Amen Bank a réalisé, au premier semestre 2019, un bénéfice de 68,3 millions de dinars (environ 34,3 millions USD), soit une hausse de 6,53% en un an d’après les états financiers de la banque tunisienne.
Au 30 juin 2019, les produits d’exploitation ont atteint 447,7 millions de dinars (environ 156,23 millions USD) contre 400 millions une année auparavant, ce qui représente une augmentation de 12,18%. Le PNB est également en hausse, passant de 189,4 MD à fin juin 2018 à 198,8 millions un an après.
Deuxième banque privée tunisienne en termes de bilan, Amen Bank a annoncé un bénéfice net de 120 millions de dinars, et un PNB de 374,7 millions de dinars au 31 décembre 2018.
Al Baraka Bank South Africa, filiale de Al Baraka Banking Group basée à Bahreïn, annonce pour le premier semestre 2019, un bénéfice net en hausse de 64% par rapport à la même période en 2018. Dans les états financiers relatés dans un communiqué de presse de la banque, l’on note que le résultat d’exploitation total a augmenté de 7% pour atteindre 13,5 millions de dollars. Le résultat opérationnel net a augmenté de 47%, atteignant 4,8..
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Les exportations d’or de la Tanzanie ont augmenté de 23,3% entre juillet 2018 et juillet 2019 pour s’établir à 1,783 milliard USD, selon un Rapport économique mensuel publié par la banque centrale (BOT).
Cette hausse, d’après le document, est consécutive à l’augmentation du volume des exportations qui n’a pas été révélé.
La Tanzanie, quatrième producteur d’or d’Afrique, a exporté pour 1,549 milliard USD d’or entre janvier et décembre 2018, soit une hausse par rapport aux 1,541 milliard de l’année précédente. Le pays a ouvert au premier trimestre 2019, son premier comptoir commercial d’or dans la ville de Geita située au nord-ouest.
Bolloré Transport & Logistics a inauguré mercredi 4 septembre 2019 à Abidjan, son nouveau hub logistique multimodal Aerohub, en présence de Thierry Ehrenbogen, Président de Bolloré Logistics.
Doté d’équipements de dernière génération, Aerohub a vocation à recevoir, stocker et distribuer au sein d’une plateforme tri-température (surgelé, froid positif, température ambiante), les marchandises destinées au marché ivoirien ou sous régional pour des opérateurs du secteur de la grande distribution, des télécoms, de l’industrie pharmaceutique et de la restauration.
Idéalement situé au sein de l’aéroport Félix Houphouët Boigny et à proximité du Port d’Abidjan, Aerohub est un point de connexion entre les flux logistiques internationaux maritimes et aériens ainsi que les consommateurs finaux. Plus de 6 millions d’euros (soit 4,5 milliards de F CFA) ont déjà été investis pour lancer la première phase du projet sur un total de 12 millions d’euros prévus à terme (soit 8 milliards de F CFA).
Levier de la logistique durable en Afrique de l’Ouest, Aerohub se distingue par l’intégration de systèmes innovants destinés à réduire l’empreinte environnementale de ses activités. Il est équipé d’un système d’éclairage à basse consommation d’énergie (LED) à détecteur de mouvements, d’un bassin de rétention des eaux pluviales et dispose aussi d’engins électriques de manutention qui seront à terme alimentés par des panneaux solaires.
Acteur de la transformation logistique du continent africain, Bolloré Transport & Logistics a pour ambition de s’inscrire durablement dans la dynamique de croissance de la Côte d’Ivoire et de participer à la mise en route du marché commun africain. Bolloré Transport & Logistics entend capitaliser sur le succès d’Aerohub pour maintenir son leadership dans les offres de services logistiques en Afrique de l’Ouest.
Airtel Africa, la filiale africaine du groupe indien Bharti Airtel a nommé Ian Ferrao au poste de directeur régional en Afrique de l’Est, un nouveau poste nouvellement mis en place pour superviser ses opérations au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie et au Rwanda.
