Accueil Blog Page 1743

Paris : Les dessous de la rencontre Macron Ouattara

0

Le chef de l’état Ivoirien a été rapidement reçu à Paris par son homologue Français Emmanuel Macron le lendemain de sa participation au sommet de l’Union Africaine de Niamey (7 et 9 juillet 2019).

Contrairement à ses habitudes, Alassane Ouattara n’a pas passé plus de 48heures à Paris . Le chef de l’Etat ivoirien est vite revenu sur Abidjan où il avait des dossiers d’urgence à évacuer et, dans son agenda, l’accueil de deux chefs d’État de la région, à savoir Mahamadou Issouffou du Niger et Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso. Car, selon nos sources, Emmanuel Macron a passé plusieurs messages à Ouattara pour que celui-ci les transmette à ses pairs de la zone UEMOA et CEDEAO.
Ces messages s’articulent autour de la création de l’eco, la nouvelle monnaie commune de la zone Cedeao, les aspects de la sécurité et la gouvernance démocratique.

S’agissant du dernier point relatif à la gouvernance démocratique, Alassane Ouattara, face à la prudence de Paris, a confié et réaffirmé au jeune locataire de l’Elysée sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête de la Côte d’Ivoire.

Par Croissanceafrique.com

Le président Macron a, selon nos sources proches du palais de l’Elysée, encouragé son homologue Ivoirien à créer les conditions d’une compétition électorale démocratique et sans heurts. Et d’user de toutes ses ressources afin de poser les jalons du dialogue avec les autres forces politiques.
Dans la même lancée, les deux chefs d’État se sont montrés très préoccupés sur la stabilité politique dans la région. Emmanuel Macron a d’ailleurs exprimé ses inquiétudes quant au projet de modification de la constitution en Guinée devant permettre à Alpha Condé de briguer un troisième mandat. Alassane Ouattara s’est montré prudent sur ce sujet délicat car son homologue Français, qui préparait une rencontre avec les diasporas africaines, sur le thème de sa politique africaine, semble rompre avec la complaisance et la politique de ni ingérence ni indifférence si chère à ses prédécesseurs.
La porte de la France -Afrique n’est pas totalement fermée même si les nouveaux acteurs à Paris n’abordent plus la question africaine comme à l’époque de Jacques Foccart. Le pragmatisme de Macron, président qui a su nouer des connexions avec la jeunesse africaine, notamment sur les réseaux sociaux, ne se contente pas seulement des rapports de fonctionnaires du Quai d’Orsay et des services.
Pour sûr, les choses avancent mais pas dans la direction des tenants du système.

RMK

Source : Financialafrik.com

Afrique centrale : Afreximbank veut accélérer l’installation de son siège sous-régional

0

Conformément à la décision du conseil d’administration entérinée lors la 26ème session des assemblées annuelles tenues du 20 au 22 juin 2019 à Moscou en Russie, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) installera prochainement son siège Afrique centrale au Cameroun. Ce pays est la locomotive de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et concentre plus de 40% du poids économique de la sous-région. 

Il s’agit dont d’un choix de la « raison » opéré par les dirigeants de cette banque, la « candidature » du Cameroun ayant été enregistrée un peu tard, par rapport aux pays comme le Congo, le Gabon et la République démocratique du Congo (RDC) qui avaient bien avant, fait acte de candidature pour accueillir le siège sous-régional. Ce qui, selon des analystes financiers laisse croire que ce bureau sous-région couvrira l’ensemble de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Sauf changement, l’enseigne de ce Groupe bancaire flottera bientôt à Douala, la métropole économique du Cameroun, et plus précisément dans le centre administratif Bonanjo. Et pour cause, « les actionnaires ont déjà donné leur accord. Le reste n’est plus qu’une question de formalité», soutien des sources proches du dossier. Un dispositif qui laisse croire que le bureau d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, qui chapeautait jusque-là les activités de la banque dans les pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre s’occupera exclusivement de l’Afrique de l’Ouest et que le bureau du Cameroun sera tourné vers l’Afrique centrale.

L’arrivée d’Afreximbank en Afrique centrale intervient dans un contexte marqué par une légère croissance des économies sous-régionales, la CEMAC ayant enregistré un taux de croissance de 2,8% en 2018, contre -0,8% en 2017 alors que les projections sont de 3% en 2019 et de 3,8% en 2020. 

