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Une trentaine de militaires français ont rejoint les rangs des djihadistes en Syrie et Irak depuis 2012

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Un raport détaille le parcours de ces militaires, passés parfois par des unités réputées – Légion étrangère, fusiliers marins, parachutistes – et qui ont décidé de rejoindre les rangs du djihad.

Le rapport, qui doit être publié en fin de semaine et dont l’AFP a aussi obtenu une copie, documente les parcours de ces soldats, passés parfois par des unités réputées – Légion étrangère, fusiliers marins, parachutistes – et qui ont décidé de rejoindre les rangs du djihad. Il détaille les parcours de 23 individus en s’attachant à décrire leur parcours et leurs motivations, estime que si l’armée constitue une « cible de recrutement stratégique » évidente, « la radicalisation islamiste demeure marginale au sein des armées ». Pour lire la suite de l’article veuillez suivre le liens ci-dessous en jaune :

https://www.sudouest.fr/2019/12/18/une-trentaine-de-militaires-francais-ont-rejoint-les-rangs-des-djihadistes-en-syrie-et-irak-depuis-2012-6972226-6093.php

https://www.sudouest.fr/2019/12/18/une-trentaine-de-militaires-francais-ont-rejoint-les-rangs-des-djihadistes-en-syrie-et-irak-depuis-2012-6972226-6093.php

Mali: La fondation orange inaugure son 8 ème village à Tabakoro

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Il s’agit d’une inauguration que la fondation orange a procédé a Tabakoro dans la commune de kalaban coro (cercle de kati).

« Inauguration du 8 ème village orange mali de la fondation orange mali a Tabakoro Viba. Deux village voisins bénéficient d’une école ,un point d’eau et un centre de santé équipé, et doté en médicaments », dit-il.

Les populations ont également bénéficié d’équipements médicaux et kits scolaires.

Daouda Bakary KONÉ

Mali: Le Comité de Pilotage de l’Appui Budgétaire de la DG DEVCO de la Commission européenne approuve le décaissement d’un montant de 38.9 milliards de CFA

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE Bamako, le 17 décembre 2019
L’Union européenne (l’UE) poursuit son soutien au Mali dans la mise en œuvre des réformes structurelles nécessaires au renforcement de la légitimité de l’Etat sur l’ensemble du territoire par la création d’un environnement propice à la croissance économique, à sa répartition équitable et à la création d’emplois.
Le Comité de Pilotage de l’Appui Budgétaire de la DG DEVCO de la Commission européenne vient d’approuver le décaissement d’un montant de 38.9 milliards de CFA (59.3 millions d’euros) au titre de ses deux programmes d’appui budgétaire au Mali.
Les programmes d’appui budgétaire de l’UE au Mali à savoir le programme d’appui à la consolidation de l’Etat (en anglais State Building Contract ou SBC III) et le contrat de réforme sectorielle du secteur sécurité alimentaire, nutritionnelle et agriculture durable (CRS-SANAD) , ont comme objectifs principaux: l’éradication de la pauvreté par le renforcement durable de la situation sécuritaire afin de permettre la mise en œuvre des activités de développement; l’amélioration de la transparence et de l’équité dans la gouvernance nationale et locale, y compris dans les secteurs miniers et de de l’éducation; le renforcement de la mobilisation des ressources internes; le développement des opportunités d’emploi décent et de formation offertes aux jeunes, y compris les migrants de retour et le renforcement de la résilience des populations vulnérables afin de faire face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle de façon durable
Le processus de dialogue politique et technique continu et régulier et le suivi entre la République du Mali et l’Union européenne ont permis des avancées significatives qui ont abouti au décaissement de 38,9 milliards de FCFA. Ce montant représente 89 % de l’enveloppe totale disponible pour l’année 2019. Ce montant s’ajoute aux 32.8 milliards de FCFA décaissés au titre l’exercice 2018 (50 millions d’euros) dans le cadre de ces deux programmes, sur un total disponible de 40 milliards de CFA (61 millions d’euros), soit 83% du taux de décaissement. Par rapport à l’exercice 2018, nous constatons donc en 2019 une amélioration marquée par rapport aux critères de gouvernance.
Par cet appui, l’Union européenne souhaite saluer l’engagement du Gouvernement dans ses efforts de réforme relatifs à la gestion des finances publiques, au maintien de la stabilité du cadre macroéconomique, à la transparence budgétaire et à la mise en œuvre du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD 2019-2020). Les montants non décaissés reflètent les retards enregistrés dans la mise en œuvre des réformes liées à la lutte contre la corruption, à la gouvernance dans le secteur de la défense et au développement de la formation professionnelle, ainsi qu’à la non réalisation de l’étude sur la traçabilité et l’impact des subventions agricoles au Mali.
Au titre de l’exercice budgétaire 2020, la dotation du Mali pour nos deux programmes d’aide budgétaire s’élève à plus de 46,9 milliards de FCFA (71.5 millions d’euros). Afin de bénéficier de l’intégralité de cette allocation, l’Union européenne encourage le Gouvernement à renforcer plus particulièrement la mise en œuvre de réformes structurantes en matière:

