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Massacre d’Ogossagou « Nous ne sommes pas impliqués là-dedans ni de près, ni de loin » dixit les milices Dana Amassagou

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« Nous n’avons rien à voir avec ce massacre que nous condamnons avec la dernière rigueur. Nous ne sommes pas impliqués là-dedans ni de près, ni de loin

La tenue des chasseurs, tout le monde peut la porter, on la trouve au marché. Il y a même des mouvements qui portent la tenue militaire actuellement à Bankass et ils ne sont pas militaires

Nous avons signé un cessez-le-feu unilatéral et nous l’avons signé avec personne. Chaque jour un dogon est tué. La #Minusma est au courant, nous le lui avons dit, ces deux derniers mois beaucoup de Dogons ont été tués et personne n’en parle

Nos villages sont aussi attaqués, brûlés et des gens tués, c’est pour cela que nous avons repris les patrouilles. Ce qui est arrivé est terrible mais nous ne sommes pas responsables de ces massacres ». Dixit le Capitaine #Goudienkilé un des porte parole de la milice #Dana_Amba_Sagou

Moussa Nimaga

Source : croissanceafrique.com

Mali, au sujet des attaques, Boubacar Salif Traoré « Le mieux, c’est de doter l’armée de chefs non négligents, consciencieux et proactifs.. »

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De l’armée….Dans le discours du Président de la République le passage suivant, « Dioura la surprise », a retenu mon attention.

Les secteurs de la défense et de la sécurité n’ont toujours pas réussi à revêtir le caractère grave que la situation leur impose pourtant. D’ailleurs, le Mali détient hélas le triste record de six ministres de la défense en six ans et autant de secrétaires généraux du ministère de la défense.

Comment espérer des résultats probants dans une telle instabilité ?

Il ne ne surtout pas dire que l’Etat est une continuité au Mali, car les ministres et directeurs, nommés mettent près de trois mois, à défaire tout ce que leurs prédécesseurs ont fait, du ventilateur à la moquette en passant par les dossiers.

Selon les propos du Président de la République, l’armée fut surprise à Dioura, En effet, il y a eu une surprise qui a coûté la vie à près de 30 militaires. Les surprises funestes sont trop nombreuses dans le pays, faute de capacité d’anticipation.

Le Mali a basculé dans une sorte de banalisation de la mort. Ainsi l’émotion suscitée par la tragédie de Dioura, a par exemple relégué au second plan les tueries de ces derniers jours dans le pays.

Aucune armée ne peut affirmer qu’elle n’a jamais été surprise, en temps de guerre, surtout asymétrique. Mais le cas de Dioura démontre qu’au-delà de la surprise, il y a eu une supériorité stratégique.

Cela fait la troisième ou quatrième fois après Nampala, Boulekessy et Soumpi que les groupes armés terroristes appliquent le même modus operandi. Ces attaques ne se font pas dans la précipitation, Les assaillants prennent le temps d’achever les blessés, de faire des images, de tourner dans le camp, de mettre le feu aux engins de se servir et de retourner en toute tranquillité.

En prononçant le mot surprise, le Chef de l’Etat pointe directement la responsabilité de toute la hiérarchie militaire, car l’armée, c’est avant tout une bonne coordination des actions. Le Président a également évoqué la négligence.

Difficile d’interpréter ce terme dans un contexte de guerre qui fait chaque année, plus de 1000 personnes morts.

Les deux mots les plus graves en période de guerre, ont été prononcés par le chef suprême des forces armées. Dur aveu en direction des parents des disparus, dont les enfants ont été tués par négligence.

Le mieux que le Président puisse faire à présent, c’est de doter l’armée de chefs non négligents, consciencieux et proactifs.

En temps de guerre et de menace persistante d’un effondrement possible de l’Etat, l’on ne peut pas traiter les ministères régaliens de manière normale. Aucun jeu politique ne doit l’emporter. Les prétendant aux postes régaliens doivent passer devant plusieurs commissions afin d’exposer leur vision et leur plans pour le futur.

C’est sur la base de la compétence et de la capacité à mettre en œuvre de vraies évolutions que les choix doivent se faire, ni le calcul et encore moins le sentiment ne doit l’emporter.