Un redressement économique qui « nous exige de demeurer vigilants face aux risques et à certaines fragilités auxquels nos Etats font face », l’a récemment averti Daniel Ona Ondo, le président de la Commission de la CEMAC.

Financialafrik. com

Changement climatique : Le Mali lance la campagne nationale de reboisement 2019

0


Il s’agit de mobiliser toutes les forces vives de la nation autour des activités de la lutte contre la désertification. C’est dans un contexte marqué par la volonté politique de lutter contre la désertification et les effets du changement climatique, que s’est ouvert la campagne de reboisement 2019 dans notre pays. C’etait ce samedi 13 Juillet 2019 sur la berge du fleuve Niger.

C’etait une occasion pour le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable de présider la cérémonie de lancement ce samedi, 13 juillet 2019 sur la berge du fleuve de Niger. C’est pourquoi, il est important de rappeler la nécessité mobilisation toutes les forces vives de la nation autour des activités de la lutte contre la désertification.

Instituée depuis 1995, la campagne de reboisement annuelle vise inverser une courbe dont la tendance menace dangereusement l’avenir de notre pays. Désertique sur les deux tiers (2/3) de sa superficie, le Mali reste confronté depuis près d’un demi-siècle à des défis environnementaux liés d’une part aux perturbations climatiques et d’autre part aux actions atrophiques. Ces défis se caractérisent par une hausse des températures et des évènements climatiques extrêmes, notamment les inondations, les vents violents, l’érosion des terres et la perte de la biodiversité.

Selon le ministre Housseini Amion GUINDO, les effets cumulés de la démographie galopante et la pauvreté des populations ont contribué à amplifier ces problèmes de dégradation par une forte pression exercée par l’homme et le bétail sur les maigres formations forestières pour la satisfaction des besoins.

A l’analyse objective de l’évolution des surfaces boisées au Mali, on constate une diminution drastique et continue du couvert végétal à cause de la coupe abusive du bois, du surpâturage, de l’orpaillage, des défrichements incontrôlés, de la persistance des feux de brousse et de l’occupation illicite des domaines forestiers classés et des aires de conservation de la biodiversité.

Les conséquences de ces phénomènes sont entre autres la disparition des forêts, de la faune, l’encroutement des sols, la formation de zones dunaires, le comblement des bas-fonds, des lits des cours d’eau et la migration des populations et de la faune sauvage vers les zones plus sécurisées.

Une perte annuelle de 100.000 hectares de forêts

Il est aujourd’hui établi que le Mali perd chaque année plus de 100.000 hectares de forêts du fait de ces fléaux. C’est pourquoi, sur les 32 Millions d’hectares de forêts recensés au Mali en 2002, il ne reste actuellement qu’environ 17 Millions, très insuffisants pour la formation de nuages pouvant provoquer des pluies utiles.

Face à ces menaces, le Mali s’est engagé dans plusieurs conventions régionales et internationales relatives à la préservation, à la reconstitution et à la gestion durable des ressources forestières et fauniques. Par cet acte, notre Pays affirme sa volonté de contribuer à la lutte contre les effets néfastes du changement climatique.

Une volonté politique de lutte contre la désertification

Aussi l’organisation de la campagne de reboisement est la traduction de la volonté des plus hautes autorités du pays à relever le défi de la lutte contre la désertification et les effets du changement climatique qui constituent aujourd’hui une sérieuse menace pour notre survie et pour l’humanité toute entière.

Depuis plus de 25 ans, notre pays organise chaque année à travers le Ministère en charge de l’Environnement, une campagne nationale de reboisement.
Les lancements annuels de ces activités ont pour objectif principal de sensibiliser l’opinion nationale sur la nécessité d’entreprendre des actions de lutte contre la dégradation des ressources naturelles, notamment forestières et fauniques, la désertification, les effets néfastes du changement climatique, la perte de la diversité biologique pour accroitre la résilience des populations à la sécheresse.

«L’arbre est le sceau de la vie sur terre, plantons en pour le bonheur des générations montantes ».

