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Mali: Le 33ème RCP célèbre le 58ème anniversaire du premier saut de brevet de parachutisme.

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Le 58 ème anniversaire du premier saut de brevet de parachutisme des Forces Armées Maliennes a eu lieu le vendredi 6 septembre 2019 au camp para de Djicoroni.

C’était en présence de l’Inspecteur Général des Armées et Services, le Général de Division Alhadji Gamou, du Chef d’Etat-major général Adjoint des Armées, le Général de Brigade Abdrahamane Baby et du Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le Général de Brigade Kèba Sangaré.
Selon le Commandant de la 33ème RCP par intérim, le capitaine Adama Diassana, depuis le premier saut à nos jours il y a eu 71 promotions du brevet para, avec plus de 6000 militaires brevetés.
La 72ème promotion du brevet suit actuellement sa formation au sol. Elle est constituée d’éléments des forces spéciales et plus de 150 jeunes soldats qui viennent juste de terminer leur formation commune de base.

Exlusive-Interview : « NOUS N’AVONS COMME PROJET QUE LE MALI » Dixit IBK

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A l’occasion de l’An I de son second quinquennat, le président de la République a accordé une interview à l’ORTM au cours duquel il a abordé de nombreux sujets. Dialogue politique inclusif, intrants agricoles, sécurité dans la région de Mopti, hélicoptères cloués au sol…, aucune question d’actualité n’a été occultée. Entretien

Trois cent soixante-cinq jours après le début de votre second mandat, toujours la même envie, toujours la même passion pour le Mali ?
Ibrahim Boubacar Keita : Evidemment, sinon je n’en serais pas. Je crois que je ne vais jamais me lasser de servir ce pays qui m’a tout donné. La moindre des choses, c’est de le servir au mieux de nos forces. C’est à cela que je me dédie quotidiennement avec passion parce que je le sens ce pays. Il est en moi. Je crois que ce pays le mérite également. Surtout quand on voit tout l’intérêt que lui porte nos amis à travers le monde. C’est donc avec passion que je suis encore au service de ce beau pays.

Cinquante-deux semaines auront été riches en événements. Il y a d’abord eu la signature de l’Accord politique de gouvernance le 2 mai 2019. Est-ce qu’on peut dire qu’il s’agit là de la matérialisation de votre politique de la main tendue ?
Ibrahim Boubacar Keita : C’est l’un des aspects. Certainement pas le moindre. C’est un accord politique qui a permis à certains de nos frères de l’opposition, et non des moindres, de saisir notre main tendue. Depuis, ces frères sont au service au Mali de manière absolument déterminée et loyale. C’est ce que le Mali attend de chacun de nous. Que nous le servions avec loyauté à lui Mali, avec détermination et compétence. Et c’est ce que nous voyons aujourd’hui. Je m’en félicite. J’espère que dans les temps à venir, d’autres frères qui sont dans le doute par rapport à nos intentions et qui, dans la confiance en nous, n’auront pas encore été confortés, auront l’occasion de se faire une opinion, une religion. Et surtout de comprendre que nous n’avons comme projet que le Mali, le Mali, le Mali. Je crois ce serait dans l’intérêt et surtout au bénéfice du Mali. Inch Allah !

L’un des grands chantiers de votre quinquennat, c’est le dialogue politique inclusif. Le Triumvirat a été installé. Le comité national d’organisation aussi. S’agit-il d’une conférence nationale bis ?
Ibrahim Boubacar Keita : Non ! Rien n’interpelle une conférence nationale souveraine comme certains se plaisent encore à le penser. Je crois qu’il faut mettre tout cela en ordre. Et chacun aura fait le constat de la nécessité aujourd’hui d’un dialogue en profondeur entre les Maliens sur toutes les thématiques qui s’offrent à nous dans le domaine politique, dans le domaine économique, dans le domaine social. Et surtout dans le domaine du vivre ensemble, les questions de paix et de sécurité. Voilà des sujets assez importants et assez préoccupants qui suffiraient à nourrir un échange entre Maliens. Donc c’est un dialogue national inclusif entre Maliens. Si nous arrivons à le conduire sur ce terrain là, nous aurons servi le pays avec beaucoup de foi. C’est ce qui est attendu de nous. Il ne s’agit pas d’une conférence nationale souveraine.

Votre souhait, c’est que tout le monde puisse participer à ce dialogue politique inclusif ?
Ibrahim Boubacar Keita : Tout le monde. Sans exclusive aucune. Je salue vraiment le dévouement à la tâche, l’engagement total et patriotique du Triumvirat. Ces trois personnalités : Baba Akhib Haïdara, Ousmane Issoufi, Aminata Dramane Traoré, ne sont plus à présenter aux Maliens. Depuis qu’ils ont été désignés par nous, chacun les voit allant et venant, recevant de jour comme de nuit, les uns et les autres, sans aucune exclusive. Et c’est cela que j’attends d’eux, qu’ils préparent un dialogue le plus inclusif possible. Et l’ambassadeur Diarra également que nous avons décidé d’appeler pour qu’il s’occupe de l’organisation sous l’égide du Triumvirat. Je crois que cela est en bon ordre.

