Accueil Blog Page 1656

Présidentielle en Algérie: Abdelmadhid Tebboune élu président avec 58,15%

0

Direct afrique

Abdelmadjid Tebboune ici en février 2016.
© RYAD KRAMDI / AFP

Selon l’autorité de régulation des élections, Abdelmadjid Tebboune a été élu président dès le premier tour avec 58,15% des voix. Le scrutin de ce jeudi 12 décembre a été marqué par une abstention record.

Tebboune succédera au président Abdelatif Bouteflika. Agé de 74 ans, c’est est un haut fonctionnaire de carrière. Plusieurs fois wali (préfet) et ministre, il a été nommé Premier ministre de l’ex-président en 2017. Un poste qu’il a occupé tout juste trois mois avant d’être remercié après avoir tenu des propos sur la corruption, et s’être attaqué aux oligarques proches du chef de l’État. Suivez le liens ci-dessous :

http://www.rfi.fr/afrique/2min/20191213-presidentielle-algerie-abdelmadhid-tebboune-elu-president-5815

Dialogue National Inclusif au Mali: La contribution du Complexe Infaplus.

0


C´était ce jeudi 12 décembre à la Fondation Seydou Kane, sise à Magnambougou que les leaders du Complexe Infaplus ont sollicité la présence de la presse, pour leur faire part de leur contribution au Dialogue National Inclusif, initié par le les plus hautes autorités de notre pays après l´élection présidentielle de 2018 dont la phase nationale est prévue le 14 décembre, après la participation effective du Complexe Infaplus aux phases locale et régionale. Ce point de presse était animé par Pr Inamoud Ibny Yattara en présence d´autres leaders de leur association Infaplus.


L´objectif général est de vulgariser les résultats des travaux des organisations de la société civile engagées pour la sécurité, la stabilité nationale et la paix universelle par la mise à dispositions des résultats d´analyses et des propositions de recommandations de la réflexion sur les reformes afin d´alimenter le dialogue national inclusif. Comme objectifs spécifiques, il est question d´analyse des acquis, forces et faiblesses des politiques éducatives et sécuritaires au Mali. Il est également question d´analyser les risques liés à la communication stratégique au Mali, et proposer des recommandations de reformes pour améliorer le dialogue national inclusif.
Au plan de la Gouvernance, et réforme du secteur de la sécurité, le complexe Infaplus propose l´intégration d´une approche éducative de la sécurité de proximité et de la protection des droits des communautés ethniques dans le plan Stratégique et restructuration du secteur de la sécurité au Mali.
S´agissant de la thématique « reformes institutionnelles et constitutionnelles´´, le complexe Infaplus préconise une réforme de l´Education intégrant trois (3) dimensions qui doivent être prises en compte par la constitution, c’est-à-dire, consacrer une partie entière de la constitution à l´Education. Elles (dimensions) sont entre autres : l´Education reformulée qui prend en compte le respect des normes des types d´Education ; une éducation refondée, prenant en compte une ingénierie pédagogique garantissant la sécurité du système éducatif malien dans un contexte de crise multiforme ; et une troisième, refondée, prenant en compte l´éducation comme arme pour vaincre la guerre et le terrorisme et garantir le développement d´un pays.
Toujours sur le plan des réformes institutionnelles et constitutionnelles, il est ressorti dans les propositions et recommandations du Complexe Infaplus, une stratégie et mécanisme d´encadrement politico-institutionnel des acteurs communautaires engagés dans le processus de la sécurité nationale inclusive et de la stabilité régionale. C´est à dire renforcer le pouvoir des chefs traditionnels, coutumiers et religieux, en les impliquant dans la politique de la sécurisation locale.
Au plan de la communication, le Complexe Infaplus propose la mise en place d´un mécanisme-organe national de prévention et de gestion des risques liés à la communication qui doit jouer un rôle capital surtout en temps de crise et de situation d´urgence. A cet effet les organisations de la société civile et les communicateurs doivent occuper une place dans la responsabilité de protection.
A noter que le Complexe Infaplus est une fédération d´Associations de leaders communautaires ( autorités traditionnelles, religieuses) de femmes, de jeunes, d´enseignants-chercheurs, d´éducateurs et de réfugiés.
IB KONE

Mali: La 24ème session de l´Espace d´Interpellation Démocratique (EID) a eu lieu a Bamako

0


Considérée comme une tradition dans notre pays, la session de l´Espace d´Interpellation Démocratique, un espace de défense des droits de l´homme dans notre pays, organisée par le médiateur de république, s’est tenue comme d´habitude le 10 décembre au Centre International de Conférence de Bamako (CICB).

