Ce samedi 27 juillet 2019, l’alliance politique ARP (Action Républicaine Pour le Progrès) a tenue sa première conference des cadres à la cress de Badalabougou. Cette rencontre politique s’est deroulée en presence des membres de l’alliance politique ARP à savoir l’ancien ministre Tiéman Hubert Coulibaly et président de l’UDD, de M. Paul KONE président du parti PPM, de M. Seydou TOURE président du parti FAC, du président du parti MMP monsieur Moussa Oumar Diawara, de M.Hady Niangando président du parti MPM et Boubacar Boubou Dicko président URP. La première conference des cadres de l’alliance politique ARP se tient au moment ou le gouvernement se dirrige vers la tenue prochaine d’un dialogue politique inclusif et cela dans le cadre de la paix et de la reconcilation nationale. L’ARP ne veut pas rester en marge de cette cause nationale.
A prise de parole, Tiéman Hubett Coulibaly non moin président de l’alliance politique ARP (Action Républicaine pour le Progrès) a affirmé qu' »il faut prendre garde à ce que notre économie continue de developper« , dit-il. Au sujet de leur sortie dans l’alliance politique Ensemble pour le Mali (EPM), le président de l’alliance politique ARP precise qu’ils ne sont pas partis de coup de tête pour lancer cette plateforme. « Nous ne sommes pas partis de coup de tête pour lancer cette plate-forme », a-t-il précisé, Tiéman Hubert Coulibaly.
Et d’ajouter que l’ARP se bat pour le Mali non pas pour quelqu’un » Nous nous battons pour le Mali mais pas pour quelqu’un », à laisser entendre.
L’ARP soutien les actions du président de la République et son gouvernement.
Avant d’aller loin dans son discours d’ouvrrture, T. H. Coulibaly a expliqué que l’alliance politique ARP (Action Républicaine pour le Progrès) soutien et soutiendra les action du président de la République et celles de son gouvernement « Nous n’avons pas retiré notre soutien au président de la République, ni au gouvernement diriger par le prémier Boubou CISSE » a t-il expliqué.
L’ARP sera au coeur des activités du dialogue politique inclusif
Concernant les preparartifs et la tenue prochaine du dialogue politique inclusif, l’alliance politique ARP (Action Républicaine pour le Progrès), le président Tiéman Hubert Coulibaly conclura que son organisation politique participe à ce debat » En ce qui concerne la tenue prochaine dialogue politique inclusif, nous participons à ce debat« . Ce n’est pas tout, car il dira que lui et son alliance ont besoin de plus de conherence et de plus de cohesion « Nous avons besoin de plus conherence et de plus de cohesion entre les acteurs » a-t-il conclu.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, ministre de l’Economie et des Finances a procédé ce jeudi 25 juillet 2019, à la signature du protocole de financement partiel du Projet d’Aménagement de la Route Trans Saharienne – section Bourem-Kidal, longue de 285,83 km. C’était à la Primature, en présence de la Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Traoré Seynabou Diop, de la Ministre déléguée, chargée du Budget, Barry Aoua Sylla, du Responsable Pays de la Banque africaine de Développement, Louise Djoussou-Lorng et du Responsable des infrastructures de la Délégation de l’Union européenne, Lucas Ferroni.
A cette occasion, le Premier ministre s’est réjoui de l’excellence des relations de coopération entre le Gouvernement de la République du Mali et le Groupe de la Banque africaine de Développement et entre le Mali et la Commission européenne.
Le financement de don d’un montant de 70 millions d’euros, soit environ 49,91 milliards de FCFA de la Commission européenne à travers la Banque africaine de Développement par délégation, s’inscrit dans l’engagement de l’Etat à désenclaver le pays et impulser son développement économique et social. Le montant global du projet est de 132,85 millions d’Euros, soit environ 87,14 milliards de FCFA. Le Mali apporte un financement de 15,30 millions d’Euros, soit 10, 036 milliards de FCFA pour prendre en charge les coûts de sécurisation de la zone, les frais d’expropriation, de suivi de la mise en œuvre du Plan de Gestion environnementale et sociale et de fonctionnement de l’Unité de gestion du projet.
