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Le port de Douala rencontre de grandes difficultés à se débarrasser du consortium Bolloré-APMT en fin de contrat

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Agence Ecofin) – A la requête du consortium Bolloré-APMT, qui opérait jusqu’ici le terminal à conteneurs du port de Douala, à travers sa filiale Douala International Terminal (DIT), le tribunal administratif du Littoral a ordonné, le 31 décembre 2019, « la suspension des effets de la résolution du 6 décembre 2019 du conseil d’administration du Port autonome de Douala (PAD) portant création et organisation de la régie déléguée de gestion, d’exploitation et de maintenance du terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri et tout acte pris sur son fondement ou en son application, jusqu’à ce qu’il soit statué sur sa légalité ». 

Mais en dépit de cette décision de justice, qui intervenait quelques heures seulement avant la fin du contrat de concession de 15 ans de DIT sur cette infrastructure portuaire, le PAD, entreprise publique en charge de la gestion de la plateforme portuaire de la capitale économique camerounaise, n’entend pas lâcher du lest. Se prévalant de « prérogatives de puissance publique », le PAD a bel et bien lancé les activités de sa régie ce 2 janvier 2020, afin d’assurer la « continuité du service public » sur le terminal à conteneurs.

Pour ce faire, a annoncé DIT dans un communiqué publié le 1er janvier 2020, l’entreprise en charge de la gestion du port de Douala a procédé à la réquisition de tous les actifs de l’ancien concessionnaire. Dans le cadre de cette réquisition, que Bolloré qualifie « d’illégale », les équipements et les 410 employés de l’ancien concessionnaire tombent dans l’escarcelle de la régie mise en place, malgré la décision du tribunal administratif du 31 décembre 2019.

Selon les sources d’Investir au Cameroun, pour ne pas avoir à travailler dans le cadre de la régie remise en cause par la justice, de nombreux cadres de DIT ont démissionné et ont été aussitôt recrutés par d’autres filiales locales du groupe Bolloré au Cameroun.

Parmi eux, apprend-on, se trouvent les anciens directeur technique et responsable informatique de DIT, dont les domiciles ont été investis par les forces de l’ordre dans la journée du 1er janvier 2020. À en croire des sources avisées sur la place portuaire de Douala, il était question de contraindre ces deux responsables, qui n’ont pas été retrouvés à leurs domiciles, de livrer à la régie certains codes informatiques devant permettre de démarrer les équipements dès ce 2 janvier 2020.

Le terminal à conteneurs en mode manuel

En dépit de tout ce qui précède, la journée du 2 janvier 2020 a démarré sur le terminal à conteneurs du port de Douala par une réunion matinale présidée par le directeur général du PAD. Cyrus Ngo’o est venu rassurer ceux des ex-employés de DIT s’étant rendus sur leur lieu de service ce jour, sur les bonnes dispositions de la régie du PAD à leur garantir des conditions de travail semblables à celles de leur ancien employeur. Dans la foulée, Emile Ndjélé, ancien secrétaire général de DIT, a été officiellement présenté comme le tout nouveau directeur adjoint de la régie mise en place pour la gestion du terminal à conteneurs.

Mais au plan opérationnel, souffle une source autorisée sur place, les équipements du terminal à conteneurs ne sont pas fonctionnels en ce premier jour de la transition. « Pour qu’il y ait opération, il faut qu’il y ait facturation. Et la facturation implique la mise en marche du logiciel dédié. Après cela, pour livrer le moindre conteneur, il faut bien que le système d’exploitation soit fonctionnel.Ce qui n’est pas le cas ce jour, puisque l’ancien système a été débranché le 30 décembre 2019 », souffle une source sur place.

En effet, le nouveau système d’exploitation acquis par le PAD, en prélude au lancement de la régie pour la gestion du terminal à conteneurs du port de Douala, n’est pas encore opérationnel. Selon divers avis, il faut entre 6 et 12 mois pour l’opérationnaliser de façon optimale. En attendant, fait remarquer un expert, les opérations sur le terminal à conteneurs de Douala devraient, pour l’instant, se dérouler manuellement. Avec pour corollaire les lenteurs dans le traitement des conteneurs, et surtout un risque avéré de congestion de l’infrastructure.