  • de gouvernance financière et des ressources humaines du secteur de la défense et la sécurité,
  • de lutte contre l’impunité, notamment en matière de corruption et mauvaise gestion financière,
  • d’efficience des ressources publiques consacrées aux subventions agricoles.
    Contexte
    Les deux programmes d’appui budgétaire de l’UE au Mali (SBC III et CRS-SANAD) sont respectivement dotés d’un montant indicatif de 170 millions d’euros et 48 millions d’euros, soit au total 143 milliards de F CFA et ce, sur une période de trois ans et quatre (2018-2020 et 2021). Ces appuis budgétaires comprennent deux composantes :
  • des « tranches » (montants) fixes, déterminées par l’atteinte de conditions générales relatives à la mise en œuvre de la politique nationale (ou sectorielle) de développement, la stabilité macroéconomique, la réforme de la gestion des finances publiques et la transparence dans la gestion du budget de l’Etat;
  • des « tranches » (montants) variables, dont le montant final décaissé sur le compte du Trésor malien est déterminé en fonction de l’atteinte d’indicateurs définis conjointement par l’UE et le Gouvernement du Mali.
    Dans le cadre du programme d’appui à la consolidation de l’Etat (SBC III), les réformes concernées par les indicateurs portent notamment sur:
  • l’élargissement de l’assiette fiscale, afin d’améliorer la pérennité du financement du budget malien via une meilleure mobilisation des ressources internes.
  • une meilleure gouvernance du secteur minier à travers une plus ample transparence sur l’attribution des licences minières, la publication de la propriété réelle des industries extractives dans le secteur, et le transfert des recettes fiscales découlant du secteur minier par l’Etat aux collectivités territoriales en conformité avec les lois en vigueur.
    – les suites données, au niveau judiciaire, administratif et disciplinaire, aux constats relevés dans les rapports du Bureau du Vérificateur Général.
  • l’éducation, en particulier la scolarisation et le maintien des filles dans l’enseignement fondamental, ainsi que la consolidation du programme d’alimentation scolaire.
  • une plus grande transparence et exhaustivité de la base de données des effectifs des forces de défense et de sécurité.
  • l’accroissement des opportunités d’emploi décent et de formation pour les jeunes, y compris les migrants de retour.
    Tandis que les indicateurs du CRS-SANAD ciblent la structuration des acteurs de la filière Riz, l’amélioration de l’accès des femmes aux facteurs de production, la gouvernance de l’Office du Niger, la capacité du gouvernement à assurer des réponses de qualité face aux crises alimentaires et nutritionnelles, et la disponibilité des Aliments Thérapeutiques près à l’emploi (ATPE) pour la prise en charge des enfants atteints par la malnutrition.
    CONTACT
    Délégation de l’Union européenne en République du Mali
    Assa DIALLO MAIGA
    Responsable Presse et Information
    TEL: 44 92 92 92
    Assa-diallo.maiga@eeas.europa.eu
  • NB: Le titre est de la rédaction

Mali: La télévision nationale change le nom et devient ORTM1 et TM2 devient ORTM2

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ORTM(tv) / changements A venir :

-La chaîne nationale change le nom et devient ORTM1
-La TM2 devient ORTM2
-Il y aura un second JT le soir à 23h30 qui prendra en compte l’évolution de l’actualité
-le JT en langue bamanan est avancée à 18h

  • une émission sera consacrée à la diaspora
    -à l’avenir avec la TNT ( télévision numérique terrestre) il y aura une décrochage pour chaque région avec 2h d’antenne régionale ( comme fonctionne la chaîne française france3 ) chaque région aura sa propre émission et la région de segou sera la première à passer le test .
  • chaque stations régionale ( tv et radio ) aura sa propre régie de production ce qui n’est pas le cas aujourd’hui .
  • un nouveau site internet sera opérationnel dès début janvier .
  • en attendant le tour de l’ORTM a Kati , des travaux seront lancés pour la rénovation des studios tv et radios de bozola avec l’intégration des systèmes moderne ( web tv pour émission radios) entre autre
    Voilà quelques grandes lignes concernant Les changement qui seront opérationnel dès janvier , à un mot se dirige vers une changement historique pour l’ORTM tout ne sera pas parfait mais c’est déjà pas mal , saluons l’effort de la direction et ses partenaires et ces agents hommes et femmes de bozola qui se donnent à fond pour le travail et sacrifice et qui font leurs mieux.
    BRAVO à la direction pour le travail accompli en 12 mois 👏👏👏

Washington teste un nouveau missile balistique interdit par le FNI

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Les États-Unis ont testé jeudi 12 décembre un nouveau missile balistique non nucléaire de portée moyenne, tiré depuis une rampe de lancement terrestre et interdit auparavant par le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), annonce le Pentagone.