Cet accord de financement contribue à la mise en œuvre réussie du Cadre stratégique pour la Relance économique et le Développement durable (CREDD) pour la période 2019-2023 notamment dans son axe n°2 « la paix, la sécurité et le renforcement du vivre ensemble » et son axe stratégique n°3, « la croissance inclusive et la transformation structurelle de l’économie par le développement des réseaux d’infrastructures ».
La responsable pays de la BAD, Louise Djoussou-Lorng a salué le partenariat avec le Mali et : « réaffirmer la disponibilité permanente de la Banque, Votre Banque, aux côtés du Gouvernement du Mali dans tous ses efforts de développement exprimés dans le CREDD 2019-2023 ».
Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé a renouvelé les vives félicitations et les remerciements du Gouvernement de la République du Mali à la BAD et à l’Union européenne pour la mise à disposition de ces financements en mixage de prêts et de dons. Il a ajouté que « Le projet d’aménagement de la section Bourem-Kidal de la branche malienne de la route transsaharienne (RTS) est une infrastructure au centre d’enjeux économiques, sociaux, politiques et sécuritaires à l’échelle du continent. Cette route est située sur les corridors transafricains Alger/Lagos et Dakar/Djibouti, identifiés comme prioritaires par le Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA), pour atteindre les objectifs du NEPAD à l’horizon 2020 ».
La réalisation de la route permettra de résoudre des problèmes majeurs de paix, de sécurité, de développement économique et social et de fragilité. C’est un projet important pour l’unité nationale, la paix et la cohésion sociale qui va permettre de désenclaver la région de Kidal, renforcer le processus de pacification en cours dans les zones du nord du Mali et accroître les échanges entre la région de Kidal et les autres régions du Mali ainsi que les échanges entre le Mali et l’Algérie.
Enfin, ce projet est hautement important pour la sous-région du Liptako-Gourma, et plus particulièrement dans sa partie malienne, car il va contribuer à la réduction des inégalités de développement.
Depuis quelques années, ces motos à trois roues ont pris d’assaut les grandes villes du Sahel et leur utilisation s’étend globalement en Afrique de l’Ouest. Le premier usage de ces engins moitié moto et moitié voiture était le transport des marchandises. Peu à peu, ils ont remplacé les gros chariots non motorisés. Dans certains villages, les habitants ont usés de leur intelligence pour modifier cet engin afin de lui donner d’autres utilités.
Après le thé, les téléphones portables, le tricycle est la troisième chose faite par les chinois qui marche bien au Sahel. Pour un prix évoluant entre 700.000f CFA et 1.700.000f CFA en fonction des marques ces engins ont très vite remplacé les taxis classiques dans certaines régions. Ils sont utilisés pour le transport en commun de personnes, certains centres de santé l’ont même transformé en ambulance pour sauver des vies. Ces tricycles font vivre des milliers de jeunes. Les chauffeurs de taxi se plaignent des conséquences sur leurs chiffres d’affaires. Dans des villes comme Ségou et Mopti au Mali, les taxis se comptent sur les bouts des doigts.
A Bamako, les nouveaux maîtres de la circulation routière s’appellent motos tricycles ou Kata-Katani. Il est difficile, voire impossible de circuler, aujourd’hui, à Bamako à cause de ces motos de fabrication chinoise. Des motos qui pullulent comme des champignons et obstruent la circulation.
Avec l’avènement des motos de marque KTM ou «Jarkarta», la circulation dans le district de Bamako était déjà devenue difficile, très difficile. Mais avec l’arrivée des tricycles, la circulation est devenue un cauchemar. Aujourd’hui, il est impossible ou presque de circuler à Bamako à coté de ces tricycles qui obstruent les voies publiques. Les usagers de la route sont obligés de gérer les caprices de ces motocyclistes pour se frayer un passage.
«Un accident sur trois à Bamako est le fait de ces motos. Elles sont à la base des embouteillages sur nos routes pendant les heures de descente parce qu’elles sont lentes dans la circulation », affirme un agent de police de la Compagnie de la circulation routière (CCR). Selon lui, la conduite de ces motos exige un permis de conduire. Cet agent regrette de constater que leurs conducteurs n’ont pas de permis. Plus grave, nombre des conducteurs de ces tricycles sont des jeunes venus directement de la brousse (VDB). Des jeunes qui n’ont aucune notion du code de la route.