Quant à l’armée, elle a ses règles, qu’il faut tout simplement connaître et respecter, il faut connaître le personnel militaire, leur parcours depuis l’EMIA et leurs capacités.

Ces dernières années de nombreuses frustrations se sont installées, l’armée compte de grands oubliés compétents. Le lien entre les officiers et les soldats, est devenu distant, les officiers supérieurs ne connaissent plus le monde des sous-officiers.

Au sein de l’armée, il existait plusieurs dispositifs, qui permettaient de reconnaitre les véritables officiers de commandement. A défaut de pouvoir restaurer ces dispositifs, comme « l’ordinaire », il faut créer de nouvelles méthodes. J’avais proposé la création dans les camps, de la journée du soldat, en faisant en sorte que chaque mois, les officiers supérieurs passent au moins un dimanche dans leur camp d’origine, dans le but de fraterniser. Et par la suite d’avoir des activités interarmées.

Il faut une armée renouvelée avec des femmes et des hommes de conviction à sa tête. Les chefs actuels peuvent difficilement représenter l’avenir. Le soupçon est le pire poison pour une personne en charge de conduire la guerre.

Le chef d’état-major doit être celui qui donne l’assurance d’être le premier responsable en cas d’engagement des troupes sur le théâtre d’opération, son uniforme de combat doit être à portée de main. Le Ministre de la défense doit être une personnalité forte, capable d’imposer ses idées et il doit surtout avoir de fortes convictions.

Le Président doit être le Commandant en Chef, sur lequel le peuple peut compter à tout instant. Il est celui qui protège et qui rassure. Il doit être celui qui peut rétablir la confiance entre la nation et son armée.

Pour l’instant, l’issue de la situation malienne est très incertaine, car malgré les mauvaises nouvelles, le dispositif reste toujours le même, sans aucune volonté d’évolution, dans le fond.

Boubacar Salif Traoré experts en sécurité et défense

Source : croissanceafrique.com

Mopti, massacre dans le village d’ogossagou:Un chef religieux local, Bara Sékou, a également « été tué ».

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Cheick Harouna Sankaré est le maire d’une commune du centre du Mali. Comme d’autres, bouleversé, il décrit la scène. Tôt ce samedi matin, des hommes armés débarquent dans le village d’Ogossagou, non loin de la ville de Bankass, « massacrant plusieurs dizaines de civils peuls ».

Un autre élu donne des détails. Le chef de village, Amadou Belko Bari est « tué devant sa mère » qui sera, à son tour, « exécutée ».

Un chef religieux local, Bara Sékou, a également « été tué ».

Dans la furie, les assaillants n’épargnent personne… ni les femmes, ni les enfants, ni les jeunes, ni les vieillards, tous de la communauté peule.

Et comme s’ils s’étaient bien préparés, alors qu’un groupe tuait sans discernement, un autre groupe de chasseurs traditionnels mettait le feu aux cases.

Dans le village d’Ogossagou, il y a également un endroit où étaient cantonnés les jeunes peuls armés, ex-jihadistes ou pas, qui souhaitaient intégrer le Processus désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Certains, parmi eux, ont perdu étagement la vie.

Selon des sources concordantes, le dernier bilan fait état de plus de 100 morts.

Zangouna KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

Région de Mopti: Une centaine de maliens meurent a Bankass

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Ce jour le 23 mars 2019 aux environs de 05H du matin, une trentaine d’hommes lourdement armés habillé en tenue traditionnels ont attaqué le village peuls de Ossagadou situé à 18 kilomètres au sud ouest de Bankass et à vingtaine de kilomètres de Ouenkoro

Selon certains témoins rescapé que nous avons pu joindre, nous parle de carnage, selon les témoins, ils sont au nord Est et Sud Est du la village et ont commencé à tiré sur tout ce qui bougeait, des vieillards, des enfants, des femmes enceintes personne n’a été épargné, toujours selon les témoins on dirait un film. Selon un autre témoin, le village à été entièrement réduit en cendre
Plus de 400 cases brûlés, selon un autre témoin, toute personnes se trouvant au village excepté quelques uns, ont tous été massacré, une cinquantaine de grenier brûlés, plusieurs dizaines d’animaux massacrés
Bilan humain provisoire est de plus de 105 morts toujours selon les témoins et quarantaine de blessés. Selon nos informations, le village à été complètement rasé !

