnes, par un expert dans l’art des escapades clandestines: Michael Taylor, un ancien béret vert bien connu dans le petit monde serré des entrepreneurs en sécurité privée.

Ce récit de son voyage est basé sur des entretiens avec des personnes familières avec une sonde turque de deux avions utilisés dans l’évasion, des photos qui font partie de cette sonde et des conversations avec des personnes familières avec la pensée de M. Ghosn et la planification et l’exécution de l’évasion . Une porte-parole de M. Ghosn a refusé de commenter la façon dont il avait quitté le Japon.

Alors que l’année dernière touchait à sa fin, M. Ghosn est devenu de plus en plus bouleversé par la perspective d’un procès prolongé. Il vivait dans une maison surveillée par un tribunal à Tokyo, avec de sévères restrictions de contact avec sa famille. Alors qu’il était libre de quitter son domicile, il n’était pas autorisé à quitter le Japon.

Plus d’un an après que l’ancien président de Nissan, Carlos Ghosn, a été arrêté pour présomption de faute financière, son cas a pris une tournure inattendue alors qu’il quittait le Japon pour le Liban. Le chef du bureau du WSJ à Tokyo, Peter Landers, a les détails. Photo: Behrouz Mehri / Agence France-Presse / Getty Images

Depuis son arrestation en novembre 2018, il avait contesté les accusations japonaises d’actes répréhensibles financiers et s’était engagé à les combattre devant les tribunaux.

Mais à la suite d’une audience préliminaire le jour de Noël qui a suggéré un nouveau retard dans le début du procès, M. Ghosn a décidé de passer au plan B, selon des personnes familières avec l’affaire.

Le plan d’évasion était en cours samedi 28 décembre à Dubaï. C’est là que, selon les manifestes de vol et les dossiers d’immigration faisant désormais partie de l’enquête turque, M. Taylor et un autre homme sont montés à bord d’un jet privé Bombardier Global Express à destination du Japon. Dubaï était également l’endroit où deux grands étuis noirs étaient chargés pour le vol des yeux rouges. L’avion est arrivé dimanche à 10 h 16, heure locale, à l’aéroport le plus achalandé d’Osaka, selon les dossiers de vol.

Le journal japonais Asahi, citant des sources d’enquête japonaises, a déclaré que des images de surveillance montraient M. Ghosn quittant sa maison de Tokyo seul à 14h30 dimanche, portant un chapeau et un masque de style chirurgical largement utilisé au Japon pour se protéger des germes. Cela aurait été moins de neuf heures avant que son avion ne quitte le Japon.

Comment il a parcouru plus de 300 miles à Osaka depuis Tokyo est toujours un mystère. On ne savait pas non plus auparavant comment M. Ghosn avait pu monter à bord du jet privé alors qu’il lui était interdit de quitter le pays. Kenji Takanishi, porte-parole de l’exploitant de l’aéroport international d’Osaka à Kansai, a déclaré que les bagages des avions privés subissaient la même inspection que les bagages des passagers des jets commerciaux réguliers. Cependant, il a déclaré que les VIP étaient parfois exemptés de ces contrôles.

Le conteneur utilisé pour faufiler M. Ghosn à bord avait des trous percés au fond pour assurer qu’il puisse respirer, selon des personnes familières avec l’affaire. Il avait également des roues, typiques de ces cas, ce qui le rend plus facile à déplacer.

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Pensez-vous que Carlos Ghosn avait eu raison de fuir la justice japonaise? Rejoignez la conversation ci-dessous.

Le vol de M. Ghosn à destination d’Istanbul a décollé dimanche à 23 h 10 et a été en l’air pendant un peu plus de 12 heures, passant au-dessus de la Russie avant de descendre à l’aéroport d’Atatürk, selon les dossiers de vol. En plus des passagers, l’avion transportait deux pilotes et un agent de bord, ont indiqué des personnes proches de la sonde turque.

Lundi matin, sur le terrain de l’aéroport d’Atatürk, M. Ghosn a emmené une voiture à une centaine de mètres sous une pluie battante vers un petit avion qui l’a transporté au Liban lundi, ont ajouté les gens. Interrogé par la police, un membre d’équipage a identifié M. Ghosn comme étant le passager des photos.

