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Le MIFA offre 3 produits assurantiels aux agriculteurs togolais

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Le  Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa SA), a présenté, en fin de semaine dernière,  trois de ses produits assurantiels, pour la prochaine campagne agricole  aux acteurs du secteur.

Il s’agit  de la couverture maladie, de la prévoyance retraite  et de l’assurance agricole.

C’est en marge d’une  réunion, regroupant  l’écosystème agricole (partenaires techniques, organisation paysannes…) que les produits ont été présentés.

L’objectif  principal de cette rencontre est d’expliquer aux acteurs le contenu de ces mécanismes, ainsi que leurs modalités de souscription, dans le cadre de la mise en place d’une assurance agricole au Togo.

Au mois d’août  dernier, les acteurs se sont réunis pour faire une étude de faisabilité pour  la mise en place de l’assurance agricole.

Ainsi, ils avaient retenu  3 filiales (maïs,  riz fluvial, et coton)  pour la  phase pilote.

Les acteurs ont également présenté  à travers un  document  une feuille de route des actions à mener pour rendre opérationnel un programme d’assurance agricole durable au Togo.

Rappelons que le projet, piloté par le Mifa SA, bénéficie de l’appui technique et financier de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Pour sa première notation, Coris Bank Côte d’Ivoire en investment grade (Wara)

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West Africa Rating Agency (WARA) annonce la publication de la première notation de Coris Bank Côte d’Ivoire (CBI CI(. Sur son échelle régionale, WARA assigne à CBI CI la notation de long terme de « BBB », en grade d’investissement, tandis que sa notation de court terme est « w-4 ». La perspective attachée à ces notations est stable.

Simultanément, sur son échelle internationale, WARA assigne à CBI CI les notations et perspective suivantes : iB/Stable/iw-6.

CBI CI est la filiale bancaire ivoirienne du Groupe Coris, acteur important de l’intermédiation financière dans la sous-région ouest africaine. L’institution, qui a démarré ses opérations en 2013 a connu une croissance rapide sur la période 2013-2018, si bien qu’elle flirte avec le top 10 (11ème place pour 3% de part de marché en 2018) dans un marché bancaire ivoirien en pleine croissance mais très concurrentiel.

La notation de CBI CI est portée par : (i) une croissance soutenue de sa base clientèle, ses ressources et emplois. En seulement six années d’existence, CBI CI est parvenue à se hisser à la 11ème place sur 27 avec une part de marché de 3% et ce, en dépit d’une très forte concurrence. ; (ii) le soutien du groupe Coris, qui peut être financier, opérationnel, ou en termes de renforcement de la gouvernance ; (iii) un très bon niveau de rentabilité issu de la combinaison d’une marge d’intermédiation confortable, d’une grande efficacité opérationnelle et un coût du risque bien maîtrisé ; et (iv) des perspectives macro-économiques, l’avènement du digital et le faible taux de bancarisation de la population qui laissent entrevoir des perspectives de croissance du marché très encourageantes.

Attijariwafa bank et la Banque nationale du Canada scellent un partenariat stratégique

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Attijariwafa bank et la Banque nationale du Canada, ont  annoncé, dimanche 15 décembre, avoir signé un partenariat stratégique. Objectif : offrir de nouveaux services aux migrants marocains au Canada ainsi que les entreprises des deux pays.

« La ratification de cet accord est la concrétisation d’un partenariat fort, scellé entre deux grandes banques internationales, très impliquées dans le développement des économies régionales et dans la création de valeur pour leurs clients respectifs », a déclaré Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank.

Et d’ajouter, « cet  accord  concerne également les entreprises marocaines et canadiennes pour un accompagnement dans le monde des affaires au Canada, au Maroc et voire même en Afrique ».

Stéphane Achard, premier vice-président à la direction entreprises et assurance du groupe canadien a indiqué : « dans le contexte actuel, “beaucoup d’entreprises sont appelées à se tourner vers le Maroc en quête de partenariat, d’expertise, de compétences qualifiées ».

Le responsable  a également  mentionné que, « ce partenariat va permettre d’accompagner ces entreprises dans leur quête mais aussi d’accueillir les clients marocains souhaitant faire des affaires dans le pays nord-américain ».

À propos de la Banque Nationale du Canada

La Banque Nationale, dont les origines remontent à 1859, emploie actuellement plus de 17 000 personnes. Elle possède 660 succursales au Canada et elle est présente dans 20 villes américaines et 120 pays étrangers. Groupe financier bien intégré couvrant de nombreux secteurs, la banque offre une gamme complète de services financiers aux particuliers, aux entreprises de toutes tailles et aux gouvernements.

