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Sahel: Psychose dans les rangs des compagnies minières de toute la région de l’Afrique l’ouest.

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Début novembre, un convoi transportant des travailleurs vers la mine d’or burkinabé de Boungou, propriété du canadien Semafo, a été attaqué, faisant 39 morts et une soixantaine de blessés. L’attentat, un des plus meurtriers en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années, sème la psychose dans l’industrie aurifère du pays et de la région. Au-delà du Burkina Faso, ce sont tous les pays de la région du Sahel central qui doivent prendre des mesures efficaces pour juguler l’impact que peut avoir la menace terroriste sur l’exploitation de l’or, vitale pour leurs économies.

Regain de violence

Selon la société canadienne de conseil en risques politiques IN-D-TEL International, il y a eu environ 70 attaques au Burkina Faso en 2019, ciblant soit des civils, des infrastructures de l’Etat ou des forces de sécurité.

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Un des attentats plus meurtriers en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années.

« Bien qu’un pic d’attaques ait été enregistré en mars et avril, la situation reste instable avec trois attaques au cours du mois dernier.  Malgré un couvre-feu mis en place par le gouverneur de la région de l’Est jusqu’en janvier 2020, l’attentat reflète l’inefficacité des mesures prises par les autorités », a commenté Charles Dumbrille, chef du risque chez IN-D-TEL.

« Malgré un couvre-feu mis en place par le gouverneur de la région de l’Est jusqu’en janvier 2020, l’attentat reflète l’inefficacité des mesures prises par les autorités »

L’attaque du convoi de Semafo intervient dans un contexte de regain de violence. En effet, en août 2018, la même compagnie minière avait déjà été la cible de deux attaques meurtrières qui ont coûté la vie à 8 personnes. Comme pour l’attentat de novembre, c’étaient des convois de la société transportant des employés vers les mines de Mana et Boungou qui avaient été attaqués. La société avait alors décidé de prendre des mesures pour améliorer la sécurité de ses travailleurs. Ainsi, tous les employés expatriés devaient être transportés vers les sites miniers par hélicoptère alors qu’une force militaire terrestre a été déployée sur la route entre Boungou et Ouagadougou. Ces mesures n’ont visiblement pas porté leurs fruits puisque les premiers témoignages de l’attentat du 6 novembre ont décrit comment les attaquants sont arrivés à bout de l’escorte militaire. Le véhicule militaire aurait heurté un engin explosif et le reste du convoi aurait été la cible de coups de feu de la part « d’individus armés non identifiés ».

Et selon des sources de l’agence Reuters, le bilan pourrait être plus lourd, car le type de convoi attaqué transporte habituellement 250 travailleurs et des dizaines de personnes sont toujours portées disparues. Les 39 décès confirmés comprennent non seulement des employés de Semafo, mais également ceux de sociétés qui lui fournissent divers services comme Geodrill ou l’australien Perenti.

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De nombreux employés de Semafo parmi les 39 décès confirmés.

Si Semafo peut être vue comme particulièrement visée par les groupes armés, elle n’est pourtant pas la seule entreprise minière ciblée par les attentats. En janvier dernier déjà, le géologue canadien Kirk Woodman, travaillant dans un camp d’exploration à Tiabongou (au Burkina Faso) pour Progress Minerals, avait été enlevé puis retrouvé mort.

Psychose dans les rangs des compagnies minières de toute la région

Les compagnies australiennes opérant au Burkina Faso ont indiqué la semaine passée qu’elles constitueront un groupe de crise pour partager des renseignements et minimiser les risques pour leur personnel après les pertes de leur compatriote Perenti dans l’attaque du convoi de Semafo. Selon William Witham, PDG de l’AAMEG, l’organe représentant les mineurs australiens opérant en Afrique, il s’agira d’examiner les possibilités d’une meilleure collaboration entre les sociétés pour minimiser les risques.

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78 compagnies minières tentent de faire face ensemble aux risques sécuritaires.