Vous l’avez dit, les ateliers thématiques ont commencé ce mardi. Alors faut-il s’attendre à un processus long ou un processus qui va s’inscrire dans le court terme ?
Ibrahim Boubacar Keita : Je crois que le congrès de Vienne a vécu. Il ne faut pas qu’on en arrive à nous dire que la salle de bal est fermée. Nous sommes au chevet d’un pays qui est malade qui a besoin de soins urgents, de décisions fortes. Je crois qu’il faudrait que l’on se hâte lentement. Ce sera le cas pour que lorsque nous serons aux Nations unies que nous ayons des choses fortes à dire au nom du Mali.

Après le dialogue politique inclusif, faut-il s’attendre à une nouvelle équipe ?
Ibrahim Boubacar Keita : Vous allez vite (rires). L’équipe vient à peine d’être mise en place. Dans tous les cas, nous n’avons pas de tabou à ce niveau. L’évolution politique au plan interne déterminera la suite des événements. Tout sera déterminé en le temps où il faudra et sous les formes qu’il conviendra de mettre en oeuvre.

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, la question de Kidal semble véritablement poser problème. Au mois de mai dernier, vous en avez parlé au cours d’une interview. Votre homologue du Niger pense que Kidal constitue une menace pour son pays. Et la Minusma décrie souvent la versatilité des certains acteurs. Et pour l’opinion nationale, Kidal ressemble plus à une enclave, un Etat dans un Etat. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Ibrahim Boubacar Keita : Kidal ne saurait être un Etat dans un Etat. Mais il y a problème de Kidal. Ce n’est pas moi qui le nierait. Il reste que l’accord nous a engagé dans un processus évolutif par rapport à Kidal. Je note avec satisfaction cette incorporation des jeunes gens et le retour également de certains qui étaient partis de l’Armée. Tout cela est de bonne augure. L’Armée reconstituée sera vraiment l’Armée nationale du Mali. Cela va beaucoup jouer sur la stabilisation du pays, singulièrement de la Région de Kidal. De Kidal, nous allons encore dans les deux jours qui viennent avec notre frère Mahamadou Issoufou du Niger qui sera en visite de travail au Mali.

Vous avez placé votre second mandat sous le signe de la jeunesse. Que comptez-vous faire pour cette jeunesse entreprenante mais de plus en plus frondeuse ?
Ibrahim Boubacar Keita : Je suis très heureux de cette question. Mon second mandat sous le signe de la jeunesse, ce n’est pas de la démagogie ou la promotion de deux ou trois jeunes. Ce n’est pas cela. J’ai le souci du plein emploi pour la jeunesse. J’en ai encore parlé il y a deux jours avec le président turc Erdogan qui est prêt à me donner un grand coup de main à ce niveau là. Il s’agit de créer des opportunités pour les jeunes du Mali, dans tous les domaines. Je souhaite que l’on ait des centres d’apprentissage en plus grand nombre pour la qualification de nos jeunes. Ce qui compte, c’est qu’au bout de l’exercice, combien de jeunes auront un emploi stable.

Il y a comme un nouvel état d’esprit de la jeunesse qui réclame une sorte de rédevabilité de la part du pouvoir public. Cela amène avoir une bonne politique de communication de la part du gouvernement.
Ibrahim Boubacar Keita : Elle a raison. Une jeunesse amorphe ne nous rassurerait pas du tout. Que notre jeunesse montre qu’elle est active, qu’elle sait demander quand il faut, qu’elle sait demander des comptes, pourquoi pas ! Cette histoire de « Sirako » ne m’a pas du tout inquiété. Je trouve que c’est très sain. L’agenda du chef du gouvernement a été rondement mené. Quand il a dialogué la compréhension est venue. C’est ça la démocratie. Nous travaillons pour cette jeunesse là. On ne peut pas la craindre. Je ne suis pas un novice en politique. J’ai été un jeune militant moi aussi.

Mais est-ce qu’il n’y a pas un risque de contagion. On voit les jeunes de Gao et de Tombouctou qui veulent réclamer la même chose.
Ibrahim Boubacar Keita : Il y a eu une manipulation à ce niveau là. On a prêté au chef du gouvernement des propos qu’il n’a jamais tenus. Le ministre de l’Agriculture se trouvant là-bas a vite rétabli les choses. Il ne saurait être question d’un Mali à deux ou trois vitesses.

Sur le front social, une accalmie règne. Que comptez-vous faire aujourd’hui pour maintenir cette dynamique ?
Ibrahim Boubacar Keita : Déjà, nous allons maintenir la dynamique du dialogue. Et ensuite, un comité va suivre tous ces accords pour que l’Etat ne soit plus surpris en manque d’esprit d’engagement. Dès lors qu’on prend un engagement, on doit le respecter. Le dialogue consistera à dire la réalité des choses.

