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Mali: IBK reçoit le Ministre des Affaires Etrangeres de la République Algérienne Démocratique et Populaire

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Renforcement de la Coopération Mali-Algérie et la mise en œuvre de l’accord pour la paix

Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, a reçu en audience en début de soirée du 17 juin 2019 , une forte délégation algérienne conduite par le Ministre des Affaires Étrangères de la République Algérienne Démocratie et Populaire S.E.M. Boukadoum SABRI et comprenant l’Ambassadeur de l’Algérie au Mali. L’objet de la rencontre rentre dans le cadre du renforcement de la coopération entre nos deux pays et le processus de mise en œuvre de l’accord pour la Paix et la réconciliation au Mali et signé à Bamako.

En s’adressant à la presse à la fin à leur sortie d’audience le diplomate algérien a déclaré
« J’ai eu l’insigne honneur d’être reçu par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita . Nous avons discutés des questions bilatérales, l’engagement entre deux pays frères et voisins à rester ensemble, à travailler ensemble pour les relations bilatérales, il y’a un partage et un désir commun à aller encore plus à renforcer cette coopération absolument dans tous les domaines , économique, dans les concertations politiques , dans les domaines culturels et social . Nous aussi discutés sur les questions internationales sur la situation qui prévaut dans la région et bien sûr nous avons écoutés avec de la sagesse du président qui est une inspiration pour nous ».
S’exprimant sur le processus de la mise en œuvre de l’accord , SEM SABRI a souligné
« J’ai rendu compte au président de la République de la réunion du Comité de Suivi de l’Accord qui vient de s’achever que l’Algérie était le Chef de file , je lui ai dit tous les progrès qui ont été accomplis aujourd’hui dans nos engagements sur les principes et sur tout ce qui a été conclu dans l’accord d’Alger. Avec grande satisfaction j’ai fait rapport sur l’engagement au Président de toutes les parties et de tous les partenaires à respecter l’accord issu du processus d’Alger et notre engagement à tous avec un partenariat avec nos frères maliens à aller encore plus de l’avant , a accélérer l’application de l’accord ».

Le Ministre algérien des Affaires étrangères et sa délégation prenaient part depuis ce matin à la 14ème session du Comité Bilatéral Stratégique Mali-Algérie à Bamako au même moment aux travaux de la 3ème réunion de haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord.

L’audience s’est déroulée en présence du Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali , du Ministre Secrétaire Général de la Présidence re la République, du Chef de Cabinet du Chef de l’Etat et du Général de division chef d’Etat Major particulier du Président de la République.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

Mali-Congo Brazza: L’ancien premier ministre Soumeylou Maïga reçu en audience par le président Denis Sassou NGUESSO

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Selon Soumeylou Boubeye Maiga que cite « J’ai rendu, ce lundi 17 juin 2019, une visite de courtoisie au Président de la République du Congo, S.E.M. Denis Sassou NGUESSO avec qui j’entretiens des relations fraternelles et amicales depuis de nombreuses années » fin de citation.

Il dira par la suite que « Nous avons eu des échanges approfondis sur beaucoup de sujets. Il est très attentif et suis de près notre situation nationale et il en reste solidaire. Il a salué les efforts et les initiatives du Président S.E.M Ibrahim Boubacar KÉÏTA et du Gouvernement malien pour l’instauration d’un front unit de toute la nation malienne contre les défis qui menacent la sécurité et la stabilité de notre pays », a laissé etendre sur sa page facebook.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

Mali : Le siège du G5 Sahel va quitter Badalabougou

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Suite au massacre de 35 civils à Sobane Da, au centre du  pays, le ministre de la Sécurité était, jeudi 13 juin, devant les députés pour éclairer leur lanterne.Il était accompagné de ses collègues de l’Administration territoriale, Boubacar Alpha Bah, et de la communication, Yaya Sangaré, Porte-parole du gouvernement.

Les questions portaient essentiellement sur les massacres perpétrés au centre et l’état des enquêtes judiciaires engagées; l’accord de coopération militaire entre le Mali et la France, le rôle de la Minusma et des autres forces étrangères engagées aux côtés du Mali dans la lutte contre le terrorisme.

En réponse aux questions des députés, le ministre Salif Traoré a souligné que les forces armées et de sécurité sont en train de monter en puissance mais sont surchargées. Selon lui, le Mali a des avions mais pas en nombre suffisant, ce qui oblige souvent l’armée malienne à solliciter le concours des Français pour l’évacuation des blessés par voie aérienne.