Il faut noter que les craintes de l’AAMEG ne datent pas d’aujourd’hui. En juillet dernier déjà, les entreprises regroupées au sein de l’association s’étaient déjà rencontrées à Accra pour examiner des solutions à la détérioration de la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

En juillet dernier déjà, les entreprises regroupées au sein de l’association s’étaient déjà rencontrées à Accra pour examiner des solutions à la détérioration de la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

La Conférence sur la sécurité minière en Afrique de l’Ouest, qui a rassemblé plus de 78 compagnies minières, visait à donner aux chefs d’entreprise les moyens de prendre des décisions plus éclairées en matière de sécurité et d’investissement face aux menaces et aux risques très réels qui pèsent sur leurs activités.

 «Les groupes terroristes au Burkina Faso, au Mali et au Niger se concentrent sur les problèmes des communautés locales et exploitent les divisions communautaires et les vulnérabilités régionales pour gagner de l’influence », dénonçait M. Witham, expliquant que l’industrie minière était confrontée à des menaces d’enlèvement contre rançon, des raids, des attaques par refus d’accès.

Dans les rangs des compagnies minières, l’on craignait que les groupes terroristes ne se tournent vers des cibles commerciales, alors que leurs activités sont soutenues par les importantes rançons glanées auprès de certains individus et pays. Si pour le moment, ce sont uniquement les entreprises canadiennes et australiennes qui sont en état d’alerte, la psychose pourrait se généraliser à toutes les compagnies minières opérant dans la région, en cas de nouvelle attaque meurtrière.

De la viabilité de continuer d’opérer dans la région du Sahel central

La compagnie canadienne Semafo a déclaré, cette semaine, qu’elle ne rouvrira pas sa mine d’or Boungou tant que le problème de sécurité de la région ne sera pas réglé. Si son PDG Benoit Desormeaux a précisé qu’il ne s’agit pas de quitter définitivement le Burkina Faso, il ne fait aucun doute que la suspension des opérations coûtera cher à la société. Plus elle durera, plus se posera la question de la viabilité de continuer à opérer dans le pays. En effet, en plus de la sécurité des employés, les compagnies devront résoudre la problématique de la sécurité de leurs investissements.

Si son PDG Benoit Desormeaux a précisé qu’il ne s’agit pas de quitter définitivement le Burkina Faso, il ne fait aucun doute que la suspension des opérations coûtera cher à la société. Plus elle durera, plus se posera la question de la viabilité de continuer à opérer dans le pays.

Selon Charles Dumbrille, même si la sécurité est renforcée, « la menace d’attaques contre des entreprises étrangères opérant dans les zones périphériques du pays restera importante au cours des semaines et des mois à venir ». Suivez ce liens ci-dessous

https://www.agenceecofin.com/mines/1511-71173-comment-les-etats-du-sahel-peuvent-sauver-l-exploitation-de-l-or-de-la-menace-terroriste

La commercialisation de l’huile de palme reste un engouement mondial qui se fait attendre

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Alors qu’elle demeure sans rival pour sa productivité et ses nombreuses propriétés très prisées, l’huile de palme est décriée par de nombreuses ONG, en raison des déforestations massives qui ont été pratiquées dans ce secteur, particulièrement en Asie. Si la Table ronde sur l’huile de palme durable (RSPO) a permis d’impulser un mouvement de durabilité dans la filière, elle reste confrontée à de nombreux vents contraires. Décryptage.

Lorsqu’elle a été créée en 2004, la Table ronde sur l’huile de palme (RSPO) tenait d’un pari. Celui de promouvoir la production, l’échange et la consommation d’huile de palme durable sur le marché mondial. Il s’agissait surtout, en arrière-plan, de prouver que si l’association des termes « développement durable » et « huile de palme » n’était pas évidente, elle ne relevait pas de facto de l’oxymore.

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Sur le plan foncier et social, l’huile de palme faisait aussi polémique.

Et pour cause, dans les années 90, l’industrie de l’huile de palme était sous le feu des critiques. Après plusieurs décennies de croissance fulgurante en Asie du Sud-Est, le palmier à l’huile est devenu la bête noire des ONG environnementales. L’Indonésie, qui possède le troisième bassin de forêts équatoriales du monde, cristallisait tout particulièrement l’attention des organisations.

Après plusieurs décennies de croissance fulgurante en Asie du Sud-Est, le palmier à l’huile est devenu la bête noire des ONG environnementales. L’Indonésie, qui possède le troisième bassin de forêts équatoriales du monde, cristallisait tout particulièrement l’attention des organisations.