Ancien directeur général de Vodacom Tanzanie et de Vodacom Lesotho, M. Ferrao revendique douze années d’expérience à des postes de direction dans le secteur des télécommunications en Afrique. Le directeur d’Airtel en Afrique de l’Est avait aussi déjà officié en qualité de directeur commercial chez Vodacom Business Africa.
Deuxième plus grand marché d’Airtel Africa, l’Afrique de l’est représente 35,81% des revenus de la société au titre de l’année financière close le 31 mars 2019, soit un total de 1,102 milliard USD générés par près de 43 millions clients.
A noter que la mise en place de cette nouvelle direction basée à Nairobi intervient quelques semaines après l’introduction de la société à la bourse de Londres et celle de Lagos au Nigéria, premier marché de l’opérateur présent dans 14 pays d’Afrique subsaharienne.
Le cumul des dépôts à terme effectués dans les comptes des banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a enregistré une baisse 15,1% au terme de l’année 2018 comparé a 2017, selon les données de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Le cumul de ces dépôts est passé de 8.396,2 milliards de FCFA en 2017 à 7.130,3 milliards de FCFA en 2018, soit une baisse 1265,9 milliards de FCFA.
Par pays, les baisses ont été observées au Sénégal (-49,1%), au Niger (-26,2%), au Mali (-10,6%), au Bénin (-4,6%) et au Togo (-3,9%). Par contre, les nouveaux dépôts à termes se sont accrus en Guinée-Bissau (+34,9%), en Côte d’Ivoire (+4,2%) et au Burkina (+3,7%).
« Les dépôts à terme, d’une maturité inférieure ou égale à 2 ans restent les plus importants et
représentent 76,7% des dépôts en 2018, contre 81,4% en 2017 », précise la BCEAO. Selon toujours l’institut d’émission, un peu moins d’un dépôt sur dix (9,9%) est placé sur une durée supérieure à 5 ans.
Au cours de l’année 2018, les montants déposés à terme sont effectués essentiellement par les entreprises privées (30%), la clientèle financière (24,9%) et les particuliers (22%).
Concernant les taux créditeurs des dépôts à terme, les conditions de rémunération des dépôts se sont améliorées par rapport à l’année 2017. Le taux d’intérêt créditeur moyen dans l’UEMOA est ressorti à 5,41% en 2018 contre 5,28% en 2017, soit une hausse de 0,13 point de pourcentage.
La South African Reserve Bank (Banque centrale d’Afrique du Sud) a annoncé, ce vendredi, que les réserves de change nettes du pays ont atteint 44,226 milliards USD à fin août 2019, contre 43,906 milliards USD en juillet, soit une hausse de 320 millions sur un mois.
Ces chiffres indiquent une légère hausse par rapport à mai 2019, lorsque les réserves nettes du pays le plus industrialisé d’Afrique avaient baissé à 43,178 milliards de dollars, contre 43,245 milliards en avril.
Selon les données de la banque centrale, les réserves brutes de l’Afrique du sud ont augmenté pour atteindre 49,948 milliards USD en août 2019, contre 49,360 milliards en juillet. La position à terme représentant les opérations non réglées de la banque centrale est passée de 539 millions USD en juillet, à 231 millions en août.
En rappel, le Produit Intérieur Brut (PIB) du pays a augmenté de 3,1% au deuxième trimestre de l’année en cours, mettant le pays à l’abri d’une nouvelle récession économique..
High Power Exploration (HPX) a signé ce jeudi avec le gouvernement guinéen, un accord pour l’acquisition d’une participation de 95 % dans le gisement de minerai de fer de Nimba détenu par BHP, Newmont Goldcorp et Orano.
Situé dans la région forestière du sud-est du pays, ce gisement contiendrait environ un milliard de tonnes de minerai de fer à haute teneur contenant de très faibles niveaux d’impuretés, selon HPS qui cite, dans un communiqué, une étude réalisée en 2015 par la United States Geological Survey. « Un minerai de fer d’une telle qualité est essentiel pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et la production de scories pendant le processus de fabrication de l’acier », ajoute la société privée d’exploration et de valorisation minière domiciliée aux États-Unis.