Brice R. Mbodiam

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Isabel Dos Santos dément les accusations de corruption portées contre elle par la justice angolaise

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Dans un communiqué publié jeudi dernier, Isabel Dos Santos (photo) fille de l’ex-président angolais a démenti les accusations portées contre elle par la justice de son pays.

(Agenceeconfin)

Le communiqué obtenu par l’agence Ecofin, dénonce le processus qui a conduit au gel des avoirs d’Isabel Dos Santos par la justice angolaise. D’après, celle qui est considérée comme la femme la plus riche d’Afrique, cette décision serait entachée de nombreuses irrégularités.

« Ayant pris connaissance de la décision rendue le 30 décembre 2019 à son encontre, par sa divulgation dans les réseaux sociaux et les médias, Isabel dos Santos précise qu’elle n’a jamais été notifiée par le procureur général de la République d’Angola ni citée par la Cour provinciale de Luanda. Ignorant le contenu de l’accusation portée contre elle, Isabel dos Santos n’a pas eu l’occasion de présenter une défense. Elle ne sait pas non plus quand les audiences des témoins mentionnés dans le jugement ont eu lieu, ni leur identité ou tout autre élément de preuve présumé versé au dossier » indique le document.

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Joao Lourenço, la famille de l’ex-président Eduardo Dos Santos est au cœur d’une vaste opération anticorruption, qui connait depuis plusieurs semaines un procès impliquant José Filomeno Dos Santos, fils de l’ancien président accusé d’avoir détourné 1,5 milliard $ de fonds publics. Isabel Dos Santos quant à elle est accusée d’avoir fait perdre à l’État plus d’un milliard de dollars, des accusations démenties par l’ancienne dirigeante de la SONANGOL, la société publique de pétrole.

« La Cour déclare qu’elle a fondé sa condamnation sur les documents versés au dossier par le procureur général requérant et sur les témoignages figurant dans les procès-verbaux des enquêtes sur les témoins. Qui sont ces témoins qui révèlent une connaissance directe de la plupart des faits sur lesquels ils ont témoigné ? Et quels sont les documents présentés à la Cour ? » indique le communiqué.

Et d’ajouter « Les faits qui ont été donnés comme preuve pour justifier le décret de confiscation des biens d’Isabel dos Santos souffrent de faussetés, d’inexactitudes et d’omissions évidentes ».

Moutiou Adjibi Nourou

La Turquie condamne la signature de l’accord sur le gazoduc EastMed

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Le ministère turc des Affaires étrangères a critiqué la signature par la Grèce, Chypre et Israël d’un accord sur la construction du gazoduc EastMed, dénonçant les tentatives d’«ignorer» la Turquie et Chypre du Nord.

Le projet de gazoduc EastMed, dont la construction est prévue par un accord international signé le 2 janvier à Athènes, est une mesure «dénuée de sens» qui ne tient pas compte des intérêts de la Turquie ni de Chypre du Nord, a déclaré vendredi 3 janvier le ministère turc des Affaires étrangères.

«La signature de l’accord sur le projet de gazoduc EastMed est un nouvel exemple de mesures dénuées de sens qui essaient d’ignorer notre pays et Chypre du Nord dans la région. Tout projet ignorant la Turquie, qui a la plus longue côte en Méditerranée orientale, ainsi que les Chypriotes turcs, qui ont les mêmes droits aux ressources naturelles de Chypre, sera un échec», a indiqué le porte-parole du ministère, Hami Aksoy, dans un communiqué.

Chypre

© CC BY 2.0 / FRANCO PECCHIO / 200709_CYPRUS_25Chypre produira du gaz en Méditerranée malgré les objections turquesLe ministère turc a noté que «l’itinéraire le plus économique et le plus sûr pour transporter les ressources naturelles de la Méditerranée orientale vers les marchés européens» passait par la Turquie.

«Fermer les portes de la coopération avec la Turquie et les Chypriotes turcs est un signe clair que certains pays poursuivent des objectifs politiques vicieux», a ajouté le ministère.

Gazoduc EastMed

La Grèce, Chypre et Israël ont conclu le 2 janvier à Athènes un accord intergouvernemental sur la construction du gazoduc EastMed.

Long de 1.872 km dont quelque 1.300 km offshore, cette infrastructure doit permettre d’acheminer entre 9 et 11 milliards de m3 de gaz naturel par an à partir des champs gaziers Léviathan -au large d’Israël- et Aphrodite -au large de Chypre- vers la Grèce, l’Italie et l’Europe centrale.

