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Bamako: Le président IBK reçoit l’Ambassadeur du Canada en fin de mission auprès du Mali.

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Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, Président de la République , Chef de l’Etat , a reçu,  en audience , dans l’après-midi du mardi 20 août 2019, au Palais présidentiel de Koulouba, Son Excellence Monsieur Louis Verret, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada au Mali , en fin de mission diplomatique dans notre pays.

Avant de quitter notre pays , le diplomate canadien après deux années de missions diplomatiques bien remplies , était venu faire ses adieux au Président de la République. Le Mali et le Canada entretiennent des relations fructueuses et multidimensionnelle (développement, humanitaire, commerce,  paix et sécurité).

Lors de l’audience , il a été évoqué le renforcement de cette coopération bilatérale dans les domaines de l’Agriculture, l’éducation des enfants et des filles , les investissements miniers entre autres.

En quittant notre pays , SEM Louis Verret , garde un grand souvenir du Mali , en déclarant: « « Le Mali dispose de richesses immenses dans l’Agriculture, les ressources minières , la jeunesse, une bonne structure sociale, des artistes et stars. Le Mali a une grande richesse , un grand potentiel à exporter , la chaleur humaine , la facilité avec laquelle on peut faire les affaires , les facilités de se faire des relations humaines ». Parlant de l’évolution des relations de coopération bilatérale entre nos deux pays , le diplomate canadien a souligné « « Nous avons déjà obtenu plusieurs résultats dans ces domaines. Nous allons nous activer beaucoup plus dans le secteur de l’éducation de base, pour les filles et les jeunes garçons, dans le secteur privé principalement le domaine humain . Le Président de la République, a souhaité l’accroissement du secteur minier au Mali ». L’hôte du jour du Président de la République, qui nous quitte le 31 Août 2019, a souligné,les défis à relever au Mali , notamment dans les domaines de la sécurité et de la gouvernance. Appréciant la culture malienne , l’organisation sociale du Mali, la chaleur humaine et l’hospitalité légendaire des populations maliennes; Louis Verret dans ses derniers mots diplomatiques au Mali a déclaré «  Le Canada est ici pour constater ces aspects de développement mais aussi appuyer le Mali à trouver les solutions sur la médiation , la réconciliation , le renforcement des structures étatiques, le renforcement de la place dans la société ».
L’audience s’est déroulée en présence du Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, du Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, de l’Adjoint du Chef d’Etat Major Particulier du Chef de l’Etat , et du Conseiller diplomatique par intérim du Président de la République.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

3ème Edition de l’Université sur la Justice Transitionnelle: Renforcer l’accès à la justice des personnes les plus affectées par la crise

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Hier lundisous lathématique  « Influencer les acteurs clés pour une mise en œuvre efficace et inclusive de la Justice Transitionnelle au Mali », le Centre National du Patronat du Mali a abrité la cérémonie d’ouverture des travaux de la 3ème Edition de l’Université sur la Justice Traditionnelle.

Le consortium (Avocats Sans Frontières Canada (ASFC), le Centre d’Etude et de Coopération Internationale (CECI) et l’Ecole Nationale d’Administration Publique (ENAP) était parrainée par le ministre de la Cohésion Sociale, de la Paix et de la Réconciliation  Nationale, avec la présence d’Aristide Nononsi, Chef de Mission ASFC ; Mohamed MaouloudNajim, Directeur national des Affaires Judiciaires et du Sceau, d’AguibouBouaré, Président de la Commission des Droits de l’Homme.

Dans son allocution, le Chef de la Mission de la JUPREC (Justice Prévention et Réconciliation) a précisé qu’après la 1ère édition de janvier 2017 sur le thème de mise en œuvre des  mesures de la Justice Transitionnelle et la seconde édition de novembre 2018 sur le thème les femmes au cœur de la Justice Transitionnelle, cette 3ème édition est une session de formation intensive à l’intention des membres de la société civile et des jeunes professionnels du droit. Selon lui, cette édition a pour objectif d’étendre et de renforcer les aptitudes techniques des personnes ressources capables d’une part, de s’investir dans les discussions sur la justice transitionnelle et, d’autre part, de participer en tant qu’experts (es) dans les consultations et activités visant la mise en œuvre et le suivi de ses mécanismes. A l’en croire, le projet « Justice, prévention et réconciliation pour les femmes, mineurs et autres personnes affectées par la crise au Mali(JUPREC) », a pour objectif de renforcer l’accès à la justice des personnes les plus affectées par la crise, des femmes et mineurs, en vue d’un respect optimal de leurs droits dans un contexte de restauration de la paix et de la stabilité au Mali, notamment par la mise en œuvre effective des mécanismes de justice transitionnelle associant les victimes et toutes les parties prenantes. Il est à noter que pour son approche pluridimensionnelle, le projet et ses partenaires opérationnels restent en effet convaincus qu’une justice transitionnelle réussie passe par une démarche participative, donc une nécessaire implication de toutes les parties prenantes-au-delà de leur sensibilisation à assumer leur rôle de promotion et de défense des droits humains, en particulier ceux des femmes et des personnes en situation de vulnérabilité notamment par le biais du renforcement des acteurs et actrices de la justice, et de la société civile malienne. D’ajouter que le projet JUPREC, selon le principe de la subsidiarité, espère pouvoir renforcer les capacités de la relève malienne afin que celle-ci reprenne le flambeau de la justice transitionnelle et puisse mener à bien par elle-même des activités permettant de répondre aux objectifs de justice, de paix et de réconciliation. « Cette 3ème édition permettra de consolider davantage vos connaissances grâce aux outils que vous allez acquérir ici durant ces 5 jours de formation », a-t-il conclu.