L’exploitant d’aéronefs turc MNG Jet Havacilik AS, qui exploitait les deux avions utilisés dans le voyage de M. Ghosn, a trouvé le conteneur noir et un autre haut-parleur sur l’avion à longue portée après son vol en provenance du Japon.

L’avion Bombardier utilisé pour l’évasion de Carlos Ghosn du Japon. PHOTO: ALP AKBOSTANCI / REUTERS

Sur le vol qui a suivi, de la Turquie vers le Liban, M. Ghosn était accompagné d’un employé de MNG Jet. L’entreprise a déposé une plainte contre l’employé, l’accusant de trafiquer des dossiers pour cacher la présence de M. Ghosn sur les vols.

L’employé a expliqué aux enquêteurs comment l’un des étuis noirs avait été utilisé pour charger M. Ghosn dans l’avion à Osaka, ont déclaré des personnes proches du dossier.

Une photo de la cabine de l’avion à longue portée, fournie au Wall Street Journal par des personnes familières avec la sonde, montre un conteneur noir, avec des coins renforcés de métal, coincé dans l’allée centrale près de l’arrière de l’avion.

Les boîtiers de matériel audio sont devenus des preuves centrales de l’enquête turque.

Discours du président chinois pour l’année 2020: « L’année 2019 nous a vus obtenir d’importants résultats, à la sueur de nos fronts, grâce aux nombreux efforts.. »

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Camarades, chers amis, Mesdames, Messieurs,

L’année 2020 est sur le point d’arriver. Je suis heureux de vous adresser, depuis Beijing, capitale chinoise, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année!

L’année 2019 nous a vus obtenir d’importants résultats, à la sueur de nos fronts, grâce aux nombreux efforts, qui nous ont permis d’avancer d’un pas affirmé. Nous avons progressé de manière stable en termes de développement de qualité. Notre produit intérieur brut est estimé à presque 100 000 milliards de yuans, le PIB par habitant va bientôt atteindre les 10 000 dollars américains. D’importants progrès ont été réalisés à travers les «Trois grandes batailles». Le programme de développement coordonné Beijing-Tianjin-Hebei, le programme de développement de la zone économique du fleuve Changjiang, celui de la Grande Baie Guangdong – Hong Kong – Macao et celui du développement intégré du delta du fleuve Changjiang arrivent désormais dans une phase d’avancement accéléré. Le projet de la préservation écologique et du développement de qualité du bassin du Fleuve Jaune est érigé en stratégie nationale. Environ 340 districts pauvres et plus de 10 millions de personnes dans tout le pays vont pouvoir sortir de la pauvreté. La sonde Chang’E 4 a débarqué sur la face cachée de la Lune, une première dans l’histoire de l’humanité. La fusée porteuse Longue Marche 5-Y3 a été lancée avec succès, le navire d’exploration scientifique Xuelong No.2 a atteint pour la première fois le Pôle Sud. Quant à la réalisation d’un réseau global de navigation Beidou, il ne nous reste que l’ultime étape à accomplir. Cette année a aussi vu la commercialisation du réseau 5G et l’inauguration du splendide aéroport international de Daxing, dont l’architecture évoque un phénix qui s’envole…Autant de résultats obtenus grâce aux efforts de nos travailleurs de la Nouvelle ère, et qui démontrent l’extraordinaire esprit et la force sans pareil de la Chine.

Durant l’année écoulée, la réforme et l’ouverture n’ont cessé d’insuffler de nouveaux élans de vitalité à l’égard du développement. La réforme des institutions du Parti et de l’Etat a été accomplie. De nouvelles zones pilotes pour le libre-échange ont été créées, celle de Shanghai étendue. Le marché boursier des start-up technologiques a démarré et a connu ses premiers résultats. Les impôts, taxes et autres frais ont été réduits de plus de 2 000 milliards de yuans au total. Le seuil de perception de l’impôt sur le revenu individuel a été rehaussé. Les prix ont baissé pour beaucoup de médicaments, la connexion à l’Internet est devenue plus rapide et moins chère, le tri obligatoire des déchets invite à adopter un mode de vie à faible niveau de carbone. Les charges des cadres des échelons de base ont été allégées. Partout sur notre vaste territoire, on peut observer de nouveaux paysages et de nombreux changements.