L´évènement a enregistré la présence de plusieurs personnalités qui sont entre autres : le premier ministre, Boubou Cissé, le médiateur de la république, Baba Haidara. On notait également la présence des membres du gouvernement et les représentants des différentes organisations des droits de l´homme et de la société civile.
Pour cette 24eme session le médiateur de la république a enregistré 465 demandes d´interpellation contre 454 en 2018. Après dépouillement et analyse des demandes reçues, 246 dossiers ont été retenus dont 38 dossiers pour lecture publique et les 208 autres pour suite à donner par les départements ministériels concernés. La non-conformité avec les critères définis par le règlement intérieur de l´EID a occasionné le rejet de 219 dossiers sur les 465 dossiers par le médiateur de la république pour cette session.
Quant aux statistiques, depuis cinq ans le médiateur de la république observe une croissance continue, la participation des maliens aux sessions de l´EID. En 2015 le médiateur a reçu 206 demandes d´interpellation, 234 en 2016 et 290 en 2017. A noter qu´en 2018 il y a eu 454 pour arriver à 465 cette année 2019.
S´agissant de l´origine de ces demandes d´interpellation, une analyse révèle que la participation des maliens vivant dans les régions est une donnée, elle aussi, en évolution croissante. Plus de 67% des demandes de cette session de 2019 émanent de l´intérieur. Par contre la participation des femmes, n´a bénéficié que faiblement.
Le taux de participation des femmes à l´EID n´a atteint que 7,26% en 2018 et 7,74% en 2019. Sur ce point, le médiateur de la république juge ce résultat manifestement insuffisant et souligne la nécessité, pour l´avenir, de renforcer les actions de proximité pour l´information et l´écoute de cette importante composante de la Nation.
En ce qui concerne les maliens de la Diaspora, le médiateur a enregistré, pour cette 24ème session, seulement quatre (4) demandes d´interpellation. Selon le médiateur, cette participation parait trop faible et ne correspond certainement pas à l´état réel des difficultés administratives auxquelles les maliens de la Diaspora peuvent être confrontées dans leurs relations avec les juridictions dont ils relèvent. Pour améliorer et favoriser l´accès des maliens de l´extérieur aux services du médiateur de la république en général, et à l´EID en particulier, un projet est actuellement en cours de réalisation visant à instituer des correspondants du médiateur de la république dans les ambassades et consulats du Mali.
IB KONE

Justice transitionnelle au Mali: 13 victimes ont été entendues lors de la première audience publique.