Béchir Ben Haidara

source: croissanceafrique.com

Monnaie unique en 2020: « ..la politique monétaire fait partie de la politique économique générale.. » dixit Modibo MAO MAKALOU

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Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis d’Amérique disait : celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation. La monnaie est donc un instrument de souveraineté. Ainsi, battre monnaie est un pouvoir régalien de l’Etat et seul un Etat souverain peut battre monnaie.

Lors de son Discours prononcé devant l’assemblée nationale à l’occasion de l’émission d’une monnaie nationale le 30 juin 1962, le 1er président Malien Modibo KEITA s’exprimait ainsi :

« L’histoire nous enseigne que le pouvoir politique s’accompagne toujours et nécessairement du droit régalien de battre monnaie, que le pouvoir monétaire est inséparable de la souveraineté nationale, qu’il en est le complément indispensable, l’attribut essentiel. Pouvoir politique et pouvoir monétaire ne sont donc, à dire vrai, que les aspects complémentaires d’une seule et même réalité : la souveraineté nationale. «

La gestion de la monnaie est éminemment politique parce que la politique monétaire fait partie de la politique économique générale. La politique monétaire et la politique budgétaire ou fiscale sont les deux leviers sur lesquels s’appuient un gouvernement, l’objectif étant l’amélioration des conditions de vie des populations, le plein-emploi, et la baisse de l’inflation, c’est à dire l’augmentation du pouvoir d’achat.

Le Comité Ministériel sur le Programme de la Monnaie Unique de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest  (CEDEAO) a formulé parmi ses recommandations :

  1. Au titre du régime de change, il a été retenu un régime de change flexible assorti de ciblage d’inflation comme cadre de politique monétaire ;
  2. S’agissant du modèle de la future banque centrale de la CEDEAO, il a été convenu l’adoption du Modèle de Système fédéral des Banques centrales.

iii. Sur le choix de la dénomination de la Monnaie Unique de la CEDEAO, le consensus s’est dégagé autour de la dénomination « ECO ».

Ainsi, dès 2020, les habitants d’Afrique de l’Ouest paieront leurs achats en «  ECO». Les chefs d’Etat et de gouvernement des quinze pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis samedi 29 juin à Abuja (Nigeria), ont adopté formellement ce nom pour le projet de monnaie unique. Le communiqué final adopté le samedi 29 juin 2019 à Abuja par les Chefs d’État et de Gouvernements de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest Afrique de l’ Ouest (CEDEAO) « réaffirme l’approche graduée [pour l’adoption] de la monnaie unique en commençant par les pays qui atteignent les critères de convergence » concernant l’inflation, le déficit budgétaire, etc.

Le principe d’un régime de change flexible basé sur un panier de monnaies et une politique monétaire centrée sur la maîtrise de l’inflation ont également été formellement adoptés.

Rappelons que les 8 pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine ((UMOA) ayant en partage le franc CFA font partie aussi de la CEDEAO remettant en cause les Accords de Coopération Financière entre la France et l’UMOA. « On peut discuter du CFA sans tabou, ni totem. C’est un sujet qu’on doit pouvoir ouvrir et qu’on a décidé d’ouvrir ensemble avec nos partenaires africains, de manière apaisée, sans culte du symbole, sans tabou ni totem» disait Emmanuel Macron, Président de la République Française à Paris, le jeudi 11 juillet 2019.

Ce à quoi enjoignait Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire et Président en exercice de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en Abidjan, le 11 juillet 2019 : « Aujourd’hui, le taux de change de l’euro par rapport au franc CFA est de 655,9. Et bien sûr, si les chefs d’État décidaient l’année prochaine de changer le franc CFA en ECO parce que nous avons respecté tous les critères de convergence, ce taux ne changerait pas dans l’immédiat. »

Toutefois, Mahamadou Issoufou. Président du Niger et Président en exercice de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) affirmait dans l ‘hebdomadaire Jeune Afrique du 14 août 2019 : « Soyons clairs. La création de l’ECO signifie la sortie du franc CFA. Cette monnaie sera, je le répète, liée à un panier de monnaies, constitué des principales devises – euro, dollar, yuan… – avec lesquelles nous commerçons.