Toujours cette année, la réforme de la défense et de l’armée a progressé à pas sûrs, transformant notre armée populaire en une force puissante de la nouvelle ère. Nous avons organisé un grand défilé militaire à l’occasion de la Fête nationale et célébré les 70 ans de la Marine et de l’Armée de l’air. Nous avons accueilli les 7e Jeux mondiaux militaires. Le tout premier porte-avion «Fabriqué en Chine» a été mis en service. Les soldats du peuple, à l’instar d’une muraille d’acier, défendront à jamais notre patrie. Que ces gardes fidèles reçoivent nos salutations distinguées!

L’événement le plus marquant de cette année 2019 a été la célébration des 70 ans de la Chine nouvelle. Nous nous réjouissons des exploits majeurs obtenus par notre république populaire durant ces 70 années, et sommes touchés par l’invincible force de l’élan patriotique. Rappelons-nous de ces magnifiques formations de la parade militaire, de ces groupes de citoyens émus dans les rangs du défilé civil, et de cet océan de joie qui envahissait la Place Tian An Men. Le pays entier se parait de couleurs festives, des sourires de fierté s’affichaient sur tous les visages, la chanson Ma patrie et moi retentissait dans toutes les rues. Nous avons souvent été émus par cet amour de la patrie jusqu’à en avoir les larmes aux yeux. Le patriotisme permet à notre nation de garder la tête haute. Comme emportés par un flux majestueux allant de l’avant, nous avancerons en chantant à la gloire de la Chine nouvelle, tout en poursuivant notre lutte dans cette nouvelle ère.

L’année 2019 m’a amené à beaucoup voyager dans mon pays. J’ai pu me réjouir de l’avancée de la construction de la nouvelle zone de Xiong’an, de la vitalité du port de Tianjin, du grand dynamisme du centre secondaire de Beijing, de la beauté et de la grandeur de la steppe mongole. J’ai pu admirer les paysages le long du couloir Hexi, région historique qui ne cesse de renaître, les eaux immenses du Fleuve Jaune qui court de toute sa force sous le ciel, la rivière Huangpu qui traverse des régions riches et prospères…Partout où je suis allé, j’ai vu la prospérité. J’ai parcouru l’histoire de la révolution chinoise pour me souvenir de mon engagement initial. Du point de départ de la Longue marche à Yudu dans le Jiangxi, au Musée de la Révolution de Xinxian au Henan, qui était le siège du pouvoir soviétique régional, du monument de l’Armée de l’Ouest à Gaotai dans le Gansu, aux vestiges de la révolution sur la Colline parfumée de Beijing, en chacun de ces lieux, j’ai beaucoup réfléchi. Ce sont notre engagement initial et notre mission qui nous donnent une force inépuisable pour poursuivre la nouvelle longue marche.

Cette année comme je l’ai toujours fait, je me suis rapproché du peuple malgré mes multiples obligations. Beaucoup de personnes m’ont parlé et m’ont livré ce qu’elles pensaient réellement. Je les ai toujours au cœur. Des habitants de l’ethnie Dulong, à Gongshan dans le Yunnan, des villageois de Xiadang, dans le district de Shouning dans le Fujian, les soldats de l’escouade Wangjie, des étudiants de l’Université des Sports de Beijing, des enfants de Macao ainsi que des personnes âgées travaillant comme volontaires, tous m’ont écrit. Dans mes lettres en leur répondant, je les ai félicités des résultats obtenus et leur ai transmis mes meilleurs vœux.

Au cours de l’année écoulée, nombre d’événements et de personnes nous ont touchés. Pour en citer quelques-uns : Zhang Fuqing, dont les exploits sont, pendant longtemps, restés méconnus et qui demeurait fidèle à son engagement initial ; Huang Wenxiu, qui a consacré sa vie à la lutte contre la pauvreté ; les 31 pompiers héroïques qui ont donné leur vie en luttant contre l’incendie dans les montagnes à Muli dans la province du Sichuan ; Du Fuguo qui en protégeant ses camarades, a perdu ses membres ; l’équipe féminine de volley-ball de Chine qui a été sacrée championne de la Coupe du monde de volley-ball avec 11 victoires consécutives. Autant de héros méconnus qui, sans aucune plainte ni regret, ont écrit des chapitres brillants dans leur vie.