Selon d’autres sources , les corps de 110 civils ont été trouvés après l’attaque de la localité d’Ogossago, dans la région de Mopti, située dans le centre du Mali, a annoncé à BBC Afrique le maire de Bankass, Moulaye Guindo.

Des officiels maliens ont été envoyés dans la zone.

Boubacar Kané, le préfet de Bankass (centre), a dit à BBC Afrique que ce bilan donné de l’attaque n’est pas encore exhaustif.

Moulaye Guindo signale que plusieurs personnes ont été blessées.Ogossago est un village majoritairement habité par des Peuls. Selon nos informations, un détachement de l’armée est arrivé dans la zone, dans l’après-midi.

Il s’agit de l’un des plus lourds bilans des attaques contre les civils dans le centre du Mali, depuis que la situation sécuritaire s’y est dégradée en 2015, selon notre correspondant à Bamako.

Ils ont pillé tout le village, a ajouté un témoin qui dit avoir peur pour sa sécurité après tel assaut.

Pour le moment l’identité des assaillants n’est pas connue. Attaques terroristes ou affrontements inter communautaires, rien ne permet de privilégié une hypothèse pour le moment.

Le centre du Mali est en proie à l’insécurité. En plus des actions terroristes, des violences inter communautaires entre peul et dogon y sont régulièrement enregistrées
Selon l’ONU plus de 500 personnes, en majorité des civils, ont été tués dans le centre du Mali Mali en 2018. Ce qui a fait de cette région la zone la plus dangereuse du pays devant le nord ou la crise sécuritaire actuelle à pris naissance.

Zangouna KONÉ

Source : croissanceafrique.com

INPS: « La reddition des comptes consiste à faire le point des paiements des pensions »dixit Sidibé Rokiatou Touré.

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QUELLE ÉTAIT L’OBJET DE LA VISITE DE LA DÉLÉGATION DE LA CNPS À L’INPS ?
Sidibé Rokiatou Touré, Directrice des Relations Extérieures : Une délégation de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale de la république de Côte d’Ivoire est venue à l’Institut Nationale Prévoyance Sociale pour procéder à la REDDITION DES COMPTES entre les deux institutions.

QUE VEUT DIRE LA REDDITION DES COMPTES?
L’INPS ?
Sidibé Rokiatou Touré, Directrice des Relations Extérieures : La reddition des comptes consiste à faire le point des paiements des pensions et des rentes que chaque caisse effectue au compte de l’autre. Elle fait la situation des montants payés et impayés au titre d’un exercice.

QUE PEUT-ON RETENIR DE CETTE RENCONTRE ENTRE LES DEUX CAISSES ?

L’INPS ?
Sidibé Rokiatou Touré, Directrice des Relations Extérieures Ce qui est à retenir est que nos deux institutions ont une volonté commune de poursuivre et d’enrichir le rapport de coopération qui existe entre nos deux structures. L’accord de paiement signé entre l’INPS et la CNPS se porte bien, il garantit le droit du bénéficiaire de pension ou de rente partout où il se trouve sur l’un ou l’autre territoire.

LE MOT DE LA FIN ?
L’INPS ?
Sidibé Rokiatou Touré, Directrice des Relations Extérieures Des remerciements à l’endroit de la délégation ivoirienne qui a fait montre d’une courtoisie dans la conduite des travaux, tout en leur souhaitant un bon retour.