0


Depuis son indépendance en 1960, le Mali a connu des rebellions armées, des coups d´Etat et des crises politiques qui ont occasionné des violations graves de droits humains. C´est dans cette optique que la Commission Vérité, Justice, et Réconciliation (CVJR) a été créée avec le mandat de `contribuer à l´instauration d´une paix durable à travers la recherche de la vérité, la réconciliation et la consolidation de l´unité nationale et des valeurs démocratiques´´. Dans cet esprit, la CVJR a inscrit six (6) audiences publiques portant sur différents thèmes selon la classification des violations commises. La première audience a eu lieu le 08 décembre au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Cette première audience publique avait comme thème `les atteintes au droit à la liberté´´. En plus du président de la CVJR, M. Ousmane Oumarou Sidibé et du ministre de la cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation nationale, représentant le président de la république, M. Lassine Bouaré, on notait également la présence des anciens premiers ministres, des chefs d´institution et l´ancien président, Pr Dioncounda Traoré.
A la date du 08 décembre, la CVJR a enregistré plus de 15 000 personnes pour faires le récit de violations de droits de l´homme qu´elles ont subies. Ces personnes ont aussi accepté de partager leur vérité avec la société, dans l´espoir que les pouvoirs publics, les acteurs du processus de paix, et l´ensemble des forces vives de la nation redoubleront leur engagement en faveur de la paix et du respect de la dignité humaine.
Selon le président de la CVJR, Ousmane Oumarou Sidibé, les audiences publiques se tiennent à un moment où le Mali vit une situation sécuritaire des plus difficiles, affectant lourdement la vie des soldats maliens et des civils. Il estime qu´en de telles circonstances, il n´est pas inutile de rappeler que les témoignages des victimes ne visent ni à accuser de tel ou tel régime, ni certains corps de l´Etat spécifiquement, ni des groupes armés en particulier. Mais il s´agit plutôt dans le cadre d´une véritable thérapie collective de susciter une prise de conscience collective, de porter un regard introspectif sur les maliens eux-mêmes, en tant que nation décidée à tirer définitivement les leçons du passé pour aller de l´avant. Pour ce faire, il faut sortir d´une certaine culture du déni de la réalité dans laquelle notre société s’est progressivement installée.
Cette première audience publique a enregistré les témoignages de treize (13) victimes qui ne sont qu´un échantillon des 15 500 dépositions reçues par la CVJR dans les antennes régionales. Ici il s´agit de treize (13) personnes qui ont souffert dans leur chair des atteintes au droit à la liberté qui sont entre autres : des arrestations arbitraires, des détentions arbitraires, des enlèvements et séquestrations ainsi que d´autres formes de violence qui affectent le droit fondamental de l´être humain à être libre.
Un panel composé de sept (7) commissaires, dirigé par le président de la CVJR, M. Ousmane Oumarou Sidibé, est installé en face de la victime. Cette dernière est assise dans une chaise, assistée d´un psychologue, comme prévu par la CVJR pour une audience de qualité et permettre à la victime d’être à l´aise au moment de son intervention.
Monsieur T.S, agent de service public à Kidal, dans son récit nous a indiqué qu´il a été enlevé et séquestré par des combattants du mouvement indépendantiste, le MNLA lors de la visite du premier ministre Moussa Mara en mai 2014 à Kidal. T.S affirme avoir été torturé pendant plusieurs jours avant d’être remis à la MINUSMA. Pire encore, excepté, sa femme le reste de sa famille le considère comme un fou. Pour prouver qu’il ne l´est pas, TS a une fois pris son véhicule et l´a conduit jusqu’à son village. Malgré, il n´a pas pu convaincre sa famille.
Quant à S.A.M, il a été victime d´une arrestation et détention arbitraire à Tombouctou en 2013 par les forces de défense du Mali, comme motif, un véhicule du MUJAO et des tenues militaires seraient retrouvées chez lui. Il affirme d´avoir passé plus d´une année en détention arbitraire dans les mains des forces de défense du Mali.
C’étaient vraiment des récits très émouvants de la part des 13 victimes que le public a eues l´honneur d’écouter lors de cette première expériences en matière de justice transitionnelle au Mali. Malgré toutes ces souffrances vécues par ces victimes, elles ont toutes prôné la paix et la cohésion sociale au Mali comme leurs attentes pour le Mali.
A la fin de l´audience, des attestations de reconnaissance ont été remises aux victimes pour avoir eu le courage de venir témoigner publiquement.
IB KONE

Le Mali 21ème pays le plus riche d’Afrique selon la Banque Mondiale

0

La Banque mondiale a rendu public le classement des pays africains 2019 sur la base du Produit intérieur brut (Pib), l’indicateur le plus retenu pour évaluer la production de biens et services d’un pays pendant une année ». Le Mali, avec un PIB de 18,49 milliards de dollars, se situe à la 21ème place de ce classement dominé par le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Égypte.