En 2019, la Chine continuait de s’ouvrir au monde extérieur. Nous avons organisé le deuxième Forum « Ceinture et Route » pour la coopération internationale, l’Exposition horticole internationale de Beijing, la Conférence sur le dialogue entre les civilisations asiatiques et la deuxième édition de l’Exposition internationale d’Importation de Chine, en présentant au monde une Chine empreinte de culture, ouverte et inclusive. J’ai personnellement eu l’occasion de rencontrer nombre de chefs d’Etat et de gouvernement et de partager avec eux les idées de la Chine. Ce qui a permis de renforcer l’amitié et de consolider le consensus. Plusieurs pays ont établi des liens diplomatiques avec la Chine. Aujourd’hui, on compte 180 pays qui entretiennent des relations diplomatiques avec notre pays. Ainsi, nos amis se trouvent à travers le monde.

2020 sera une année qui marquera un jalon dans l’histoire. Nous allons parachever la construction d’une société de moyenne aisance sur tous les plans et réaliser cet objectif du premier centenaire. 2020 sera également une année décisive pour éradiquer la pauvreté. Nous devons nous unir comme un seul homme. Il nous faut redoubler d’efforts et aller vaillamment de l’avant sans craindre les épreuves. Nous devons combler les faiblesses et consolider les fondements. Nous sommes déterminés à remporter la bataille décisive pour éradiquer la pauvreté, de manière à en sortir à terme toutes les populations rurales démunies et tous les districts pauvres, définis selon les critères en vigueur dans notre pays.

Il y a quelques jours, j’ai participé aux activités célébrant le 20ème anniversaire du retour de Macao au sein de la mère-patrie. Je me réjouis de la prospérité et de la stabilité de Macao. La pratique réussie de Macao montre que le principe « un pays, deux systèmes » est tout à fait réalisable et accepté par la population. Ces derniers mois, la situation à Hong Kong a retenu l’attention de tous. Sans un environnement harmonieux et stable, comment pourrions-nous mener une vie heureuse et paisible ? Je souhaite sincèrement que Hong Kong et nos compatriotes de Hong Kong se portent bien. La prospérité et la stabilité de Hong Kong sont l’aspiration de tous les Chinois.

Le grand fleuve de l’histoire coule sans cesse. Entre le calme et la tranquillité, il y a le déferlement des vagues. Nous ne craignons ni les épreuves ni les difficultés. La Chine poursuivra inébranlablement la voie du développement pacifique, tout en préservant la paix mondiale et en promouvant le développement commun. Nous voulons travailler main dans la main avec le reste du monde pour, ensemble, construire activement « la Ceinture et la Route », promouvoir la construction d’une communauté de destin pour l’humanité et faire des efforts inlassables en vue d’un avenir radieux.

En cet instant, beaucoup d’entre vous sont encore au travail, nombreux sont ceux qui assurent la sécurité de nos compatriotes, beaucoup d’entre vous travaillent dur. Merci !

Saisissons le jour et l’instant présent! Ensemble, accueillons l’année 2020 !

Bonne année à toutes et à tous !

Xi Jinping met l’accent sur la conservation écologique du bassin du fleuve Jaune et le développement du cercle économique Chengdu-Chongqing

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 Le président chinois, Xi Jinping, a mis l’accent vendredi sur les efforts pour accroître la protection écologique et le développement de haute qualité du bassin du fleuve Jaune et promouvoir la construction d’un cercle économique couvrant les villes de Chengdu et de Chongqing, dans l’ouest de la Chine.

M. Xi, qui est également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques lors de la sixième réunion du Comité central des affaires financières et économiques, dont il est à la tête.