Un nouveau missile balistique non nucléaire de portée moyenne, interdit auparavant par le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), a été testé jeudi 12 décembre à la base aérienne de Vandenberg, en Californie. Il a été tiré depuis une rampe de lancement terrestre, a annoncé par téléphone à l’agence RIA Novosti un porte-parole de la base américaine.

Pentagone

© CC BY 2.0 / INSTAPINCH / 911 FLAGSFin du Traité FNI: le Pentagone dévoile les enjeux de son nouveau missile

«Le ministère de la Défense a réalisé un test de missile non nucléaire de portée intermédiaire à environ 8h30 [17h30, heure de Paris, ndlr], aujourd’hui, le 12 décembre, depuis la base aérienne de Vandenberg, en Californie. L’engin a été tiré depuis une rampe de lancement terrestre. Nous procédons à présent à l’évaluation des résultats», a précisé le militaire.

Les USA récidivent

En août dernier, le Pentagone avait annoncé avoir essayé un missile de croisière de moyenne portée, interdit auparavant par le FNI. Le missile testé, une version de Tomahawk, avait quitté sa rampe de lancement terrestre et touché sa cible avec précision après un vol de plus de 500 km.

Signé en 1987 et visant à démanteler les missiles à portée intermédiaire (de 500 à 5.500 km) des États-Unis et de l’URSS, le traité FNI sur les Forces nucléaires intermédiaires a été résilié unilatéralement par Washington le 2 août 2019. La Russie a en réponse également suspendu sa participation à ce traité.

La Chine met en service son deuxième porte-avions – images

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La Marine chinoise a mis en service le premier porte-avions de conception entièrement nationale, le Shandong, capable d’embarquer une quarantaine d’aéronefs.

Le deuxième porte-avions chinois baptisé Shandong est entré mardi en service actif lors d’une cérémonie tenue dans une base navale de l’île de Hainan, en présence du Président Xi Jinping.

Selon la chaîne de télévision CCTV, près de 5.000 membres de la Marine et des ouvriers ayant pris part à la construction ont chanté l’hymne chinois devant le drapeau national.

Jusqu’à aujourd’hui, la Chine ne disposait que d’un seul porte-avions opérationnel, le Liaoning, construit en URSS et racheté à l’Ukraine. Le Shandong est en revanche le premier porte-avions de conception entièrement chinoise.

Le destroyer USS Benfold entre dans le port de  Qingdao en 2016

© AP PHOTO / BORG WONGLa Chine ne laisse pas entrer un navire de guerre américain dans le port de QingdaoMis à flot en 2017 dans le port de Dalian, ce bâtiment à propulsion conventionnelle serait capable d’embarquer une quarantaine d’avions.

Symbole de la montée en puissance

L’entrée en service du nouveau porte-avions doit permettre à la Chine d’accroître sa présence dans le Pacifique, qu’elle considère comme sa sphère d’influence, et d’appuyer son statut de seconde puissance mondiale capable de rivaliser avec les États-Unis.

Ces derniers envoient régulièrement des navires de guerre en mer de Chine méridionale ainsi qu’au large de Taïwan au nom de la «liberté de navigation» pour contrecarrer les ambitions de Pékin dans la région. Pour sa part, Pékin qualifie ces initiatives de provocations

La Syrie négocie avec la Chine sa participation au projet de la nouvelle route de la soie

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Le Président el-Assad a annoncé avoir proposé six projets de participation syrienne à l’Initiative chinoise route et ceinture, relate l’agence de presse syrienne Sana qui reprend une interview accordée par le chef d’État à la chaîne de télévision chinoise Phoenix.

La Syrie mène des négociations avec la Chine sur sa participation à l’Initiative route et ceinture (BRI, nouvelle route de la soie), a déclaré le Président syrien Bachar el-Assad dans une interview à la chaîne de télévision chinoise Phoenix reprise par l’agence syrienne Sana.

