Accueil Blog Page 1778

Bamako: « Un mois de mars chaud comme d’habitude au Mali » dixit le journaliste Sékou Tangara

0


Au delà de l’euphémisme, c’est un mauvais temps que vit le Gouvernement. Inaudible depuis quelques jours, l’État semble croulé sous le poids des revendications catégorielles.
La plateforme des Syndicats signataires du 15 Octobre 2016 observe depuis bientôt deux semaines un mot d’ordre de grève qui a sérieusement perturbé l’enseignement de base, secondaire, général, technique et professionnel. Pour l’heure, rien n’indique que la reprise pourrait être effective le 05 Avril prochain, fin annoncée du débrayage.
« Le secteur de la santé est malade », pensent les syndicats de l’Hôpital du Mali et de Gabriel Touré. Pour se faire entendre, ils monteront au créneau respectivement les 25, 26,27 et les 27,28 Mars.
Même les diplomates généralement très courtois sont sortis de leur réserve. Le Syndicat Libre des Travailleurs des Affaires Étrangères a observé trois jours de grève les 18,19 et 20 Mars.
Quant au Syndicat des Travailleurs des Collectivités Territoriales, son mot d’ordre de quatorze (14) jours de grève est effectif depuis le 19 Mars.

Source : Contribution de Sékou Tangara journaliste à l’Africable télévision.

La banque par WhatsApp qui fait ses premiers pas en Afrique affiche en effet un beau potentiel de croissance au regard du fort intérêt de la population africaine

0

Le transfert d’argent par WhatsApp, Facebook et autres sont encore assez nouveaux dans le monde, mais ces services pourraient connaître un franc succès en Afrique au regard du fort intérêt de la population, en majorité jeune, pour les réseaux sociaux. Pour les banques, un peu d’audace pourrait même leur permettre prendre leur revanche sur les opérateurs télécoms et leur Mobile Money.

Bientôt, pour les populations africaines, les réseaux sociaux ne seront plus uniquement un outil qui renforce le pouvoir de communication, d’accès à l’information ou de mobilisation. Après avoir contribué à libérer la parole des communautés face aux injustices ou la mal gouvernance, après avoir brisé le contrôle des gouvernements sur l’accès à l’information et la diffusion des idées, les réseaux sociaux devraient bientôt contribuer à faire avancer davantage l’inclusion financière sur le continent.
Lors du MEST Africa Summit, tenu du 18 au 20 juin 2018 à Cape Town en Afrique du Sud, Julien Decot, le directeur de la plateforme des partenariats de Facebook pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), annonçait l’exploration par WhatsApp d’un service de paiement.

Julien Decot

Julien Decot : «Nous le ferons en Afrique aussi.»

Le nouveau service est en phase de test depuis février 2018 en Inde, où l’application compte près de 200 millions d’utilisateurs, et l’Afrique est dans son viseur. «Nous le ferons en Afrique aussi. Quoi qu’il en soit, cela dépend de la rapidité avec laquelle nous pouvons le faire. WhatsApp est à une échelle où la réglementation est délicate », avait déclaré Julien Decot qui soulignait « qu’avec WhatsApp, plus d’un milliard de personnes pourraient déplacer énormément d’argent dans le monde entier et ce mode de transaction financière pourrait facilement devenir dominant en Afrique subsaharienne où WhatsApp est encore largement le réseaux social par défaut ».

Avant WhatsApp, c’est SnapChat qui avait, le premier, fait irruption dans le transfert d’argent. Le service SnapCash, lancé en 2014 par le réseau social, ciblait uniquement les Américains. Or, Facebook a pensé plus grand. La société avait lancé son service de transfert d’argent par Messenger en mars 2015 aux Etats-Unis, avant de l’exporter au fil des années en France et en Angleterre. Une possible introduction en Afrique avait été évoquée, mais sans plus de détails. Le réseau social chinois WeChat s’est également lancé dans le transfert d’argent. En novembre 2015, il avait signé un accord de partenariat avec Western Union permettant aux utilisateurs américains d’envoyer de l’argent dans les points de retrait d’argent Western Union de 200 pays. 
Hormis le transfert d’argent direct entre particuliers, les réseaux sociaux pourraient aussi aider les banques à innover tout en jouant la carte de la proximité avec les consommateurs.

Hormis le transfert d’argent direct entre particuliers, les réseaux sociaux pourraient aussi aider les banques à innover, tout en jouant la carte de la proximité avec les consommateurs.