La Russie bat son record de production de pétrole pour la période post-soviétique

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Durant l’année qui vient de s’écouler, la production de pétrole de la Russie a atteint son niveau le plus élevé pour toute la période post-soviétique, et ce malgré l’accord de limitation avec l’OPEP, selon l’agence Bloomberg.

En 2019, la Russie a établi un record de production de pétrole brut depuis la chute de l’Union soviétique, a annoncé l’agence Bloomberg.

Selon l’agence, elle a produit 560,2 millions de tonnes de pétrole ce qui équivaut à 11,25 millions de barils par jour contre 11,416 millions de barils par jour au cours de l’année record 1987.

Ce résultat a été obtenu alors même que la Russie avait réduit sa production dans le cadre d’un accord avec l’OPEP.

Prévisions du ministère de l’Énergie

Stockage de pétrole

© AFP 2019 DANIL SEMYONOVLes exportations de pétrole russe en Chine battent un record en novembreFin décembre, le ministre russe de l’Énergie Alexandre Novak a annoncé que d’après les prévisions du ministère en 2019 la production de pétrole en Russie augmenterait de 0,7% pour atteindre 560 millions de tonnes. En 2020, le ministère envisage une production de 555 à 565 millions de tonnes.

Le projet de la stratégie énergétique du ministère pour la période allant jusqu’en 2035 prévoit une production de pétrole et de condensats à un niveau de 555-560 millions de tonnes par an jusqu’en 2024 et de 490 à 555 millions de tonnes jusqu’en 2035.

L’économie algérienne en pleine «descente aux enfers», selon Alexandre Milicourtois

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Selon Alexandre Milicourtois

MAGHREB18:42 03.01.2020(mis à jour 18:54 03.01.2020)URL courtePar Fabien Buzzanca1198S’abonner

Alexandre Milicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision chez Xerfi, a récemment publié une vidéo expliquant toutes les difficultés de l’économie algérienne, un pays en pleine tourmente politique depuis des mois. D’après lui, le nouveau Président Abdelmadjid Tebboune se dresse «face à un mur». Explications.

Le 2 janvier, tout juste deux semaines après avoir pris ses fonctions, le nouveau chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune a nommé son premier gouvernement. Les 39 membres sélectionnés, dont beaucoup d’anciens ministres de l’ex-Président Abdelaziz Bouteflika, vont avoir fort à faire, à en croire l’analyse d’Alexandre Milicourtois.

Vue de la ville d'Alger

© SPUTNIK . KAMAL LOUADJUn nouveau gouvernement formé en AlgérieLe directeur de la conjoncture et de la prévision chez Xerfi, «la revue audiovisuelle de l’économie, la stratégie et du management» a récemment publié une vidéo expliquant toutes les difficultés de l’économie algérienne. Le titre est sans appel: «La descente aux enfers de l’économie algérienne».

Depuis le 16 février 2019, l’Algérie est secouée par de régulières manifestations. Au départ, les citoyens en colère demandaient le départ d’Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis de nombreuses années et qui souhaitaient se présenter pour un nouveau mandat. Devant la ténacité de la foule et la défection de l’armée nationale populaire, Abdelaziz Bouteflika a démissionné le 2 avril 2019.Après un long processus, c’est finalement Abdelmadjid Tebboune qui a pris ses fonctions en tant que nouveau Président le 19 décembre dernier. Abdelmadjid Tebboune est aussi l’ancien Premier ministre de Bouteflika, ce qui provoque la colère de nombreux Algériens qui souhaitaient un réel changement de paradigme politique.

​En plus de ces tensions sociopolitiques, l’économique algérienne va mal, notamment son secteur public, comme le note Alexandre Milicourtois:

«Les entreprises publiques qui génèrent encore près de la moitié de la valeur ajoutée industrielle sont moribondes. En 2018, le niveau de la production manufacturière publique représentait à peine plus de la moitié de celle de 1989, quant au taux d’utilisation des capacités de production, il montre une sous-utilisation structurelle des installations.»

Il rappelle également qu’en 2018, 29% des jeunes Algériens âgés de 16 à 24 ans étaient au chômage. Un chiffre deux fois plus important que celui de la moyenne nationale. Et d’après Alexandre Milicourtois, les chiffres pour 2019, pas encore connus, devraient montrer «une nette détérioration, d’après les déclarations alarmantes faites en novembre dernier par le président du Forum des chefs d’entreprise, la principale organisation patronale du pays».