Dans le pays, l’utilisation du feu pour préparer le terrain, avant l’installation des palmeraies, a entraîné de nombreuses organisations comme Greenpeace, l’UICN ou Les Amis de la Terre, à se pencher sur l’influence de l’expansion du palmier à huile sur la disparition de la biodiversité.

Sur le plan foncier et social, l’huile de palme faisait aussi polémique avec des accusations allant de la négation des droits coutumiers traditionnels, à l’accaparement de terres en passant par les mauvaises conditions de travail.

Dans ce contexte, la RSPO se voulait une plateforme basée sur la coopération et le dialogue entre les différentes catégories d’acteurs de l’industrie (producteurs, transformateurs, négociants, détaillants, ONG/environnement-nature, ONG/social).

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La RSPO revendique aujourd’hui 4000 membres provenant de 93 pays.

Avec une charte reposant sur un ensemble de 8 principes et 39 critères, depuis novembre 2005, la RSPO conçoit l’huile de palme durable comme celle n’étant pas issue de la déforestation ; n’engendre pas d’impacts sociaux négatifs (respect des droits des exploitations familiales) et ne participe pas au changement climatique.  

La RSPO conçoit l’huile de palme durable comme celle n’étant pas issue de la déforestation ; n’engendre pas d’impacts sociaux négatifs et ne participe pas au changement climatique. 

Comprenant 485 membres en 2010, la RSPO revendique aujourd’hui, pas moins de 4000 membres provenant de 93 pays, à travers le monde. 

Du côté de la certification, les chiffres ont aussi beaucoup évolué. Actuellement, 14,5 millions de tonnes d’huile de palme sont certifiées durables par la RSPO, soit environ 19% du volume mondial contre 620 000 tonnes en 2008.

La superficie certifiée est passée de 106 000 hectares (2008) à 2,63 millions d’hectares en 2014 pour plafonner à 2,91 millions d’hectares en 2019. Aussi flatteurs qu’ils soient, ces chiffres ne devraient pas entretenir l’illusion d’une bonne santé de l’industrie. Loin de là. La machine de commercialisation connaît de réelles difficultés de fonctionnement.   

Un engouement mondial qui se fait attendre

Comme l’analysent nombre d’observateurs, les acheteurs de l’huile de palme durable ne se bousculent pas sur le marché mondial. Symbole de cette situation, actuellement, seulement la moitié de l’huile de palme certifiée est vendue sur le marché. Pas en raison de la méconnaissance des acteurs des avantages qu’elle offre, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la réputation vis-à-vis de la clientèle plus sensible aux questions environnementales, l’ouverture de nouveaux segments de marchés, etc. « C’est parce qu’il est plus cher de la produire et que presque personne ne veut payer de prime à la durabilité », résument les responsables du groupe malaisien Sime Darby Plantation qui dispose de la plus vaste superficie de palmeraies au monde. Suivez la suite à travers ce liens ci-dessous :

https://www.agenceecofin.com/hebdop2/1811-71237-accusee-de-tous-les-maux-l-huile-de-palme-peine-encore-a-trouver-sa-place-sur-le-marche-mondial-en-depit-des-certifications

Le coup de maître de Springfield, la première compagnie pétrolière africaine à forer en eaux profondes

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En annonçant le 18 novembre dernier, la découverte d’un vaste gisement de pétrole de 1,2 milliard de barils dans le bloc offshore Cape Three Points Block 2 (WCTP), la société ghanéenne Springfield E & P venait d’entrer dans l’histoire. Elle est devenue la première compagnie pétrolière africaine à découvrir du pétrole en eaux profondes. C’est d’ailleurs la première à forer dans des profondeurs aussi importantes. Un succès qui montre que les compagnies africaines du secteur, depuis toujours marginalisées, peuvent réussir là où les plus grandes multinationales ont échoué. L’américain Kosmos Energy avait renoncé à ses intérêts dans le même bloc quelques années plus tôt, au terme d’une campagne de forages jugée infructueuse.

Après la découverte en octobre du plus grand gisement de gaz naturel de l’année dans les eaux mauritaniennes, Springfield Exploration & Production est l’une des plus belles réussites pour le secteur pétro-gazier africain en 2019. 