Une audace dont fait déjà preuve quelques institutions et qui pourrait leur permettre de tacler les opérateurs télécoms qui ont grignoté pendant longtemps de belles parts de marché du secteur financier avec le Mobile Money.

Banques

Battues à plate couture sur leur propre terrain par les opérateurs télécoms, les banques, qui n’ont pu que suivre la tendance de la banque mobile avec beaucoup de retard, pourraient tenir leur revanche sur les sociétés télécoms avec les réseaux sociaux.

WhatsApp slice R

Quelques banques audacieuses ont déjà flairé le filon.

La banque par WhatsApp qui fait ses premiers pas en Afrique affiche en effet un beau potentiel de croissance au regard du fort intérêt de la population africaine, en majorité jeune, pour les réseaux sociaux.

La banque par WhatsApp qui fait ses premiers pas en Afrique affiche en effet un beau potentiel de croissance au regard du fort intérêt de la population africaine, en majorité jeune, pour les réseaux sociaux.

Grâce à un taux de pénétration en constante augmentation, le mobile, qui est également le moyen le plus prisé pour accéder aux réseaux sociaux sur le continent, pourrait permettre aux banques de reprendre le contrôle total du secteur financier. Un sacré pied de nez à leurs rivaux des télécoms.

L’Afrique, c’est actuellement 135 services Mobile Money déjà en activité, représentant 338,4 millions de clients.

L’Afrique, c’est actuellement 135 services Mobile Money déjà en activité, représentant 338,4 millions de clients.

En 2017, l’Association mondiale des opérateurs télécoms, dans son dernier rapport sur l’industrie mondiale du paiement mobile, estimait à 1,2 milliard le volume de transactions financières totalisé par l’Afrique pour une valeur financière estimée à 19,9 milliards de dollars US. Le continent, c’est également 473 millions d’utilisateurs d’Internet dont 202 millions d’utilisateurs de réseaux sociaux via mobile sur un total de 216 millions enregistrés. Un chiffre qui devrait croître au fil du temps avec l’amélioration des réseaux télécoms à haut débit travers l’Afrique.

FBN whatsapp Banking

Le groupe Clickatell a permis à la FirstBank du Nigeria de démarrer le Chat Banking sur WhatsApp. 

Quelques banques audacieuses ont déjà flairé le filon et se sont lancées sur le segment encore nouveau, mais qui pourrait s’avérer être la prochaine évolution de la banque en ligne et de proximité. En novembre 2018, le groupe Clickatell a permis à la FirstBank du Nigeria de démarrer le Chat Banking sur WhatsApp. L’innovation donne l’opportunité à des millions de nouveaux clients de la banque, d’expérimenter un moyen d’accéder de manière sécurisée aux services bancaires de jour en jour à travers cette application. « Cette fonctionnalité permet aux clients de FirstBank de gérer leurs besoins bancaires au sein de leur conversation WhatsApp avec la même efficacité que l’USSD. Les clients peuvent ajouter le numéro de téléphone WhatsApp publié de First Bank ou un lien direct pour accéder au profil  »Vérifié » de First Bank afin de commencer une session sécurisée de Chat Banking », soulignait Clickatell qui précisait que la nouvelle application, FirstBank peut offrir à ses clients une gamme complète d’options bancaires pouvant être lancées via WhatsApp.

nigeria model ap

« Cette fonctionnalité permet aux clients de FirstBank de gérer leurs besoins bancaires au sein de leur conversation WhatsApp.»

Les clients peuvent y vérifier leur solde, effectuer des virements et des paiements ainsi que bénéficier à divers autres produits et services numériques accessibles instantanément.

« Les clients peuvent ajouter le numéro de téléphone WhatsApp publié de First Bank ou un lien direct pour accéder au profil  »Vérifié » de First Bank afin de commencer une session sécurisée de Chat Banking »

Avant FirstBank, c’est Union Bank of Africa (UBA) qui s’était offert les services de Clickatell Transact pour offrir de la banque par WhatsApp. En mars 2019, l’innovation s’est déportée au Zimbabwe où Steward Bank l’a adopté avec le soutien technique de Facebook, maison-mère de WhatsApp.

En mars 2019, l’innovation s’est déportée au Zimbabwe où Steward Bank l’a adopté avec le soutien technique de Facebook, maison-mère de WhatsApp.