Kenya : trois morts dans une attaque des shebab contre une base militaire américano-kényane

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Les shebab ont revendiqué l’attaque contre une base militaire située à Lamu sur laquelle se trouvaient des troupes kényanes et américaines. Un militaire américain et deux sous-traitants du Pentagone ont été tués. Les djihadistes du mouvement terroriste Harakat al-Chabab al-Moudjahidin, communément appelés shebab, et affiliés à al-Qaïda, ont mené une attaque, ce 5 janvier au matin, contre une base militaire située à Lamu, dans le nord du Kenya, que partagent les Américains et les forces kényanes. En fin de journée, le commandement militaire américain pour l’Afrique (AFRICOM) a fait savoir qu’un militaire américain et deux sous-traitants du Pentagone avaient été tués dans l’attaque. L’attaque, qui a débuté avant l’aube, a duré environ quatre heures, ont dit à Reuters des témoins et sources militaires. La base, connue sous le nom de Camp Simba, a été le théâtre de la dernière opération en date menée par le groupe terroriste après l’attentat du 28 décembre à Mogadiscio, qui avait fait 81 morts (soit l’une des attaques les plus meurtrières de la décennie en Somalie), ainsi que l’attaque du 2 janvier contre un bus, menée au Kenya par des hommes suspectés d’appartenir au groupe djihadiste, et au cours de laquelle au moins trois personnes avaient perdu la vie. AFRICOM confirme l’attaque Plusieurs images circulant sur les réseaux sociaux montraient le site en proie aux flammes, duquel se dégageait un important panache de fumée.

L’attaque avait été confirmée par le commandement militaire américain pour l’Afrique (AFRICOM) sur Twitter : «Le commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique reconnaît qu’il y a eu une attaque à l’aérodrome de Manda Bay, au Kenya, et surveille la situation. Al-Shaabab a revendiqué la responsabilité de l’incident. A mesure que des faits et des détails émergeront, nous fournirons une mise à jour.» Les shebab revendiquent l’attaque Les islamistes shebab ont revendiqué la responsabilité de l’attaque dans un communiqué, assurant qu’ils avaient «réussi à prendre d’assaut la base militaire fortement fortifiée et ont maintenant pris le contrôle effectif d’une partie de la base». Ils ont, en outre, déclaré qu’il y avait eu des victimes kényanes et américaines, affirmation pour le moment impossible à vérifier. Le groupe terroriste a souligné que cette attaque faisait partie de la campagne «al-Quds (Jérusalem) ne sera jamais judaïsée». Lire aussi Somalie : deux attaques contre une base américaine et un convoi de l’Union européenne La région de Lamu, située à la frontière avec la Somalie, est régulièrement touchée par des opérations menées par les shebab, qui privilégient des attaques ciblant les forces de sécurité à l’aide de bombes artisanales placées en bordures des routes. Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebab ont perdu l’essentiel de leurs bastions, mais contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides. On estime qu’ils comptent actuellement entre 5 000 et 9 000 combattants. Nairobi est présent en Somalie depuis 2011 pour combattre le groupe terroriste. Egalement présents en Somalie, les Etats-Unis y ont intensifié, depuis avril 2017, leurs frappes aériennes après l’extension par le président Donald Trump des pouvoirs donnés à l’armée américaine pour lancer des opérations antiterroristes, par voie aérienne ou terrestre. En avril, le commandement militaire américain pour l’Afrique avait annoncé avoir tué 800 personnes en 110 attaques aériennes depuis avril 2017 dans ce pays de la Corne de l’Afrique.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/69748-kenya-islamistes-shebab-attaquent-base-americaine-kenyane

De nouveaux détails sur la fuite de l’ex-patron de Nissan-Renault refont surface

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Le bagage du jet privé qui a supposément transporté Carlos Ghosn, ancien patron de Nissan-Renault, lorsqu’il s’est enfui au Liban, n’a pas subi d’inspection radioscopique dans l’aéroport, selon la chaîne de télévision japonaise NHK.

Des sources de l’aéroport international de Kansai (Japon) ont fait part à la chaîne de télévision NHK de certains détails concernant le vol reliant Osaka à Istanbul qu’a pris Carlos Ghosn dans sa fuite au Liban.

Lorsqu’il s’agit de jets d’affaires et de jets privés de personnes VIP, souvent les bagages ne subissent pas d’inspection, en accord avec le commandant de bord. Ainsi, l’avion à bord duquel a voyagé l’ex-patron de Nissan-Renault transportait «un bagage surdimensionné qui ne rentrait pas dans l’appareil de radioscopie, donc il n’a pas subi de contrôle».