À propos du groupe Attijariwafa bank

Attijariwafa bank est le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et acteur de référence de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Avec 20.125 collaborateurs à la fin de 2018, le groupe Attijariwafa bank est présent dans 25 pays, dont 14 pays africains, et compte plus 9,7 millions de clients dans le monde. Il dispose du réseau de distribution le plus large au Maroc et le plus dense en Afrique avec 4.930 agences

Daouda Coulibaly, président de l’APBEF-CI

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Daouda Coulibaly, le directeur général de la SIB (Société ivoirienne de banque, filiale d’Attijariwafa bank), a été élu Président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI), rapporte le site Sika Finance.

A la tête de la SIB depuis 2012, Daouda Coulibaly en a fait l’une des banques les plus rentables du groupe Attijariwafa bank en Afrique de l’Ouest.

L’APBEF – CI regroupe 27 Banques, 2 établissements financiers pour un réseau de 622 agences de banques et 8 699 agents.

Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI : « L’Afrique n’a besoin de copier personne »

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À la tête du Fonds monétaire international depuis deux mois, la Bulgare a effectué son premier voyage officiel sur le continent. Elle se penche ici sur les grands défis qui l’attendent.

Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) depuis le 1er octobre, Kristalina Georgieva connaît bien l’Afrique qu’elle a fréquentée comme commissaire européenne chargée notamment de l’aide humanitaire et comme numéro 2 de la Banque mondiale.

Son premier voyage officiel sur le continent a été consacré au Sénégal. Elle y a participé le 2 décembre au colloque « Développement durable et dette soutenable, trouver le juste milieu » organisé par le président Macky Sall, par le FMI et par l’ONU.

La directrice générale et les sept chefs d’État et de gouvernement présents (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo) y ont exprimé avec franchise leurs points de vue respectifs sur les moyens de mieux concilier développement et endettement. Ils se sont promis de travailler ensemble à un nouvel équilibre.

Dans l’entretien qu’elle a accordé à JA, Kristalina Georgieva explique quelle est la dette porteuse d’avenir et celle qui constitue un fardeau pour les générations futures. Elle détaille les recommandations du Fonds pour rendre les emprunts supportables grâce à une fiscalité plus efficace, une meilleure évaluation de la pertinence des investissements et une transparence qui rassurera emprunteurs et prêteurs.

Pour plus de précision cliquez sur le liens ci-dessous :

https://www.jeuneafrique.com/mag/869186/economie/kristalina-georgieva-directrice-generale-du-fmi-lafrique-na-besoin-de-copier-personne/

Afrique: Plus de 80 millions de personnes sur le continent auront besoin d’assistance en 2020, selon les Nations unies.

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Les besoins d’assistance humanitaire ne cessent d’augmenter et atteindront 29 milliards de dollars (26,1 milliards d’euros) en 2020, ont annoncé les Nations unies, mercredi 4 décembre, en lançant leur appel de fonds annuel. Cet argent doit permettre de faire face à une cinquantaine de crises dans le monde touchant un nombre record de 168 millions de personnes, dont la moitié en Afrique. Faute de moyens suffisants, l’ONU prévoit déjà qu’elle devra cibler son aide sur celles qui se trouvent dans les situations les plus difficiles.

A côté des drames du Yémen (80 % de la population touchée) et de la Syrie (près de 12 millions de déplacés internes et externes), le Sahel (du Mali à la Somalie) et l’Afrique centrale concentrent les plus lourdes opérations programmées par les agences humanitaires. En un an, le nombre de personnes ayant besoin d’assistance a augmenté de près de 15 millions en Afrique subsaharienne. Il s’agit de la plus forte hausse régionale, relève les experts d’OCHA (Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU).Lire aussi  Plus de la moitié des pays africains ont besoin d’aide alimentaire

Au Burkina Faso, les besoins ont tout simplement doublé sous l’effet d’une insécurité croissante allant de pair avec la fermeture des services de base dans les régions du nord et de l’est du pays, frontalières du Mali et du Niger. « La situation se détériore très vite. La crise a provoqué le déplacement de 500 000 personnes », précisent les experts onusiens. Il y a quelques semaines, le Programme alimentaire mondial (PAM) avait également attiré l’attention sur la dégradation de la situation alimentaire.