Depuis 2013, de nombreuses études menées au Kenya, en Tanzanie ou encore en Inde démontrent clairement que les réseaux sociaux joueront un rôle prépondérant dans l’accroissement des revenus du secteur bancaire. Selon l’Association des banquiers américains, « il faudrait être fou pour ne pas utiliser les réseaux sociaux pour fidéliser les clients et en gagner de nouveaux », quand les chiffres sur le volume d’utilisateurs de ces plateformes sont si convaincants. C’est très peu de frais engagés et la possibilité d’atteindre un public large et en croissance rapide.

Zangouna KONÉ

Source: Mali-Emergent

Mali : Bamako a abrité un débat sur l’inclusion financière et l’entrepreneuriat durable en Afrique

0


Ce mercredi 20 mars 2019, la salle de conférence de l’hôtel Millenium a servi de cadre pour la cérémonie d’ouverture de la cérémonie de la conférence régionale Co-organisée par Banca ETICA en étroite collaboration avec la banque Malienne de la solidarité et la Caritas Africa. Le thème de cette rencontre est « financer l’avenir : quel rôle pour la finance éthique et basée sur la valeur en Afrique ? ». C’était en présence des représentants du président de la République M Tiegoum Boubeye MAIGA, de M. Ugo BIGGER président de Banca Etica, du représentant du cardinal Jean ZERBO et plusieurs membres de la BMS sa.
L’évènement deux jours a été une occasion unique pour les participant de rencontrer et de discuter avec les parties prenantes africaines du rôle de la fiance éthique. C’est pourquoi, la problématique a été posée devant les décideurs évoluant dans le domaine de la finance africaine afin de mieux débattre les questions qui entourent l’aspect de l’inclusion financière et l’entreprenariat durable en Afrique.
Dans son intervention, M. Ugo BIGGER président de Banca Etica « Banca populare, la Banque Malienne de la solidarité (BMS) et Caritas Africa se proposent d’organiser une conférence régionale dont l’objectif est de discuter et de présenter comment les banques éthiques et fondée sur des valeurs qui peuvent jouer un rôle en référence à l’inclusion financière et l’entreprenariat durable en Afrique », dit-il.
Pour lui, « les acteurs confessionnels de l’aide humanitaire et au développement, les instances gouvernementales africaines, les institutions financières internationales, les organisations des nations Unies, les organisations de commerce, équitable, le mouvement des coopératives, et les banques de développement peuvent tous organiser une coalition de bonne volonté pour lutter contre la pauvreté aujourd’hui mieux et plus qu’autrefois », a- t- il ajouté.
A l’issu des travaux, le président de Banca Etica affirme qu’une attention particulière sera accordée au rôle des institutions des microfinances dans le soutien à l’inclusion financière de la balance des paiements et des micros et petite agriculteurs. En ce sens, l’expérience des partenaires stratégiques de Banca Etica à savoir : (MAIN ; Oikocredit, SIDI, et fairtrade) et de quelques Caritas d’Afrique que sont : CAURIE MF « Sénégal », GRAINE « Bukina Faso », IFOD « RDC », RIM « Rwanda » ont été partagées.
Il faut ajouter que les banques éthiques et fondées sur des valeurs sont par définition, vouées à réduire l’instabilité sociale et financière, à créer un environnement propice à la croissance économique et sociale et à favoriser les possibilités d’emploi. En Europe et en Afrique, elles collaborent avec des organisations de la société civile, des institutions internationales et des acteurs publics afin de maximiser leurs actions.
Daouda Ba KONE

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Femme au cœur de la paix et sécurité

0



Atelier de formation sur ‹‹ Paix et Sécurité, promotion du genre et des droits de femmes ››, tenu le 19 mars 2019, l’école de maintien de la paix. Ayant pour thème National ‹‹ Autonomisation de la femme et de la fille à travers l’engagement de tous contre les violences basées sur le genre. ›› La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du ministre de la promotion de l’enfant et de la femme.
A sa prise de parole le représentant du haut représentant de MISAHEL, M. Piere Buyoya a souhaité la bienvenue a tout le monde.
Pour sa part M. Guindo, après avoir souhaité la bienvenue, nous a rappelé l’événement par le commencement ‹‹ la journée du 8 mars instaurée ‹‹ Journée Internationale Mondiale de la femme›› en 1857, suite à la révolte des ouvrières des usines de textiles de Chicago pour l’émancipation des femmes, a été déclarée  » Journée Internationale de la Femme » par les Nations-Unies en 1977.››