Ce ne sera donc pas le CFA sous un autre nom, ainsi que je l’entends parfois. Ce ne sera pas non plus une réforme contre la France, mais une réforme pour le développement de l’Afrique de l’Ouest, pour les investissements, pour la création d’emplois sur le continent et donc dans l’intérêt de tous. J’ajoute que toutes ces décisions ont été prises à l’unanimité des 15 États membres de la Cedeao, francophones et anglophones.»

Notons que la mise en œuvre de la monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, donc la CEDEAO a déjà été reportée cinq fois. L’Union monétaire ouest africaine (UMOA) rassemble les 8 pays de l’ Afrique de l’Ouest ayant en partage le franc CFA fait partie de la CEDEAO. Le problème majeur dans l’harmonisation entre l’UMOA et la CEDEAO se trouve au niveau des convergences et politiques économiques. Cela pose beaucoup de difficultés, surtout avec le géant nigérian qui constitue 70% du PIB de la CEDEAO et qui devra fournir d’inlassables efforts pour la mise à niveau de  sa gouvernance économique et financière, mais aussi politique, en tant ce pays phare et leader naturel de la CEDEAO.

Le destin des Nations se joue sur la monnaie disait l’éminent économiste Français Jacques Rueff. La CEDEAO ira t-elle vers un sixième report du lancement de sa monnaie unique en 2020? Pourra t-elle surmonter les obstacles liés au manque de convergence de ses économies en dehors des pays qui utilisent le franc CFA? Les 8 pays de l’UMOA couperont t-ils le cordon ombilical avec la France en matière monétaire en 2020? << Si l’on ne se sent pas heureux dans la zone CFA, on la quitte pour aller battre sa monnaie comme l’on fait la Mauritanie et Madagascar. Il faut arrêter les déclarations démagogiques qui font du CFA le bouc émissaire des échecs des politiques économiques.>> disait Emmanuel Macron. Président de la République Française lors du Sommet du G5 à Bamako, le 2 juillet 2017. Quid des dispositions transitoires pour adopter l’ÉCO que le Nigéria ne pourra adopter en 2020 pour des raisons de gouvernance économique et financière?

« La confiance est une institution invisible qui régit le développement économique. « selon Kenneth Arrow, économiste américain, co-détenteur du prix Nobel d’économie en 1972. La CEDEAO doit démontrer sa maturité et sa crédibilité dans la gestion de sa monnaie unique l’ÉCO.  L’intégration monétaire en Afrique de l’’Ouest aura t-elle lieu en 2020 réalisant par là un rêve des fondateurs du panafricanisme en 1963? L’’horizon 2020 n’étant qu’à quelques encablures nous édifiera.

Bamako, le 18 août 2019

Modibo Mao  MAKALOU

MBA

UEMOA/CIP : 44éme SESSION ORDINAIRE DE COMITE INTERPARLEMENTAIRE

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Bamako, a abrité ce lundi,19 Aout 2019 a Hotel de l’Amitie, la rencontre annuelle de comite inter parlementaire CIP/ UEMOA.

En présence du Président de l’Assemblée Nationale, Honorable Issiaka Sidibé, Mr Mamadou M.Barro,le Representant President de la Commission de l’UEMOA, Mme Aka Veronique Amanan, Présidente du Comite inter parlementaire et Mr Ousmane Bathily, Vice Président du CIP/UEMOA.

La 44eme session ordinaire du comité interparlementaire de l’UEMOA reunit les Deputés de 8 pays membres de l’UEMOA.

Adama Traoré

Source: Croissanceafrique.com

« Les 13 milliards $ investis par la BAD en Afrique australe donnent de solides résultats. » Akinwumi Adesina

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Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a déclaré, à l’ouverture du 39ème Sommet ordinaire de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), que les 13 milliards de dollars américains investis par la Banque en Afrique australe depuis 2012 produisaient de solides résultats.

« L’Afrique ne doit pas manquer d’ambition », a-t-il lancé aux chefs d’État et de gouvernement des 16 pays membres de la SADC et aux plus de 1 000 délégués réunis à Dar es Salaam, en Tanzanie, autour du thème suivant : « Un environnement favorable pour un développement industriel inclusif et durable, une augmentation des échanges interrégionaux et la création d’emplois ».

À l’occasion de ce Sommet, le président de la Tanzanie, John Magufuli, a officiellement remplacé son homologue namibien, Hage Geingob, à la tête de l’organisme d’intégration économique régional. « Nos pays ne sont pas pauvres. Ils disposent de toutes les ressources dont ils ont besoin pour être riches en termes de population, d’animaux sauvages, d’espèces végétales, d’écosystèmes marins, de minéraux et d’hydrocarbures », a insisté John Magufuli lors de ses remerciements.

La Banque africaine de développement a investi massivement dans des projets clés, dont celui d’ESKOM à hauteur de 5 milliards de dollars américains, qui est essentiel pour l’approvisionnement électrique de l’Afrique du Sud et de la SADC. La Banque a également apporté un soutien de 114 millions de dollars à l’île Maurice pour l’aménagement de la centrale thermique de Saint-Louis, qui fournit 36% des besoins énergétiques de la population.