Après la découverte en octobre du plus grand gisement de gaz naturel de l’année dans les eaux mauritaniennes, Springfield Exploration & Production est l’une des plus belles réussites pour le secteur pétro-gazier africain en 2019.

Filiale de Springfield Energy, spécialisé dans le négoce de produits pétroliers, avec des capitaux exclusivement ghanéens, la jeune société contrôle ce qui apparaît désormais comme le plus gros gisement d’huile du Ghana. Si les caractéristiques techniques n’ont pas encore été divulguées, on sait que deux puits ont été forés par la société dans un laps de 40 jours pour en arriver à ce résultat. Le principal puits de la campagne Afina 1-X a intercepté de gros volumes d’huile, après que la plateforme de forage Stena Forth eut atteint une profondeur totale de 3323 m dans des profondeurs d’eau de 1000 m.

Springfield qui contrôle 84% de parts dans le bloc WCTP 2, estime que les réserves récupérables de pétrole sur place peuvent atteindre 3,5 milliards de barils et celles de gaz 5 Tcf, soit 1/6e du Zohr, devenu une référence en Afrique.

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La compagnie de Kevin Okyere peut passer No1 au Ghana, devant Tullow et Kosmos.

En fait, avant que le contrôle du bloc ne passe entre les mains de la société basée à Accra, il abritait deux découvertes mineures d’hydrocarbures. L’estimation faite est en effet soutenue par les résultats de récentes campagnes sismiques 2D et 3D. Quoi qu’il en soit, avec cette base, la société a devant elle un boulevard pour devenir le plus grand producteur de pétrole et de gaz du pays devant Tullow et Kosmos.

Quoi qu’il en soit, avec cette base, la société a devant elle un boulevard pour devenir le plus grand producteur de pétrole et de gaz du pays devant Tullow et Kosmos.

A titre de comparaison, le champ SNE au Sénégal abrite 3,5 milliards de barils de pétrole. La première phase de développement s’appuiera sur une réserve de 230 millions de barils pour une production de 100 000 barils par jour. En l’espèce, il existe de fortes probabilités que le volume récupérable soit aussi important, car les travaux de développement se poursuivent. Cela laisse néanmoins la possibilité à Springfield de produire jusqu’à 100 000 barils par jour lors de la phase initiale de production. Or, la production nationale de brut est d’environ 170 000 barils par jour, partagée entre Kosmos Energy et Tullow Oil. Le pays espère faire passer ce volume à 500 000 barils par jour en 2025.

Pour rappel, les 16% de parts restantes de WCTP 2 sont détenues par la société publique ghanéenne du pétrole (GNPC). Le bloc couvre une superficie de 673 km2 dans le bassin de Tano.

L’information cristallise l’attention au sein de l’industrie depuis plusieurs jours et le président ghanéen Nana Akufo-Addo devrait faire une annonce officielle à ce sujet, dans les prochains jours. Mais avant de faire la une de la presse spécialisée aujourd’hui, Springfield a fait du chemin.

Suivez la suite à travers ce liens ci-dessous

:

https://www.agenceecofin.com/la-une-de-lhebdo/2211-71389-le-coup-de-maitre-de-springfield-la-premiere-compagnie-petroliere-africaine-a-forer-en-eaux-profondes

Banques : Hausse de 9,3% du résultat net d’Ecobank Côte d’Ivoire au premier semestre 2019

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Le résultat net d’Ecobank Côte d’Ivoire, filiale du groupe bancaire panafricain du même nom, a connu une hausse de 9,3% au terme du premier semestre 2019 comparé au premier semestre 2018, ont annoncé les dirigeants de cette banque basée à Abidjan. Ce résultat est passé de 11,790 milliards de FCFA au 30 juin 2018 à 12,886 milliards de FCFA au 30 juin 2019, soit une augmentation 1,096 milliards de FCFA en valeur absolu. Suivez ce liens ci-dessous :

https://www.financialafrik.com/2019/08/06/banques-hausse-de-93-du-resultat-net-decobank-cote-divoire-au-premier-semestre-2019/

Banques : Hausse de 5,786 milliards de FCFA du résultat net d’Ecobank Côte d’Ivoire au troisième trimestre 2019

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Le résultat net après impôts d’Ecobank Côte d’Ivoire, filiale du groupe bancaire panafricain du même nom, a connu une forte hausse de 5,786 milliards de FCFA à l’issue du troisième trimestre 2019 comparé à la même période de 2018, ont annoncé les dirigeants de cette banque basée à Abidjan.