Qu’est-ce qui n’avait pas marché et qui avait amené les poussées de fièvre ?
Ibrahim Boubacar Keita : La communication. Je dois dire que s’il y a un domaine où nous avons pêché, c’est sans ambages la communication. Nous avons été de piètres communicateurs. Fort heureusement, de bonnes volontés sont toujours à l’œuvre. Je pense à l’initiative des leaders religieux comme Chérif Ousmane Madani Haïdara, Mahmoud Dicko, le cardinal Jean Zerbo qui sont allés en mission en Europe pour expliquer que nous ne sommes pas en train d’exterminer un peuple. Il y avait une mauvaise information à ce niveau.

Au plan sécuritaire, la Région de Mopti a subi de nombreuses attaques meurtrières. Vous vous êtes rendu sur le terrain à deux reprises ; le Premier ministre y est allé à deux reprises. Vous avez également nommé l’ancien président Dioncounda Traoré. Aujourd’hui, quelle est votre stratégie pour pacifier la Région de Mopti ?
Ibrahim Boubacar Keita : Je pense que beaucoup a été fait. Soumeylou Boubeye Maïga, en son temps, s’est beaucoup dépensé. Le nouveau Premier ministre a pris le relai avec beaucoup de courage, beaucoup de conviction. Il a approfondi ce qui avait été entrepris. Ce nouveau maillage territorial est heureux. Nous avons constaté que des représentants de l’Etat n’avaient aucun moyen logistique. Nous avons corrigé cela. Le ministre de la Défense Dembélé a lui aussi donné un coup de fouet au niveau de la troupe. Le ministre de la Sécurité aussi est au plus de près de ses troupes. Beaucoup de choses sont dans l’évolution positive. La nomination de Dioncounda n’obéit pas à un réflexe politicien. On sait l’homme, sa disponibilité, sa capacité d’écoute. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

Vous avez la politique des petits pas pour maximiser les résultats ?
Ibrahim Boubacar Keita : Absolument. Les grands coups d’éclat ne nous intéressent pas. Nous sommes dans l’intelligence dans la gestion des hommes. Je pense que ces régions connaissent un apaisement profond. Les acteurs locaux ont pris des engagements devant le chef du gouvernement pour la paix des cœurs. Depuis l’époque de la Dina de Sékou Amadou, on a imaginé les règles de voisinage entre les agriculteurs et les éleveurs. La gestion des bourgoutières a été imaginée depuis cette époque.

On parle beaucoup de la montée en puissance de nos forces armées. Mais ces derniers temps, l’actualité a été beaucoup marquée par cette histoire d’hélicoptères cloués au sol et de Super Tucano qui n’auraient pas des appareils de combat. Que pensez-vous de cette situation ? Y aura-t-il des sanctions ?
Ibrahim Boubacar Keita : Vous savez, les questions militaires n’aiment pas beaucoup de bruits. C’est moi qui ai parlé d’hélicoptère cloué au sol. C’est un hélicoptère qui a posé problème dès l’abord. Et les conséquences seront tirées. C’est clair. Cela dit, soyons dans la mesure. Pour ces questions de gestion, de gabegie, je suis à l’aise. Que l’on soit un peu plus modéré dans les propos, que l’on soit plus responsable. La gestion de l’Etat ce n’est pas n’importe quoi. Quand on y aspire, on doit faire attention. L’Armée malienne sait ce qui a été fait pour sa requalification. Que ce soit en termes de conditions des hommes, d’équipements, chacun sait à tous les niveaux. Il y a quelques jours, nous avons reçu un nouvel hélicoptère de combat qui est à l’essai. J’ai dit que mon souci premier est de faire en sorte que l’Armée ait les moyens de sa mission. C’est dans ce cadre que nous avons adopté une Loi d’orientation et de programmation militaire. Tout sera passé au peigne fin.

Vous consacrez 15% du budget à l’agriculture. Mais il y a des difficultés au niveau des intrants agricoles. Est-ce la faute l’Etat ou alors à des aigrefins ?
Ibrahim Boubacar Keita : Il y en a qui ont le chic de toujours profiter des situations de manière pas honnête. Ils en seront pour leurs frais parce que rien ne passera. Nous avons choisi de hisser à 15% la part dévolue à l’agriculture parce que ce pays est à vocation agricole. Nous devons prendre soin du fleuve Niger. Je salue les mesures prises par le gouvernement à cet effet. L’agriculture doit être reconnue comme le moteur de l’économie malienne. Le monde rural a répondu à nos efforts. La sécurité alimentaire du Mali est assurée avec plus de 10 millions de tonnes de céréales. Il y a le coton sur lequel nous n’avons pas encore de capacités de transformation. Dans le domaine agricole, il y a encore des gains de productivité et des plus-values à assurer. Il y a également une belle diversification de la production que je salue.

Est-ce qu’au niveau des intrants agricoles, il n’y a pas trop d’intervenants ?
Ibrahim Boubacar Keita : Encore une très bonne question. C’est là que les fameux aigrefins interviennent. On capte les marchés dont on n’a pas la compétence ni la logistique nécessaires. On fait passer à quelqu’un d’autre. Ce sont des pratiques qui sont en train d’être mises au ban. On va continuer à assainir ce secteur. Il y a des produits subventionnés qui passent les frontières. Je suis au courant de ce qui se passe dans le Mali profond.