Les motos tricycles sont devenues le moyen de transport préféré des Maliens, surtout des commerçants. Les Sotrama et les taxis souffrent de la présence de ces motos à Bamako.
«Je préfère faire transporter mes marchandises par ces Kata-Katani que par un taxi ou par une Sotroma qui coûte cher», nous confie une vendeuse de légumes.
Une précision de taille : la majorité des conducteurs que nous avons interrogés affirment que les propriétaires de ces motos sont commerçants ou fonctionnaires.
Malgré le fait qu’elles pullulent notre circulation, les motos tricycles n’ont aucun statut défini à ce jour. Selon le chargé des questions de statut à la mairie centrale de Bamako, ces tricycles ne disposent d’aucun statut particulier. Les tricycles sont soumis au même régime que les autres motos. Elle précise qu’en dehors de la ville de Bamako, les propriétaires de ces motos payent 45 000 CFA comme taxe dans certaines localités. A Bamako, ils payent le même montant actuellement. Ces motos assurent le transport des personnes et des marchandises autant que les véhicules de transports mixtes qui payent des taxes. Les autorités en charge des transports sont donc interpellées.
Bamako a abrité du 23 au 25 juillet 2019 le deuxième forum national de la nutrition organisé par les Nations Unies et le Mouvement pour le renforcement de la nutrition (Scaling Up Nutition). Le premier ministre, ministre de l’économie et des finances Dr Boubou Cissé en présidant l’ouverture des travaux, a fait l’annonce de l’augmentation du budget alloué à la nutrition.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Boubou Cissé, a présidé ce matin au CICB le Forum national sur l’Alimentation et la Nutrition au Mali, en présence de plusieurs membres du Gouvernement dont le Ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé. Mais aussi de hautes personnalités étrangères comme SEM Daniel Kablan Duncan, Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Jakaya Kikwete, ancien Président de la République Unie de Tanzanie, le Dr Aka Aouélé, ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique.
Dans le monde, on estime que 55 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë dont 19 millions de cas sévères. La grande majorité des cas sont concentrés dans seulement 36 pays d’Afrique Sub-saharienne et du sud de l’Asie centrale. Et parmi les 10 millions de décès observés chaque année à travers le monde chez les enfants de moins de 5 ans, la malnutrition est associée à plus de 50%. La malnutrition a ainsi des conséquences néfastes majeures sur le développement humain et économique des pays.
Au Mali, la situation demeure précaire malgré les efforts du Gouvernement dans la mise en œuvre de la Politique nationale de Nutrition avec un Plan d’action multisectoriel élaboré avec la facilitation du REACH. Les partenaires présents ainsi que les invités spéciaux se sont succédé au podium pour partager leur expérience et plaider en faveur du financement de la nutrition.
L’ancien Président tanzanien Kikwete, a ainsi déploré le fait que l’Afrique a la plus grande part de malnutrition au monde. « Le combat contre la malnutrition doit et peut être gagné en Afrique, perdre n’est pas une option » a-t-il déclaré.
Selon le Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, les 1000 premiers jours d’un enfant sont les plus importants pour lui éviter la malnutrition et favoriser son développement physique et intellectuel. Il a mis en exergue la riche expérience ivoirienne dont les efforts sont matérialisés par le Centre d’excellence régional de lutte contre la faim et la malnutrition CERFAM, qui a pour mission de rassembler les connaissances afin de lutter efficacement contre la famine qui ne cesse de progresser sur le continent ; principalement en raison des conflits armés. Il a appelé les autorités de la sous-région à trouver des solutions communes novatrices pour favoriser le développement du capital humain.
La Coordinatrice du REACH, Dr Purnima Kashyap a souligné l’importance de la mise en place d’une approche multisectorielle qui réunit les politiques, le secteur privé et les PTF en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durable.
Quant à la Coordinatrice du SUN, Gerda Verburg, elle a fait un plaidoyer aux autorités pour financer la nutrition. Selon elle, « la nutrition est un investissement dans le capital humain ».
Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé a réagi à ce plaidoyer en rappelant que l’Etat malien a joué sa partition en doublant le budget alloué à la nutrition, mais aussi en inscrivant la nutrition dans le Plan national de Développement. Par contre, les contributions du secteur privé tardent. Il a assuré que le Gouvernement poursuivra ses efforts pour assurer la sécurité humaine. ————————————- Le SUN : en anglais (scaling up nutrition). Avec les gouvernements des pays du Mouvement SUN comme chefs de file, le Mouvement SUN réunit des individus – issus de la société civile, des Nations Unies, des donateurs, des entreprises et des chercheurs – dans un effort collectif pour améliorer la nutrition.
Le REACH : en anglais, Renewed Efforts Against Child Hunger and undernutrition, créé en 2008 par plusieurs entités des Nations Unies dont la FAO, le PAM, l’UNICEF et l’OMS, pour assister les gouvernements en vue de booster leurs actions en faveur de la nutrition.
Hormis quelques encarts publicitaires au début de son implantation, Telecel Mali a disparu de l’espace médiatique malien. La compagnie de téléphonie mobile qui a failli perdre sa licence pour avoir trainé les pas après l’obtention du précieux sésame est loin de la performance de ses concurrents qui se sont implantés à grand renfort de publicité et d’évènements promotionnels à travers tout le pays.
Malgré un coût relativement bas, Telecel Mali est la dernière de la classe à cause de l’absence de visibilité promotionnelle. C’est à peine si l’on connait le nom de l’agence de communication qui s’occupe de l’image de la société de téléphonie mobile qui avait pourtant suscité des espoirs chez les Maliens. L’une des raisons est que la compagnie du frère de l’ex-chef d’Etat Burkinabé était perçue comme une opportunité.
Fatigués d’être constamment pressés par Orange qui domine largement le marché, les Maliens avaient espéré communiquer à moindre coût. En effet, tout le monde se plaint des tarifs d’Orange Mali qui suce impitoyablement le sang des consommateurs avec ses différents services dont le coût est loin d’être comparable à celui des autres pays de la sous-région, que ce soit la téléphonie ou l’internet mobile.
L’absence de promotion médiatique a passé sous silence le seul avantage dont Telecel peut se prévaloir : la faiblesse du coût. Même là, il y a des problèmes. Le troisième opérateur de téléphonie mobile au Mali commence à taxer même les tonalités lorsqu’il y a des promotions de bonus. Sans être sur le répondeur ou sans parler à son interlocuteur, le client reçoit un message indiquant le coût de l’appel émis.
Autres problèmes de Télécel, c’est son manque d’ambition pour l’extension de son réseau. A part les pilonnes installés pendant l’année de son lancement, la compagnie a décidé de ne pas poursuivre la couverture rapide du territoire national. C’est tout le contraire des deux autres concurrents qui ont fait un maillage du territoire en étant présent dans plusieurs localités en même temps.
Tout se passe comme si Telecel voulait berner les autorités maliennes afin que sa licence ne lui soit pas retirée. A Bamako, son réseau est perturbé pendant la nuit dans les quartiers périphériques de la ville. Même sur un promontoire, il est impossible de recharger son compte Telecel, parfois difficile d’émettre des appels, dans les quartiers comme Sébénicoro ou Mamaribougou et souvent en plein centre de la capitale.
Doit-on attendre mieux d’une société de téléphonie qui est forcée à s’implanter plusieurs années après avoir obtenu sa licence? Les consommateurs maliens font face à une prestation de service qui relève plus de l’amateurisme. On sait que Telecel a des potentialités et que les consommateurs en attendent beaucoup. Mais les opportunités offertes ne sont pas exploitées. Dommage !
Autrefois, bien avant l’arrivée du téléphone portable au Mali, il existait le phénomène de «Philomen, escrocs», qui n’hésitaient pas d’arnaquer les gens jusque dans leurs familles ou dans leurs services en se présentant comme des prévoyants. Mais aujourd’hui, avec la prolifération des téléphones portables et des opérateurs de téléphonie mobile, l’escroquerie a pris une nouvelle tournure. Le comble de l’ironie est que les opérateurs de téléphones mobiles ne font rien pour mettre hors d’état de nuire ses bandits. La nouvelle méthode appelée hameçonnage ou « fishing », en anglais, comment fonctionne-t-il ?