Le ministre Traoré indique que la stratégie sécuritaire du gouvernement est bâtie sur 4 piliers : la défense–sécurité, la gouvernance, le développement et la communication. Parlant de la Minusma, il dira que le gouvernement est favorable au renouvellement de son mandat. Et pour le siège de la force conjointe du G5 Sahel, il a fait savoir que le ministre de la Défense est à pied d’œuvre pour trouver un local dans une structure militaire, hors du quartier de Badalabougou dont les populations exigent son départ.

S’agissant du dialogue avec les terroristes, le ministre déclare que cela n’est pas à l’ordre du jour.

D’après lui, beaucoup pensent que les auteurs des exactions au centre du pays ne sont pas des Maliens. Mais lui, il est formel : les exactions sont bien l’œuvre des Maliens instrumentalisés. Et les terroristes attisent ce feu en exacerbant les petits griefs entre les communautés pour provoquer des affrontements.

Par ailleurs, le Ministre rappelle qu’après le massacre d’Ogossagou, plus de 200 personnes, tous des Maliens, ont été interpellées et 70 mises aux arrêts. Pour le cas de Sobane-Da, il  précise que le ministre de la Défense et le chef d’état-major des armées sont sur le terrain pour chercher à comprendre ce qui s’est passé afin d’en tirer les conséquences.

Salif Traoré a enfin assuré aux députés que les enquêtes sont en cours pour traquer les auteurs de ces crimes audieux et les traduire devant la justice.

Alassane CISSE

Source : Le Procès Verbal

MALI: JOURNEE DU PAYSAN, LA FILIÈRE MAÏS EN VEDETTE

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Le thème de l’événement porte sur la promotion de cette céréale dont la production connaît une forte progression. Les prévisions pour la campagne qui démarre s’élèvent à 3,9 millions de tonnes. L’excédent de production pourrait générer, pour les producteurs, des revenus bruts d’environ 251 milliards de FCFA. Le ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar, a donné hier à Bougouni le coup d’envoi des rencontres préparatoires de la 15è édition de la Journée du paysan, dont le thème est “promotion et valorisation de la filière maïs”. C’était en présence du président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali, Bakary Togola, du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, chargé de l’Aménagement et de l’Équipement rural, Adama Sangaré. (

Source: (L’Essor)

Le Gabon lance une nouvelle compagnie de transports urbains en août prochain

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( Le Nouveau Gabon) – Une nouvelle compagnie publique de transports urbains dénommée Trans-Urb sera lancée mi-août 2019 à Libreville.

Avec un parc roulant initial de 300 bus et une perspective de 500 emplois au démarrage, le projet de mise en circulation de cette compagnie est en préparation depuis quelques mois. Sa création et son adoption ont été faites en conseil des ministres le 13 juin au palais du bord de mer.

Le lancement de Trans-Urb viendra en appui à la Société gabonaise de transports. Elle permettra la diversification et l’amélioration de l’offre de transports urbains dans la capitale gabonaise. Ce qui devrait résoudre les problèmes de mobilité des populations des communes de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum.

PcA

Le Gabon se dote d’un plan en cinq axes pour relancer les activités de la Société équatoriale des mines

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( Le Nouveau Gabon) – Nommé directeur général de la Société équatoriale des mines (SEM) le 26 février 2019, Ismaël Ondias Souna (photo) vient de concevoir un plan d’actions en vue de la relance des activités de cette société.

Ce plan a été récemment présenté au ministre des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Tony Ondo Mba. Bâti autour de cinq axes de développement stratégiques (ADS), il devra permettre une meilleure valorisation des ressources minières du pays et constituera un moyen de lutte contre l’exploitation illicite des ressources.

Le premier axe concerne la restructuration juridique de la SEM, le deuxième, l’organisation de la filière, le renforcement du rôle de la SEM dans la petite mine est le troisième axe. Le quatrième consistera à recentrer les activités et les missions de la SEM dans les activités de carrières et de granulats tandis que le cinquième et dernier axe visera la réduction du niveau d’endettement de la SEM.

Selon les explications d’Ismaël Ondias Souna, « ce projet, très ambitieux, repose sur une meilleure application des textes existants de même que sur une approche innovante de partage de production entre l’opérateur national et les différents partenaires privés ».