Ce thème est assez révélateur et plein de significations, car il renseigne sur l’importance capitale de l’arbre pour la vie des communautés et la nécessité de la participation de tous les citoyens à la lutte contre la désertification. « Il s’agit aussi pour chaque Malienne et chaque Malien de se sentir concerné par la préservation et la protection de l’environnement de du cadre de vie, car si chacun de nous plantait et entretenait un arbre chaque an, le Mali sera vert en quelques années » a souligné le ministre Housseini Amion GUINDO dans son intervention.


Cette campagne 2019 vise non seulement à consolider les acquis, mais également à mobiliser toutes les forces vives de la nation autour des activités de la lutte contre la désertification. En d’autres termes, les activités de la campagne nationale de reboisement concernent les populations de toutes les régions du pays et impliquent les Institutions de la République, les Départements ministériels, les Partenaires techniques et financiers, les Collectivités, la Société civile et les Privés. Profitant de ce moment solennel, le ministre a invité toutes les Maliennes et tous les Maliens à s’engager dans la plantation d’arbres et leur entretien.
Le menu de la campagne 2019

Le programme de la campagne de reboisement 2019 prévoit les actions suivantes : la sensibilisation des populations sur l’importance de la préservation de la diversité biologique, de la lutte contre la désertification et les effets du changement climatique ; la Production de 23 824 717 plants (toutes espèces confondues) ; la collecte et semis de 462 286 noix de rônier ; la mise en place de 86 250 boutures ; le reboisement de 34 925,7 ha (tous types confondus) ; la fixation biologique de 12773 ha de berge des cours d’eau ; la protection de 402 ha de digues ; la confection de 137 755 mètres d’ouvrages de défense et conservation des sols ; la restauration de 16470 ha de terres dégradées ; la fixation de 453 ha des dunes et la régénération naturelle assistée de 22 610 ha.


Selon le premier responsable de la politique environnemental de notre pays, cet ambitieux programme est le fruit de l’engagement permanent et de l’appui constant du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence El Hadji Ibrahim Boubacar KEITA en faveur de la lutte contre la désertification et l’amélioration du cadre de vie.

En conclusion, Housseini Amion GUINDO a adressé ses vifs remerciements à tous les acteurs qui ont rehaussé l’image de la cérémonie à travers leur présence. Il s’agit notamment des Partenaires Techniques et Financiers pour leur accompagnement dans notre combat pour la protection des ressources forestières et fauniques.
Il a aussi invité les uns et les autres à être des artisans du développement et des ambassadeurs de l’environnement en plantant et en entretenant des arbres pour la paix et le développement du Mali.

LD/DK
Source: CCOM/CA.COM

Mali: Signature de quatre Accords de financement avec la Banque mondiale

0

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Dr Boubou Cissé a procédé ce vendredi 12 juillet 2019, avec Mme Soukeyna Kane, Directrice des Opérations du Groupe de la Banque mondiale au Mali, à la signature de quatre importants Accords de financement.

D’un montant total de 248,25 millions de dollars américains (USD), soit environ 144, 80 milliards de F CFA, dont 98,1 milliards de FCFA en prêts et 46, 7 Mds de F CFA en dons, ce nouvel appui financier traduit l’excellence de la coopération entre le Mali et le Groupe de la Banque mondiale. Ce qui a permis la conformité des priorités du Gouvernement du Mali, telles que inscrites dans le Cadre stratégique pour la Relance économique et le Développement (CREDD) 2019-2023, avec les interventions de la Banque mondiale.

Voici le details sur les 4 acvords ci-dessous:

Le premier Accord est relatif au projet de renforcement de la résilience climatique au Mali (Hydromet), d’un montant total de 31 millions de dollars.


Le deuxième concerne le Projet d’amélioration du secteur de l’électricité au Mali (PASEM), d’un montant total de 150 millions de dollars américains, dont 28 millions de dollars américains sous forme de don.


Le troisième est relatif au Projet de déploiement des ressources de l’Etat pour l’amélioration des services, d’un montant de 50 millions de dollars américains.


Et le dernier porte sur le Projet de gouvernance du secteur des mines, pour un montant de 40 millions de dollars.
La signature de ces accords suscite beaucoup d’espoirs de part et d’autre.