Vous avez parlé de la transformation. Certaines statistiques disent que la transformation de 10 à 12% du coton va générer des milliards à l’économie nationale.
Ibrahim Boubacar Keita : C’est clair. Quand j’ai parlé de plus-value, il s’agit de cela mais aussi en termes d’emplois. On va créer des usines textiles au Mali. Si nous arrivons à avoir quelques quatre à cinq usines, cela va beaucoup aider dans la rentabilité de ce secteur. Le coton ne doit pas être un produit purement d’exportation. Cela doit changer.

Ces douze derniers mois, on peut dire que les domaines de la culture et du sport vous ont procuré beaucoup de joie.
Ibrahim Boubacar Keita : Rires ! Vous avez su garder la cerise sur le gâteau. Quel bonheur ce 29 août ! J’étais au Japon, je n’étais pas peu fier au palais impérial quand j’ai appris l’élection de mon jeune frère Hamane Niang à la tête de la Fiba-Monde. Je crois que c’est la première élection d’un Malien à ce niveau des instances mondiales du sport. Le monde du football s’est retrouvé. Je félicite mon jeune frère et ancien collaborateur Mamoutou Touré dit Bavieux dont je connais les qualités. Je salue également Salaha Baby pour son fair play. J’ai beaucoup apprécié. Les jeunes maliens sont talentueux mais ils ont besoin d’un socle. Cette élection du bureau fédéral m’a fait beaucoup plaisir.

Vous êtes le champion de l’Union Africaine pour la culture…
Ibrahim Boubacar Keita : Non, je n’aime pas trop, ce titre de champion. Mais mes pairs m’ont dit qu’il y a des champions dans les autres domaines… Kagamé a fait la proposition. Il a expliqué que le Mali s’impose dans le domaine de la culture. Et que je suis bien placé pour porter ce projet de l’Union Africaine. Je dois me rendre à Luanda le 18 septembre prochain pour un forum que nous allons ouvrir avec l’Unesco. C’est pas normal que le pays du champion de la culture n’ait pas un seul lieu dédié à l’art, à la culture. Il y a des projets en cours.

Madou Camara

Source: Croissanceafrique.com

Mobiliser des fonds pour l’égalité du genre dans le (CREDD) et les (ODD): La Première Dame du Mali s’engage

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La Première Dame du Mali, KEÏTA Aminata Maiga , Présidente de l’ONG Agir pour l’environnement et le cadre de vie, a présidé en mi-matinée du jeudi 5 septembre 2019, à l’hôtel Sheraton de Bamako, l’ouverture des travaux de la Table ronde de haut niveau sur la problématique du financement de l’égalité du genre dans le CREDD et les ODD au Mali.

La Première Dame du Mali est constamment engagée et mobilisée pour le bien être des enfants , de la femme et des filles .L’objectif visé par les Nations Unies est d’atteindre ou dépasser 15% d’ici 2020.

La Première Dame , face aux partenaires techniques et financiers a réitéré son engagement à accompagner l’initiative et soutenir leurs efforts pour l’égalité des chances de toutes et de tous. « je voudrais insister sur l’impérieuse nécessité de traduire de manière urgente l’engagement de nos partenaires techniques et financiers en actions concrètes la feuille de route pour soutenir la mobilisation de fonds et de ressources nationales, mais aussi pour la mise en place d’un cadre réglementaire adéquat de suivi et circulation de l’information sur la planification, l’allocation des ressources et la mise en œuvre des politiques et programmes de développement visant à garantir la réduction des inégalités femmes-hommes et l’automatisation des Femmes ». A bien insisté la Présidente de l’ONG Agir pour l’environnement et le cadre de vie.

Au Mali, la table ronde du jour, a pour objectif d’amener le Gouvernement, les partenaires techniques et financiers et les bailleurs à mieux appréhender les enjeux liés à l’importance de réduire les inégalités genre et l’autonomisation des femmes pour l’atteint des résultats attendus du Cadre Stratégique pour la Relance Economique et de Développement Durable (CREDD) et les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta , lors de son discours d’investiture avait déclaré « Je veux faire émerger un nouveau modèle social fondé sur l’égalité , la justice sociale, et la création des conditions de réussite pour tous. » .

L’issue de la table ronde, sera sanctionnée une déclaration des partenaires techniques et financiers et une feuille de route claire. La feuille de route abordera la mobilisation de fonds et des ressources nationales et esquissera la mise en place d’un cadre règlementaire approprié.

La table ronde est organisée par le Gouvernement du Mali à travers le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille avec l’appui du Système des Nations Unies (SNU).

La cérémonie a mobilisé aux côtés de la Première Dame ,des membres du Gouvernement, des Chefs des Coopérations bilatérale, des Chefs d’agences du Système des Nations Unies au Mali, des Chefs des Institutions Internationales, des Responsables des organisations de la société civile, des parlementaires, des Fondations et des Responsables des structures .