Ce résultat s’est établi à 17,986 milliards de FCFA au 30 septembre 2018 contre  12,200 milliards de FCFA au 30 septembre 2018, soit une progression de 47% en valeur relative.

Ecobank Côte d’Ivoire a eu à collecter auprès de sa clientèle des dépôts de 801 milliards de FCFA en septembre 2019 contre 901 milliards de FCFA à la fin du troisième trimestre 2018, soit une baisse de 11%.  En parallèle, les crédits nets qu’elle a accordés à cette clientèle affichent une hausse de 8% à 659,304 milliards de FCFA contre 608,855 milliards de FCFA au troisième trimestre 2018. Durant la période  sous revue, les provisions sur créances en souffrance ont connu une forte progression de 45%. Ce qui fait dire aux dirigeants de la banque que ce niveau est « le corollaire de la stricte application du dispositif prudentiel et des efforts constants d’assainissements du portefeuille ». Quant au portefeuille titres de placement, il a crû de 14% pour atteindre 551 milliards de FCFA au 30 septembre 2019 contre 481 milliards de FCFA en septembre 2018.

Le produit net bancaire (PNB) est en léger retrait de 0,5% à 60,609 milliards de FCFA contre 60,886 milliards de  FCFA au 30 septembre 2018. Cette situation est occasionnée par la baisse de 9% des produits hors intérêts (commissions nettes) qui se sont affichés  à 16,954 milliards de FCFA contre 18,610 milliards de FCFA en septembre 2018. Les dirigeants d’Ecobank Côte d’Ivoire  expliquent ce repli par le resserrement des marges sur les transactions en devise avec la clientèle.

En revanche, la marge nette d’intérêts est ressortie à 43,652 milliards de FCFA contre 42,276 milliards de FCFA au troisième trimestre 2018, soit une hausse de 3% du fait de la performance enregistrée sur les revenus générés par les crédits à la clientèle et le portefeuille de titres.

Au septembre 2019, Ecobank Côte d’Ivoire a réduit de 2% ses charges d’exploitation qui passent de 34,082 milliards de FCFA au troisième trimestre 2018 à 33,342 milliards de FCFA un an plus tard.

Le résultat brut d’exploitation est en légère hausse de 2% à 27,264 milliards de FCFA contre 26,804 milliards de FCFA au 30 septembre 2019.

La banque a fortement réduit de 41% son coût net du risque qui est ainsi passé de 10,538 milliards de FCFA au troisième trimestre 2018 à 6,268 milliards de FCFA à la même période de 2019.

De son côté, le résultat d’exploitation a enregistré une hausse de 29% à 20,996 milliards de FCFA contre 16,266 milliards de FCFA en septembre 2018.

Les capitaux propres de la banque sont apparus en hausse de 8,582 milliards, s’établissant à 112,705 milliards de FCFA contre 104,123 milliards de FCFA au troisième trimestre 2018

L’Ouganda démarre la fabrication d’ordinateurs et de téléphones mobiles

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L’usine d’assemblage et de fabrication d’ordinateurs et de téléphones mobiles de la société chinoise ENGO Holdings Limited, située dans le parc industriel de Namanve, dans le district de Wakiso en Ouganda, sera officiellement inaugurée ce 21 novembre 2019 par le président de la République, Yoweri Museveni.

Cette usine est le fruit d’un protocole d’entente signé entre ENGO Holdings, l’Autorité nationale des technologies de l’information d’Ouganda (NITA-U), et l’Autorité des investissements d’Ouganda (UIA). Les travaux de construction de cette fabrique avaient débuté le 4 juillet 2019.

Pour James Saaka, le directeur exécutif de la NITA-U, en tant qu’organe de coordination et de régulation des technologies de l’information, « nous avons élaboré de nombreuses normes et directives auxquelles les entités publiques et privées doivent se conformer, lors du développement de leurs systèmes informatiques. Nous avons maintenant entrepris d’élaborer des normes pour guider la fabrication de produits électroniques, d’équipements TIC, y compris les ordinateurs et les produits connexes. C’est un grand pas de l’Ouganda dans cet espace, mais nous devons évoluer de pair avec le reste du monde en termes de normes et de qualité pour être compétitifs ».