« Pour chaque dollar versé par la région, cette dernière a reçu environ 19 dollars d’investissements, un ratio de levier impressionnant de 1 à 19 », a précisé Akinwumi Adesina, ajoutant que la valorisation du potentiel du projet hydroélectrique d’Inga en République démocratique du Congo était une priorité. Ce projet de plus de 44 000 MW a la capacité d’alimenter l’ensemble de la région, et même au-delà. « C’est pour cela que la Banque africaine de développement appuie fortement la réalisation de la phase 3 d’INGA », a-t-il poursuivi.

Inauguré récemment, le port de Walvis Bay en Namibie, dont les travaux d’agrandissement ont été soutenus à hauteur de 300 millions de dollars par la Banque, verra sa capacité de manutention de conteneurs de 20 pieds passer de 300 000 à 750 000 unités, ce qui fournira un meilleur accès portuaire à la Zambie, au Botswana et au Zimbabwe.

Autres projets transformateurs financés par la Banque, la construction du pont de Kazungula qui reliera la Zambie au Botswana et améliorera l’accès au Malawi et à la RDC, mais également le corridor de Nacala, financé à hauteur de 500 millions de dollars. Ce corridor est un maillon essentiel de l’intégration régionale de la SADC, bénéficiant au commerce régional (+25% prévus) et aux coûts de transport en baisse attendue de 15 à 25%.

Par ailleurs, la Banque africaine de développement soutient la création d’un Fonds de développement régional de la SADC, doté de 1,2 milliard de dollars, afin de mobiliser les ressources nationales pour investir dans des infrastructures régionales et dans l’industrialisation. En mai dernier, la Banque a débloqué deux millions de dollars pour la mise en œuvre de ce fonds, notamment pour des projets agricoles et miniers et la production de médicaments.

En 2018, la Banque a financé la diffusion de technologies de lutte contre le légionnaire d’automne, un ver qui menace la sécurité alimentaire de la région. Quelque 1,5 million d’agriculteurs en ont bénéficié.

Dans son discours, le président de la Banque africaine de développement a salué le soutien appuyé des chefs d’État en faveur d’une augmentation générale du capital de la Banque, permettant ainsi de renforcer le développement de l’Afrique.

« L’avenir s’annonce meilleur pour les pays membres de la région : chemins de fer régionaux, chaînes de valeur stimulant la compétitivité, zones agro-industrielles spéciales transformant l’agriculture et créant des millions d’emplois, pools de production d’électricité régionaux pour résoudre le défi énergétique », a conclu Akinwumi Adesina.

La SADC compte 16 États membres : l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, les Comores, le Lesotho, le Malawi, Madagascar, Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, Eswatini, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.

Angola: le gouvernement espère privatiser plus de 86% de ses compagnies publiques, d’ici 2020

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En Angola, le gouvernement envisage de privatiser 86% de ses compagnies publiques, d’ici 2020. C’est ce que rapporte l’agence de presse Macauhub, citant Vera Daves de Sousa (photo), secrétaire d’Etat aux Finances et au Trésor du gouvernement angolais.

Au cours de ladite période, l’Etat angolais aura cédé 171 de ses 195 entreprises publiques à des investisseurs privés. 80 d’entre elles devraient être cédées, d’ici à la fin de l’année en cours, tandis que 91 seront cédées l’année prochaine. La dernière vague de privatisation enregistrera la cession de 20 autres sociétés en 2021 et des quatre dernières de la liste en 2022.

D’après les autorités, ce plan entre dans le cadre du plan national de développement et de diversification de l’économie, initié par le gouvernement Joao Lourenço. Cela devrait permettre au gouvernement du deuxième producteur africain de pétrole, de limiter son ingérence dans l’économie au strict nécessaire, surtout dans le domaine industriel, afin de redonner un second souffle à une économie dominée par les influences du système soviétique depuis l’indépendance, en 1975.

Notons que de nombreux poids lourds de l’économie angolaise, tels que la compagnie pétrolière nationale Sonangol, la compagnie diamantaire Endiama et la compagnie aérienne TAAG ainsi que les banques BCI, BAI, BCGA et Banco Económico, seront impactés par la nouvelle mesure.

Moutiou Adjibi Nourou

«Cofina a financé 70 000 projets à ce jour»

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Financial Afrik est parti à Abidjan à la rencontre de Jean-Luc Konan, PDG du Groupe Cofina. Entouré de ses principaux collaborateurs, le fondateur de l’institution leader de la mésofinance en Afrique de l’Ouest et Centrale a répondu à nos questions sur les performances de son Institution et, au-delà,  sur l’activité de la mésofinance. Exclusif.

Comment se porte Cofina au terme du premier semestre 2019 ?

Cofina va plutôt bien, avec une croissance soutenue par une équipe de collaborateurs disposant d’une longue expérience commune. Sur le plan du bilan, l’exercice 2018 s’est plutôt bien déroulé, la croissance s’est même confirmée au 30.06.2019 avec un total bilan passé de 155 à 188 milliards FCFA, en ligne avec l’augmentation de 45% prévue au 31.12.2019. Nous sommes satisfaits de nos performances et de nos réalisations depuis le lancement de Cofina en 2014. À ce jour, nous avons financé plus de 70 000 projets en injectant plus de 445 milliards de Franc CFA. Plus de 60% de ces financements sont allés à des gens qui accédaient à un financement pour la toute première fois.

