Le projet de création d’un organisme de gestion des bassins transfrontaliers de l’Ogooué, du Ntem, du Komo, de la Nyanga, du Woleu et du Mouni, situés entre le Gabon, le Cameroun, le Congo et la Guinée équatoriale semble au stade de sa finalisation.
Le
secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique
centrale (CEEAC) vient d’entamer une série d’ateliers nationaux de
validation du projet de convention portant création de cette structure.
Du
7 au 8 octobre, le Congo a ouvert le bal. Durant ces travaux, tenus à
Brazzaville, la capitale du pays, le projet de convention a été examiné
sur la forme et le fond avec la structure focale nationale du Congo. Une
réflexion a également été entamée sur les outils d’opérationnalisation
de cette convention en fonction des attentes des acteurs clés.
Au nom du ministère de l’Energie, Yannick Lionel Nkodia, représentant le ministre empêché, a réitéré l’entière disponibilité et l’engagement du Congo à ne ménager aucun effort dans le processus de la mise en place de l’organisme de gestion des bassins transfrontaliers. suivez le liens pour la suite:
Le premier éthiopien Abiy Ahmed est le lauréat du Prix Nobel de la Paix 2019. L’annonce a été faite ce vendredi par le comité Nobel, qui se charge d’attribuer la récompense chaque année.
Le dirigeant éthiopien
succèdera donc à la militante Nadia Murad Murad et au médecin congolais
Denis Mukwege, lauréats du prix lors de l’édition précédente. D’après le
comité Nobel, ce prix vient en récompense aux nombreuses actions menées
par Abiy Ahmed en faveur de la réconciliation de son pays avec
l’Erythrée.
Elu en 2018 à la tête du pays en remplacement de l’ancien premier ministre Haile Mariam Desalegn, l’homme de 43 ans était arrivé dans un contexte politique et social tendu, marqué par des contestations populaires au sein du pays, et par des relations tendues avec son voisin érythréen. C’est d’ailleurs sur ce second plan qu’il s’illustrera particulièrement, en signant la fin de l’État de guerre avec l’ancien territoire sécessionniste et rétablissant les relations diplomatiques Asmara- Addis Abeba. suivez ce liens ci-dessous:
Pour la solidité des Relations de Sécurité et de défense entre le Mali et la France
Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita , Chef Suprême des Armées a reçu en audience dans la matinée du jeudi 10 Octobre 2019, le Général de division Pascal Facon, Commandant de la Force Barkhane et le Général de Corps d’armée Grégoire de Saint-Quentin, Sous-Chef Opérations des Armées, accompagnés par l’Ambassadeur de France au Mali M.Joël MEYER.
Au centre des échanges la situation sécuritaire au Mali . Le Président de la République est très sensible aux actions conjointes de Barkhane et des FAMAS. Le Général FACON et ses collègues ont profité de l’occasion pour rendre compte au Chef de l’Etat de leurs activités. « La coopération avec les famas est robuste , efficace avec l’ensemble des partenaires, MINUSMA, EUTM, la force conjointe du G5-Sahel, tous les partenaires de la région sur cette question qu’on va traiter, la sécurité régionale, frontalière » a souligné le Général FACON.
Les visiteurs du jour ont présenté au Président de la République leurs condoléances attristées suite aux événements récents de Mondoro et Boulkessi . Ils ont également profité de l’occasion pour magnifier au Chef de l’Etat leur solidarité , et lui dire que Barkhane est avec les forces armées maliennes « Le combat est dur , il sera gagné » a déclaré le Général FACON. Et pour gagner ce combat « il faut probablement s’aguerrir encore , croire que c’est possible , être déterminé , espérant la victoire, prendre le coup et savoir se relever et continuer à combattre et à la fin gagner » a conclu le Général de division Pascal FACON , Commandant de la Force Barkhane.
Le gouvernement de Namibie a entamé la revue de sa législation sur les TIC et télécommunications, a annoncé Mbeuta Ua-Ndjarakana (photo), directeur exécutif du ministère des Technologies de l’Information et de la Communication, le 9 octobre 2019.
Selon ses propos relevés par la plateforme d’informations News Ghana, il s’agit d’une opération de toilettage pour remédier aux vides réglementaires qui sont apparus, au fil du temps, avec les mutations technologiques et aligner la législation sur les tendances émergentes du secteur.