« Sous réserve de toutes les approbations nécessaires, HPX prévoit de mettre en production le plus rapidement possible une mine de démarrage d’une capacité d’un à cinq millions de tonnes par année, tout en menant les études de faisabilité pour un accroissement de l’exploitation à hauteur d’au moins 20 millions de tonnes par année », poursuit le communiqué de HPS.
La société annonce, par ailleurs, avoir trouvé un accord avec les autorités incluant une participation gratuite du gouvernement de 15 % dans le capital de Société des mines de fer de Guinée (SMFG), la société guinéenne exploitant le projet, ainsi que des arrangements fiscaux et sur les redevances et un calendrier de développement.
« Nous sommes confiants que ce projet sera développé rapidement et efficacement », a déclaré Abdoulaye Magassouba, le ministre des Mines de Guinée, cité par Reuters.
Principale source d’énergie renouvelable au monde, les barrages hydroélectriques fournissaient 61,7 % de l’énergie propre en 2016. Il existe aujourd’hui 2,8 millions de barrages dont 60 000 de plus de 15 mètres de haut. En outre, 3700 infrastructures supplémentaires sont prévues ou en construction.
Mais leurs impacts environnementaux et sociaux, et leur vulnérabilité aux changements climatiques, posent la question de la pertinence de l’hydroélectricité sous sa forme actuelle, particulièrement en Afrique. S’il n’est aucun doute qu’elle est une source d’énergie renouvelable et stable, il est également certain que l’hydroélectricité doit être repensée dans un cadre plus global et plus actuel pour tenir toutes ses promesses.
Les barrages constituent une menace pour la biodiversité abritée et alimentée par les bassins et cours d’eau dans lesquels ils sont implantés. Les plus grands fleuves et leurs bassins abritent 18 % de la diversité mondiale en termes de poissons d’eau douce et sont une source importante de protéine pour les populations.
La construction du Grand Renaissance Dam en Ethiopie, soulève de vives tensions en Egypte.
Aujourd’hui, 2/3 des fleuves de plus de 1000 kilomètres, sur le globe, sont déjà entravés par des barrages. Les études ont démontré que la mise en place d’un barrage diminue sensiblement la population des poissons, principalement à cause du blocage de l’immigration de certaines espèces de poissons.
Aujourd’hui, 2/3 des fleuves de plus de 1000 kilomètres, sur le globe, sont déjà entravés par des barrages. Les études ont démontré que la mise en place d’un barrage diminue sensiblement la population des poissons.
Les barrages perturbent également le transport des sédiments de l’amont vers l’aval. Ils constituent des pièges à sédiment qui peuvent retenir entre 70 et 90 % des volumes de gros sédiments, appauvrissant ainsi les écosystèmes aquatiques en aval et favorisant l’enfoncement des cours d’eau au fil du temps.
Les sédiments jouent en outre un rôle important dans la préservation des côtes, des estuaires et des zones humides littorales, et par conséquent dans la lutte contre l’élévation des niveaux des mers.
Les sédiments fins qui sont également retenus ont un impact sur l’apport d’éléments nutritifs en aval pour la biodiversité, mais également pour la fertilisation des terres agricoles. Les sédiments jouent en outre un rôle important dans la préservation des côtes, des estuaires et des zones humides littorales, et par conséquent dans la lutte contre l’élévation des niveaux des mers.
Un coût social grandement minimisé par les développeurs
Le coût humain des grands barrages est également conséquent, bien que souvent minimisé. Ces perturbations sont d’ordres sociales, comportementales, culturelles, économiques, voire politiques.
Pour les pêcheurs qui dépendent des ressources de la pêche, les modifications de l’écosystème ont un impact significatif sur leur moyen de subsistance. Des millions de personnes (entre 40 et 80 millions) ont été déplacées dans le cadre de la construction des barrages et réinstallées dans des conditions rarement équivalentes à celles de leurs milieux initiaux. Après réinstallation, elles sont privées de leurs réseaux sociaux et d’autres avantages sociaux, ce qui a des conséquences économiques, culturelles, sociales et sanitaires. Même les populations qui ne sont pas déplacées parce qu’en aval et qui ne reçoivent aucune compensation sont affectées en raison des répercussions du barrage sur leurs moyens de subsistance. Un problème d’autant plus important lorsque l’on considère que les personnes affectées par les barrages sont des communautés autochtones et traditionnelles, très dépendantes de leurs environnements et parmi les plus vulnérables.