Russeurope Express

© SPUTNIK .Algérie : « La balle est dans le camp du peuple » | JACQUES SAPIR | HICHAM ROUIBAH | RENAUD BOUCHARD«En outre, sur les 1,5 million de chômeurs algériens, 408.000, soit quasiment 28%, sont diplômés de l’enseignement supérieur et 386.000 de la formation professionnelle, soit 26%. Plus d’un chômeur sur deux est donc diplômé», relève le directeur de la conjoncture et de la prévision chez Xerfi.

D’après l’analyse d’Alexandre Milicourtois, les difficultés dans le secteur public sont loin d’être rattrapées par un secteur privé «trop petit, qui peine à se développer» à cause du «poids de l’administration, de la corruption et du lobby des importateurs» qui «bloquent son développement»:

«Principalement présent dans les activités peu ouvertes à la concurrence internationale, le tissu productif privé est en fait composé à 90% de microentreprises à caractère familial qui opèrent bien souvent dans le secteur informel. Quant aux grandes sociétés privées, elles sont peu autonomes, le plus souvent liées à l’appareil politique et à l’armée, avec qui elles entretiennent des relations parfois douteuses. Le procès pour corruption de deux anciens Premiers ministres, de plusieurs ministres et hommes d’affaires emblématiques montre à quel le système est gangrené de l’intérieur.»

Alexandre Milicourtois pointe également du doigt le modèle économique de l’Algérie. Basées sur les exportations de gaz et de pétrole, dont l’Algérie est un producteur d’importance, les performances de ce dernier sont très dépendantes des fluctuations des cours des matières premières.

«Tant que la rente pétrolière et gazière permettait d’acheter la paix sociale à coups de subventions, tout le système tenait. Mais c’est un système construit sur la seule performance du secteur des hydrocarbures, donc de leurs cours. Il suffit donc que les prix du Brent –pris comme proxy de l’ensemble des prix internationaux des hydrocarbures– chutent, pour que le solde courant vire au rouge.Or, les cours ont commencé à dévisser en 2014, année où il sont passés de près de 110 dollars en janvier à 60 en décembre. 2014, année où le solde courant algérien a entamé sa descente aux enfers. 2014-2019, ce sont donc six années de plomb –du jamais vu depuis le début des années 80– et 2020 ne s’annonce pas mieux. À ce rythme-là, les réserves de changes s’épuisent très vite, passant de 194 milliards de dollars en 2013 (soit l’équivalent de trois années et demie d’importations) à moins de 80 en 2018 (soit moins de deux années d’imports)», explique le directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi.

L’Algérie fait donc face à un problème de taille. Et la colère de la rue n’est pas prête de s’apaiser, selon Alexandre Milicourtois: «à cette vitesse, les caisses seront rapidement vides. Or les réserves de change sont vitales pour un pays dont la monnaie n’est pas convertible et dont l’accès au marché international des capitaux est limité ou inexistant. C’est donc un véritable mur qui se dresse devant le nouveau président, l’économie est en totale décompensation et l’argent du pétrole n’achète plus la paix sociale.

Quand Trump reprochait à Obama de vouloir déclencher une guerre contre l’Iran pour se faire réélire

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En 2020, dernière année de son mandat, le Président américain a fait écho à lui-même en donnant l’ordre d’exécuter le général iranien Soleimani.

Particulièrement actif sur Twitter depuis longtemps, Donald Trump a publié, bien avant son élection à la tête des États-Unis, de nombreux messages sur son prédécesseur, Barack Obama. Il a notamment prédit que ce dernier allait attaquer l’Iran afin de se faire réélire. Plusieurs de ses tweets ont été ressortis au lendemain de la mort de Qassem Soleimani tué ce 3 janvier dans un raid américain.

En octobre 2012, il prédisait notamment : «maintenant que les sondages sont en chute libre pour Obama, regardez-le lancer une frappe contre la Libye ou l’Iran. Il est désespéré». Pour rappel, Trump a lui-même ordonné l’exécution du général iranien. Alors que la nouvelle se propageait, il a tweeté un drapeau américain, sans faire d’autre commentaire.