Mais comment faites-vous pour maîtriser les risques liés aux primo-emprunteurs, aux PME et aux clients de la mésofinance en général ?

La mésofinance est un marché basé sur trois critères fondamentaux. Il faut d’abord s’assurer que le client a une activité. Ensuite, s’assurer qu’il a une volonté de rembourser et, en troisième lieu, s’il a la capacité de le faire. Il y a donc plusieurs quantitatifs dans l’analyse mais aussi des éléments subjectifs. La proximité est essentielle dans cette approche. La data nous offre du recul pour affiner l’analyse et déterminer le scoring du client et sa probabilité de faire défaut ou pas. Une base statistique est nécessaire dans ce profilage. Bien sûr, ce n’est pas un modèle prêt à porter, mais bien du « sur-mesure ». 

Vous ne faites donc pas recours aux logiciels pour déterminer le profil du client ?

Il y a bien sûr le logiciel qui est à la base, mais il faut le remplir de paramètres et de critères pour arriver à une bonne modélisation. Un entrepreneur évoluant plus ou moins dans le formel, qui a une expérience et s’acquitte du paiement et de salaires depuis plusieurs années et qui apporte une garantie n’est pas noté de la même manière qu’un porteur de projet qui se lance et qui ne dispose ni d’épargne ni d’expérience.

Est-ce à dire finalement que la mésofinance est plus risquée que la banque classique ?

La banque classique dispose de profils spécifiques et de clients (grandes entreprises) présentant des comptes fiables. Il est facile de dresser le profil de ce type de clientèle. Tout au contraire d’un client de mésofinance qui n’a pas d’états financiers ou dispose de chiffres non fiables. Dans notre domaine, nous disons toujours qu’il faut distinguer un entrepreneur d’un aventurier. Le premier évolue depuis un certain temps dans son activité qu’il maîtrise à 70%, apprenant le reste au fur et à mesure. L’entrepreneur évolue dans un secteur qu’il maîtrise et a l’habitude de payer des salaires et des charges. L’aventurier a une vague idée de ce qu’il veut faire dans un secteur qu’il ne maîtrise pas forcément et s’avère souvent un pseudo entrepreneur. Les deux profils sont radicalement opposés. En gros, la mésofinance présente la même approche que la banque tout en arrivant à financer et à accompagner des entrepreneurs ne disposant pas toujours d’états financiers.

Votre total bilan se rapproche de 200 milliards de Franc CFA. Allez-vous évoluer vers un statut de banque à part entière ?

Il est vrai que de par notre taille, nous avons plutôt un profil de banque moyenne dans nos zones UEMOA et CEMAC. Nos filiales en Côte d’Ivoire et au Sénégal, avec une moyenne de total bilan de 60 milliards de FCFA et de fonds propres de plus de 10 milliards de Franc CFA, ont un bilan qui dépasse certaines banques de leurs pays respectifs. Mais notre vocation est de faire de la mésofinance. Il s’agit d’une activité primordiale pour nos pays au vu du foisonnement des PME et de leurs difficultés pour accéder au crédit. Les banques sont nos partenaires qui, à un certain moment, prennent le relais avec nos «gros clients» quand ceux-ci sollicitent des besoins de financement au-delà des limites de la mésofinance. Notre vocation est de rester une structure de mésofinance tant en termes de montants (300 millions de financements au maximum) que de durée (quatre ans). 

Ceci dit, dans la continuité logique de l’accompagnement de ces « gros clients », nous étudions la possibilité de mettre en place une institution bancaire spécifique qui aura entre autres rôles d’être un guichet de refinancement des institutions de microfinance de la région.

Les banques sont soumises aux règles de Bâle 2, Bâle 3. Quels sont les minimas appliquéà une institution de mésofinance comme la vôtre ?

Nous sommes régis par le même cadre juridique régissant les institutions de microfinance. Les normes qui nous sont appliquées sont tout aussi contraignantes que celles des banques, voire plus sévères dans certains aspects. Ainsi, à tout moment nos fonds propres doivent représenter 15% de notre total bilan en Zone UEMOA. Pour les banques, le niveau de fonds propres est basé sur les engagements pondérés calculés selon des normes (Bâle 2, Bâle 3) qui posent des problèmes selon les risques PME par exemple. De plus, pour les IMF, il faut noter qu’en zone UEMOA, contrairement à la zone CEMAC, les garanties ne sont pas prises en compte dans le calcul des provisionnements. En mésofinance, dès qu’un engagement n’est pas honoré, il faut le provisionner à 40% au-delà de 90 jours et 100% au-delà de 180 jours. Cela peu importe qu’on ait des garanties ou pas. 

Quid des évolutions souhaitées de la réglementation sur la mésofinance en zone UEMOA et CEMAC ?