Madou Camara

Source: Croissanceafrique.com

CMSS-Mali: Mme Dicko Diéminatou Sangaré a la rencontre des professionnels de la santé, vers l’instauration d’un cadre d’échange permanent

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CMSS/Ordres professionnels de la santé :

La Directrice Générale de la caisse malienne de sécurité sociale (Cmss), Mme Diéminatou Sangaré, a rencontré le mercredi 4 août les ordres professionnels de la santé à leur siège. Cette visite entre dans le cadre de la prise de contact entre la nouvelle patronne de la CMSS et les partenaires de l’Amo (Assurance maladie obligatoire).

La joie et l’enthousiasme étaient à son comble au siège des ordres professionnels de la santé. Pour cause, jamais un premier responsable de la Caisse malienne de sécurité sociale (Cmss) n’a rendu une visite de courtoisie aux ordres professionnels de la santé. Toute chose salué à sa juste valeur par le président de l’interprofessionnel des ordres de la santé, Dr Aliou Badara Wade. « Ce geste nous touche sincèrement et nous rassure de votre disponibilité et de votre leadership pour une meilleure collaboration pour surmonter toutes les difficultés ».

Selon le patron de l’interprofessionnel des ordres de la santé et par ailleurs président de l’ordre des pharmaciens, la visite de Mme la Directrice Générale de la Cmss témoigne de son humilité et de sa considération pour le secteur de la santé, essentiel pour la population.

Tout en assurance à la Directrice Générale du soutien total et entier des ordres professionnels, qui ne manageront aucun effort pour l’accompagner dans sa mission, il dit espérer que cette visite permettra de créer un cadre d’échange entre la Cmss et les ordres de la santé.

En rencontrant les organisations qui jouent un rôle très important dans le cadre de l’Amo, la nouvelle Directrice Générale de la Cmss souhaite créer et instaurer un cadre d’échanger permanent avec les différents acteurs. Toute chose qui permettra, selon elle, d’anticiper sur les problèmes afin d’éviter les lenteurs dans le paiement des prestations. La nouvelle Directrice générale, Mme Diéminatou Sangaré, dit continuer dans cette dynamique de partage et d’échanges pour le seul bénéfice des populations.

La Cmss, à titre de rappel, joue le rôle d’organisme gestionnaire délégué dans le cadre de l’Amo. Elle est chargée à cet effet de « Préparer l’immatriculation des affiliés ; Recouvrer et reverser à la Canam les cotisations de l’Amo ; Permettre l’attestation des droits des bénéficiaires auprès des formations conventionnées ; Payer les prestataires de soins conventionnés dans le cadre de l’Amo pour tous les services rendus aux bénéficiaires ; Et enfin établir les statistiques et les données financières et comptables correspondants à leurs activités de gestion. »

Il convient d’ajouter que les ordres de la santé ont participé à cette rencontre. Les différents responsables n’ont pas manqué de souligner les difficultés auxquelles les ordres de santé sont confrontés. Cevi a été redigé par la cellule de la communication de la CMSS.

DBK

Source : Croissanceafrique.com

Medias sociaux au Mali: Salif DIARRAH « Lutte contre les Fake news ou les Infox, il est temps d’agir » dixit

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La multiplication des réseaux sociaux avec un fort taux de pénétration malgré l’accès difficile à l’internet fait que les journalistes n’ont plus le monopole de l’information car toute personne possédant un smartphone et une connexion internet peut désormais diffuser de l’information qu’elle soit bonne ou pas, vérifiée ou pas. Les journalistes professionnels ont dorénavant le devoir de vérifier toute information qui prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux.

Salif Diarrah, spécialiste des nouveaux médias (Directeur de publication de maliactu.net et chargé de cours de web-journalisme à l’ESJSC-Mali)

Au Mali, des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter sont envahis par des faux profils et la plupart des sites web d’actualité ont des répliques dans le seul but de véhiculer délibérément des fausses informations. Dans la plupart des cas, les lecteurs ne savent pas faire la différence comme par exemple : Maliweb.net et Mali-web.net, Malijet.net et Malijet.co ou Maliactu.net et Maliactu.info. En France des médias proposent à leurs lecteurs des moteurs de recherche permettant de vérifier la fiabilité des sites d’information. Comme par exemple Decodex qui permet de faire la différence entre un site d’information, un site parodique, ou un faux nez alimenté par un groupuscule d’extrême droite.