Daouda Bakary Koné

Par Croissanceafrique.com

ASSEP: « Plus rien ni personne ne sera un obstacle aux intérêts des patrons de Presse que nous sommes » dixit Bassiki TOURE

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ASSEMBLÉE UNITAIRE ASSEP- 23 MARS 2019

DISCOURS DU PRÉSIDENT ÉLU, MONSIEUR BASSIDIKI TOURE

Monsieur le Chargé de Mission du Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication, Représentant M. Le Ministre

Monsieur le Président de la Maison de la Presse ;

Respectés Doyens de la Presse écrite du Mali

Chers estimés Patrons de Presse ;

Chers confrères journalistes;

Après plus de huit (8) mois de croc-en-jambe, entre le Bureau de l’Association des Editeurs de la Presse Privée (ASSEP) que je dirige depuis le 14 juillet 2018 et certains Directeurs de publication, nous voici au terme d’un bicéphalisme créé de toutes pièces.

L’Assemblée Générale Élective unitaire de ce matin qui consacre la légitimité et la légalité du bureau que j’ai l’honneur de diriger désormais a été acceptée par les deux parties et validée par la Maison de la Presse dont nous sommes membres à part entière.

Chers confrères,

Très estimés Directeurs de Publications ;

Huit mois durant, nous avons accepté d’être patients. Car, sommes-nous convaincus que la patience est l’ingrédient clé de tous les processus du monde naturel qui vous suit de près ou de loin.

Huit mois durant, nous sommes restés légalistes et ouverts au dialogue,

Oui ! Huit mois durant, nous avons accepté des compromis, rien que pour l’unicité de la Presse Ecrite malienne.

Chers Confrères,

Très estimés Directeurs de publication

Si nous avons accepté d’être légalistes et patients jusqu’au bout, c’est par souci de l’unification de tous les Directeurs de Publication membres de l’ASSEP. C’est pourquoi d’ailleurs, il me plaît en ces instants solennels, de rendre un hommage mérité aux différents médiateurs dont le courage et la détermination n’ont pas fait défaut.

Il s’agit respectivement Alexis Kalambry, Vice-Président de la Maison de la Presse du Mali et Bandiougou DANTE, Président de l’Union des Radios et Télévisions Libres du Mali (URTEL).

Chers doyens, merci pour votre engagement d’avoir tenté de concilier les points de vue. Je puis témoigner de vos sacrifices malgré vos agendas chargés.

C’est aussi grâce à votre détermination, la Maison de la Presse au devant, que la présente Assemblée Générale Unitaire a pu se tenir.

Chers confrères,

Mesdames et Messieurs,

Devant Dieu, le Mali et l’ensemble du monde de la Communication et de l’Information, je prends l’engagement solennel, d’œuvrer désormais à l’unification de la grande et respectueuse famille des Directeurs de Publication.

Hier comme aujourd’hui, notre crédo reste la création de véritables industries de Presse.

« Plus rien ni personne ne sera un obstacle aux intérêts des patrons de Presse que nous sommes », dixit.

JE VOUS REMERCIE

Daouda Bakary Koné

Source : croissanceafrique.com

KOLONDIEBA : FESTIVAL NBOLON REPORTÉ, QUI SONT A LA BASE DU SABOTAGE?

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Au moment ou le festival N’bolon désormais reporter se tenait à kolonfieba, se tenait aussi un autre événement à Nakalasso. Ce dernier affaiblirait (saboterait l’affluence) les mouvements du festival NBOLON de Kolonfieba. Selon nos informations, un autre événement co-financé par les honorables Oumar Mariko et Baferma Sangaré avec l’appui d’une association juvénile dénommée (ASERKOS) seraient à la manœuvre. Si ces informations sont avéré, cela prouve à suffisance que docteur Oumar Mariko pèse bien dans le cercle de Kolondieba.

Pour sa part la présidence d’organisation du festival NBOLON en la personne de Sidiki N’fa KONATE a soudainement animé une conférence de presse hier vendredi afin d’informer les hommes de médias sur un report brusque dudit festival, la 3 ème édition du genre dans la localité. Pour lui, il s’agit de rendre hommage aux disparus de Dioura et l’armée malienne dans sa globalité. Car selon D’r Sidiki N’Fa KONATE  » lors du conseil des ministres un deuil nationales a été décrété pour rendre hommage aux illustres disparus de l’attaque de Dioura conformément aux directives du président Ibrahim Boubacar KEITA.