Pour sa part la Directrice des Opérations de la Banque mondiale au Mali, Mme Soukeyna Kané a souhaité « que l’effort et la dynamique actuels se poursuivent pour réunir les conditions d’une mise en œuvre rapide de ces financements, et que les résultats escomptés par ces projets soient atteints au bénéfice des populations maliennes ».

Ce à quoi le Premier ministre Dr Boubou Cissé a répondu « que toutes les mesures appropriées seront prises pour permettre la bonne exécution des projets et programmes financés par notre institution commune et l’atteinte des résultats escomptés ».


Notons qu’avant de mettre fin à la cérémonie, le Dr Boubou Cissé a, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat SEM Ibrahim Boubacar Keita remercié « tous ceux qui œuvrent au quotidien, au renforcement de la coopération Mali-Groupe Banque mondiale pour le développement durable du Mali ».

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Finance Islamique : Le Sénégal rembourse 18,156 milliards FCFA de dettes islamiques le 26 juillet 2019

0

L’Etat du Sénégal procédera le 26 juillet 2019 au paiement de la marge semestrielle et au remboursement partiel de son emprunt obligataire islamique dénommé « SUKUK Etat du Sénégal 6% 2016- 2026 » pour un montant de 18,156 milliards de FCFA (27,234 millions d’euros).

Par Croissanceafrique.com

Le 20 juin 2016, le gouvernement du Sénégal avait procédé au lancement sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), d’un deuxième Sukuk ou obligation islamique pour un montant de 150 milliards FCFA  (225 millions d’euros). En lieu et place d’un taux d’intérêt classique interdit par la loi islamique , l’émetteur avait fixé une marge de profit de 6% à verser aux souscripteurs. L’emprunt islamique était étalé sur une durée de 10 ans, couvrant la période 2016 – 2026.

L’opération  avait été structurée  autour d’un fonds commun de titrisation de créances (FCTC) qui avait émis  15 millions de parts (Sukuk) d’une valeur nominale de 10 000 FCFA (15 euros) l’unité pour les investisseurs et a reçu en retour de la liquidité pour un montant global de 150 milliards de FCFA.

Le Fonds a utilisé le produit de l’émission pour l’achat de l’usufruit des Actifs Sukuk qui étaient mis en location au Sénégal, en contrepartie d’une marge de profit de 6% par an.

L’Actif Sukuk avait consisté en l’usufruit d’une partie de l’aérogare de l’ancien aéroport international Léopold Sedar Senghor (devenu un aéroport militaire) qui est constituée d’une assiette foncière de 115 hectares. L’Actif Sukuk contient les halls de départ et d’arrivée, les bâtiments de la Direction Générale, les parkings, les hangars et les bâtiments annexes.

Le Commissaire aux Comptes du FCTC, avait évalué la valeur de l’Actif Sukuk à 250 milliards de FCFA donc largement suffisant pour couvrir l’emprunt islamique.

Financialafrik.com

Franc CFA : Teodoro Obiang Nguema souhaite une discussion avec la France sans tabou ni totem

0

Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo s’est prononcé ce vendredi sur le franc CFA à Libreville, à l’issue d’une rencontre avec son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba. Il a notamment émis son souhait de voir les pays de la sous-région de l’Afrique centrale discuter avec la France du franc CFA, ce vieux sujet qui fait débat depuis. «Il y a des problèmes pour lesquels des décisions sont difficiles à prendre.

C’est le cas de notre monnaie », a-t-il déclaré. « Nous avons appris que l’Afrique de l’Ouest va peut-être changer sa monnaie, mais ici en Afrique centrale, on a déjà échangé nos points de vue sur le sujet. Mon point de vue est que nous devons négocier préalablement avec la France pour lui présenter certaines difficultés que nous rencontrons en relation avec la couverture qu’elle fait de notre monnaie, plutôt que de se lancer dans un processus de changement de cette monnaie », a-t-il poursuivi.

En effet, d’après l’homme fort de Malabo, « il ne s’agit pas seulement du changement du nom de la monnaie », mais « de la nécessité d’avoir une monnaie forte qui peut rivaliser avec les autres devises». Pays membre de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), la Guinée équatoriale partage le franc CFA avec le Gabon, le Tchad, le Cameroun, le Congo Brazzaville et la République centrafricaine. La récente adoption d’une décision de leurs voisins ouest-africains (UEMOA) d’adopter l’Eco, une nouvelle monnaie unique dans le cadre d’un projet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) – dont ils sont membres – vient reposer, depuis, le débat sur l’avenir de Franc CFA.