De façon générale, nous souhaitons plus d’assouplissement de la réglementation. Nous sommes une institution de développement et d’inclusion financière. La norme de capitalisation par exemple à mon avis devrait être calculée sur les engagements àrisques et non le total bilan.

Quid de votre programme de développement au niveau régional ?

Avec le Burkina Faso en ouverture, nous sommes désormais à 7 filiales dont deux en zone CEMAC (Congo, Gabon). Nous travaillons à l’obtention d’un agrément devant nous permettre d’ouvrir une agence à Paris avec pour objectif de canaliser l’épargne de la diaspora. Et enfin nous sommes à la dernière étape dans les démarches pour un agrément au Togo, ce qui nous portera à neuf filiales d’ici l’année prochaine. 

Vous avez ouvert votre capital il y a deux ans à un fonds de privateequity. Comment évaluez-vous lapport de cette opération stratégique?

En réalité, nous avons réalisé deux opérations stratégiques. Il y a d’abord, comme vous l’avez dit, l’ouverture de notre capital au fonds Mediterrania Capital Partners. C’est un apport considérable et pas seulement au niveau financier. Cette opération nous donne de la visibilité sur le marché financier international et nous permet si besoin est, d’obtenir des financements auprès d’autres acteurs. Nous prévoyons d’ailleurs une introduction en Bourse d’ici 2025, ici ou ailleurs. Nous sommes d’ores et déjà inscrits au programme élite de la BRVM.

L’autre opération stratégique est le lancement de la première opération de titrisation en zone Franc. L’opération avait été sursouscrite à plus de 170% en 15 jours. Ce fut un franc succès. Le remboursement est pratiquement terminé, ce qui dénote de la qualité de notre signature.

Vous avez parlé de 2025. Cest probablement la date dexit du fonds ?

Oui, ce sera probablement le cas s’il n’y a pas de nouvelles opportunités. Nous avançons en choisissant le chemin de la moindre résistance.

Finalement, comment voyez-vous Cofina dici 20 ans ?

Déjà, après l’introduction en Bourse en 2025, je devrais, avec l’équipe dirigeante actuelle au plus tard en 2027, quitter le comité de direction pour le conseil d’administration. Une nouvelle équipe dirigeante, issue de notre système de promotion en interne, prendra le relais pour emmener Cofina encore plus loin.

Adama WADE

Directeur de publication de Financial Afrik. Dans la presse économique africaine depuis 17 ans, Adama Wade a eu à exercer au Maroc dans plusieurs rédactions. Capitaine au Long Cours de la Marine Marchande et titulaire d’un Master en Communication des Organisations, Adama Wade a publié un essai, «Le mythe de Tarzan», qui décrit le complexe géopolitique de l’Afrique.

Togo : la part d’intelligence économique dans le Plan National de Développement

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Du 19 au 25 Août 2019, le cœur du Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE) bat à Lomé. Objectif du Centre : contribuer de manière concrète et mesurable à booster et à sécuriser le Plan National de Développement (PND) togolais. Une mission de haut niveau conduite par monsieur Guy Gweth, le président du CAVIE en personne.

Outre les rencontres de haut niveau avec les officiels, le Centre organise une session de formation courte, intensive et certifiante en Veille et Intelligence des Marchés Africains (VIMA III), du 21 au 23 Août, à Lomé. Le contenu de cette formation labelisée a été mis à jour à la faveur de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECA). 

Cette session de haut niveau organisée avec le soutien de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo verra la participation du Cabinet civil de la Présidence de la République, de Togo Invest Corporation et plusieurs grands groupes privés tels que SUNU. 

Pour le CAVIE, le PND 2018-2022 du Togo, dans son architecture et son déploiement traduit une demande en veille et intelligence économique africaines qu’il est urgent de combler. 

La contribution du Centre se fera principalement sentir dans (i) les efforts visant à faire du tertiaire le moteur de la croissance en 2019-2020 à travers la transformation du pays en hub régional aux plans logistique, financier et touristique et dans (ii) la mise en place des technopoles agro-alimentaires. 

L’analyse des enjeux de l’exposition des exportations togolaises au marché nigérian, à l’heure de la ZLECA, constitue le troisième axe clé sur lequel le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique entend jouer un rôle essentiel auprès de Lomé.  

Selon Guy Gweth, « le point sur les exportations intra-africaines permettra, sans doute mieux que d’autres, de montrer – chiffres à l’appui – ce que le CAVIE peut apporter concrètement aux pays africains dans l’amélioration de la balance commerciale et de la croissance. »

Awa Diallo

Source: FA

ENVIRONNEMENT: L’ONG Mali développement s’engage avec les “Gilets verts”

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Par Sory I Konaté -19 août 2019

Pour protéger l‘environnement et assainir le Mali, les autorités ont lancé samedi dernier le mouvement “Les Gilets verts” à Bamako. Engagées dans le même combat, l’ONG Mali développement et l’Organisation Maroc-Afrique (Oma-Section Mali) soutiennent le mouvement.