Mais une chose,est sûre soit politiquement Sidiki N’fa KONATE ne pèse pas trop envers son opposant Oumar Mariko ou tout simplement , il y’a un complot ourdi contre les organisateurs du festival NBOLON. Sinon pourquoi organiser un autre evenement déjà en coïncidence avec le festival N’bolon? Qu’est ce qui n’a pas marché à Kolondieba ? Qui sont à la base du sabotage, puisqu’il s’agit bel et bien d’un sabotage? Puisque nous avons nos radars sur place?

Selon nos informations, (sur place), un membre d’une association mise en place pour soutenir la candidature future de Sidiki N’fa KONATE non moins ancien de l’ORTM s’est interrogé sur les démarches clandestines du bureau de la section RPM de Kolondieba à l’encontre de Sidiki N’fa KONATE. D’aucun nous affirme que la section RPM de Kolondieba est entrain de sceller une contre campagne contre la personne (politique) de Sidiki N’fa KONATE. En tout cas le festival N’bolon a été saboté par les honorables députés de la circonscription électorale de Kolondieba.
A suivre
Daouda Bakary Koné
Source : Croissanceafrique.com

Bamako: Cérémonie d’ouverture du 15eme Conseil d’administrations du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME)

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Ce vendredi 22 mars 2019 à l’hôtel Radisson Blu de Bamako, en ma qualité de parrain, j’ai présidé la cérémonie d’ouverture du 15ème Conseil d’Administration du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur. Au cours de deux jours de travaux, les administrateurs du HCME vont examiner les rapports d’activités de 2018 et vont procéder à l’adoption du programme d’activités de l’année 2019.

Dans mon discours, j’ai adressé, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Ibrahim Boubacar KEITA, du Premier ministre, Chef du Gouvernement et de tout le peuple malien, ses vifs remerciements à tous les membres du Bureau national du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur et toute la diaspora malienne pour leur contribution significative au développement du pays et à la stabilisation des familles.

J’ai saisi l’occasion de porter à la connaissance des participants que mon département avec l’appui de l’Agence Française de Développement (AFD), a commandité une étude en vue de définir une stratégie nationale de mobilisation de la diaspora pour l’investissement productif. Les conclusions de cette étude seront bientôt disponibles et permettront une meilleure orientation de la décision politique pour accroitre la participation de la diaspora au développement de notre pays.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Coopération Mali-Russie: Le Premier ministre russe, a signé un traité militaire entre les deux pays.

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Le Kremlin a approuvé un traité de coopération militaire avec le Mali, rapporte RIA Novosti. Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a signé le décret introduisant cet accord,

Le gouvernement russe a approuvé un accord de coopération militaire avec le Mali, qui prévoit la formation conjointe de spécialistes militaires des deux pays et la coopération dans les opérations de maintien de la paix, selon un document publié jeudi sur le portail d’informations juridiques.

“Approuver le projet d’accord entre le gouvernement de la Fédération de Russie et le gouvernement de la République du Mali sur la coopération militaire, soumis par le ministère de la Défense de la Russie, coordonné avec le ministère des Affaires étrangères de la Russie et d’autres organes exécutifs fédéraux intéressés”, indique le décret signé par le Premier ministre Dmitry Medvedev .

Selon le projet d’accord, les domaines principaux de la coopération militaire russo-malien seront la formation conjointe de troupes d’ingénierie, l’éducation militaire et la médecine militaire, la coopération pour le maintien de la paix et de la sécurité sous les auspices de l’ONU et la coopération dans la lutte contre le terrorisme.
Cet accord entre en vigueur pour une durée indéterminée après sa signature par les parties russe et malienne et continuera jusqu’à ce que l’une des parties notifie à l’autre leur volonté de se retirer de cet accord.

Par Ria Novosti

Source : Croissanceafrique.com

Le Mali était à la 6ème édition du FIAD: « Parler du mali, de l’attractivité du Mali pour un investisseur privé, des atouts et opportunités d’affaires au Mali ».