Stéphane Billé

Francesco De Musso (BGFI Bank) : «Les banques doivent étendre leur maillage et être plus proches de leur client »

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( Le Nouveau Gabon) – Dans un entretien accordé à notre rédaction au lendemain de sa participation au Forum Afrique 2019, le 8 février 2019 à Paris, le Directeur général de BGFIBank Europe, hub européen du groupe, Francesco De Musso (photo), s’exprime sur  les grands enjeux de cette rencontre ainsi que sur les mutations en cours dans le secteur bancaire en Afrique.

M. Francesco De Mussoquels étaient les grands enjeux du Forum Afrique 2019, organisé récemment à Paris, par « Le Moci » en partenariat avec le Conseil des investisseurs français en Afrique et la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, auquel vous avez pris une part active ?

M. Francesco De Musso: Ce dernier Forum Afrique avait pour objectif de mieux appréhender les transformations en cours en Afrique, au-delà des évolutions conjoncturelles, tant économiques que politiques. Les 1000 participants présents ont ainsi eu l’opportunité d’échanger sur plusieurs thématiques autour des nouveaux modèles économiques et des nouvelles solutions de financement en Afrique.

Au terme de cette conférence, quelle situation se dégage du secteur bancaire africain aujourd’hui ?

Après une période d’émergence et de forte croissance des acteurs bancaires panafricains, on note aujourd’hui une période de stabilisation, essentiellement liée aux évolutions réglementaires. La mise en œuvre des exigences Bâle II et III impose cette phase de transition pour les différents acteurs bancaires. Cela passe entre autres par le renforcement des fonds propres, la mise en œuvre de politiques d’appétence et de gestion des risques adaptées au business model et le durcissement des politiques de provisionnement.

Comment le secteur bancaire peut-il réellement contribuer à la transformation de l’Afrique ?

Le secteur bancaire est l’acteur principal du financement des économies africaines. La transformation est le premier ADN d’une banque qui a vocation à collecter des dépôts pour les prêter aux acteurs économiques qui en ont besoin. Pour mieux accompagner les économies, les banques doivent étendre leur maillage et être plus proches de leur client notamment pour sortir les champions de demain de l’informel. Être proche de nos clients constitue un enjeu majeur. C’est en ce sens que les initiatives comme le digital prennent tout leur sens car elles permettent de financiariser une clientèle plus large à moindre coût.

On note de plus en plus en résurgence des groupes bancaires africains, contre un retrait progressif des grandes banques classiques occidentales. A quoi est due cette situation ?

L’essor des banques africaines résulte directement des limites liées au business model des banques occidentales qui n’ont pas toujours été en mesure de s’adapter aux spécificités économiques locales. Il est une évidence sur nos marchés : on ne prête pas partout, aux mêmes conditions, et encore moins aux mêmes clients. Les banques africaines ont pour la plupart émergé grâce à la connaissance de leurs marchés.

Vous soutenez que « la transformation du continent dépend essentiellement des financements que le secteur bancaire africain est en mesure d’octroyer ». Pourtant on reproche aux banques de ne pas soutenir le financement à long terme. Cela ne constitue-t-il pas une chose et en même temps son contraire ?

Ces deux idées sont clairement liées car elles reposent sur la capacité des banques à financer les économies. Toutes les mesures susceptibles de renforcer la solidité des banques et leur capacité à financer au plus près les besoins des particuliers et des entreprises sont à encourager.

Le long terme est un point sur lequel nos économies sont fortement pénalisées en raison notamment de la faible profondeur des marchés financiers. Pour financer à long terme, il faut surtout mobiliser des ressources à long terme. Par exemple, les marchés financiers pourraient offrir des perspectives rentables aux investisseurs, et par conséquent, permettre au secteur bancaire de lever une épargne longue capable de transformer durablement le continent.

Est-ce le cas avec votre Groupe BGFIBank ?

Le groupe BGFIBank est un acteur financier né sur le continent africain pour servir les acteurs économiques présents en Afrique. BGFIBank est au service du financement des économies africaines et notre approche ne peut se concevoir autrement qu’en intégrant le respect des normes internationales. Notre force repose dans la prise en compte dans notre business model, des spécificités économiques locales de chacune de nos implantations. Notre ambition est d’être un groupe financier africain pour tout le monde.

L’arrivée des nouveaux instruments tels que le mobile banking sur le secteur ne va-t-elle pas impacter les performances du secteur bancaire africain ?