Plus d’une centaine de femmes. C’est la forte mobilisation faite par l’ONG Mali développement pour le lancement du mouvement “Gilets verts” à Bamako. Les femmes de Moribabougou, de N’Gabakoro, de Sala, de Koulikoro; ont répondu présent à cause de l’intervention de l’ONG dans leur localité. Elles étaient aussi accompagnées par la présidente de l’Association Tous à l’école au Mali (Talem), Mme Brunin Niamé Fatoumata.

La présidente de l’ONG, Mme sanglier Niagalé Mariam, a salué l’initiative du ministre Housseini A. Guindo. Selon elle, son ONG ne pouvait pas rester en marge de cette grande mobilisation patriotique regroupant des jeunes, des hommes, des femmes, des associations, des ONG, des religieux, des chasseurs, des chefs coutumiers, des leaders d’opinion, des volontaires, des bénévoles et des anonymes dévoués à la cause de l’environnement.pub

“Nous sommes tous concerné et ce combat, nous le menons depuis longtemps. Nous soutiendrons donc toutes les actions visant à améliorer la qualité de notre cadre de vie et à préserver les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement”, a-t-elle rappelé.

Avant d’exprimer sa fierté car, révèle-t-elle, l’initiative vient renforcer quelques actions phares de son ONG que sont : les campagnes de salubrité, l’organisation des journées de sensibilisation à l’endroit des ménages sur les questions liées à l’environnement et à l’assainissement pour l’éveil des consciences, etc.

Créée depuis plusieurs années, l’ONG Mali développement participe à l’essor économique du pays à travers l’implication des femmes à tous les niveaux de la vie socio-économique. Elle a organisé des journées de sensibilisation et de formations de celles-ci, crée des bosquets pour les femmes et appui plusieurs associations féminine dans la zone de Koulikoro.

Sory I. Konaté

30minutes.net

19 août 2019

GRAND MEETING DU MOUVEMENT BAGUINE SÔ: Exonération des Dogon au pays Dogon!

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Dépuis Dr Boubou Cissé, est venu tout le Mali était animé par un brin d’espoir. Mais après son adoption d’une nouvelle approche qui est d’aller voir les victimes des zones frappés depuis trois afin d’apporter une solution.

Ainsi, procède-t-il une visite de terrain avec de très fortes délégations pratiquement dans les quatre cercles du pays Dogon. Après cette visite élégamment apprécié par la communauté nationale et internationale qui aurait cru d’attendre parlé de la crise au pays Dogon ou le conflit entre Dogon-Peulh. Malheureusement, nous voyons ce brin d’espoir transformer en brin de désespoir.

Cependant, aux regards de toutes ces atrocités génocidaires, auxquels seul les Dogon sont les cibles. Pendant ce temps 50 Dogon ont tués par les bandits armés Peuls, seulement ci que les Dogon ont donné une confiance folle aux démarches du PM, pour la réconciliation et le retour de la paix au pays. Ainsi, le Mouvement Baguiné sô, a ténu ce dimanche 18 août 2019 à la maison des aînés de Bamako à ACI2000, un grand meeting d’information par rapport à détérioration de la situation sécuritaire au pays Dogon. C’était sous la présidence, de Hamidou Djimdé, président du mouvement Baguiné sô. Pour plus de précisions et d’éclaircissement, lisez l’intégralité des mots du meeting à l’occasion:

Mesdames et messieurs, bonjour. Merci d’avoir répondu à notre appel, une tois de plus. Depuis notre première sortie en mars 2019, nous vous avions promis un meeting d’information mais à cause de la succession des évènements, nous n’avions pas pu le tenir à temps comme convenu.
Mesdames et messieurs, chers parents
Aujourdhui c’est chose faite. Bienvenus à vous tous!
Lors de nos dernières sorties nous vous avons alerté sur la menace qui plane sur l’hivernage au pays dogon et dénoncer les allégations mensongères portées à l’égard de nos vaillants chasseurs qui demeurent jusqu’à preuve de contraire nos défenseurs et nos protecteurs. Cette menace demeure une réalité car ce nos jours beaucoup de nos terres n’ont pas été cultivées.
Mesdames et messieurs, chers invités,
Ce matin, nous vous avons fait appel pour faire le point de ce qui prêvaut au Pays Dogon. Avant de rentrer dans le vif du sujet, une invite à l’intention de ceux-là qui reusent un fait qui est plus qu’une réalite. «Le terme Pays Dogon de croire et d’accepter. Le Pays Dogon a existe. Le Pays Dogon existe. Le Pays Dogon existera. Mesdames et messieurs, chers parents
Le changement du gouvernement intervenu et qui a porté Dr Boubcu CISSE à sa tête, cela nous avait donné une lueur d’espoir. Cette lueur d’espoir tend vers une lueur de désespoir. Il n’est caché à personne qu’un conflit, qui ne dit pas son nom, existe entre les Dogons et leurs frêres Peulh. Ce conflit: nous a été importé par ceux et nous ne faisons que nous protéger. Cela a créé une situation d’amalgame et suspicion en mettant en mal notre vivre ensemble. Dieu seul sait: les efforts que nous fournissons pour ramener la confiance. C’est dans ce contexte d’amalgame que Dr Boubou Cissé est venu. Le gouvernement a éte mis en place, c’est là que notre surprise fut grande, la part du lion a été donné à nos frères Peulh plus de dix frères Peulh dans le gouvernement contre un seul frère Dogon. Ce a été mal perçu et incompris par rotre communauté.
Mesdames et messieurs de la presse Notre caractère de réserviste nous a permis d’accepter cet état de fait en croyant que les autorités du pays avaient une raison de le faire. Ainsi Monsieur le nouveau premier ministre a amené une nouvelle approche de gestion de la crise, qui était celle d’aller vers les populations à la base, vers les vrais acteurs sur le terrain et avec les ressorissants qui semblent avoir une légitimité auprès des populations concernées. Quand nous avons été sollicités, nous avons accepté malgré la réticence de certains: c’était pour témoigner notre volonté d’aller à la paix. Nous sommes allés et nous avons pu rencontrer nos acteurs sur le terrain: les Danan; qui ont d’ailleurs réservé un accuel très chaleureux au Premier mninistre et à sa délegation. Cela devrait être fait par nos frères Peuls mais hélas !
Mesdames et messieurs de la presse, chers invités
Notre surprise fut encore grande malgré cette nouvelle approche du gouvernement. A peine retourner à Bamako, la base de pré cantonnement de Wadouba de Danan a été attaquée par les FAMAS. Cela a suscité une indignation totale à Ambassagou la limite une révolte. De nos jours, les jours passent et se ressemblent pour nous les dogons. Malgré notre bonne foi d’aller à la paix, nous sommes traqués et fusilles dans nos champs et même acculés jusqu’au fond de nos cases avant d’être égorgé dans nos sommeils ou d’être abattu sur la route des foires.
Le désolation continue son petit boat de chemin dans le silence complice des autres citoyens, des médias et méme de nos autorités. e Mesdames et messieurs, chers invités Ncus ne comprenons pas la cabale de certains miitaires contre nos groupes d’autodéfense Ils leur retirent: leurs fusilles pendant quils montent la garde afin que les autres puissent culiver lls leur retirent: leurs armes pendant qu ils accompagnent les femmes d’un village à un autre. Ils sont désarmés pendant que l’ennemi n’est pas inquiété. C’est ainsi que Dioundourou a été incendié le jour de la fête, village situé à 15km de Bandiagara cans l’indifference totale de nos autorités. A l’intention du Chef du Gouvernement, depuis son voyage du pays Dogon chasseur dogon n’a tiré un seul coup de fusil mais il y a eu plus de cinquante Dogon qui ont été tués par des bandits armés Peuls et des milliers de bétails emportés par eux aucun.
Par ailleurs, nous prenons acte de la nomination de Babali Bah cemme conseiller spécial à la primature. Même si cela nous parait bizarre car ce monsieur est considéré comme un acteur majeur dans cette crise par les populatons de cette zone. Ibrim Bah conseiller spécial à Koulouba. Babali Bah conseiller spécial à la primature Tous les deux frères et tous de Diankabou et c’est Diankabou qui est l’épicentre de notre problème; coïncidence ou paradoxe. La conscience populaire n’arrive pas comprendre cela.


Mesdames et messieurs, amis de la presse, Tous ces faits nous démontre qu’il y a un complot contre les Dogons et le pays dogon, surtout les appels deplacés du President de Tapital Pulaku monsieur Abdoul Aziz Dallo qui invitait tous les Peulhs du monde entier à venir nous combattre. Qu’avons-nous fait pour meriter tant de haine ? Nous demandons aux autorités de mettre fin aux agissements de ce genre et d’autres. Nous sommes entrain de retenir certains de ros frères de tous les corps (fonctionnaires, commerçants, étudiants, chômeurs, aventuriers et méme des militaires) à aller grossir les rangs de nos Danan. Aidez-nous à les ratenir pendant qu’il est encore temps.


Mesdames et messieurs de la presse, chers parents . L’heure du sursaut a sonné. C’est le lieu de rendre hommage à nos grands peres et pères encore vivant de nous avoir légué la defunte ‹‹ UNION DOGON ››. Sa renaissance est pour bientôt. Chers amis de la presse, honorables invités
Pour terminer, je reviens sur nos anciennes recommandations: Désarmer tous les détenteurs illégaux d’armes de guerre;


Sécuriser nos champs de culture;
Prendre toutes les mesures récessaires pour protéger les civils menacés par la violence communautares, notamment en multipliant installant des postes de sécurite supplementaires dans les vulnérables;
Envisager de créer un programme de dédommagement pour les victimes patrouilles et dans les zones communautaire, et veiller à ce que ces dédommagements soient accordes de manière transparente, quelle que soit l’appartenance religieuse ou ethnique.
Je vous remercie.

Amadoun Alphagalo

Source : Croissanceafrique.com