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Migration-Rencontre du Ministre Yaya SANGARE avec la communauté malienne de Pointe Noire :

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Ce samedi 09 mars 2019, le Ministre Yaya SANGARE, l’Ambassadeur Bakary Bocar MAIGA et sa délégation ont rencontré la communauté malienne de Pointe Noire (Congo Brazzaville) pour échanger sur leurs préoccupations.

Au cours de cette rencontre qui s’est déroulée dans une ambiance cordiale et fraternelle, le Ministre SANGARE a rappelé les missions confiées par le Chef de l’Etat, S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA au Premier Ministre, Monsieur Soumeylou Boubeye MAIGA et son gouvernement à savoir défendre et protéger les maliens de l’extérieur et mobiliser leurs ressources financières en faveur du développement du Mali.

Parmi les préoccupations soulevées par les participants, nous avons entre autres, l’enrôlement pour la carte NINA, l’accès au passeport, l’accès de la diaspora aux logements sociaux au Mali, l’accès au visa de la Chine, les coûts élevés du transfert de fonds, l’expropriation des terrains à usage d’habitation des maliens de l’extérieur.

Avec un franc parlé dans le respect mutuel, le Ministre SANGARE a apporté des éléments de réponses aux questions posées par les participants. La rencontre a pris fin dans une bonne ambiance.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

CRASH D’ETHIOPIAN_AIRLINES: voici le nombre des victimes par pays et par nationalité

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Parmi les victimes du crash figurent : 32 Kenyans, 18 Canadiens, neuf Ethiopiens, huit Italiens, huit Chinois, huit Americains, sept Britanniques, sept Français, six Egyptiens, cinq Néerlandais, quatre Indiens, quatre Slovaques, trois Autrichiens, trois Suédois, trois Russes, deux Marocains, deux Espagnols, deux Polonais, et deux Israéliens. La Belgique, l’Indonésie, la Somalie, la Norvège, la Serbie, le Togo, le Mozambique, le Rwanda, le Soudan, l’Ouganda et le Yémen comptaient chacun un ressortissant à bord.

La nationalité de quatre passagers voyageant avec un passeport de l’ONU n’a pas encore été établie.

Zangouna KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

Bamako: Keita Aminata Maiga remet des kits alimentaires aux populations déplacées de Niamana et de Faladiè d’une valeur de 40 millions FCFA

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La Première Dame, Présidente de l’ONG AGIR, Keita Aminata Maiga est allée ce samedi 09 Mars 2019 à la rencontre des déplacés de Niamana et Faladiè.

En partenariat avec Qatar Charity, la Première Dame a offert des kits alimentaires composés de:

  • 100 kgs de riz
  • 50 kgs de sucre
  • 1 carton de pâte alimentaire
  • 1 bidon de 20 litres d’huile
  • 1 carton de lait

Chacune des 34 familles de Niamana et des 153 familles de Faladiè a reçu un kit alimentaire de la part de la Première Dame.

Une façon pour Keita Aminata Maiga de contribuer à soulager ces familles qui vivent dans des conditions très difficiles à Bamako après avoir été obligées d’abandonner leurs maisons à cause de l’insécurité.

Madame Keita a tenu à venir au plus près de ces populations vulnérables, voir leurs conditions d’hébergement, échanger avec elles et s’enquérir des mesures prises notamment par le département de la solidarité pour rendre leur quotidien moins pénible.

Très émue et touchée, la Première Dame, Présidente de l’ONG AGIR, s’est exprimée après la remise symbolique « Je suis venue vous voir et vous saluer et il était de mon devoir. Je ne suis pas venu les mains vides. Je suis là voir pour m’imprégner de votre condition de vie. Je prie Dieu pour le retour rapide de la paix et de la sécurité. Votre cas n’est pas à souhaiter . Mais je suis optimiste pour la suite car ce que j’ai vu ici, des Bolly, Traoré, Bocoum, Togo vivent en symbiose sur des sites temporaires, cela prouve que les peuls et les dogons sont inséparables quelqu’en soit les situations, les conditions, les circonstances ».

Les bénéficiaires des deux sites de Niamana et de faladjè zone aéroportuaire de ces 197 kits alimentaires sont au total 531 personnes réparties entre 197 ménages, dont 201 enfants filles et garçons de 0 à 17 ans , 197 femmes et 133 hommes.