Lisez le cas de M. DIARRA qui a bien voulu se confier au journal ‘’Le Confident’’
Selon M.DIARRA, il a reçu un appel inconnu provenant d’un numéro Malitel, le mercredi 17 juillet 2019. Quand il a décroché le téléphone, la personne l’a appelé par son nom et prénom, comme s’il le connaissait bien. Aussitôt, il s’est présenté comme étant Dr. TRAORÉ. Alors, M. DIARRA ayant travaillé pendant un bon moment dans une entreprise pharmaceutique de la place, croyait qu’il s’agissait certainement d’un des médecins qu’il avait rencontré là-bas. Du coup, la confiance s’installa dans son cœur et il n’a pas voulu trop insisté sur l’identité de l’appelant.
Après les salutations, le fameux Dr Traoré dira ceci : ‘’Tu sais mon ami, depuis la dernière fois qu’on s’est quitté, la MINUSMA m’a recruté et je suis à Kidal actuellement. Mon cher Diarra, est-ce que tu sais que les blancs là connaissent plus l’utilité de nos produits bruts que nous même. Les Français de la MINUSMA, pour se protéger contre le soleil et les insectes de Kidal, achètent les graines de coton, qu’ils envoie en France, pour le transformer en pommade, pour revenir les vendre avec beaucoup de profit ici à Kidal aux blancs de la MINUSMA’’, a-t-il fait croire à M. Diarra qui l’écoutait avec stupéfaction. Et d’enchainer en disant que c’était avec un Libanais du nom de Mohamed qu’ils achetaient les graines de coton et que malheureusement, ce dernier est rentré malade au Liban. Laissant derrière lui, un business juteux. Immédiatement, il dira à M. DIARRA qu’il a une fois été avec ledit Libanais, là où il achetait les graines de coton à Sébékôrô (cercle de Kita), chez un certain vieux DOUCOURÉ qui serait d’ailleurs très gentil.
‘’Si tu es d’accord M. Diarra, je vais te donner le numéro du vieux DOUCOURÉ et tu l’appelles pour lui dire que tu as besoin de 500 kilos de graines de coton graine. Pour ce qui concerne le Libanais, il achetait le kilo à 35 000F CFA pour le revendre à la MINUSMA à 60 000F CFA. Ainsi, il gagnait 25 000F CFA sur chaque Kilo’’, a-t-il dit à M. Diarra tout en l’envoyant le numéro du fameux vieux Doucouré. Quand M. DIARRA a appelé, ce dernier dira qu’il a 2 tonnes et qu’il n’y a aucun problème pour les 500 kilos demandés.
Après avoir échangé avec Doucouré, M. DIARRA a rappelé le Dr TRAORÉ pour lui dire que le marché est conclu. Tout joyeux, Dr Traoré lui dit qu’il va faire le point au Colonel français de la MINUSMA qui d’ailleurs lui fait beaucoup confiance et qu’il va rappeler M. DIARRA tout de suite. Un petit instant après, il reçoit l’appel du vrai faux colonel. Cependant, M. Diarra se rendra vite compte qu’il s’agissait du même M. Doucouré avec lequel il venait de passer la commande en Bambara qui parlait avec lui en Français et qui se faisait passer pour un Colonel de la MINUSMA. Et du coup, il a compris qu’il était en train d’être arnaqué.
Ayant compris le jeu, M. Diarra va tout de même continuer à faire semblant. Le soi-disant Colonel Français lui exprime le besoin comme l’avait dit Dr TRAORÉ. Et M. DIARRA va le faire savoir qu’il est en mesure de lui fournir les 500 kilos à raison de 60 000 F CFA. Il va aussitôt informer le Dr Traoré que le Colonel est d’accord avec le principe. Ce dernier, très content va lui dire qu’il s’agit là d’une très bonne affaire pour tous les deux. Il dira aussi à M. Diarra de ne rien dire à personne.