Ares Chow Yu Qing, le directeur exécutif d’ENGO Holdings Limited, avait déclaré que l’usine ougandaise débuterait ses activités avec « 100 000 gadgets par mois ; pour les ordinateurs, la cible, c’est un million par an, en fonction de la demande ». Les appareils seront commercialisés sous le nom de marque Simi Mobile. Suivez le liens ci-dessous :

https://www.agenceecofin.com/equipement/2111-71349-l-ouganda-demarre-la-fabrication-d-ordinateurs-et-de-telephones-mobiles

A 4,6%, le taux de chômage en Russie au plus bas depuis 30 ans

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En 2019, le taux de chômage en Russie a atteint son plus bas niveau depuis 30 ans. Un bon résultat au moins autant lié à une réduction de la population active qu’à une bonne santé économique. «En ce qui concerne le marché du travail, le chômage est en baisse : pour la période janvier-septembre, il a représenté en moyenne 4,6% de la population active. C’est le niveau le plus bas – je tiens à le souligner – dans l’histoire moderne de la Russie», s’est félicité le président russe Vladimir Poutine, le 20 novembre à Moscou, lors de la réunion plénière du 11e forum annuel d’investissement Appel de la Russie organisé par la Banque du commerce extérieur russe, VTB. Lire aussi En Russie, on réfléchit au passage

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/economie/68168-le-taux-de-chomage-en-russie-au-plus-bas-depuis-30-ans

Privatisation de la FDJ : un gain de 2 milliards d’euros pour l’État france 3

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L’Etat va récolter plus de 2 milliards d’euros avec l’entrée en bourse, jeudi 21 novembre, de la Française des jeux. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé que le prix de l’action était fixé à 19,90 euros.

Pour l’État, la privatisation de la Française des jeux est synonyme de jackpot. Un jackpot à 2 milliards d’euros. Le cours de l’action FDJ a été fixé par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire mercredi 20 novembre à 19,90 euros. Le maximum envisagé par le gouvernement. « Ce prix correspond évidemment au haut de la fourchette retenue le 6 novembre dernier (…) C’est le résultat de la demande très importante dont cette opération a fait l’objet », a déclaré le ministre. En effet, 500 000 souscripteurs se sont bousculés au portillon.

11 milliards d’euros d’actions FDJ

Au total, investisseurs et particuliers ont réclamé pour 11 milliards d’euros d’actions FDJ. Mais tout le monde ne sera toutefois pas satisfait. L’État, lui, empoche 2 milliards d’euros. « Il faut espérer qu’il en fasse bon usage et que cela permette de financer des projets innovants pour la France », explique Philippe Crevel, président du Cercle de l’Épargne. Suivez le liens ci-dessous :

https://mobile.francetvinfo.fr/politique/privatisation-de-la-fdj-un-gain-de-2-milliards-d-euros-pour-l-etat_3711831.html#xtref=android-app://com.google.android.googlequicksearchbox/https/www.google.com

Interpellation des présumés djihadistes à Bamako: Que cherche Maitre Hassane BARRY dans cette affaire? une complicité avec les terroristes?

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La DGSE malienne a interpellé, au grand marché de bamako, 02 importants soutiens logistiques du groupe terroriste Ançaroul Islam. Il s’agit de Ousmane Hama DIALLO Alias ’22’ et de Harouna DIALLO.
Ils sont arrivés à Bamako courant journée du 19.11.2019 en provenance de Boulekessi en vue : 01. Faire du repérage pour d’éventuels attentats à Bamako ;