Mbeuta Ua-Ndjarakana explique que « la loi n° 8 de 2009 sur les communications, et les politiques du secteur TIC sont maintenant dépassées et obsolètes. Il en résulte que la plupart des sous-secteurs des TIC rencontrent des difficultés juridiques dans la mise en œuvre et l’application de certaines dispositions de la loi ou de leurs instruments juridiques respectifs ».
En cas d’absence de lois, le gouvernement ne peut pas intervenir juridiquement et la situation qui en résulte crée de nombreuses brèches qui représentent non seulement une menace pour le bien-être des populations et l’économie nationale, mais également pour la sécurité.
D’après Mbeuta Ua-Ndjarakana, la révision nationale de la législation en matière de TIC et télécommunications contribuera à un accès facile des populations à l’information, à la transparence, l’efficacité et à la responsabilité sur le marché télécoms.
La restructuration de l’opérateur historique des télécommunications d’Angola, Angola Telecom, est achevée. La conclusion de ce processus démarré en 2016 s’est traduite par la nomination le 6 octobre 2019, par le président de la République, João Lourenço, d’un nouveau conseil d’administration dirigé par Adilson Miguel dos Santos.
La société télécoms, qui était encore il y a peu administrée par un comité de gestion intérimaire, a pu redresser la barre après plusieurs années déficitaires enregistrées depuis 2007.
La privatisation à 45 % d’Angola Telecom contribuera à sa recapitalisation. Avec des caisses renflouées, le nouvel actionnaire pourra l’aider à améliorer ses services et sa position sur le marché télécoms national dominé par Unitel, Movicel, et MSTelcom.
La société publique, qui a longtemps opéré dans le segment des télécommunications fixes, a déjà entre ses mains plusieurs atouts pour changer sa situation. Dotée par le gouvernement d’une licence télécoms globale unifiée permettant de fournir tout type de services de communications électroniques, basé sur toutes les technologies disponibles, l’entreprise a aussi accès à la connectivité satellite et par fibre optique portée par sa filiale Infrasat et Angola Cables, dont elle est actionnaire majoritaire.
Une école de formation dédiée à l’intelligence artificielle (IA) va ouvrir ses portes à Dakar, au Sénégal en 2020. Elle est dénommée Dakar Institute of Technology.
L’école qui va délivrer des diplômes de Master, est ouverte aux étudiants et professionnels titulaires d’une licence au minimum et qui veulent devenir des spécialistes des techniques d’IA. Le cursus va intégrer les disciplines telles que la reconnaissance d’image et la réalité virtuelle, l’internet des objets, le Big Data, le Marketing et la finance. Les enseignements se feront en français tandis que les supports sont en anglais par nécessité professionnelle pour les apprenants de maîtriser les anglicismes du domaine.
Cette initiative est une aubaine pour les entreprises technologiques et scientifiques de plus en plus représentées au Sénégal. L’importance de l’IA n’est plus à démontrer.
Présente dans tous les domaines de développement, l’IA est impérative pour entrer dans la révolution numérique. À ce sujet, l’Unesco lançait encore récemment un appel aux gouvernements africains afin d’établir des plans stratégiques de développement de l’IA sur l’exemple de ce qui s’est fait en Inde.
Les offres de formation en IA en Afrique sont encore bien rares. Elles sont, pour la majorité des programmes courts, réservées aux professionnels. Néanmoins, il existe des formations de base à l’instar de celle lancée en juillet dernier par l’Université Euromed de Fès (UMEF) du Maroc ou encore le Master de l’Institut africain des sciences mathématiques (Aims) de Kigali débuté en septembre.
Au Gabon, les grilles de programmes des télévisions et radios publiques pourraient être perturbées. En effet, les problèmes financiers n’en finissent plus de compliquer le quotidien des employés de ces différents médias.
« Nous avons des arriérés de frais de production qui datent de 10 mois. Sans argent, le lancement de la nouvelle grille des programmes de Gabon 1ère ne saurait être possible dans les prochaines semaines », a déploré Aminata Ondo, présidente du syndicat national des personnels de l’audiovisuel public.
Les travailleurs des médias publics ne comprennent pas la situation financière qu’ils vivent depuis plusieurs mois, alors même que la redevance audiovisuelle et cinématographique est payée régulièrement par la population. Cette taxe, instaurée en 2017 et appliquée depuis le 1er janvier 2018, était censée améliorer les conditions de travail et de rémunération des travailleurs de l’audiovisuel public.