Suivez le liens ci-dessous :

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/04/climat-extreme-et-conflits-entretiennent-les-crises-humanitaires-en-afrique_6021707_3212.html?xtor=CS2-33281034-%5BFBAFR%5D-%5Bgratuit%5D-%5Btous%5D

Bamako: Le Mali et la Banque mondiale Signent un Accord de financement de l’opération de politiques de développement à hauteur de 148,7 milliards de francs CFA

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Ce lundi 16 décembre 2019, premier ministre chef du gouvernement, ministre de l’économie et des finances Dr Boubou Cissé en collaboration avec la Directrice des opérations de la banque mondiale à procédé à la signature de l’Accord de financement de l’opération de politiques de développement du Mali en faveur de l’énergie durable et de l’amélioration de la prestation de services pour une stabilité. C’était en présence des acteurs du secteur de l’énergie et le développement durable.

Il s’agit d’une signature d’une convention d’accord de financement exceptionnel d’un montant de deux cent cinquante millions de dollars soit environ 148,7 milliards de francs CFA avec la Banque Mondiale représentée par sa directrice des opérations madame Soukeïna Kane.
Le Premier Ministre était accompagné du ministre malien de l’Energie M. Sambou Wagué et du ministre de l’agriculture Moulye Ahmed Boubacar.
Cet appui budgétaire vient soutenir la politique de développement du Mali dans les secteurs prioritaires pour une croissance accrue et soutenue comme l’énergie, les services décentralisés, l’agriculture, les investissements sociaux de base entre autres.

Communément appelé « Appui budgétaire de la Banque mondiale ». Cet Accord de financement confirme, s’il en était encore besoin, la vitalité et la qualité de la coopération entre le Gouvernement du Mali et le Groupe de la Banque mondiale.


C’est pourquoi, compte tenu des défis sécuritaires et du contexte de fragilité que connait le Mali, cette opération d’appui budgétaire d’un montant inédit de 250 millions de dollars américains a pour triple objectif de (i) contribuer à la viabilité financière du secteur de l’énergie ; (ii) mettre en place un mécanisme de subventions agricoles plus ciblé et plus efficace ; et grâce aux économies ainsi réalisées, (iii) augmenter la fourniture de services décentralisés en faveur des couches défavorisées de la population. Cet Accord de financement s’articule donc autour de trois piliers. Il est le premier d’une série de deux appuis budgétaires généraux programmes.

Selon la directrice des opérations de la Banque mondiale Mme Soukeyna KANE


« L’objectif du premier pilier est de réduire le montant des subventions octroyées au secteur de l’électricité dans le budget général de l’État. Il vise à renforcer le contrôle du Gouvernement sur la gestion du secteur de l’électricité et à éliminer d’ici 5 ans la nécessité de le subventionner« , dit-elle.

A cette fin, le Gouvernement a validé un plan de redressement du secteur de l’énergie qui prévoit une série de
mesures clés assorties d’un chronogramme précis pour renforcer la viabilité du secteur et accroître les revenus de la compagnie Energie du Mali (EDM).

Parmi ces mesures, la directrice KENE
retient notamment le relèvement des tarifs d’électricité moyenne tension et la mise en œuvre du mécanisme de prépaiement.


Par ailleurs, le rééquilibrage des comptes d’EDM résultera de l’augmentation prévue des importations d’énergie à la fois meilleur marché et plus propres que la production actuelle, et d’un meilleur mix énergétique privilégiant les projets d’énergie renouvelable.


Le deuxième pilier de l’Accord de financement vise à améliorer l’efficacité des subventions agricoles et du
système foncier. Un programme de bons électroniques (aussi appelé e-voucher) a été introduit pour étendre et mieux cibler le programme de subventions en faveur des agriculteurs les plus pauvres tout en améliorant la transparence de la chaîne d’approvisionnement et en créant
de meilleures conditions juridiques et institutionnelles pour le développement des marchés des intrants agricoles.


Au demeurant, afin de garantir la sécurité foncière et attirer plus d’investissements privés dans le secteur agricole, l’opération vise également à améliorer le financement des commissions foncières et à renforcer leurs capacités de fourniture de services de médiation en cas de conflits fonciers.


Le troisième pilier de cet appui budgétaire a pour but d’améliorer le déploiement décentralisé et la supervision des
services sociaux. Le programme vise à renforcer la prévisibilité et l’effectivité des transferts aux collectivités territoriales notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation.


Cette mesure accompagne l’engagement des autorités en faveur de ldécentralisation comme outil majeur pour restaurer la paix et la stabilité du pays.