Voici la liste des 50 pays africains les plus riches publiée par nos confrères de Ouestin:

•1. Nigéria : avec un produit intérieur brut de 447,01 milliards de dollars

• 2. Afrique du Sud : avec un produit intérieur brut de 385,53 milliards de dollars

• 3. Egypte : avec un produit intérieur brut de 298,15 milliards de dollars

• 4. Algérie : avec un produit intérieur brut de 200,17 milliards de dollars

• 5. Maroc : avec un produit intérieur brut de 122,46 milliards de dollars

• 6. Angola : avec un produit intérieur brut de 110,19 milliards de dollars

  1. Kenya : avec un produit intérieur brut de 98,26 milliards de dollars

• 8. Ethiopie : avec un produit intérieur brut de 88,17 milliards de dollars

• 9. Tanzanie : avec un produit intérieur brut de 60,30 milliards de dollars

• 10. Ghana : avec un produit intérieur brut de 57,23 milliards de dollars

• 11. Lybie : avec un produit intérieur brut de 51,33 milliards de dollars

  1. Côte d’Ivoire : avec un produit intérieur brut de 49,40 milliards de dollars
  2. République Démocratique du Congo : avec un produit intérieur brut de 46,12 milliards de dollars

• 14. Tunisie : avec un produit intérieur brut de 42,28 milliards de dollars

• 15. Cameroun : avec un produit intérieur brut de 40,13 milliards de dollars

• 16. Ouganda : avec un produit intérieur brut de 29,87 milliards de dollars

• 17. Zambie : avec un produit intérieur brut de 26,12 milliards de dollars

• 18. Zimbabwe : avec un produit intérieur brut de 21,63 milliards de dollars

  1. Sénégal : avec un produit intérieur brut de 26,00 milliards de dollars

• 20. Botswana : avec un produit intérieur brut de 19,78 milliards de dollars

• 21. Mali : avec un produit intérieur brut de 18,49 milliards de dollars

• 22. Gabon : avec un produit intérieur brut de 17,80 milliards de dollars

• 23. Mozambique : avec un produit intérieur brut de 15,60 milliards de dollars

  1. Burkina Faso : avec un produit intérieur brut de 15,35 milliards de dollars

• 25. Ile Maurice : avec un produit intérieur brut de 14,89 milliards de dollars

• 26. Namibie : avec un produit intérieur brut de 14,79 milliards de dollars

  1. Madagascar : avec un produit intérieur brut de 13,55 milliards de dollars

• 28. Guinée Equatoriale : avec un produit intérieur brut de 12,96 milliards de dollars

  1. Guinée : avec un produit intérieur brut de 12,47 milliards de dollars

• 30. Bénin : avec un produit intérieur brut de 11,39 milliards de dollars

• 31. République du Congo : avec un produit intérieur brut de 12,08 milliards de dollars

• 32. Tchad : avec un produit intérieur brut de 11,76 milliards de dollars

• 33. Rwanda : avec un produit intérieur brut de 10,53 milliards de dollars

  1. Niger : avec un produit intérieur brut de 10,04 milliards de dollars

• 35. Erythrée : avec un produit intérieur brut de 7,72 milliards de dollars

• 36. Somalie : avec un produit intérieur brut de 7,39 milliards de dollars

• 37. Malawi : avec un produit intérieur brut de 7,33 milliards de dollars

• 38. Togo : avec un produit intérieur brut de 5,67 milliards de dollars

• 39. Mauritanie : avec un produit intérieur brut de 5,24 milliards de dollars

  1. Sao Tomé-et-Principe : avec un produit intérieur brut de 4,9 milliards de dollars

• 41. Swaziland : avec un produit intérieur brut de 4,87 milliards de dollars

• 42. Sierra Leone : avec un produit intérieur brut de 3,79 milliards de dollars

• 43. Burundi : avec un produit intérieur brut de 3,57 milliards de dollars

• 44. Libéria : avec un produit intérieur brut de 3,25 milliards de dollars

• 45. Soudan du Sud : avec un produit intérieur brut de 3,01 milliards de dollars

  1. Lesotho : avec un produit intérieur brut de 2,96 milliards de dollars

• 47. République Centrafricaine : avec un produit intérieur brut de 2,54 milliards de dollars

• 48. Djibouti : avec un produit intérieur brut de 2,39 milliards de dollars

• 49. Cap-Vert : avec un produit intérieur brut de 2,06 milliards de dollars

• 50. Seychelles : avec un produit intérieur brut de 1,65 milliard de dollars.