Depuis 1994 et à l’instar de la communauté Internationale, le Mali célèbre chaque année la Journée Internationale de la Femme en vue de rendre hommage aux femmes pour le rôle qu’elles jouent dans le processus de développement socioéconomique et culturel du pays.
‹‹ La célébration de la journée du 8 Mars offre l’opportunité aux femmes de faire le bilan de leurs progrès réalisés par le biais des activités de plaidoyer, de GT et de conférence/débats. Elle permet à toutes les femmes de s’exprimer et d’échanger sur des situations spécifiques entravant leur développement socio-économique››, a-t-il dit.
Selon M. Guindo, la participation active des femmes dans les forces de défense et de sécurité est une propriété du département à travers le Plan d’action National de la R 1325 CSNU.
‹‹ En 2018, 3330 cas de VBG ont été déclarés par le système de gestion de l’information sur le VBG dont 59℅ sont des cas de violences sexuelles parmi lesquels 41 des cas d’agressions sexuelles et 18% de viol››, a-t-il expliqué.


En effet, pour le représentant du ministère de promotion de l’enfant de la femme et de la famille, ces violences constituent une des violations des droits humains les plus répandues.


Il a détaillé, la représentativité du personnel féminin dans les différents corps:Armée: militaire du rang 8%, sous-officier 7%, officier 5,7%, Police: commissaire 12, 41%, inspecteur 10,07, sous-officier 12,88. Protection Civile: 13, 29% Femmes contre 86, 71 hommes
Services pénitentiaire: agent 20,2% contrôleur 5, 6%, Douane: 10,5% femmes.


Il a transmis les soucis du ministre ‹‹ Le ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille soucieux de la promotion du genre, ne peut que se réjouir de la présente initiative et par la même occasion encourage et felicite l’EUCAP Sahel Mali pour les efforts inclassables consentis pour la paix et la sécurité au Mali à travers nombreuses actions.

Hamadoun Alphagalo

Source : Croissanceafrique.com

déploie sa diplomatie en vue du 1er Sommet de Sotchi (22-24 octobre 2019)

0

Plusieurs émissaires du président russe, Vladimir Poutine, parcourent depuis des mois les capitales africaines en vue du 1er Sommet Afrique-Russie, qui se tiendra à Sotchi du 22 au 24 octobre prochain, a constaté l’agence de presse panafricaine African Daily Voice (ADV).

Le Sommet de Sotchi est la traduction d’une promesse faite en juillet 2018 par Vladimir Poutine, lors de la réunion des BRICS à Johannesburg. Moscou a également posé les premiers jalons de ce futur rendez-vous lors du 1er Forum social russo-africain sur la coopération russo-africaine organisé le 22 octobre 2018 à Moscou.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et envoyé spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhail Bogdanov, enchaînent les missions sur le terrain. L’objectif de ces déplacements officiels étant d’expliquer le bien-fondé de ce Sommet puis de s’assurer de la présence d’un grand nombre de chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des décideurs des milieux économiques africains.

>>> À LIRE AUSSI – Kenya-Russie : Uhuru Kenyatta destinataire d’un message spécial de Vladimir Poutine

Ainsi, vendredi 15 mars, le président kenyan, Uhuru Kenyatta, a reçu à Nairobi, Mikhail Bogdanov, porteur d’un message spécial de Vladimir Poutine. Le lendemain, l’émissaire du chef du Kremlin était l’hôte du leader soudanais, Omar el-Béchir, destinataire d’une invitation à participer à la rencontre historique de Sotchi.

>>> À LIRE AUSSI – Le président soudanais el-Béchir participera au premier Sommet russo-africain

Le 13 février 2019, à Sotchi, les ministres des Affaires étrangères de Russie et du Royaume du Lesotho se sont rencontrés. Une première depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Du 23 au 26 janvier 2019, Sergueï Lavrov a effectué une tournée de 4 jours au Maghreb. Ce périple, axé essentiellement sur les dossiers économiques, l’a successivement conduit en Tunisie, au Maroc et en Algérie.

Autre signe de cette intense activité diplomatique russe en direction de l’Afrique, le 29 janvier, Sergueï Lavrov s’est entretenu, à Moscou, avec le ministres des Affaires étrangères de Sierra Leone, Alie Kabba.