  1. négocier la libération de plusieurs cadres de leur organisation detenus à la MCA dont 02 experts en explosif Oumar DICKO et Amadou DICKO, frère de l’ Emir Akilou DICKO. Pour ces besoins, les deux hommes étaient porteurs d’importantes sommes d’argent destinées à soudoyer le corps des magistrats par l’intermédiaire de Me Hassan BARRY qui déjà reçu une importante part d’argent ce jour. Les deux envoyés n’excluaient pas l’éventualité de procéder par force pour faire libérer leurs prisonniers à la MCA ;
  2. Parallèlement, ils devaient réaliser plusieurs achats au compte de Ançaroul Islam dont des caméras de hautes définitions pour réaliser leurs vidéos de propagande, des ordinateurs portables, des GPS, des Postes radio Talkies-walkies, des tissus kakis, des jumelles et des paires de chaussures de sport.
    Ces arrestations permettront d’approfondir les connaissances des Services sur Ançaroul Islam et de faire la lumière sur ses derniers faits de guerre. Elles permettront également d’élucider certains cas de libération et d’acquittement étonnants de dangereux terrrosistes survenus lors des dernières assises.
    Les enquêtes se poursuivent…
    Source : Sécurité

Sahel: le financement et les failles du G5 Sahel en discussion à l’ONU

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Mercredi après-midi, le conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni pour sa réunion semestrielle à propos du G5 Sahel. Des militaires de la force, ainsi que le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Alpha Barry, ont fait le déplacement à New York pour ce bilan étape. L’assistante du secrétaire général à l’Afrique a aussi présenté ses recommandations, alors que la force va bientôt fêter ses deux ans d’existence et que le climat sécuritaire s’est largement dégradé.

avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten

Si la situation sécuritaire s’est largement détériorée dans les pays du G5 Sahel, au Mali et au Burkina Faso en particulier, l’assistante du secrétaire général de l’ONU à l’Afrique a dressé un bilan exhaustif mercredi à New York sur la force G5 Sahel, et a réaffirmé le soutien des Nations Unies. Elle a d’abord décrit les 11 opérations menées conjointement avec la force française Barkhane, ou la mission de l’ONU au Mali, la Minusma, et a remarqué une plus grande efficacité des opérations de fin d’année, une meilleure coordination.

Bintou Keita se félicite aussi des moyens débloqués par les pays d’Afrique de l’Ouest en septembre dernier, qui vont doter la force d’un milliard de dollars pour la lutte anti-terroriste, avant de demander à la communauté internationale un plus grand soutien. Pour assurer sa mission de développement, le G5 Sahel, aurait besoin de plus de fonds.

Alpha Barry insiste sur les difficultés structurelles du G5 Sahel

En insistant pour que les montants d’aide soient prévus et fixes, la représentante du secrétaire général des Nations unies appuie la demande des pays du G5 : Alpha Barry, ministre burkinabé des Affaires étrangères, dont le pays assure la présidence tournante du G5 Sahel, a reconnu qu’après de deux années d’existence, la force était encore en phase de montée en puissance, et faisait face à des difficultés structurelles récurrentes.

La lenteur de l’envoi du matériel militaire lourd a donné l’avantage aux groupes terroristes, qui ont pu multiplier leurs opérations en face d’une force mal équipée et pas encore assez coordonnée.Les précisions d’Alpha Alpha Barry, ministre burkinabé des Affaires étrangères, dont le pays assure en ce moment la présidence tournante du G5 Sahel21-11-2019 – Par Carrie Nooten

« Malheureusement nous n’avons reçu que les fonds des Emirats Arabes Unis, à hauteur de 10 millions de dollars. Le reste de l’argent est passé par un autre mécanisme au niveau de l’Europe, pour pouvoir doter les Etats, ou doter la force conjointe plutôt en équipement, nous a expliqué Alpha Barry. Les interventions de l’Union européenne, on peut les résumer en équipements en gilets pareballe, soutien logistique, et ravitaillement, par exemple le carburant, (financement des) rations alimentaires des soldats qui sont en opération. Ensuite, vous avez également du matériel lourd. Et le premier matériel lourd commence maintenant à arriver… La force conjointe sera peut être opérationnelle d’ici quelques mois, mais pour le moment, ce n’est pas encore le cas.»

A Paris, les regrets de Florence Parly

La France a déploré, hier mercredi, l’engagement non encore tenu par l’Arabie saoudite concernant sa promesse de financement à hauteur de 100 millions d’euros, prise en décembre 2017, de la force de sécurité conjointe du G5 Sahel engagée contre les groupes jihadistes. Un regret exprimé par la ministre des Armées, Florence Parly, lors d’une audition devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

 À lire aussi : G5 Sahel, les promesses de financement tardent à se concrétiser