Enfin, cette opération d’appui budgétaire comprend des mesures importantes visant à renforcer la transparence et la responsabilisation dans la gestion des ressources publiques en améliorant le suivi des recommandations du Bureau du Vérificateur général.

Daouda Bakary Koné

Source: Croissanceafrique.com


Grève des syndicats de la synergie au Mali : La réussite du mouvement créé la panique et nourrit des inquiétudes.

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Tout semblait indiquer que le front social n’allait pas se taire si facilement après les nombreuses alertes émises par les enseignants depuis des mois.

Après l’echec des négociations entre le gouvernement et cette plateforme de syndicats de la Synergie de l’éducation, le constat est que ce lundi 16 décembre 2019, une grève des 120heures (05 jours ), avec rétention des notes des enseignants affiliés aux syndicats, a été lancée.

La grève, selon des premières vérifications, est suivie à presque 100% dans le pays. Selon des sources scolaires, plusieurs établissements privés avaient déjà anticipé en organisant les examens du premier trimestre. La raison était d’échapper à cette grève qu’ils sentaient venir.

Il faut aussi rappeler que cette grève aura pour conséquence la non effectivité des examens du premier trimestre dans les établissements publics concernés.

Source: Figaro du Mali

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Au Niger, le G5 Sahel appelle la communauté internationale à agir

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Initialement prévu à Ouagadougou, pour préparer le sommet de Pau en France, le sommet exceptionnel des chefs d’État du G5 Sahel ce dimanche 15 décembre s’est finalement déplacé au Niger, par solidarité pour le pays qui a perdu 71 soldats lors d’une attaque terroriste la semaine dernière. Dans leur communiqué conjoint, les chefs d’État ont appelé à une grande alliance internationale contre le terrorisme.

Sur le carré des martyrs, au cœur de la base aérienne de l’escadrille nationale, des soldats donnent les derniers coups de pelle. Les tombes sont encore à nu, de simples plaques métalliques indiquent le nom des défunts.

Après avoir prié ensemble, en silence, serrés les uns contre les autres, les quatre chefs d’État s’inclinent sur les sépultures. « Nous sommes venus ici au palais des Martyrs pour présenter nos condoléances au gouvernement, au peuple nigérien et au président nigérien pour ces pertes qui sont importantes. Et surtout aussi encourager nos frères du Niger en tant que G5. Ce combat est de longue haleine et il faut nous armer de beaucoup de courage pour pouvoir arriver à bout de ce combat et avoir des victoires. C’est pour cela que nous sommes là », témoigne Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso.

L’attaque d’Inates a profondément choqué l’opinion nationale nigérienne. C’est la plus meurtrière qu’a connue le pays depuis 2015. Le Sahel vit depuis six mois, une véritable intensification du conflit. Le Mali a perdu plus de 140 soldats sur cette période, et le Burkina, plus d’une quarantaine.

« Comme dans toutes les guerres contre le terrorisme, nous ne gagnerons pas seuls. » Dans son allocution finale, Marc Christian Kaboré a été clair : les alliés sont nécessaires pour vaincre les groupes jihadistes qui déstabilisent le Sahel.

Rappels des engagements de la communauté internationale

Le président burkinabè ajoute que la France n’est d’ailleurs pas l’unique partenaire du G5 Sahel. Il évoque les autres pays européens ou encore le Canada. Pas d’indication claire néanmoins sur un éventuel rapprochement avec la Russie. Lors du sommet de Sotchi, fin octobre, Roch Marc Christian Kaboré avait appelé Moscou à établir un partenariat stratégique avec le G5 Sahel.

Ces gens ont perfectionné leurs méthodes de travail, ils se sont professionnalisés et nous devons lutter contre des gens qui sont venus d’autres aires où ils ont combattu, la Syrie, et qui apportent leur contribution à la formation de ces personnes-là. Donc nous avons besoin des alliés, nous avons besoin d’avoir un travail beaucoup plus transparent et coordonné entre nous. Nous sommes ouverts à tout partenariat international qui peut nous aider dans la lutte contre le terrorisme.Roch Marc Christian Kaboré15-12-2019 – Par Gaëlle Laleix

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De Barkhane, de la France ou bien du sommet de Pau, il n’en pas été question. Pas une seule mention de ces sujets n’apparaît dans le communiqué conjoint des chefs d’État. Ceux-ci ont rappelé à la communauté internationale qu’elle a pris des engagements envers les pays du G5 Sahel qui ne sont pas encore concrétisés aujourd’hui. Ils évoquent notamment les promesses de financement de la force conjointe. Pour le président du Niger, Mahamadou Issoufou, interrogé à l’issue du point presse, la communauté internationale doit prendre ses responsabilités.