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« Pays Invité à l’honneur » le Mali a pris part à la 6ème édition du Forum International Afrique Développement organisée par le groupe Attijariwafa Bank, sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, les 14 et 15 Mars 2019 à Casablanca (Maroc). Le thème de cette édition était « Quand l’Est rencontre l’Ouest ».

Le Ministre de l’Economie et des Finances Dr. Boubou CISSE a conduit la délégation malienne qui comprenait Mr Moussa Ismaël TOURE, Directeur Général de l’Agence pour la Promotion des Investissements (API-MALI), des cadres de la BIM-sa (filiale du groupe marocain au Mali) et 45 opérateurs économiques maliens.

« C’est un forum qui s’est imposé comme étant une plateforme de référence en terre africaine, qui arrive à rassembler des dirigeants, leaders africains et des opérateurs économiques importants. C’est un cadre d’échange et de dialogue entre ces opérateurs économiques et les dirigeants que nous sommes pour faire évoluer les questions liées à l’intégration économique dans nos pays » a déclaré Dr Boubou CISSE à l’ouverture du forum.

Le Ministre de l’Economie et des Finances a évoqué les relations entre le royaume chérifien et la République du Mali, les nouvelles orientations qu’elles pourraient prendre.

« La République du Mali a une forte coopération avec le Royaume du Maroc. C’était d’abord une coopération politique qui s’est transformée en coopération économique et c’est cela qui renforce nos liens. Il y a des investissements marocains au Mali dans les secteurs bancaires et financiers, les télécoms, les assurances » déclare-t-il.

Le Mali pourrait davantage tirer profit des investissements marocains explique Dr Boubou CISSE. « L’enjeu pour nous c’est de faire en sorte que ces investissements puissent évoluer vers des secteurs importants pour l’économie nationale tels que les secteurs de l’agriculture et l’agroalimentaire dans lesquels les entreprises marocaines ont développé des avantages comparatifs assez importants. Nous sommes là pour parler des opportunités d’investissements qui existent au Mali dans ces différents secteurs qui sont l’agriculture, l’énergie, les mines et comment capter les capitaux et savoir-faire marocain pour développer ces secteurs au Mali » dira Dr. Boubou CISSE.

Durant le forum, le stand du Mali était le point de ralliement de tous les entrepreneurs et investisseurs potentiels intéressés par le Mali qui ont pu échanger avec le Ministre ou les agents de l’Agence pour la Promotion des Investissements.

Un des autres temps forts du forum était le « Marché de l’Investissement » qui conviait cette année le Mali et 7 autres pays africains (le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, Sierra Leone et le Rwanda) qui ont présenté leurs plans nationaux de développement ainsi que les opportunités d’investissement dans les secteurs-clés, à forte croissance, afin d’atteindre leurs objectifs de développement.

Accompagné par le Direction Général de l’Agence pour la Promotion des Investissements (API), Dr Boubou CISSE a exposé les opportunités d’affaires au Mali et les avantages qu’un investisseur peut bénéficier. « Il fallait venir parler du mali, de l’attractivité du Mali pour un investisseur privé, des atouts et opportunités d’affaires au Mali. Nous avons insisté sur la localisation stratégique du Mali, qui est au cœur de l’Afrique de l’ouest et qui donne un accès privilégié à près de 350 millions de consommateurs repartis entre les 15 pays de la CEDEAO » dira-t-il.

En effet, le Mali est une terre à multiples opportunités dans les mines, l’agriculture, l’énergie, l’agriculture. Le Mali est premier producteur de coton en Afrique, troisième producteur d’or sur le continent, en plus d’une importante économie pastorale. Ce sont autant d’opportunités dont les moteurs cherchent à être libérer.

En matière de climat des affaires, le Mali occupe la 3ème place au sein de l’UEMOA juste derrière la Cote d’Ivoire et à égalité avec le Sénégal. Les formalités de création d’entreprise se sont simplifiées à travers le guichet unique qui permet à tout investisseur de créer une entreprise en trois jours. L’attractivité du code des investissements ainsi que la réforme fiscale qui a permis de baisser l’impôt sur les sociétés de 35% à 25% sont des arguments pour mieux attirer les investisseurs.

Daouda Bakary Koné

Source:Croissanceafrique.com