Sur instruction de M. Traoré, M. DIARRA a rappelé M. DOUCOURÉ pour confirmer le lieu de rencontre, ce dernier va lui dire, qu’il n’y a pas d’avance à payer, mais que d’envoyer au préalable la somme de 700 000F CFA, pour les sachets et la main d’œuvre de ses travailleurs qui vont empaqueter les graines de coton dans les sachets d’un kilo. M. DIARRA ne possédant pas cette somme, rappela Dr TRAORÉ pour le mettre au courant de la situation. ‘’Mais mon frère DIARRA, il n’y a aucun problème en cela, il faut lui donner cette somme toi-même ou bien il faut aller faire un prêt, aussitôt après le marché, on aura plus de 12 millions et tu iras payer les 700 000F CFA’’, a-t-il fait croire à M. Diarra.
DIARRA, va ainsi proposé à Dr TRAORÉ de payer lui-même ledit montant, car il n’en pouvait pas. Dr TRAORÉ lui dira, qu’il va voir le comptable, pour faire un prêt. Entre temps M. DOUCOURÉ appelle DIARRA et lui demander qu’il peut trouver combien et qu’il va lui-même ajouter 100 000 F CFA sur ce montant, pour payer la main-d’œuvre et les sachets. M. DIARRA va le dire qu’il n’a absolument rien. Pendant tous ces temps, M. DIARRA essayait de voir sur l’un des trois numéros était sur WhatsApp, afin de voir au moins une photo. Mais aucune des trois numéros n’était sur WhatsApp. Et quand il a demandé à Dr Traoré de lui donner son numéro qui est sur WhatsApp, ce dernier lui dira que la MINUSMA a interdit à tous ses agents les réseaux sociaux. Que c’est la raison pour laquelle il n’est sur aucun réseau.
Ainsi M. DIARRA a, par fini, a eu le courage de demander : « mais Traoré, peux-tu me rappeler encore ou est ce qu’on s’est connu ? Une question qui a totalement choqué et bloqué Dr Traoré, qui va répondre froidement. Mais Diarra, ce n’est pas après avoir conclu l’affaire que tu me demandes ça. Et directement, il dit: si c’est comme ça, on laisse tomber alors, sinon j’ai tant de cousins que j’ai laissés pour t’associer à ce marché. »
Et c’est ainsi que M. DIARRA passe de justesse à côté d’un arnaque concoctée certainement par deux bandits avec un numéro orange : 71095910 et trois numéros Malitel : 62000701, le 66085253 et le 64037575.
Face à ces cas d’escroqueries, les personnes victimes font recours à la police ou à la gendarmerie.
Ayant approché un commissaire de la police nationale pour lui faire part de la situation, ce dernier dira amèrement que les citoyens lambda ne sont pas les seules victimes de ce type d’arnaque et que ça arrive même à des hauts cadres du pays. Il a cité bon nombres de cas, tout en pointant du doigt la complicité des opérateurs de téléphonie mobile au Mali. Selon lui, la plupart du temps, la population accuse la police en disant qu’elle ne joue pas pleinement son rôle. ‘’Mais qui dit enquête téléphonique parle de collaboration avec les détenteurs de la communication. Or, ces derniers sont plus que lents dans le traitement des dossiers’’, s’indigne-t-il. À l’en croire, plusieurs fois la police amène les numéros suspects chez les opérateurs de téléphonie mobile pour retracer les pas des arnaqueurs en vain. Il témoigne que Malitel, Orange et Telecel, n’ont besoin que de leurs gains et qu’ils s’en fichent de la sécurité des personnes. ‘’Si tel était le cas, ils auraient interdire la vente de puces non identifiés ou tout simplement en acceptant de coopérer avec la police dans ses action d’enquête’’, a-t-il conclu.
Diaba Sora ose davantage. La Kim Kardashian du Mali expose son corps dans une nouvelle vidéo sur Snapchat. Dans cette sortie où elle apparaît en bikini dans une piscine, son amie, compagnon de toujours tient des propos sur les fesses de la bimbo.