Pourtant, d’après les médias locaux, les téléspectateurs paient régulièrement cette redevance, « à raison de 500 francs chaque mois ».
La Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la famille vient de lancer une initiative inédite. Il s’agit d’un concours de court-métrage, intitulé (Agence Ecofin) – « Coup de cœur », ouvert aux amateurs et aux professionnels du 7e art.
A travers cette action, la FSBO invite tous les adeptes du cinéma à passer derrière la caméra pour faire tomber le masque qui protège les violences dont de nombreuses femmes sont encore victimes. Dans leur production d’une durée maximale de cinq minutes, les postulants devront raconter l’histoire de ces victimes.
Ce prix devra distinguer trois lauréats qui, par leur esprit créatif, « auront su mettre en lumière ce mal qui mine notre société et touche nos proches », indique-t-on à la FSBO. Les récompenses se composent du prix du jury d’une valeur de cinq millions FCFA, du prix coup de cœur d’un montant de trois millions FCFA et enfin du prix du public, d’une valeur de deux millions FCFA. Le Jury pourra, par ailleurs, attribuer de manière discrétionnaire au lauréat du prix du jury et du prix coup de cœur un financement allant jusqu’à vingt millions FCFA pour la production des vidéos de sensibilisation (courts-métrages ou séries), en partenariat avec la Fondation.
La remise des prix est fixée au 25 novembre 2019, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Stéphane Billé
(FACEBOOK) – Facebook a annoncé aujourd’hui l’extension de son programme de vérification des faits par des organismes tiers (Third-Party Fact-Checking) à dix nouveaux pays d’Afrique subsaharienne, dont notamment la République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry et le Burkina-Faso. Ce programme, conduit en partenariat avec l’Agence France Presse (AFP), Les Observateurs de France 24, Pesa Check et Dubawa s’inscrit dans le cadre de l’intensification des efforts engagés par la plateforme pour aider à évaluer l’exactitude et la qualité des informations qu’on trouve sur Facebook et réduire la propagation des fausses nouvelles.
En collaboration avec un réseau d’organisations de fact-checking certifiées par l’IFCN (International Fact-Checking Network), le programme de vérification des faits de Facebook sera désormais disponible en Éthiopie, en Zambie, en Somalie et au Burkina Faso grâce à un partenariat avec l’AFP ; en Ouganda et en Tanzanie par le biais de Pesa Check et de l’AFP ; en République Démocratique du Congo (RDC) et en Côte d’Ivoire grâce à Les Observateurs de France 24 et l’AFP ; en Guinée Conakry via Les Observateurs de France 24 et enfin au Ghana avec l’aide de Dubawa.
Ces différents pays rejoignent l’Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Cameroun et le Sénégal, déjà bénéficiaires du programme de la plateforme via l’organisation Africa Check.
Les avis et signalements de la communauté font partie des nombreux signaux que Facebook prend en compte pour détecter les informations potentiellement fausses qui sont présentées aux organismes de vérification. Les articles locaux, de même que les photos et vidéos peuvent faire l’objet d’une vérification. Si un des partenaires identifie une information comme fausse, Facebook la fait apparaître plus bas dans le fil d’actualité ce qui fait baisser considérablement l’audience qui y est exposée et réduit immédiatement sa portée.
S’exprimant sur cette annonce, Kojo Boakye, responsable affaires publiques de Facebook en Afrique sub-saharienne a déclaré : « L’élargissement de notre programme de vérification des faits par des organismes tiers à 15 pays d’Afrique en un peu plus d’un an, couplé au récent développement du même programme dans les langues locales africaines, témoigne de notre engagement envers le continent. Agir pour contribuer à la lutte contre les fausses nouvelles sur Facebook est une responsabilité que nous prenons au sérieux. Nous avons bien conscience que la désinformation est un problème, et ce sont là des étapes importantes pour continuer à s’attaquer à ce défi. Nous savons que la vérification des faits par une tierce partie n’est pas la seule solution, elle n’est qu’une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour aider à améliorer la qualité de l’information que les gens voient sur Facebook. Nous avons déjà fait de grands progrès et nous continuerons d’investir pour faire en sorte que Facebook demeure un espace qui accueille toutes les opinions mais pas les fausses informations. »
Dès lors qu’un média de vérification aura rédigé un article donnant davantage d’informations sur une actualité, Facebook le fera apparaître dans les articles connexes sur le fil d’actualité, sous la publication concernée. Les administrateurs de la page recevront également une notification s’ils partagent des actualités qualifiées fausses et les personnes qui ont partagé cette information ou sur le point de le faire seront également averties, pour pouvoir décider d’eux-mêmes, en connaissance de cause, de ce qu’ils lisent, partagent et ce à quoi ils se veulent se fier.