Depuis quelques semaines, l’on sait désormais les grandes lignes du 1er Sommet Afrique-Russie de Sotchi, prévu du 22 au 24 octobre. La célèbre station balnéaire estivale devrait donc abriter le premier Forum économique Russie-Afrique, auquel sont attendus des chefs d’État africains, des représentants d’entreprises russes, africaines et internationales et d’agences gouvernementales.

Plusieurs associations russes et africaines oeuvrant pour le renforcement de la coopération Afrique-Russie sont également attendues.

Le Mali et les banques commerciales signent une convention en la faveur du compte unique du trésor.

0


Une convention bipartite a été signée, jeudi 14 mars 2019 à Bamako, entre les premiers responsables de ces les banques commerciales de la place (ou leurs représentants) et l’Etat du Mali, représenté par le directeur national du Trésor et de la comptabilité publique, Sidi Almoctar Oumar. C’était en présence du ministre de l’Energie et de l’Eau, Sambou Wagué , qui représentait son collègue de l’Economie et des Finances.
Cette cérémonie de signature de convention a marqué la fin des travaux de trois jours du séminaire national sur la gestion de la trésorerie et le Compte unique du Trésor .
Selon les experts, la centralisation des liquidités publiques permettra à l’Etat de faire face à ses engagements à tout instant pour la mise en œuvre des politiques de développement.
Avec cette convention bipartite, le processus de centralisation des fonds publics au niveau d’un compte du Trésor public prend forme. En effet, les banques commerciales de la place se sont engagées à virer, deux fois par semaine, sur le compte du Trésor public logé à la Banque centrale pour le Mali, les ressources déposées à leur niveau par les administrations publiques nationales.
S’exprimant à ce sujet le ministre de l’Energie et de l’Eau, a, au nom de son collègue de l’Economie et des Finances, salué cet esprit de collaboration. «C’est une étape majeure qui vient d’être franchie sur le chemin où nous nous sommes engagés, depuis plusieurs années, avec l’appui de nos partenaires et avec la mobilisation de tous les services», s’est félicité Sambou Wagué.
Car, selon lui, «la mise en œuvre du Compte unique du Trésor (CUT), en contribuant à la centralisation des liquidités publiques, permettra à l’Etat de faire face à ses engagements à tout instant, et ce, afin que les politiques publiques puissent se déployer pour améliorer le sort de nos concitoyens et contribuer à un développement pérenne et inclusif de notre économie».
Mahamane Maïga

Le Forum Afrique Développement à l’heure de la ZLECA et de l’intégration africaine 

0

AccueilA la Une



S’il y a un sujet qui a dominé les débats le 14 mars 2019 lors du premier jour du Forum Afrique Développement c’est bien l’intégration africaine. 

La question a constitué la boucle finale de l’intervention de Mohamed El-Kettani, PDG d’Attijariwafa Bank qui a invité l’ensemble des participants à réaffirmer « notre croyance dans un espace commun intégré porteur d’espoir et d’avenir, à rebours des tentations protectionnistes à l’oeuvre au niveau international». Et le banquier d’insister : «Investissons dans notre capital humain, dans la promotion de la femme africaine, dans le renforcement de nos infrastructures, et dans la mise en oeuvre de schémas de gouvernance crédibles. Oeuvrons à la mise en place de projets concrets, porteurs d’une co-localisation bien pensée assurant création d’emplois et transferts d’expertise ».

Bank Al Maghrib signe un protocole d’accord avec l’Autorité des services financiers de Dubaï

0

Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Autorité des services financiers de Dubaï (DFSA) ont signé un mémorandum d’entente dans le but de collaborer dans les domaines de l’agrément et la supervision des banques basées au Maroc et à Dubaï.

L’entente a été paraphée mercredi 13 mars à Rabat par le directeur général de la DFSA, Bryan Stirewalt, et Abdellatif Jouhari, gouverneur de Bank Al Maghrib

L’accord permettra notamment de renforcer la confiance des investisseurs et promouvoir les services financiers bilatéraux, note un communiqué de BAM. Les deux institutions partageront en ce sens l’ensemble des informations concernant les demandes d’agrément formulées par les banques basées dans les deux juridictions. Le partage concerne aussi les informations sur la solidité financière des établissements bancaires ainsi que les points relevés dans les rapports et lors des visites de supervision.