En effet, cette amie commence d’abord par mordre le postérieur de Diaba avant d’affirmer que « ces fesses valent 20 millions ». « Tous ceux qui touchent à ces fesses vont direct au Paradis », renchérit-elle.
La Banque nationale de développement agricole (BNDA) envisage de s’abriter dans un nouveau siège. Mais sur la base du faux et de la magouille, une entreprise chinoise est en passe d’être sélectionnée au détriment de celles qui remplissent toutes les conditions du cahier de charge.
Le site du nouveau siège de la BNDA est situé juste derrière l’ancien et le bureau du Vérificateur général. Depuis plusieurs jours voire des semaines, l’attribution du marché de construction est butée à un scandale d’un autre genre.
Des mains qui tirent malicieusement la ficelle à leur propre profit, ont jeté leur dévolu sur Wietc Mali, une entreprise chinoise pour les grosses œuvres. Le problème n’est pas qu’il s’agit d’une entreprise chinoise. Sinon plusieurs d’entre elles raflent légalement à longueur de journée des marchés dans notre pays.
La déconvenue fondamentale est que Wietc est forclos sur tous les points du cahier de charge relatif au dossier d’appel d’offre (DAO).
Le DAO recommande à l’entreprise attributaire, de justifier 3 années d’impôts certifiés : 2015, 2016, 2017. Or, en regardant la liste des entreprises travaillant au Mali dans le répertoire de l’Agence de promotion industrielle (Api), on constate que Wietc n’a été créée que le 26 janvier 2018.
Les travaux similaires, Wietc n’en a point exécuté au Mali puisque qu’elle n’a pu fournir aucun élément de preuve à cet effet. Au contraire, selon nos informations, elle avait même déjà été disqualifiée récemment dans d’autres marchés de construction de siège de banque de la banque.
Wietc a juste eu comme référence d’avoir déjà réalisé des ouvres au Sénégal. Un autre élément qui démontre la mascarade grotesque derrière cette machination, c’est que sur l’organigramme de Wietc internationale basée en République de Chine, seuls le Togo et le Sénégal abritent des filiales en Afrique de l’Ouest.
Elle n’est pas du tout représentée au Mali. La BNDA est une banque à capitaux majoritairement malienne, même si la France y est associée. Il est donc inconcevable que des entreprises locales et même étrangères qui emploient régulièrement des Maliens, renflouent les caisses du trésor public en payant leurs impôts et taxes, soient discriminées injustement au profit d’une grande inconnue.
La question que l’on se pose est de savoir, qui est derrière Wietc Mali pour faire passer la couleuvre aux plus méritants ?
Il nous revient à la suite d’investigations poussées, que certains cadres de la BNDA (pas tous bien sûr), l’ingénieur qui pilote le DAO et même d’anciens directeurs généraux de la structure jouent en douce à la manœuvre pour des intérêts inavoués.
Les entreprises nationales et autres soumissionnaires aux marchés publics battaient de l’aile à cause des dettes faramineuses que l’Etat leur doit. Mais ce serait bientôt le bout du tunnel pour bon nombre d’entre elles. Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, a pris la décision d’éponger la dette intérieure. Une enveloppe de 103 milliards de F CFA est prévue à cet effet, pour un départ.
La bonne nouvelle en direction des opérateurs économiques est dans le tuyau depuis quelques semaines. Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, a désormais compris le cri de cœur du secteur privé national. Le trésor public vient de voter au titre de ses dépenses, la bagatelle de 103 milliards de F CFA pour aider à éponger une partie des nombreuses créances des fournisseurs de l’Etat. Une dette dont la globalité est estimée à environ 200 milliards de F CFA.
L’apurement dont le processus est enclenché depuis des jours se fera de façon progressive en fonction des montants des factures en souffrance. Plus le niveau de la facture est élevé, plus l’enveloppe prévue à cet effet sera assez conséquente. Mais ce qu’on ignore pour le moment demeure la gestion des cas de pénalités dues aux retards de paiement. Car, dans certains contrats de fourniture, les clauses font état de pénalités infligées au partenaire (l’Etat) en cas de défaillance entraînant le non-respect du délai de paiement. Certaines clauses peuvent aller jusqu’à 7 à 10 % du montant total du contrat de fourniture.