Le Guide pour la planification intégrée en Afrique a été dévoilé par le PNUD, la BAD et l’AUDA-NEPAD lors de la COP25

0

Madrid, le 11 décembre 2019 – Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD) ont dévoilé mardi dernier lors de la COP25 qui se tient actuellement à Madrid, le Guide pour la planification intégrée en Afrique. Une application numérique qui permet d’aider les pays africains dans leurs efforts pour mettre en œuvre les initiatives mondiales en matière de développement.

Le Guide aidera à intégrer toutes les principales initiatives mondiales à savoir : les Objectifs du Développement Durable, l’Agenda 2063 de l’UA, l’Accord de Paris sur les changements climatiques et les contributions nationalesle Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe ainsi que le New Deal pour l’engagement dans les États fragiles au sein des plans de développement nationaux des pays africains.

Aliou Dia, Représentant Résident du PNUD au Togo, a qualifié ce Guide de « valeur ajoutée ». En effet, le nouveau Guide « aidera les gouvernements du continent à accélérer la réalisation des OMD au cours de la décennie de leurs applications ; il soutiendra aussi la mise en œuvre de la Promesse climatique du PNUD qui a pour but d’aider les pays à réviser puis à soumettre des CDN améliorés d’ici l’année 2020 et à les inclure dans leurs nouveaux plans nationaux de développement », a-t-il déclaré.

« De bons outils de planification nous permettent de rationaliser notre travail ; une meilleure planification facilite l’affectation des ressources et la prestation efficace des services. Nous sommes déterminés à travailler avec les pays membres régionaux pour introduire les programmes de développement mondiaux dans les plans de développement nationaux dans le but d’éradiquer la pauvreté, de créer des emplois pour les jeunes et de protéger la planète », a ajouté Anthony Nyong, Directeur du changement climatique et de la croissance verte du Groupe de la Banque africaine de développement.

Talla Kebe, Directeur de la gestion des connaissances et de l’évaluation des programmes et Chef de cabinet au sein de l’AUDA-NEPAD, a précisé : « Le Guide renforce la vision qui consiste à mettre notre savoir-faire au service de l’Afrique que nous voulons, en encourageant le développement du continent à travers la planification et la réalisation de l’Agenda 2063 pour les États membres, les communautés économiques régionales, les institutions panafricaines et à l’aide de la coopération technique et des partenariats. »

Le Guide sera disponible sous formes d’application numérique et de manuel, ce qui permettra aux responsables africains de la planification de rechercher et d’utiliser plus facilement des outils pour déployer une nouvelle génération de plans nationaux de développement en indiquant des données et des résultats par le biais de pages interactives.

Pour de plus amples informations sur le Programme des Nations Unies pour le développement, le Groupe de la Banque africaine de développement et l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD

Émirats Arabes Unis: Le Premier Ministre Dr Boubou Cissé a reçu en audience Son Excellence M. Ahmed Al Sayegh, ministre d’Etat en charge de la Promotion Économique.

0


Le Ministre d’état a tenu à présenter ses condoléances au Mali, au Niger et à l’ensemble des peuples du Sahel ses condoléances les plus attristées suite à l’attaque terroriste survenu au Niger ce lundi 11 décembre ayant causé la mort de 71 militaires nigériens.


Au cours de cette audience, plusieurs projets étaient à l’ordre du jour pour une coopération bilatérale plus soutenue dans les secteurs d’activités spécifiques dont notamment les mines, l’énergie, la logistique, les transports aériens et ferroviaires entre autres.


Son Excellence Ahmed Al Sayegh a manifesté un intérêt particulier pour le développement durable et le processus de Paix et de Réconciliation Nationale au Mali.
Il a tenu à féliciter le Premier Ministre malien, Dr Boubou Cissé, pour son implication personnelle dans la résolution de la crise du centre et à rassurer sur le soutien des Émirats Arabes Unis sur le plan humanitaire et l’assistance au développement.