«Nous avons lancé un dialogue sérieux avec le gouvernement chinois sur les possibilités d’intégrer la Syrie à la nouvelle route de la soie», a indiqué M.el-Assad.

Six projets à l’étude

Selon le Président, Damas a proposé six projets à Pékin répondant aux critères de l’Initiative route et ceinture, dès qu’il a jugé que le niveau de sécurité était suffisant. À présent, le gouvernement syrien peut garantir la sécurité des sociétés chinoises qui souhaiteront s’implanter en Syrie:

«Nous sommes prêts du point de vue de la sécurité, voilà pourquoi nous avons commencé le dialogue avec la Chine amie. Avant, il n’y avait pas de possibilités logiques et réelles d’entamer cette discussion», a précisé M.el-Assad.

Xi Jinping

© AP PHOTO / MARK SCHIEFELBEINQuel est l’objectif de la Nouvelle route de la soie de la Chine?Les autorités syriennes procèdent au rétablissement de l’infrastructure dans le pays, «c’est un élément très important qui peut permettre à la Syrie de s’engager dans ce concept dans l’avenir».

«Quand cette infrastructure se développera, la nouvelle route de la soie passera inévitablement par la Syrie», a-t-il déclaré.

Damas peut aussi intégrer le projet chinois pour la réalisation de projets scientifiques, éducatifs et culturels, estime le Président. Il a rappelé que le nombre de bourses chinoises offertes aux Syriens dans le cadre de la coopération culturelle entre les deux pays ne cessait d’augmenter.

Contourner les sanctions

Selon M.el-Assad, les sociétés chinoises sont prêtes à prendre part à la reconstruction de la Syrie, mais elles redoutent les sanctions.

«Nous avons entamé des négociations avec plusieurs sociétés chinoises pour contourner les sanctions et ce qui permettrait aux entreprises étrangères de faire des affaires, parce que c’est avantageux. Mais des investisseurs ont des craintes à propos de l’effet des sanctions sur leurs activités. Nous avons trouvé certaines formules qui garantiront un accès sécurisé au marché syrien et contribueront au rétablissement de la Syrie», a conclu le Président.

Lors de cette même interview, M.el-Assad a accusé les États-Unis de vendre à la Turquie le pétrole volé dans les gisements syriens contrôlés par les forces américaines. Auparavant, Donald Trump avait déclaré que malgré les retraits de troupes de Syrie, les soldats américains resteraient dans ce pays pour y «garder le pétrole».

L’agence Bloomberg condamnée à une lourde amende en France pour diffusion de fake news

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L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé avoir condamné l’agence Bloomberg à une amende de 5 millions d’euros pour avoir diffusé de fausses nouvelles qui avaient fait chuter l’action du groupe Vinci en novembre 2016.

L’agence de presse Bloomberg a été condamnée à une amende de cinq millions d’euros pour avoir diffusé «des informations qu’elle aurait dû savoir fausses» et qui avaient fait chuter l’action du groupe Vinci le 22 novembre 2016 à la Bourse de Paris, a annoncé lundi 16 décembre l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans un communiqué.

«Il est reproché à Bloomberg d’avoir diffusé des informations qu’elle aurait dû savoir fausses et susceptibles d’avoir une influence sensible sur le cours du titre Vinci, en l’occurrence, en le fixant à un niveau anormal ou artificiel […]. La commission des sanctions prononce à l’encontre de la société Bloomberg LP une sanction pécuniaire de 5.000.000 €», lit-on dans le communiqué consacré à la décision prise par la commission des sanctions le 11 décembre.

Comment les fake news sur la guerre commerciale influencent les marchés

© AP PHOTO / ANDY WONGComment les fake news sur la guerre commerciale influencent les marchésBloomberg avait repris le contenu d’un faux communiqué de presse selon lequel le groupe de BTP lançait une révision de ses comptes à la suite d’irrégularités «très graves», rappelle l’agence France-Presse (AFP).

L’agence Bloomberg a immédiatement annoncé son intention de faire appel.

«Victime d’un hoax»

Selon la Commission des sanctions de l’AMF, la diffusion de ces fausses informations, qui avaient fait chuter le cours du titre Vinci de 18,28%, «n’a été précédée d’aucune vérification de la part des journalistes du « Speed Desk »» de Bloomberg alors qu’elles faisaient «état d’informations d’une grande gravité, laissant présager une chute brutale et immédiate du cours de bourse».

La commission a jugé que les «règles ou codes régissant la profession de journaliste» n’ont «pas été respectés par la société Bloomberg LP en l’absence de vérification des informations préalablement à leur publication».