Lors de l’élection présidentielle passée en France, des médias se sont regroupés pour mettre en place un comité de vérification de l’information qui était chargé de noter chaque information sur une échelle de zéro à cinq et ses notes étaient visibles par les lecteurs qui ont une idée de la véracité de l’information qu’on leur offre (collaboration de 33 rédactions appelée Crosscheck). Au Mali lors du second tour de la présidentielle de 2018, le plan d’une ville (Soundjata city) a fait le tour des réseaux sociaux utilisé par les partisans d’un candidat comme un projet de celui-ci. La plupart des internautes ont cru à ce projet alors qu’il fallait juste faire une recherche inversée de l’image pour savoir qu’elle a été utilisée dans un autre pays avant les campagnes.   
Le peuple a droit à l’information mais c’est aux professionnels de leur donner de la bonne information. Au Mali il est plus qu’urgent pour les journalistes de se donner comme devoir de vérifier toute information dans l’objectif d’éclairer leurs lecteurs. Que ce soient des faux communiqués, des fausses rumeurs ou l’intox, les professionnels doivent faire la part des flux d’informations continus sur les réseaux sociaux.
En France le géant des réseaux sociaux, Facebook a lancé une nouvelle fonction destinée à faire la chasse aux fausses nouvelles qui permet à ses utilisateurs de signaler des contenus dont ils doutent de la véracité. Dès qu’un article est signalé, plusieurs médias se chargent de vérifier l’information et si deux de ces médias confirment que le post est faux alors Facebook affichera un petit pictogramme qui indiquera que le contenu est jugé contestable. Et par conséquent, la publication ne sera pas mise en avant. En janvier dernier, l’Allemagne a fait voter une loi contre les contenus illégaux qui a contraint Facebook, YouTube et Twitter à supprimer des contenus au risque de payer des millions d’Euros d’amende.
Malgré les conséquences de la désinformation dans notre pays, on ne met jamais en cause la responsabilité des hébergeurs qui ont le pouvoir par exemple de bannir certains contenus dont ils jugent sensibles à la simple demande des autorités comme c’est le cas avec des messages de haine, les images violentes etc…
Que ce soit au niveau des autorités, des organisations des journalistes, des médias et même du citoyen lambda, chacun doit jouer pleinement son rôle pour que les informations qui circulent soient des informations vérifiées.

Salif Diarrah

Journaliste et directeur de publication du site d’informations generales Maliactu.net et expert des medias sociaux.

Mali: L’ONG DIRECT-AID offre un forage au CSREF de la CIII

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Ce mardi, 3 septembre 2019, un forage a été inauguré au CSREF de la CIII. Ce forage est un don de L’ONG DIRECT-AID. La cérémonie d’inauguration a été présidée par le maire de la CIII.


M.Coulibaly Bakary, chef d’ONG DIRECT-AID, après avoir salué et remercié la mairie de la CIII, la directrice régionale de la santé, le directeur du CSREF pour leur engagement à faire un forage d’eau au sein de Centre de Santé de référence de la commune III, il présentera cette institution: ‹‹ ONG DIRECT-AID, communément appelé, agence des musulmans d’Afrique. Avec son siège au Qaït City, représente dans trente pays en Afrique. DIRECT-AID existe au Mali depuis 1988. Elle intervient dans plusieurs domaines, notamment dans le domaine de l’hydraulique, santé, sociaux éducatif. L’ONG DIRECT a aussi un centre d’orphelinat qui prend en charge d’après 2000 orphelins à travers le Mali. Elle suit leurs études du primaire jusqu’à l’Université.

L’ Agence des musulmans d’Afrique, intervient dans la construction des mosquées, distribue des vivres pendant le mois de carême, aussi procede-t-elle à la distribution des viandes pendant la fête tabaski.››


Ce jour, 3 septembre 2019, DIRECT-AID était au CSREF de la CIII, pour l’inauguration d’un forage, qui par le profondeur de 60 mètres et d’une capacité de 8 mètres cubes d’eau.


Selon Bakary COULIBALY, chef de DIRECT-AID, la raison qui les a motivé à faire cette réalisation de forage au CSREF de CIII, est la faible distribution de SOMAGEP-SA de l’eau à la commun CIII. De nombreux patients qui passent au CSREF par jour, souffrent par la faible distribution de SOMAGEP-SA.


Il a lancé un appel à la population de la population de la CIII à faire bon usage en utilisant de l’eau de ce forage qui fait pour féliciter leur passage au niveau du CSREF. Le coût total de cette réalisation est de 16 millions de FCFA.Il est 100℅ financé par L’ONG DIRECT-AID.


Madame Néné Sougouda, représentante, du maire de la commune III, a montré la reconnaissance de la population de la commune III. Aussi dira-t-elle que la CSREF de la CIII reçoit ce forage d’eau à bras ouverts. Quant elle, au Mali les conditions d’hygiènes précaires. Elle a déclaré que la population de la commune III compte 167 mille habitants. Ajoute-t-elle que leur CSREF, reçoit des milliers de patients quotidiennement. Pour cela, l’eau doit disponible en qualité et en quantité. Elle a affirmé son engagement sans faille à accompagner les actions fortes du CSREF. Elle congure de faire bon usage de ce forage afin qu’il puisse servir davantage ce CSREF aussi longtemps qu’il faudrait.

Hamadoun Alphagalo

Source: Croissanceafrique.com

Bamako: Le Mali et la BOAD signent une convention à hauteur de 25 milliards de FCFA pour le financement du secteur du logement.