Auparavant, citant des témoins, la chaîne NHK avait rapporté que plusieurs attaché-cases d’une hauteur d’un mètre se trouvaient dans l’avion. Une de ces malles aurait abrité Carlos Ghosn.

Cette version des faits a été également relayée par le Wall Street Journal, qui avait cité des sources proches de l’enquête et qui avait également diffusé une photo présumée de la malle où aurait été transporté M.Ghosn.

Fuite au Liban

Arrêté à Tokyo le 19 novembre 2018 et inculpé au Japon pour abus de confiance et dissimulation de revenus, Carlos Ghosn a confirmé le 31 décembre 2019 dans un communiqué qu’il se trouvait au Liban, disant refuser d’être «otage» au Japon d’un système judiciaire «partial».

Carlos Ghosn

© SPUTNIK . VLADIMIR PESNYAGhosn a quitté seul sa résidence à Tokyo, montre la vidéosurveillance

Après 130 jours sous les verrous, il avait été libéré sous caution fin avril, sous de strictes conditions et avec l’interdiction de quitter le pays dans l’attente de son procès.

M.Ghosn est soupçonné d’avoir employé un moyen illégal de sortie du territoire, soit sous une fausse identité ou en échappant aux contrôles.

Ses trois passeports (français, libanais, brésilien) étaient conservés dans un coffre par ses avocats japonais, pour limiter les risques de fuite.

Cependant M.Ghosn détenait un second passeport français, dans un étui scellé et dont le code d’ouverture était seulement connu de ses avocats japonais, a précisé jeudi à l’AFP une source proche du dossier.

Carlos Ghosn

© AP PHOTO / EUGENE HOSHIKOCarlos Ghosn fournit des détails sur son départ du JaponLa justice japonaise l’avait autorisé à posséder ce document, pour lui servir de visa de court séjour dans l’archipel. Il devait donc toujours l’avoir à portée de main pour ses déplacements dans le pays, selon cette même source.

Si ce second passeport français ne lui a pas servi à quitter le territoire japonais, il a pu théoriquement lui servir lors de son escale turque.

Les autorités libanaises ont quant à elles indiqué que M.Ghosn était entré légalement dans le pays, muni de sa carte d’identité libanaise et d’un passeport français.

Carlos Ghosn doit tenir une conférence de presse la semaine prochaine à Beyrouth

Huawei : une alerte affirme que Google Allo est un malware sur certains smartphones

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Huawei assimile désormais Google Allo à un malware. Un message d’alerte affiché sur les smartphones du constructeur invite les utilisateurs à le désinstaller au plus vite. Cela fait près d’un an que l’application a été abandonnée par Google et n’est plus distribuée via le Play Store

hrome, Gmail, Maps, plusieurs applications de Google nous sont aujourd’hui indispensables au quotidien. Mais on oublie souvent que la firme s’est aussi brûlé les ailes à de nombreuses reprises en lançant des projets qui ont soit été tués dans l’œuf ou abandonnés après quelques années. Google Allo en fait partie. L’application a été définitivement fermée en mars 2019. Cela fait près d’un an qu’elle ne bénéficie plus d’aucun support et n’est plus disponible sur le Play Store. Mais certains utilisateurs l’ont toujours sur leur smartphone. Une mauvaise idée selon Huawei.

Comme le rapporte le site Android Authority, les smartphones du constructeur affichent un message d’alerte qui désigne l’application comme une menace pour la sécurité des utilisateurs et recommande une désinstallation immédiate. En d’autres termes, Huawei considère l’application comme un malware Android. S’il est vrai que sa présence sur les smartphones n’est plus nécessaire, nous ignorons les raisons pour lesquelles elle est désormais classée dans cette catégorie par le constructeur chinois. Le popup d’alerte indique que Google Allo est visiblement « infecté » sans plus de précision.

Lire aussi : Google+, Allo, Daydream, Inbox – voici les services supprimés par Google en 2019

Android Authority a confirmé la diffusion de l’alerte sur le Huawei P20 Pro et le Mate 20 Pro. Difficile de dire si la menace dont il est question a été effectivement identifiée par le constructeur ou si l’avertissement est automatiquement affiché par le système par mesure de sécurité étant donné que Google Allo ne fonctionne plus depuis près d’un an et ne bénéficie depuis d’aucune mise à jour.

Source : Android Authority