Nous souhaitons que la communauté internationale soit plus solidaire, cesse de détourner son regard du Sahel, surtout qu’elle a une responsabilité dans l’aggravation des menaces face auxquelles nous faisons face parce que c’est elle qui a pris la décision d’intervenir en Libye et cette crise libyenne amplifie aujourd’hui toutes les menaces qui pèsent sur nos États. Donc la communauté internationale doit prendre ses responsabilités ; la sécurité est un bien public mondial, les populations du Sahel ne peuvent pas être laissées seules face à ces menacesMahamadou Issoufou15-12-2019 – Par Gaëlle Laleix

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« L’heure est la prise de décisions fermes, assurait un ministre des Affaires étrangères de la zone, la priorité est de renforcer notre stratégie sécuritaire ». Interrogé sur les récentes tensions avec l’Hexagone, Mahamadou Issoufou, le président du Niger, a quant lui souri, assurant qu’« il n’y a[vait] jamais eu d’incident » avec le partenaire français.

Crise sécuritaire dans le Sahel: Jeamille Bittar se prononce sur la question à Bamako (Mali)

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Pour donner son point de vue sur la crise dans le Sahel, Jeamille Bittar, président du Pôle Politique du Consensus (PPC) et non moins président du parti MC-ATT a animé une conférence de presse en la circonstance. C’était le mercredi 11 décembre à Sogoniko. L´objectif de cette conférence était de se prononcer sur deux points majeurs de l´actualité dans notre pays et dans la sous-région, qui sont: l´expulsion de l´ex- chef du bureau de la MINUSMA, à Kidal, Christophe Sivillon, suite aux propos tenus la semaine passée lors du congrès du mouvement indépendantiste, le MNLA et la convocation des chefs d´Etat du G5 Sahel par le président français, Emanuel Macron.
Pour le premier point, le président du Pôle Politique de Consensus (PPC), Jeamille Bittar, la convocation des chefs d´Etat du G5 Sahel par le président français est inacceptable. Cette convocation est une politique de la part de la France pour diviser nos chefs d´Etat afin de bien régner. Pour lui, les présidents convoqués doivent se concerter d´abord afin de trouver un porte-parole pour le sommet prévu à Pau, en France. Et le président en exercice du G5 Sahel serait la personne idoine pour porter le message. `Nous faisons confiance à nos chefs d´Etat´´ a dit M. Bittar. Toujours dans son exposé, il estime que l´aide de la France aux pays du G5 Sahel n´est pas à hauteur de souhait. En ce qui concerne la coopération française avec les pays africains, elle doit être revue, estime Bittar. S´agissant du second point, le président Jeamille Bittar trouve salutaire la décision du gouvernement du Mali, l´expulsion de l´ex-chef de bureau de la MINUSMA à Kidal en l´occurrence Christophe Sivillon, considéré comme `persona non grata´´. Selon M. Bittar, la ville de Kidal doit être considérée comme les autres capitales régionales du Mali comme Ségou, Sikasso, Gao etc. Il trouve anormale, l´installation d´une base étrangère dans cette ville du nord du Mali. Seules les forces armées du Mali sont habilitées d´y s´installer. Quant à la mission de la MINUSMA, elle n´est pas à hauteur de souhait. De ce fait son mandat doit être l´objet de révision pour qu´elle ne soit pas seulement une force d´interposition, mais aussi celle d´intervention. Ou dans le cas contraire, la force onusienne serait contrainte de plier ses bagages a laissé entendre le conférencier.

Le président Bittar s´est également prononcé sur le Dialogue National Inclusif qui est à sa phase nationale. Il trouve cette belle initiative du président de la république comme solution de la crise au Mali. Il affirme que ce dialogue est une opportunité pour les maliens de se parler; de se réconcilier et surtout de diagnostiquer le mal malien afin de dégager des pistes de solutions ensemble et dégager un chronogramme d´exécution. Pour ce faire, le président Bittar invite ceux qui sont retissant au dialogue de prendre le train en marche afin que tout le monde puisse arriver ensemble. Il a par ailleurs préconisé la discussion avec tous les maliens, y compris Iyad Agaly et Amadou Koufa.
IB KONE