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Le Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances, Chef du gouvernement, Dr Boubou CISSÉ et le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) ont procédé, ce matin à la Primature, à la signature d’un Accord de prêt relatif au financement partiel du Projet de viabilisation du site et de 1085 logements sociaux et économiques à Samanko au Mali pour un montant de 25 milliards de FCFA, en présence du Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat et le Directeur de l’Office Malienne de l’Habitat.

“C’est avec une réelle satisfaction que je viens de signer l’Accord de prêt relatif au financement partiel du projet de construction de 1 085 Logements Sociaux et Économiques à Samanko au Mali ainsi que la viabilisation de leur site. Je voudrais rappeler que, par ce présent accord de financement, la BOAD vient de renforcer, une fois de plus, son adhésion et son soutien aux politiques et stratégies de développement de la République du Mali” a déclaré le Premier Ministre lors de la cérémonie.

Ce projet a pour objectif de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations et à la réduction de la vulnérabilité des ménages dans le pays. Plus spécifiquement, il consistera à :

  • La viabilisation du site de 42 hectares situé à Samanko à 15 kilomètres du centre-ville de Bamako dans la Commune rurale du Mandé ;
  • la construction, sur ce site, de 1 085 logements dont 785 logements sociaux (565 de type F3 et 220 de type F4) et 300 logements économiques (175 de type F3 et 125 de type F4), à céder en location-vente à 8 800 bénéficiaires.

En outre, le projet permettra le renforcement des capacités des Petites et Moyennes Entreprises aux métiers de la construction et la création d’au moins 563 emplois indirects au cours de la mise en œuvre du Projet.

“Je voudrais saluer la contribution apportée par l’État pour faciliter l’accès au logement aux populations cibles, à travers notamment la prise en charge du coût des travaux de viabilisation primaire et des études et la subvention du prix de cession des logements” a déclaré Monsieur Christian ADOVELANDE, Président de la Banque Ouest Africaine de Développement. Il a également rappelé la volonté de la BOAD à renforcer davantage sa coopération avec la République du Mali.

Le Premier ministre a réitéré les chaleureux remerciements du Président de la République et du peuple malien à l’égard de la Banque Ouest Africaine de Développement pour ses efforts inlassables en faveur du développement socio-économique du Mali.

La BOAD contribue au financement de plusieurs investissements au Mali dans plusieurs secteurs dont notamment l’Énergie, l’Agriculture, les infrastructures routières et de transport ainsi que dans les secteurs sociaux, dont le volume cumulé se chiffre à plus 623 milliards de F CFA.

Source: Croissanceafrique.com

Reforme du Secteur de la Sécurité au Mali: adoption du plan d’action de mise en œuvre de la stratégie nationale

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Le Conseil national pour la réforme du Secteur de la Sécurité s’est réuni, ce mardi après-midi, sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Boubou Cissé.

Au menu des discussions de cette session, la validation du plan d’action de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Réforme du Secteur de la Sécurité et la présentation du projet de décret fixant les modalités d’attribution de grades, de fonction de commandement et de reclassement des ex-combattants des mouvements signataires dans les corps constitués de l’Etat.

Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a déclaré que « l’adoption du plan d’action et du projet de décret permettra de mettre en œuvre dans les prochaines semaines le processus de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion déjà lancé grâce à l’expérience réussie des DDR accélérés des Mécanismes Opérationnels de Coordination de Gao, Tombouctou et Kidal. »

Denonciation des scandales financiers au Mali: L’honorable Soumaïla CISSE offre un cadeau d’anniversaire à IBrahim Boubacar KEÏTA

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Animation d’un point de Presse de l’Honorable Soumaïla Cissé, Président de l’URD, Chef de file de l’opposition ce mardi 03 septembre 2019 à 10h à la maison de la presse. Dans son exposé liminaire, Soumaïla Cissé a denoncé le scandales relatifs à l’achat de l’avion présidentiel, d’équipements militaires, d’engrais frelatés, à la passation de marchés sur-facturés, à la construction de logements sociaux, et la liste n’est pas exhaustive . C’etait en presence d’une brochette de journalistes.

A sa prise de parole, Soumaïla Cissé, fidèle à son devoir d’informer l’opinion nationale et internationale sur les questions d’intérêt majeur concernant la gouvernance et l’avenir de notre pays, l’honorable Soumaïla Cissé a vivement remercié l’assemblée d’avoir répondu à leurs invitatés.

Selon l’honorable Soumaïla CISSE « le o4 septembre 2013, date à laquelle notre concitoyen, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta prêtait serment pour son premier mandat présidentiel, l’armée malienne et les corps de l’administration étaient déployés et opérationnels sur toute l’étendue du territoire national », dit-il.

Avant d’ajouter que « quant à l’ensemble de nos partenaires techniques et financiers, ils étaient non seulement de retour, mais œuvraient à nos côtés tant en confiance qu’en solidarité pour une relance durable de notre économie », a-t-il ajouté.

Dans son discours d’ouverture, Soumaïla CISSE a deononcé les Scandales avec un S majuscule tant ils se sont succédé à fortes doses et à coûts exorbitants.