En tout état de cause, l’Etat vient d’enlever une grosse épine des pieds des opérateurs économiques nationaux. La question de la dette intérieure était devenue la quadrature du cercle pour l’Etat et le secteur économique. A cause de la crise sécuritaire ayant entraîné des dépenses supplémentaires au niveau des fonds publics et la réorientation des partenaires financiers vers d’autres créneaux d’intervention prioritaires, les gouvernants avaient d’énormes difficultés à honorer leurs engagements vis-à-vis de ses fournisseurs.
Le secteur économique mourrait à petit feu. Plusieurs entreprises avaient déjà mis la clé sous la porte. Celles qui tenaient ne parvenaient plus à satisfaire les marchés publics faute de fonds cumulé à la peur de ne pas être payées de sitôt.
A chacune de leurs rencontres officielles, la faîtière des opérateurs économiques et des chefs d’entreprises privées ne manquaient point de rappeler leurs conditions de vie critiques aux décideurs de la République. Ceux-ci se montraient sensibles à la question tout en signifiant à leurs interlocuteurs la situation critique du pays. Le moins que l’on puisse dire, mieux vaut tard que jamais. Pourvu que le deal aboutisse à terme.
On peut l’admirer pour sa rigueur, ou le détester pour ses méthodes jugées, parfois, militaires. Une certitude : depuis la nomination de Bréhima Noumoussa Diallo, en mai 2009 comme Directeur Général de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS), jusqu’à son départ en juillet 2019, la structure vole de succès en succès.
Comme le président Russe, Vladimir Poutine, Bréhima Noumoussa Diallo, DG de l’INPS, parle peu. Très peu. Comme Poutine, il a la démarche alerte. Avec un flegme très british.
Tous deux des bosseurs, l’un comme l’autre sont réputés pour leur rigueur. Surtout, lorsqu’il s’agit d’accomplir leur mission. Mais, à la différence de l’ex-officier du KGB, le DG Bréhima Noumoussa Diallo, sourit beaucoup. Un sourire qui cache mal son caractère bien trempé. Il ne badine pas avec le travail. Tous ceux qui s’y sont essayés ont fini par faire les frais de leur « imprudence ».
Réputé pour sa discrétion de Sioux, mais aussi pour sa légendaire générosité, Bréma –comme l’appel les intimes –a fait de l’INPS, un véritable outil de protection sociale et de développement du capital humain, à travers le paiement des pensions, malgré une crise multiforme au Mali. Sans compter, l’instauration de la couverture Maladie Universelle ou Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU).
À tout seigneur, tout honneur
Avec la nomination, il y a 10 ans, de Bréhima Noumoussa Diallo comme DG de l’INPS, la structure s’est ajustée perpétuellement en vue d’atteindre la performance dans la poursuite des objectifs qui lui sont fixés par les autorités compétentes du pays. C’est pour cette raison que dans le cadre de la gestion déléguée de l’AMO (Assurance maladie Obligatoire), l’INPS a procédé, depuis 2014, à la pré-immatriculation des salariés et des retraités ; aux traitements des feuilles de soins et aux paiements des prestataires de soins auprès des structures conventionnées.
Bien plus, pour apporter l’amélioration souhaitée au fonctionnement de l’INPS pendant ces 10 dernières années, des mesures ont été mises en œuvre. Il s’agit, entre autres, du recrutement de nouveaux agents pour combler le déficit organique constaté dans tous les domaines d’activités ; l’extension du réseau informatique à tous les bureaux correspondants; l’ouverture de bureaux correspondants au niveau locale dans les régions et la construction de locaux sur des terrains acquis à cet effet. Mieux, des campagnes d’information et de sensibilisation ont été multipliées à l’endroit des usagers, afin qu’ils s’approprient la législation et les procédures.
Aussi, dans le cadre de l’amélioration continue de sa gestion en parfaite harmonie avec son plan stratégique 2013-2017, l’INPS a joué un rôle important dans le développement social et économique du pays. D’où le renforcement de la couverture sociale et l’amélioration de la qualité des services des usagers…….suivez le reste sur le liens ci-dessous