Intervenant jeudi à Paris lors d’une rencontre des représentants des diasporas africaines de France à l’occasion d’une visite du président du Ghana, Nana Akufo-Addo, le président français Emmanuel Macron n’a pas manqué d’efflorer le sujet. « On peut discuter du CFA sans tabou, ni totem », avait-il déclaré, avant d‘ajouter qu’il s’agit d’« un sujet qu’on doit pouvoir ouvrir et qu’on a décidé d’ouvrir ensemble avec nos partenaires africains, de manière apaisée, sans culte du symbole, sans tabou ni totem». Le message est passé. Reste aux leaders de l’Afrique centrale de saisir la balle au rebond.

Naphthaly mensanh

Financialafrik.com

ZONE CEDEAO: Polemique autour de la monnaie unique, l’ECO est une monnaie controversée, puisque 1 Euro est égale à 655,9 « ECO ».

1

C’est au cours d’une interview accordée aux medias français que l’organisation régionale, dont les huit États membres ont tous pour monnaie le FCFA, plaide pour les critères de convergence économique nécessaires à la mise en place de cette monnaie soient atteint dès la fin de cette année. Sur l’éco, future monnaie ouest-africaine, le président en exercice de l’UEMOA , Alassane Ouattara, a donné quelques précisions.

Dès lors plusieurs observateurs voient une controverse envers la nouvelle monnaie unique qui couvrira la zones de la CEDEAO. D’aucun diront même qu’il faudra rester dans le franc CFA. Une nouvelle polemique qui pourra fragiliser la mise en marche de l’ECO. Puisque pour qui connait les pays membres de la CEDEAO, la plus part (Ghana, Nigeria, etc) n’utilisaient pas le franc historiquo-colonial (CFA), et dès lors ceux-ci risqueront de garder leur positions habituelles au detriment de la nouvelle monnaie unique (ECO). Dors et déjà, on peut dire que l’ECO est contestée par plusieurs populations issues de la zone CEDEAO.

Problematique:

L’éco sera-t-il le nouveau nom du franc CFA ? Oui, en tout cas dans un premier temps, puisque la monnaie unique ouest-africaine conservera son taux fixe par rapport à l’euro, a expliqué Alassane Ouattara.


Selon le président en excercice de l’UEMOA, M. Alassane Ouattara sur les antennes de RFI « Aujourd’hui, le taux de change de l’euro par rapport au franc CFA est de 655,9. Et bien sûr, si les chefs d’État décidaient l’année prochaine de changer le franc CFA en éco parce que nous avons respecté tous les critères de convergence, ce taux ne changerait pas dans l’immédiat. », dit-il.

À terme, une fois que l’éco dépassera les frontières de l’UEMOA et intégrera des pays qui n’ont pas le franc pour monnaie, cette question d’un taux flexible pourra être remise sur la table des débats. Mais pour Alassane Ouattara la parité fixe a plusieurs avantages.

Sur ce plan le président Ivoirien dira ceci « Nous considérons que ce taux de change fixe vis-à-vis de l’euro a bien servi nos économies, maîtrise l’inflation, nous permet d’avoir des taux de croissance les plus élevés du continent. Il n’y a rien de pire pour les populations que l’inflation. Je suis très fier de dire que la Côte d’Ivoire depuis sept ans n’a jamais dépassé un taux d’inflation de 1 à 2% par an, et il faut que cela soit maintenu. », une grande precision de taille, puisque ces arguments confirment que le F CFA est une monnaie qui a juste changé le nom , en emprumtant celui de : (l’ECO).