Partenaire du programme à travers huit pays, en langues française et anglaise, Phil Chetwynd, rédacteur en chef central de l’AFP a déclaré : « L’AFP se réjouit d’élargir avec Facebook son projet de vérification des faits. Nous sommes connus pour la grande qualité de notre journalisme à travers l’Afrique et nous allons mettre à profit notre réseau inégalé de bureaux et de journalistes sur le continent pour lutter contre la désinformation ».
Eric Mugendi, rédacteur en chef de Pesa Check, qui assurera la vérification des faits en swahili et en anglais, a pour sa part ajouté : « Les réseaux sociaux comme Facebook n’ont pas seulement changé la façon dont les Africains consomment l’information. Ils sont souvent le principal accès au contenu numérique ou à l’Internet pour de nombreux Africains. Ils façonnent notre perception du monde, le discours public et notre façon d’interagir avec les personnalités publiques. Ce projet nous aide à élargir considérablement notre activité de vérification des faits pour débusquer les déclarations qui, autrement, pourraient causer des préjudices dans nos sociétés. Le programme nous aide à réagir plus rapidement et plus directement et nous constatons des résultats vraiment positifs dans nos interactions avec les éditeurs et le public lui-même. Ce projet aide également nos vérifications à atteindre un public beaucoup plus large que nous ne l’aurions fait autrement. Cela nous a aidé à mieux comprendre le manque d’information de qualité et les autres dynamiques virales qui sont à l’origine de la diffusion des fausses nouvelles en Afrique. Notre impact croissant est une contribution modeste mais tangible pour des sociétés mieux informées en Afrique. »
Derek Thomson, rédacteur en chef des Observateurs de France 24, qui vérifieront les actualités en RDC, en Guinée et en Côte d’Ivoire a également réagi: « Nos utilisateurs africains nous envoient constamment des images et des messages discutables qu’ils ont reçus via les médias sociaux nous demandant : » Est-ce vrai ? Pouvez-vous vérifier ? « . Il est de notre responsabilité, en tant que journalistes spécialisés dans la vérification des faits, d’analyser l’information qui circule et faire remonter la vérité à la surface. Participer au programme de Facebook nous permet de nous assurer que nos vérifications de faits atteignent les personnes qui ont partagé ces fausses informations en premier lieu. »
Enfin, Caroline Anipah, chargée de programme, Dubawa (Ghana) a conclu: » Dubawa est ravie d’être au Ghana où la mal information et la désinformation se sont répandues en raison des progrès technologiques et de la pénétration croissante d’Internet. Dubawa a l’intention d’améliorer la qualité de l’information mise à la disposition du public dans le but ultime d’enrayer la diffusion des fausses nouvelles et de promouvoir la bonne gouvernance.“
La compagnie minière Walkabout Resources a annoncé mercredi, qu’elle a obtenu un prêt-relai d’un montant 5 millions $ de la part de ses investisseurs. Le prêt, assorti d’un taux d’intérêt de 14 %, lui permettra de financer ses besoins en capitaux alors qu’elle continue d’avancer vers le développement de son projet de graphite Lindi Jumbo, en Tanzanie.
La société compte notamment l’utiliser pour la due diligence requise par les potentiels prêteurs pour accorder le financement nécessaire à la construction du projet. « La société se félicite de ce soutien financier de nos actionnaires, qui nous permet de maintenir un élan significatif vers le développement du projet Lindi Jumbo et de finaliser le financement du projet », a commenté le président exécutif Trevor Benson (photo).
Pour rappel, Walkabout a lancé en mai dernier un programme pour démarrer rapidement le développement du projet Lindi Jumbo. Le programme consiste à faire avancer le processus de construction pendant que le financement du projet est en cours de négociation et de finalisation.
Une fois en activité, le projet devrait produire, annuellement, 40 000 tonnes de graphite.