A la fin fin de la rencontre, Il a également fait l’annonce de l’entrée en vigueur très prochainement (début 2020) de l’exemption de visas pour les détenteurs de passeports de service des deux pays comme c’est déjà le cas pour les passeports diplomatiques.

Arcane politique : La Jeunesse PACP continue de se renforcer dans le cadre de la mise en place des Bureaux de Jeunes.

1

Nous avons reçu le point focal de la Jeunesse PACP de Mopti, le jeune leader Alassane Maiga. Ce jeune ne cesse de montrer son leadership à travers son engagement citoyen en leadership. Bientôt son Bureau de Section sera fonctionnel.

Après leur formation en engagement politique, Bandiougou Issé Doucoure en Commune 1 (Banconi) et Lamine Traore (Lafiabougou) en Commune 4 font leur adhésion au PACP.

Le leadership jeune au PACP va contaminer tout le Mali.

Mali: La Minusma débloque 70 millions de FCFA pour l’installation de 60 lampadaires solaires à ANEFIS

0

Éclairages solaires pour la commune d’Anefis. Il s’agit soixante lampadaires solaires installés par la MINUSMA ont été remis aux autorités locales d’Anefis. Mis en œuvre par une ONG locale, les lampadaires sont destinés à améliorer la sécurité, les activités socio-économiques ainsi que les relations entre les communautés.

L’emplacement des lampadaires a été retenu par les autorités locales après consultation des bénéficiaires. D’un montant de plus de 70 000 000 F CFA, le projet a été financé par le Danemark au travers du Fonds fiduciaire géré par la MINUSMA. Deux autres projets similaires ont été mis en œuvre dans la région, à Tessalit et à Aguelhok.

Approvisionnement en eau potable.

Quatre localités de la région de Ménaka (Tabangout 2, Inedegam, Intadeyni et Tinagorof) bénéficient de système d’approvisionnement en eau potable et de forages. Portés par la MINUSMA, ces ouvrages d’un montant global de plus de 84 000 000 de F CFA permettront de stimuler les activités économiques dont le maraîchage et la pisciculture.

A titre d’exemple, la localité de Tabangout, un des villages bénéficiaires, est situé à 5 km de la Commune urbaine de Ménaka. Ces habitants parcouraient 10 km plusieurs fois par jour pour se procurer de l’eau.

Par ailleurs, un système de distribution d’eau a été remis le 27 novembre à la communauté locale de Gabero, dans le cercle de Gao.

Ce projet à impact rapide de plus de 26 000 000 de FCFA contribuera à améliorer l’accès des populations à l’eau potable tout en contribuant à réduire les tensions intracommunautaires dans cette zone. Un comité local de gestion a été mis en place pour assurer la durabilité du projet.

Appui au dialogue intercommunautaire

Dialogue intercommunautaire entre les femmes Daoussahaq et Imajaghane.

La MINUSMA a parrainé les 1er et 2 décembre un dialogue intercommunautaire à Ménaka entre 40 femmes des communautés Daoussahaq et Imajaghane.

L’activité a été mise en œuvre par l’Association pour la solidarité et le développement du Nord (ASDN) en collaboration avec l’Equipe régionale d’appui à la réconciliation (ERAR.) L’objectif était d’encourager les discussions entre elles sur les causes profondes de la violence intercommunautaire dans la région et d’identifier des solutions.

Droits de l’homme et Protection

Du 30 novembre au 6 décembre 2019, la MINUSMA a enregistré 12 incidents liés à la sécurité et qui ont eu un impact négatif sur la situation des droits de l’homme et de la protection.

Quatre incidents se sont produits dans les régions de Ménaka, de Tombouctou et de Gao ainsi que Mopti et Kidal. Au moins six des 12 incidents pourraient constituer des violations des droits de l’homme, toutes attribuées à des éléments extrémistes violents.

Journée des droits de l’homme

Elle a été commémorée le 10 décembre de chaque année sous le thème « Les jeunes défendent les droits de l’homme ». Plusieurs activités ont été menées à travers le Mali pour renforcer le plaidoyer autour de la promotion et de la protection des droits de l’homme. A Gao, pour ne citer que cet exemple, une « Foire des droits de l’homme », a permis aux acteurs locaux de discuter de la protection et de la promotion des droits de l’homme ainsi que des obstacles à la réconciliation et le retour d’une paix durable dans la région.