«Nous déplorons la décision rendue aujourd’hui par la Commission des sanctions de l’AMF, qui méconnaît le rôle vital que joue la presse dans une société démocratique», a réagi Bloomberg citée par l’AFP.

Selon l’agence, elle a été «victime de ce hoax (intox) sophistiqué», «au même titre que l’entreprise visée».

Un économiste de Moody’s a identifié la principale menace pour l’économie mondiale

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D’après l’économiste en chef de Moody’s Analytics, la dette des entreprises chinoises constitue la principale menace pour l’économie mondiale. La Chine a en effet montré des signes de faiblesse depuis le début de la guerre commerciale contre les États-Unis.

Jamais une telle vague d’endettements n’avait déferlé sur les entreprises chinoises. Selon l’économiste en chef de l’agence de notation financière Moody’s Analytics, Mark Zandi, cité par CNBC le 17 décembre, les dettes de ces sociétés sont la principale menace pour l’économie mondiale. Son analyse va dans le même sens que celle de Fitch Ratings, une autre agence de notation, qui alarmait une semaine plus tôt sur l’endettement, à un rythme jamais atteint auparavant, des entreprises privées en Chine.

Transactions boursières

© CC0 / 3844328La crise financière c’est pour bientôt… et ce sont les investisseurs qui le disentLe pays a forcé ses entreprises à subir une économie de désendettement. Selon Mark Zandi, la situation est similaire aux États-Unis, mais ceux-ci n’ont pas encore atteint un point critique. Les experts prédisent que la Chine ne sera pas en mesure de sauver toutes les entreprises. La volonté de Pékin est d’assainir les emprunts de ces sociétés, mais la guerre commerciale contre Washington a encore ralenti leur croissance économique déjà affaiblie.

Pourquoi la Chine s’endette-t-elle autant?

Pour répondre à ce ralentissement, les autorités chinoises ont tenté de mettre en place des stimuli. Pékin a temporairement interrompu les mesures de désendettement et a montré «une plus grande tolérance» face aux défauts de paiement. Des efforts qui ne semblent pas porter leurs fruits. Le rapport de Fitch Ratings indique que le niveau de retards de paiement des émetteurs privés a atteint 4,9% au cours des 11 premiers mois de 2019, contre 0,6% en 2014.

Airbus peine à profiter du coup d’arrêt de Boeing sur les marchés

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En dépit de l’arrêt des livraisons de Boeing 737 MAX, Airbus ne réussit pas à renforcer ses positions sur le marché. L’avionneur, qui peine déjà à livrer ses clients à l’heure, n’a pas la capacité de servir les clients de son rival américain.

Les problèmes incessants de Boeing n’ont pas vraiment profité à son concurrent européen: bien qu’en 2019 Airbus ait largement devancé le groupe américain en nombre de livraisons comme en prises de commandes, l’arrêt des livraisons de 737 MAX ne s’est pas traduit par une augmentation des livraisons d’A320, constatent Les Échos.

un cockpit d’un Airbus A320

© CC0 / BOBBY_BOSSMANNAirbus s’empare de la «couronne» de Boeing et récolte plus de commandesSelon le quotidien, les «retombées sonnantes de la crise du 737 MAX restent pour l’heure très limitées». Le journal rappelle que le PDG d’Airbus, Guillaume Faury, a ramené en octobre l’objectif de livraisons annuel de 890 à 860 appareils. Cette révision est due aux retards de production pris sur la dernière version de l’A321, le plus long monocouloir de la gamme.

Après le dernier Salon de Dubaï, Airbus totalisait 718 commandes nettes contre un solde négatif de 84 commandes pour Boeing, qui a enregistré plus d’annulations que de prises de commandes. Pourtant, ce résultat est bien en dessous du record des 1.503 commandes en 2013, souligne le journal.

Des capacités industrielles insuffisantes

Airbus A380. Archive photo

© AP PHOTO / FRANCOIS MORILa turbine d’un Airbus A380 s’enflamme à l’aéroport de Séoul – vidéoSelon Les Échos, même si certains clients auraient troqué leurs commandes de MAX pour des A320, Airbus n’aurait pas la capacité industrielle de répondre à une telle demande.

«L’avionneur européen, qui s’est fixé pour objectif de monter à 63 monocouloirs par mois d’ici à fin 2021, contre 60 fin 2019, a déjà bien du mal à livrer ses clients à l’heure», indique le quotidien.

Dans le même temps, Les Échos rappellent que l’A320 neo n’est pas lui non plus exempt de reproches et souffrirait aussi d’un problème de centrage, ce qui a conduit Lufthansa à neutraliser la dernière rangée de sièges sur ses 20 A320.