Pour Alassane Ouattara « l’instant, l’heure est au respect des critères de convergences. Notamment le déficit à 3% du PIB. L’UEMOA est à quatre aujourd’hui. Objectif pour les États membres : descendre à 3% d’ici la fin de l’année pour que l’éco puisse entrer en vigueur l’an prochain« , ont-t-il fixé comme objectif premier selon le président en excercice de l’UEMOA. Cet papier a été repris chez rfi et traité par notre redaction Croissanceafrique.com

Les chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) veulent un sommet extraordinaire de la Cédéao le 14 septembre à Ouagadougou pour discuter des problèmes sécuritaires que rencontrent les pays membres et qui affectent les économies de la sous-région.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Bamako: Le ministre Dr Kané Rokia Maguiraga préside la cérémonie de remise de dons à l’association des docteurs vétérinaires du Mali

0

Ce samedi 13 juillet 2019 à 10h ,le Ministre de l’Elevage et de la Pêche, Dr KANE ROKIA MAGUIRAGA, a présidé la cérémonie de remise de dons à l’ association des docteurs vétérinaires du Mali dans salle de conférence de la Direction des Finances et du Matériel du Ministère de l’ Agriculture.

A T

Le Ministre, a félicité l’ l’association pour toutes les actions qu’elle mène pour la Santé animale et la qualité des produits animaux. Ensuite, elle demanda aux bénéficiaires de faire un bon usage des dons.

Le Ministre de l’Élevage et de la Pêche, Dr KANE ROKIA MAGUIRAGA, a donné un(1) hectare à l’ association des docteurs vétérinaires au Mali pour qu elle puisse bien mener efficacement leurs actions.

Le président de l’association des docteurs vétérinaires au Mali a hautement salué madame le Ministre pour les actions et actes qu ‘elle pose en faveur du secteur d’élevage et de la Pêche.

Source: Croissanceafrique.com

Abidjan: Les Chefs d’Etat de l’UEMOA s’engagent à approfondir le processus économique d’intégration régionale

0

Fin de la 21ème Session de l’UEMOA 

Le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA , s’est engagé cet après-midi dans la salle des fêtes de Sofitel Hôtel Ivoire , avec ses pairs en Abidjan à apporter sa pierre dans la construction de l’édifice d’intégration régionale. Le Président de la République et ses pairs ont également signé l’Acte additionnel 2019 des Chefs d’Etat et de Gouvernement fixant le taux du prélèvement communautaire de solidarité (PCS).

Dans son allocution de clôture officielle de cette 21ème Session ordinaire de l’UEMOA, le Président en exercice de l’espace SEM Alassane Ouattara , Président de la République de Côte d’Ivoire a remercié ses pairs  ainsi que les représentants d’institutions d’avoir honoré de leur précieuse présence les travaux . Lors de la cérémonie d’ouverture le président Ouattara avait mentionné dans son discours d’ouverture que ce rendez-vous  abidjanais était un moment solennel , mais aussi et surtout important pour la conduite du processus d’intégration régionale. « Plus que par le passé notre sous région est confrontée à des défis constants c’est pourquoi je suis particulièrement heureux des importantes décisions que nous avons  prises au cours de cette rencontre » a expliqué le Président Ouattara . Dans le communiqué final lu par le président de la Commission Abdallah Boureima, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont condamné vigoureusement les attaques terroristes récurrentes au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Ils ont réitéré leur solidarité envers ces trois pays ainsi qu’à l’endroit de tous les pays touchés par les actes terroristes à travers le monde.
« Sur toutes ces questions les Chefs d’Etat ont démontré encore une fois tout leur engagement à y apporter les réponses collectives et durables pour assurer le bien-être des populations qui aspirent chaque jour jour à leur sécurité et à celle de leurs biens » a souligné le président Ouattara .

Le Président ivoirien s’est réjoui tout particulièrement de l’engagement des chefs d’Etat à renforcer la solidarité et à accroître leur coopération sécuritaire face à ces groupes qui n’ont d’autres buts que semer la terreur et la psychose. Il a profité de l’occasion pour saluer le Comité de haut niveau sur l’énergie et la sécurité alimentaire, et les a exhorter à persister sur la voie de la détermination. Revenant sur les performances de l’espace « Nous enregistrons de bonnes performances économiques depuis ces dernières années la croissance économique de l espace se situant au dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne soit environ 6,6%, ces performances sont certes à saluer toute fois pour en faire profiter à tous , il est important que nos engagements régionaux  soient tenus » a évoqué encore une fois le président Ouattara . Le Président en exercice de l’UEMOA s’est réjoui de l’unanimité qui s’est faite sur la nécessité pour tous les états de respecter l’ensemble des critères de convergence pour rendre effective la consolidation budgétaire à l’horizon 2019 . « C’est de cette façon que nous approfondirons le processus d’intégration régionale . Les efforts consentis en matière de conduite des réformes nous nous sommes imposés dans notre espèce mérite d être salué . La construction de notre marché commun est à ce prix » a expliqué le président Ouattara .