La Première Dame, Présidente de l’ONG AGIR a pris le temps de visiter les tentes mises à la disposition des déplacés du site de Nimana. Keita Aminata Maiga a suivi avec intérêt les efforts faits par le département de la Solidarité, et apprécié l’échange avec des femmes assises auprès de leurs enfants à l’entrée du site dont une vielle dame, d’une soixantaine d’années du nom de Togo, enthousiaste et émue de l’intérêt que leur porte la Première Dame et n’avait que ces mots à la bouche : « Allah Barka, Allah yobou ».

Madame Keita a ensuite remis symboliquement les kits alinentaires. La valeur de ce geste de cœur de celle qui est constamment et totalement engagée et dédiée à la cause des plus vulnérables surtout les enfants depuis des décennies, s’élève à 40 millions FCFA.

Rappelons que le site de Niamana abrite 34 familles et celui de Faladiè 163 familles, d’où le total de 197 familles qui ont bénéfiecié de la générosité de la Première Dame ce 09 Mars 2019

L’état malien dès l’arrivée des populations cibles avait pris les dispositions à travers le ministère de la sécurité et de la protection civile en partenariat avec le Ministère de la Solidarité et des Actions Humanitaires. Un recensement minutieux avait été fait en amont afin d’apporter aux populations déplacées les assistances nécessaires pouvant leur permettre de s’installer sur un site et leur permettre de vivre sainement surtout les enfants et les personnes âgées. La protection civile assure l’approvisionnement en eau potable du site et prodigue aux enfants et à leurs parents des soins médicaux primaires nécessaires gratuitement.

Étaient de ce déplacement humanitaire à Niamana , autour de Keita Aminata Maiga , le Ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, SEM l’Ambassadeur du Qatar, le représentant de Qatar Charity, les proches collaborateurs de la Première Dame .

La paix , la sécurité rien que ça et c’est urgent.

Les photographies de la journée avec les populations déplacées du centre du Mali à Bamako sur les sites de Niamana et Faladiè

Madou’s Camara
Source : Croissanceafrique.com

Migration-tournée du ministre Yaya Sangaré en Afrique centrale: Une Visite de courtoisie auprès du Préfet de Pointe Noire

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Ce samedi 09 mars 2019, dans la matinée, le Ministre Yaya SANGARE, accompagné de l’Ambassadeur Bakary Bocar MAIGA et les membres de sa délégation, a rendu une visite de courtoisie à Monsieur Alexandre Honoré PAKA, Préfet de Pointe Noire, République du Congo.

Au cours de la visite, le Ministre SANGARE a remercié les autorités congolaises, plus particulièrement, le Président de la République du Congo, S.E.M Denis Sassou-Nguesso aux noms du Président de la République du Mali, S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA et le Premier Ministre, Monsieur Soumeylou Boubeye MAIGA, pour l’hospitalité accordée aux communautés maliennes établies dans son pays.

Il a expliqué qu’il est en mission du Président de la République du Mali et de l’ensemble du Gouvernement du Mali, pour venir rencontrer les communautés maliennes partout elles se trouvent. Mais il a rappelé qu’il ne pouvait pas faire cela sans pourtant venir rendre une visite de courtoisie au premier responsable de la localité. Le Ministre SANGARE a ajouté que le Chef de l’Etat du Mali a mis la défense et la protection de la diaspora malienne au cœur de ses priorités pour son deuxième mandat.

Quant à Monsieur PAKA, il a souhaité la bienvenue au Ministre SANGARE et à sa délégation avant d’ajouter que les maliens sont bien intégrés dans sa communauté et montrent un comportement exemplaire au sein de leur communauté.

A la fin de la rencontre, le Ministre SANGARE a singulièrement remercié, Monsieur PAKA, pour son implication constante dans la défense des causes des maliens dans sa préfecture et lui a offert un Ciwara, gage de ses actes de bravoure et de travail abattu au profit de toutes les communautés vivantes dans sa préfecture.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Presse en ligne au Mali: Le journaliste Modibo Lassana FOFANA élu président de l’APPEL-MALI

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A l’issue de son Assemblé générale ordinaire, tenue le samedi 09 mars, l’Association des professionnels de la presse en ligne au Mali a un nouveau bureau. Ce bureau est composé de 14 membres

Modibo FOFANA le Tout nouveau Président de l’association des Professionnels de la presse en ligne (Appel Mali). Il est élu ce samedi 9 mars 2019 à l’issue de l’Assemblée générale des membres. Par 15 voix contre 7. D’autre part Bravo à Togola Hawa Séméga pour le challenge . Il faut noter que Modibo FoFANA est le directeur de publication des joirnaux et sites d’informations généraux dont le journal « Koulikoro Infos » ( koulikoroinfos.com ) et Mali24.infos Ensemble le meilleur est à venir !!!