Les deux autorités coopéreront également étroitement pour identifier toute activité présumée de criminalité financière dans des banques d’intérêt mutuel, y compris les services bancaires non autorisés, le blanchiment d’argent et toute violation des lois sur les marchés financiers.

« Le nouveau protocole d’accord signé avec la DFSA aidera à adopter les contrôles réglementaires nécessaires pour lutter contre la criminalité financière et faciliter les transactions bancaires transfrontalières saines et ordonnées », a indiqué Abdellatif Jouhari, gouverneur de Bank Al Maghrib.

Les représentants des deux autorités devraient tenir des réunions ad-hoc pour traiter les questions de supervision concernant les établissements transfrontaliers installés au niveau des deux juridictions.

Amadjiguené N’Doye

Source : Finacialfrik.com

UBA portée par le dynamisme de ses filiales

0

United Bank for Africa Plc (UBA), basée à Lagos (Nigéria) annonce un bénéfice brut de 494 milliards de nairas (1,3 milliard de dollars) à la fin de l’exercice 2018, contre 461,6 milliards pour la même période en 2017, soit une augmentation de 7% (1,2 milliard de dollars).

Pour UBA, le total des actifs s’est hissé à 19,7% pour atteindre 4900 milliards de nairas (13,5 milliards de dollars) au cours de l’exercice sous revue.

Dans un communiqué publié à cet effet, UBA indique que ces résultats démontrent «les avantages des empreintes panafricaines du groupe avec une croissance continue de la part de marché dans les principaux pays d’opération en Afrique ».

A noter que les filiales du groupe ont contribué à hauteur de 40% confirmant ainsi la solidité de la franchise du groupe en Afrique.

Sur cette courbe ascendante, le bénéfice avant impôts de la banque a progressé de 2,4% pour se situer à (106,8 milliards) 295 millions de dollars, contre 104,2 milliards de nairas (288 millions de dollars) en 2017. Le bénéfice après impôt a lui aussi augmenté de 1,4% pour atteindre 78,6 milliards de nairas (217 millions de dollars), contre 77,5 milliards de naira (214 millions de dollars) en 2017.

En raison de la baisse des revenus de change, les charges d’exploitation ont augmenté de 4,1% pour atteindre 197,3 milliards de nairas (545 millions de dollars), par rapport à 189,7 milliards de nairas (524 millions de dollars) en 2017.

« Reflétant l’appétit modeste de la banque pour l’exercice sous revue et l’impact de l’application de l’IFRS 9, les prêts nets ont enregistré une croissance prudente de 3,9% à 1 722 milliards de nairas (4,7 milliards de dollars), tandis que les dépôts de la clientèle ont augmenté de 22,5% à 3 300 milliards de nairas (9,1 milliards de dollars), comparé à2 700 milliards de nairas (7,4 milliards de dollars= enregistrés au cours de la période correspondante de 2017, reflétant une confiance accrue des clients et des canaux de service améliorés » note le document de la banque.

En outre, les fonds propres ont légèrement diminué de 4,8% pour s’établir à 502,6 milliards de nairas, reflétant l’impact de la mise en œuvre des normes internationales d’information financière 9 (IFRS 9). 

Amadjiguené N’doye

Source : Financialafril.com

Le patron du CNPM tire à boulet rouge sur le Président de la Cour Suprême: » Nouhoun Tapily est le plus grand corrompu de la République… »

0

Par Sory I Konaté -15 mars

Le patron du conseil national du patronat n’a pas été tendre avec le tout puissant président de la Cour Suprême, Nouhoun Tapily. C’était ce vendredi 15 mars 2019, lors d’une conférence débats sur la corruption animée par le Pr. Clément Dembélé dans la salle de conférences du CNPM.

« Quand j’ai été élu en 2015, j’ai décidé de lutter contre la corruption. Cette lutte je vais la mener. Je n’ai pas peur. Je vais vous citer le nom du plus grand corrompu de la République, un dangereux meurtrier, un arnaqueur notoire, un individu infâme qui a arnaqué les entreprises, c’est Nouhoun Family, le président de la Cour Suprême du Mali. Il faut demander aux avocats et aux magistrats, ils vous en diront plus. On va le demander de partir et il va partir de lui-même. J’accuse l’office central de lutte contre l’enrichissement illicite, qui n’a rien fait depuis leur installation. Je veux qu’il mène des actions concrets pour des résultats concrets », a-t-il dit.

Source : 30minutes.net