Dans le communiqué final , entre autres décisions importantes ; la conférence a félicité le lancement de la ZLECAF à l’issue du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine tenue à Niamey, le 07 juillet 2019.
Concernant la monnaie unique les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA réaffirment leur détermination à poursuivre et consolider l’intégration régionale .

La Conférence se félicite des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la monnaie unique de la CEDEAO, qui ont permis notamment de retenir le terme « ECO » pour le nom de la dite monnaie commune . Les Chefs d’Etat et de Gouvernement réaffirment leur engagement politique à mettre en œuvre l’ECO.

La Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement a donné mandat au président en exercice de l’UEMOA Alassane Ouattara en vue de poursuivre le processus conduisant les pays de l’UEMOA à l’adoption de la monnaie unique.

Après la cérémonie de clôture, le président de la République a regagné Bamako.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

MINISTÈRE DES TRANSPORTS : 13ème Assemblée générale d’UGAACO

0


Ce vendredi 12 juillet 2019, après Ouagadougou 2018, Bamako a abrité la 13eme Assemblée Annuelle de l’Union des gestionnaires d’aéroports d’Afrique du Centre et de l’Ouest.

La cérémonie d’ouverture était copresidé par le Ministre des transports et de la Mobilité Urbaine et ses collègue Monsieur le ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable et Madame le ministre des infrastructures et de équipement.


Ministère des transports et de la Mobilité Urbaine, par le biais de l’ASECNA ont donné l’occasion aux acteurs de l’aviation civile à débattre au tour du ‹‹ Aéroports faible trafic et défis environnementaux ›› une problématique en vigueur pour qui connait les défis du changement climatique voire ses impacts environnementaux sur les activités aéroportuaires.


M. Ibrahim Traoré, Délégué de L’ASECNA, a dit que l’industrie aéronautique et les activités aéroportuaires sont contributives des problèmes environnementaux. Aussi, ajoute-t-il qu’il ‹‹ est plus que jamais nécessaire de réfléchir ensemble sur les initiatives à développer.››


Le discours d’ouverture officiel de cette assemblée est fait par le Ministre des transports et de mobilité urbaine, M. Ibrahima Abdoul Ly.


Dans l’entame de ces propos, M. Ly a souhaité en leurs noms et à son nom propre, au nom du gouvernement du Mali et du peuple Malien, la bienvenue et de passer un bon séjour à Bamako.
Quant au ministre des transports que le Mali apprecie cette initiative; celle de mettre en place un cadre propice pour offrir aux usagers de meilleurs services à travers l’amélioration de la gestion de nos aéroports, l’harmonisation des méthodes de travail, et la promotion de la coopération Sud-Sud.


‹‹ Les meilleurs services aéroportuaires doivent s’inscrire dans l’atteinte des objectifs stratégiques de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale ( OACI ) ››, a-t-il affirmé.


Il a soutenu que ‹‹ Chacun de nos États, à travers le secteur de l’Aviation notamment au niveau des aéroports, doit contribuer à l’atteinte des dits objectifs qui cadrent parfaitement avec ceux du développement durable.›› Il a assuré que le gouvernement du Mali accompagnera toutes les initiatives dans ce sens. Il a salué pour le thème retenu de cette 13ème Assemblée ‹‹ Aéroports à faible trafic et défis environnementaux ››, selon lui, pour faire face au défi commun qu’est le changement climatique, chaque aéroport compte quel que soit son niveau de trafic.


Qu’il demeure convaincu que tous les aspects environnementaux seront débattus y compris la problématique des nuisances acoustiques des aéronefs et la pollution due aux déchets aéroportuaires qui affectent la qualité de vie des populations riveraines des aéroports.

Alphagalo Amadoun

Source: Croissanceafrique.com