Une nouvelle aventure commence. Bon vent VANE.

Daouda Bakary Koné

Bamako: L’agence MALIMEDIAS plaide pour la mise en place d’un cadre d’échanges sur le rôle du citoyen dans la lutte contre l’insécurité

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Placée sous la haute présidence du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, une rencontre d’échanges et de sensibilisation sur le rôle du citoyen dans la lutte contre l’insécurité s’est déroulée ce jeudi 07 Mars 2019, au Palais de la Culture. Initiée par le réseau MaliMédias, cette rencontre vise à informer l’ensemble des populations afin qu’elles jouent leur rôle à lutter contre l’insécurité dans nos communautés.

La recontre a été présidée par le représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile Amdou Mahamane Sangho. Qui avait à ses cotés le président du réseau MaliMédias Hamidou Touré. Elle a également enregistré la présence du représentant des familles fondatrices de Bamako et de plusieurs personalités de la société civile.
Le président du réseau estime que la difficile situation sécuritaire que vit notre pays le Mali, à l’instar de beaucoup de pays de la sous-région sahel nous interpelle tous. M. Touré a ainsi déploré que l’insécurité gagne du terrain dans nos familles, dans nos quartiers et dans nos villes. Ce qui nous appelle à un devoir citoyen.

  « Il faut préciser que la mise en place d’un cadre d’échanges sur le rôle du citoyen dans la lutte contre l’insécurité n’est pas fortuit, il n’y a pas un seul jour, un seul instant où un des nôtres n’est victimes de l’insécurité. C’est pour cela que nous voulons ce cadre inclusif et sincère pour débattre de ce que nous pouvons ensemble apporter aux autorités dans cette lutte contre l’insécurité « , a-t-il conclu.

Quant au représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, il s’est énormement réjoui de cette rencontre. Avant d’ajouter que le Département de la Sécurité apprécie et soutient toutes actions allant dans le sens de la sensibilisation des citoyens sur la problématique de l’insécurité. M. Sangho a enfin déclaré  » qu’en plus de constituer un droit fondamental, la pratique a démontré qu’assurer et proteger la possibilité pour les citoyens de recevoir et de communiquer des informations ou des idées, renforce le dialogue social et en même temps, favorise la consolidation des institutions démocratiques »

D B KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

Célébration de la femme africaine au CICB New Look, IBK, fait honneur aux femmes africaines

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, Coordinateur de l’Union Africaine pour les arts, la culture et le patrimoine, accompagné de son Épouse Keita Aminata Maiga , Présidente de l’ONG AGIR, a présidé dans la soirée du jeudi 7 mars 2019, la cérémonie de spectacle , la symphonie du triple récipiendaire du Grammy Hawar, Toumani Diabaté et le concert inaugural du CICB New look. Cet événement grandiose présidé par IBK , est organisé par le gouvernement du Mali à travers le ministère de la culture pour célébrer, la femme africaine , à l’occasion de la journée internationale du droit des femmes prévue pour demain 8 mars 2019 et célébrée partout au Mali et dans le monde. En plus de Toumani Diabaté, les artistes maliens qui ont enthousiasmé IBK par leurs décibels sont : Abdallah Tinariwen, bouyé koité, Fatim Diabaté , Astou Niamey Diabaté , l’humoriste Adama Dahico, Fatoumata Babani koné, Oumou Sangaré, Sidiki Diabaté.