L’opposition denonce les scandales financiers

Selon.lui, il s’agit des scandales relatifs à l’achat de l’avion présidentiel, d’équipements militaires, d’engrais frelatés, à la passation de marchés sur-facturés, à la construction de logements sociaux, et la liste n’est pas exhaustive entre autres.

En réalité, les scandales, en toute impunité, touchant aux domaines sensibles de la sécurité, de l’éducation, de la santé, de l’aménagement routier parmi d’autres, sur fond de malversations financières, de fraudes fiscales et douanières, l’ensemble impactant gravement le quotidien tant social, économique que civique de nos populations.. », a expliqué Soumaïla Cissé.

Pour lui, « les scandales se sont multipliés tragiquement en phase avec les cortèges funèbres consécutifs aux violences meurtrières, mafieuses et terroristes grandissantes au nord et au centre du pays pour lequel nos compatriotes, abandonnés par le pouvoir central, ont payé un trop lourd tribut ».

Ainsi, de 2013 à 2019, l’insécurité galopante et effrénée qui frappe notre pays a occasionné la mort de plus de 4000 civils et militaires, dont plus de 500 pour le seul premier semestre de 2019. C’est tout simplement inacceptable. Intolérable !

C’est pourquoi, face une nouvelle fois malheureusement à la gravité de la situation, l’honorable CISSE affirme que l’opposition ne cessera de rappeler au régime IBK qu’aucune indiscipline ni délinquance financière ne doivent être tolérées dans la gestion des ressources allouées à nos forces armées et de sécurité », a-t-il.

En suite , il dira que malheureussemnt, les interpellations et alertes de l’opposition sont tombées dans l’oreille de sourds tout comme les scandales financiers n’ont pas épargné les ressources allouées à l’armée », a-t-il affirmé.

Au sujet des avions militaires, IBK donne raison à l’opposition

Le Président Ibrahim Boubacar KEITA a encore une fois de plus donné raison à l’opposition en reconnaissant lors de sa dernière interview dans le Journal Jeune Afrique daté du 30 juin 2019 que les deux hélicoptères Puma achetés pour l’armée « sont cloués au sol depuis leur acquisition faute de maintenance » tout en clamant et martelant haut et fort à la Une dudit journal que « NOUS SOMMES EN GUERRE ».

Le Président de la Commission de la défense de l’Assemblée Nationale, un très proche pourtant du Président, est allé jusqu’à se poser ouvertement, pour ne pas dire naïvement, la question de savoir si notre pays « n’a pas été floué lors de l’achat de ces hélicoptères ».

« Pourtant plus de 7 milliards de francs CFA ont été décaissés par l’Etat pour cette opération d’achat », dit-il.

« Au moment où nos forces armées tombent quotidiennement sur le champ de l’honneur faute de moyens matériels adéquats et performants, il est inadmissible de tolérer de tels scandales » s’indigne Soumaïla CISSE.

Il appartient désormais à l’Assemblée Nationale du Mali, après enquête, de renvoyer devant les juridictions compétentes toute personne impliquée dans cette cascade intarissable de scandales.

Cela qu’il s’agisse du Président de la République, Chef suprême des Armées, du Premier ministre, des Ministres et de leurs éventuels complices civils et militaires en raison des crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions, à savoir:

Ces faits sont prévus et punis par les articles 34 et suivants, 102 et suivants, 107 et suivants, 112 et suivants, 120 et suivants, 123 et suivants du Code pénal du Mali et la Loi n°2014-015 du 27 mai 2014 portant prévention et répression de l’enrichissement illicite au Mali.

Avande conclure son discours l’honorable Soumaïla CISSE a affirmé que « Plusieurs drames auraient pu être évités et des centaines de vies auraient pu être épargnées et sauvées si notre armée avait été véritablement dotée de moyens aériens adéquats, entre autres équipements d’intervention », a-t-il affirmé.

A la fin de son discours d’ouverture, Soumaïla CISSE dira cet adage « On ne combat pas l’ennemi avec des leurres et on ne défend pas son peuple avec des illusions », dit-il. Certainement, cet point de presse est le cadeau d’anniversaire de l’honorable Soumaïla CISSE à l’endroit du chef de l’Etat Ibrahim Boubacar KEÏTA à l’occasion de sa prise de fonction après sa victoire contestée en 2018, lors des elections présidentielles passées.

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Mali: Bamako abrite les travaux préparatoires du dialogue politique inclusif

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Ce mardi 03 mars 2019, le Triumvirat a tenu une reunion de preparatoire de l’atelier de validation des termes de reférence du dialogue politique inclusif. Cette rencontre a regroupé plusieurs personnalités politiques.

Il s’agit de la tenue de la réunion préparatoire de l’atelier de validation des termes de référence du dialogue politique inclusif. C’etait en presence de docteur Boukary TRETA président de o’EPM et di RPM.

Sont présents:les groupements de partis politiques, des partis politiques de la majorité, des partis politiques de l’opposition, des associations à caractère politique et des groupements signataires et non signataires de l’accord pour la paix issu du processus d’Alger. Notons que les dits travaux durent deux (02) jours.

Daouda Bakary

Source: Croissanceafrique.com