200 milliards de dollars. D’après le groupe Enact, c’est la valeur estimée du marché mondial des faux médicaments en 2018. Ce phénomène, devenu désormais une véritable industrie lucrative, représente un énorme défi à relever pour les gouvernements. L’Afrique qui reste jusqu’à présent le continent le plus touché par ce trafic, paie un lourd tribut chaque année, en milliers de vies humaines, mais aussi en pertes économiques.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit les faux médicaments comme des produits médicaux de qualité inférieure ou falsifiés. Ces derniers se retrouvent généralement dans le circuit informel, mais affectent également le circuit formel de la distribution de produits pharmaceutiques.
En 2017, 1 médicament sur 10 en circulation dans les pays sous-développés était faux.
D’après l’OMS, 42 % des cas détectés de produits pharmaceutiques inférieurs aux normes ou falsifiés ont été identifiés en Afrique, principalement dans la région subsaharienne. Ces chiffres placent le continent africain en tête des régions les plus exposées aux ravages des faux médicaments, loin devant les Amériques et l’Europe avec 21% des signalements. En 2017, 1 médicament sur 10 en circulation dans les pays sous-développés était faux.
D’après l’OMS, 42 % des cas détectés de produits pharmaceutiques inférieurs aux normes ou falsifiés ont été identifiés en Afrique, principalement dans la région subsaharienne.
Les études et saisies menées dans le cadre des opérations de lutte contre les faux médicaments indiquent que la plupart des produits contrefaits, inondant le marché africain, proviennent d’Asie. D’après l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), les cinq principales origines des médicaments frauduleux et contrefaits sont la Chine (60%), suivie de l’Inde, du Paraguay, du Pakistan et… du Royaume-Uni. Ceux-ci pénètrent le marché africain par les ports, notamment ceux ouest-africains qui sont parmi les plus affectés par le phénomène.
Les cinq principales origines des médicaments frauduleux et contrefaits sont la Chine (60%), suivie de l’Inde, du Paraguay, du Pakistan et… du Royaume-Uni.
En septembre 2016, près de 126 millions de faux médicaments ont été saisis par l’Organisation mondiale des douanes dans seize ports africains. Le Nigeria, qui représentait la destination finale de 35% de ces saisies, est reconnu, depuis lors, comme étant la principale porte d’entrée de faux médicaments sur le continent.
Un terreau fertile pour la contrefaçon
Si l’Afrique est aujourd’hui la destination principale de la plupart des faux médicaments fabriqués dans le monde, c’est parce qu’elle offre un environnement idéal pour la prolifération d’un tel fléau.
L’Afrique est la destination principale des faux médicaments.
L’une des principales causes de la forte présence des faux médicaments en Afrique est la disproportion notée entre le prix élevé des produits pharmaceutiques de qualité et le faible pouvoir d’achat des populations africaines. Alors que le continent ne produit quasiment pas de médicaments (environ 3% de la production mondiale), les pays africains enregistrent des prix à la vente excessivement élevés. D’après Kalipso Chalkidou, directrice de la politique de santé au Center for global development, les médicaments génériques sont vendus jusqu’à 30 fois plus cher dans des pays comme la Zambie, le Sénégal et la Tunisie, comparativement à des pays plus développés comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis.
Les médicaments génériques sont vendus jusqu’à 30 fois plus cher dans des pays comme la Zambie, le Sénégal ou la Tunisie, comparativement à des pays plus développés comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis.
Ce, alors que plus de la moitié de la population mondiale vivant avec moins de 1,90 dollar par jour habite en Afrique subsaharienne où les pays dépensent pour la plupart moins de 100 $ par habitant en santé. Face à ces coûts prohibitifs, les populations préfèrent généralement effectuer leurs achats de médicaments dans le circuit informel, auprès de vendeurs offrant des produits à des prix très abordables, mais dangereux pour leur santé.