Le mobile banking représente un canal majeur pour accroître l’inclusion financière. Il vient en complément et non en opposition au secteur bancaire car il permet de toucher une autre clientèle et de répondre à des besoins nouveaux. Toutes les banques aujourd’hui disposent de solutions de mobile banking adaptées à leur clientèle. Dans le cas de BGFIBank, notre solution BGFIMobile nous a permis de renforcer notre base clientèle et de servir au plus près, plus vite et à moindre coût nos clients. Cette offre est venue enrichir un éventail de produits que nous offrions déjà aux clients. Le mobile banking est un exemple d’innovation technologique bien adapté aux services financiers, d’où son succès.

Quel est votre avis sur le financement participatif ? Constitue-t-il une alternative pour le financement du développement du continent ?

 Le financement participatif ou « crowdfunding » est déjà une alternative au financement traditionnel dans nos économies. Il existe depuis fort longtemps sous forme de tontine ou de financement communautaire. Les effets du financement participatif sont remarquables pour lutter contre la pauvreté et sortir certaines communautés de l’exclusion sociale. Toutefois, il reste encore limité en termes de volume : cela représente moins de 150 millions de dollars par an, ce qui est faible en comparaison avec les financements octroyés par les banques.

Au sujet de la filiale que vous dirigez, que peut-on retenir de l’année 2018, et du premier trimestre en cours ?

BGFIBank Europe est un établissement de crédit spécialisé, basé à Paris. Nous sommes le hub du groupe pour ses opérations internationales. Depuis 2 ans, notre filiale est au cœur d’un processus de transformation à tous les niveaux : commercial, humain, organisationnel et prévisionnel.

2018 aura été une année record pour la filiale, tant en termes d’activité que de rentabilité, depuis sa création en 2009. Notre produit net bancaire est en croissance de 26% sur la période. Nous avons étendu notre couverture géographique sur le continent et mis l’accent sur la diversification des acteurs que nous accompagnons. Quant au premier trimestre 2019, il s’inscrit dans la continuité de l’année achevée avec une rentabilité attendue au-delà de 50%. Nous restons confiants sur les perspectives à venir.

Propos recueillis par Stéphane Billé

Le Togo va adhérer à la convention de Londres visant à faciliter le trafic maritime international

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(Togo First) – Le gouvernement togolais, réuni mercredi 15 mai en Conseil des Ministres, a autorisé l’adhésion du pays à la Convention signée le 9 avril 1965 à Londres et visant à faciliter le trafic maritime international.

L’objectif principal de ce texte, indique le communiqué du conseil des ministres, est de rendre plus accessibles les transports maritimes par la simplification des formalités, les documents requis et les procédures liées à l’arrivée, au séjour et au départ des navires effectuant des voyages internationaux.

L’adhésion du Togo à cette convention devrait permettre de simplifier les formalités administratives dans le domaine des transports maritimes et de renforcer son attractivité.

Elle a en outre vocation à favoriser au profit du pays, la mobilisation de plus de partenaires dans la mise en œuvre du Plan national de développement (PND 2018-2022).  

Dans l’Axe stratégique n°1 du PND, le pays ambitionne en effet d’être un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.

Notons que le Togo bénéficie d’une bonne position géographique et son port en eaux profondes offre des potentialités de développement.

Séna Akoda

Au Togo, les chambres régionales d’agriculture connaissent une mutation

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(Togo First) – Au Togo, les chambres régionales d’agriculture, organes locaux en charge de promouvoir et représenter le secteur, font l’objet de modification de la part du gouvernement.

Ainsi, d’une part, il est instauré des cotisations pour les ressortissants de chaque Chambre régionale. D’autre part, le Bureau national des chambres régionales d’agriculture (BN-CRA), chapeautant l’ensemble des démembrements, devient Conseil permanent des chambres d’agricultures du Togo (CPCAT).

La décision, adoptée par décret en conseil de ministres ce mercredi 20 mars 2019, vise, selon le communiqué, « à renforcer la crédibilité de la représentativité ainsi que la légitimité des procédures dans les instances de prise de décision ».

Il s’agit également de rendre ces structures « plus fonctionnelles et plus efficaces », et de permettre aux acteurs agricoles de chaque localité de mieux se les approprier.

Pour rappel, les Chambres régionales d’agriculture, organisations locales au niveau des villages et des cantons, ont été mises en place au Togo depuis 1997. Avec notamment pour objectif de servir de représentation auprès des pouvoirs publics, dans le cadre de problématiques agricoles.

Ayi Renaud Dossavi