Près d’un an plus tard, en septembre 2013, Trump faisait un rappel à sa propre prédiction : «Rappelez-vous de ce que j’ai dit précédemment: Obama attaquera un jour l’Iran pour montrer à quel point il est fort».

L’économiste Lars Christensen n’a pas manqué de remarquer un étrange écho à ces événements en publiant la une du New York Times datée du 17 décembre 1998. Bill Clinton avait alors annoncé une frappe aérienne sur l’Irak alors qu’une procédure de destitution à son encontre était en cours.

Christensen a également publié une petite vingtaine d’anciens tweets du Président américain, tous suggérant qu’Obama s’apprête à se lancer dans un conflit contre Téhéran pour augmenter ses chances d’être réélu.

Le général Soleimani

© AP PHOTO /L’assassinat de Soleimani est «une déclaration de guerre contre l’Iran», selon un parlementaire iranien

«WWIII» en top tendance sur Twitter

Vendredi 3 janvier, #WWIII a été le hashtag le plus mentionné sur Twitter. De nombreux internautes craignent, ou plaisantent du fait que Trump vienne de déclencher une troisième guerre mondiale en tuant un important chef militaire iranien.

Le nom de Franz Ferdinand a également été mentionné de nombreuses fois sur le réseau social. Il ne s’agit pas d’une référence au groupe de rock britannique, mais bien à l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche, qui a été assassiné en 1914 à Sarajevo. Sa mort est considérée comme l’événement déclencheur de la Première Guerre mondiale.

Région de Mopti: L’armée Malienne neutralise des GAT et récupèrent des armes et du matériel

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Le vendredi 03 janvier 2020 aux environs de 9 heures, les FAMa ont effectué une mission de reconnaissance dans les villages de MANDEKADA et DARSALAM, dans le secteur de OUENKORO, dans la région de Mopti.
Au cours de cette mission, les FAMa ont neutralisé un élément des Groupes Armés Terroristes(GAT). Elles ont récupéré un Pistolet Mitrailleur et des cartouches de 7,62 S/long.
Source: page Facebook Fama

Manisfestations à Bandiangara (Mali): Le Gouvernement exprime son soutien et sa totale solidarité au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies…

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COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT
Le Gouvernement de la République du Mali a suivi avec préoccupation les manifestations qui se déroulent dans le cercle de Bandiagara, visant le départ des troupes de la MINUSMA.
Le Gouvernement condamne fermement ces actes qui sont de nature à remettre en cause les efforts déployés par les autorités nationales et les partenaires internationaux pour le retour de la sécurité, de la stabilité et de la paix au Mali.
Tout en rappelant que la MINUSMA est présente dans notre pays à la demande des autorités nationales et conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies, dans le but d’assurer le respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, le Gouvernement appelle les populations à la retenue et les invite à ne pas tomber dans le piège des ennemis de la paix.
Le Gouvernement exprime son soutien et sa totale solidarité au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, au personnel de la MINUSMA et à l’ensemble des pays contributeurs de troupes pour leur engagement pour la paix et la réconciliation.
Bamako, le 03 janvier 2020
Le Gouvernement Le ministre de la communication,Chargé des Relations avec les institutions, Porte-parole du gouvernement
Yaya Sangaré

Bénin: Le Reporter Sans Frontière exige la libération immédiate et sans condition du journaliste Ignace Sossou

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Reporter sans frontière, dans un message en date du 3 janvier 2020, exige la libération sans condition et immédiate du journaliste Ignace Sossou incarcéré depuis le 24 décembre 2019. Cette demande du Rsf tire toute sa motivation du dernier courrier de la Cfi qui retrace les propos tenus par le procureur Mario Métonou au cour de l’atelier tenu à Cotonou du 16 au 18 décembre 2019.