Activités de la Police de la MINUSMA (UNPOL)

Appui aux missions de protection des civils

Du 28 novembre au 8 décembre, UNPOL a effectué 207 patrouilles conjointes avec les Forces de sécurité maliennes, 300 patrouilles pédestres et 47 patrouilles de longue portée dans le District de Bamako ainsi que dans toutes les autres régions du Centre et du Nord du pays.

Renforcement des capacités

Du 28 novembre au 6 décembre, 20 formations ont été organisées au profit de 365 agents des Forces de sécurité maliennes. Il s’agit de renforcement des capacités dans des domaines aussi varié que les enquêtes post-explosion, le commandement en intervention, la police technique et scientifique ou encore le maintien de l’ordre.

Daouda Bakary Koné

Mali: Construction des pistes d’atterrissage dans la région de Kidal, la Minusma contribue à hauteur de 3,3 millions de dollars.

0
Passenger airplane fly up over take off runway from airport

Nouvelles du Fonds fiduciaire

Versée par la République fédérale d’Allemagne le 2 décembre, ces fonds permettront de poursuivre la construction des pistes d’atterrissage dans la région de Kidal et Douentza et d’un camp des Forces armées maliennes à Douentza. Cet appui supplémentaire bénéficiera aussi à la construction de logements au profit des femmes officiers de police judiciaire et agents de police judiciaire des brigades de gendarmerie et commissariats de police des principales villes des régions du Centre et du Nord du Mali. Enfin, ces fonds renforceront la campagne de sensibilisation actuelle de la MINUSMA contre les violences intercommunautaires dans le Centre du pays.

DDR/SSR

Réduction de la violence communautaire.

Deux projets ont été remis aux communautés de Gorom Gorom et de Kochakareye dans le cercle de Gao pour renforcer la cohésion sociale, la réduction de la violence entre les communautés et la création d’emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes à risque. Ainsi, un potager d’un hectare d’un coût de plus de 28 000 000 FCFA a été remis aux femmes de la localité de Gorom Gorom. A Kochakareye, le système d’irrigation et de contrôle des eaux d’une superficie de 21 hectares de terres agricoles a été réhabilité. Montant total du projet MINUSMA : plus de 32 000 000 FCFA. Ces projets bénéficieront directement à 392 personnes dont 185 femmes.

Appui au génie militaire.

La MINUSMA remettra ce vendredi 13 décembre à Bamako un nouveau projet concernant des travaux d’amélioration du camp du 34e bataillon du génie militaire. Les constructions comprennent un centre social pour les femmes, l’extension de la garderie, 4 latrines et une salle de garde. Le projet a été financé par le Fonds fiduciaire pour près de 174 000 000 de FCFA grâce à une contribution de la Chine. Ce projet vise à améliorer le service et les conditions de vie des femmes soldats dans le cadre de la Réforme du secteur de la sécurité.

Lutte contre la drogue et la prolifération des armes.

Le 27 novembre, la MINUSMA a organisé une session de formation à l’intention de 51 représentants des autorités nationales et acteurs de la société civile pour renforcer leurs capacités en matière de lutte contre la drogue et la prolifération des armes. Tenue dans le cadre du processus DDR en cours au Mali, la formation a mis l’accent sur le cadre juridique malien et international pour le contrôle des drogues.

Appui à la prévention et à la lutte contre l’extrémisme violent

La MINUSMA a réhabilité les locaux du bureau régional pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent à Gao. Le projet s’inscrit dans le cadre de l’appui de la MINUSMA au ministère des Affaires religieuses et du Culte pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale et du Plan d’action pour la prévention de la lutte contre l’extrémisme violent au Mali.

Poursuivant le même objectif, du 2 au 3 décembre, une formation sur les droits de l’homme et la prévention de l’extrémisme violent a réuni 30 jeunes de la région de Gao. Les jeunes ont recommandé que la formation soit reproduite dans les zones reculées.

Daouda Bakary Koné