Reporter sans frontière (Rsf) déplore l’interpellation et l’incarcération du journaliste Ignace Sossou pour « harcèlement » alors qu’il n’a fait que relayer les propos du procureur. Rsf, se basant sur la transcription faite par Cfi dans un message publié sur son site le 2 janvier, exige la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste Ignace Sossou. Pour Rsf, rien ne justifie sa condamnation encore moins son interpellation quand on s’en tient à la transcription des propos du procureur rendue publique par l’organisateur de l’atelier au cours duquel il les aurait tenus. Rsf fait savoir que « la publication des propos exacts tenus par le procureur, révélés par un communiqué de l’agence française le 2 janvier, permet d’établir très clairement que le journaliste a repris mot pour mot – à quelques exceptions près – les expressions utilisées par le magistrat au cours de cet atelier sans aucunement détourner le sens du message exprimé. Lors de cette rencontre, le magistrat avait effectivement estimé que les coupures internet utilisées “au Bénin ou ailleurs” traduisent un “aveu de faiblesse des pouvoirs politiques face au phénomène des fausses nouvelles.” De la même manière, le procureur avait bel et bien associé l’actuel code du numérique du pays à une “arme braquée sur la tempe des journalistes”. »

C’est fort de cela que Rsf estime que « plus rien ne s’oppose à la libération immédiate d’Ignace Sossou, journaliste d’investigation et directeur de production de Bénin Web TV, condamné le 24 décembre 2019 à 18 mois de prison ferme pour “harcèlement par le biais de moyens de communication électronique”. » Rappelons que le journaliste d’investigation avait posté trois tweet rapportant les propos que le procureur juge sortis de leur contexte pour lui créer une détresse émotionnelle. Il a été interpellé au petit matin du vendredi 20 décembre 2019 par les éléments de l’office de répression de la cybercriminalité. Après quelques jours de garde à vue, il a comparu de façon inattendue et a été condamné à 18 mois de prison ferme assorti de 200.000FCfa à verser au trésor public. Son avocate a interjeté appel.

La Défense iranienne promet à Washington une «vengeance dévastatrice» suite à la mort du général Soleimani

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Téhéran se vengera de ceux qui sont derrière l’assassinat du général Qassem Soleimani, mort dans un bombardement à Bagdad orchestré par les États-Unis, a déclaré le ministre iranien de la Défense, Amir Hatami. Le guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, s’est prononcé lui aussi pour une vengeance.

La mort du général iranien Qassem Soleimani, émissaire de Téhéran pour les affaires irakiennes, ne restera pas impunie, a indiqué le ministre iranien de la Défense, Amir Hatami, le 3 janvier.

«Une vengeance dévastatrice suivra l’injuste meurtre de Soleimani. Nous nous vengerons de ceux impliqués et des responsables de son assassinat», a-t-il déclaré, cité par l’agence de presse officielle Irna.

Le guide suprême iranien réagit à la mort du général

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, s’est également engagé à «venger» le meurtre de Qassem Soleimani.

Le général Qassem Soleimani, commandant de l'unité spéciale Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique

© AP PHOTO / OFFICE OF THE IRANIAN SUPREME LEADERLe général iranien Soleimani tué dans un raid du Pentagone«Le martyre est la récompense de son inlassable travail durant toutes ces années […]. Si Dieu le veut, son œuvre et son chemin ne s’arrêteront pas là, et une vengeance implacable attend les criminels qui ont empli leurs mains de son sang et de celui des autres martyrs», a proclamé l’ayatollah Khamenei sur son compte Twitter en persan.

Tué dans un raid

Le vendredi 3 janvier, les Gardiens de la révolution iraniens ont confirmé la mort dans un bombardement à Bagdad du général Qassem Soleimani, et l’ont attribuée aux États-Unis. Sa mort a été également confirmée par le Pentagone indiquant dans un communiqué que le général a été tué «sur ordre du Président».

Donald Trump n’a pour le moment pas réagi à cette déclaration mais a publié un tweet avec un drapeau américain.

Vers une guerre dévastatrice en Irak?

Le Premier ministre démissionnaire irakien Adel Abdel Mahdi a estimé le 3 janvier que le raid américain qui avait tué le général iranien Qassem Soleimani et son lieutenant en Irak Abou Mehdi al-Mouhandis allait «déclencher une guerre dévastatrice en Irak», écrit l’AFP.

«L’assassinat d’un commandant militaire irakien occupant un poste officiel est une agression contre l’Irak, son État, son gouvernement et son peuple», affirme M.Abdel Mahdi dans un communiqué, alors qu’Abou Mehdi al-Mouhandis est le numéro deux du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires pro-Iran intégrée à l’État.

«Régler ses comptes contre des personnalités dirigeantes irakiennes ou d’un pays ami sur le sol irakien […] constitue une violation flagrante des conditions autorisant la présence des troupes américaines», ajoute le texte.