A l’issue d’une belle soirée qui a tenue toutes ses promesses avec les belles prestations artistiques et des révélations de jeunes artistes, IBK tout joyeux, a expliqué « Une soirée superbe de celle qui réconforte et qui donne à être fier de ce pays-là. Si l’on voulait une preuve en plus de ce dont ce pays recèle comme comme trésor artistique, il n’était que de venir ce soir ici , écouter nos artistes fabuleux avec des instruments de chez nous et nous faire une traversée fabuleuse du Mali , l’histoire de mon peuple , un parcours historique modernisé. Et, puis , la seule voix de stentor c’est ce nouveau Caruzo , je ne peux pas le comparer à quelqu’un d’autre que Caruzo. Pour ceux qui connaissent l’histoire de l’art ,Caruzo me semble avoir été l’une des plus belles voix du 20 è siècle , nous sommes au 21 è siècle , mais moi je dis que nous avons un nouveau Caruzo , le jeune Bouyé Koité est époustouflant , époustouflant. Ils le furent tous d’ailleurs ce soir , pourquoi ne serait je pas heureux ? C’est comme ça que je veux , je souhaite ce pays là , et dans une ferveur partagée de tous nos frères , et c’est à cela que je suis dédié , et c’est pour cela que les maliens et les maliennes ont renouvelé le contrat pour que je les rassemble, pour que je dise que l’heure est venue de l’union nationale , de l’union sacrée au chevet du seul Mali , pour faire avancer le Mali « C’est la vérité , notre Grand Mali avance » . Je l’ai dit ce n’est pas un slogan creux, pure réalité , une vérité et on ne peut qu’être fiers , fiers de la confiance d’un tel pays, on ne peut qu’être fiers d’être d’un tel pays . Notre humanisme soudanien qui a imprégné les berges du Niger demeure une réalité, transportée jusqu’à nous aujourd’hui et nous avons le devoir de le magnifier et de le mettre au bout du jeu , et cela est superbement fait par nos artistes . Que, vraiment mille champs fleurissent, que le Mali dans un enthousiasme, une ferveur jamais vus ailleurs s’adonne à sa seule mission historique, le développement pour le bonheur de ses citoyens et son honneur ;c’est cela notre mission historique, comme ce soir c’était une belle soirée. Je suis heureux , je ne mégote pas, je ne stresse pas , je suis très très heureux , et je souhaite que tout ceux qui vont suivre grâce à vous cette soirée partagent la même joie et retrouvent la même confiance en ce Mali, en sa capacité de se retrouver, se régénérer et de se surpasser, c’est cela le Mali , pas autre chose ».

Le spectacle a mobilisé autour du Président de la République, le Premier ministre , Chef du Gouvernement , les Présidents d’Institutions , le Ministre de la Culture, sept membres du gouvernement, des ambassadeurs des pays amis du Mali , les autorités administratives et politiques de la Commune III et du District de Bamako, et de nombreux invités venus être témoins de ce concert inaugural du Centre International des Conférences de Bamako CICB , innové.

Madou’s Camara
Source : Croissanceafrique.com

Mali,célébration du 8 mars 2019 : Les femmes du Mali mobilisées autour du Président

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, accompagné de son Épouse Keita Aminata Maiga, a présidé dans la matinée du vendredi 8 mars 2019, la cérémonie solennelle de célébration de la journée internationale des droits des femmes, édition du 8 mars 2019. L’événement qui a eu lieu dans la Salle Banzoumana Sissoko du Palais de la Culture Amadou Ampaté Ba, a pour thème cette année : « Autonomisation de la femme et de la famille à travers l’engagement de tous contre les violences basées sur le Genre ».

Dans son interview à la presse à la fin de la cérémonie, le Président de la République, visiblement remonté contre les cas de violences faites aux femmes principalement, a fait une déclaration poignante : « Vous vous souvenez tous que cette journée d’hommage est à l’honneur de l’humanité que les Nations Unies aient songé à distinguer un jour particulier dans l’année pour le dédier au respect et à la considération de la femme est un dû. L’on s’étonne d’ailleurs que cela ne soit pas arrivé plutôt, et donc ce qui est fait aujourd’hui pour le rétablissement de l’équité entre homme et femme, qui est fait pour la reconnaissance de la considération qui est due aux femmes n’est que de justice. Moi je dis toujours que quand on parle de promotion de la femme, souvent on le fait en terme condescendant, c’est un tort, la femme n’a pas besoin de cela, elle n’a pas besoin que nous nous la reconnaissons capable, compétente. Elle l’est déjà et de manière consubstantielle. Et je crois que ce qui se passe, que j’ai découvert ce matin, la recrudescence des violences faites aux femmes est un scandale, simplement un scandale, et une honte. Il n’y a pas de plus grande lâcheté du monde de mon point de vue que cette violence là ; que celle qui consiste à s’en prendre à sa conjointe, et on m’a dit aussi qu’il y’a quelques cas de conjoints qui se font battre, quel que soit le cas, quel que soit la conjointe ou le conjoint, ce n’est pas lucide. Je crois que l’une des marques de progrès fait par les sociétés humaines, c’est cela précisément, l’harmonie relationnelle au sein du couple, et je tiens vraiment pour un crime inexpiable. Le Mali est un pays de droit et le droit malien en ce cas-là ou d’autres, doit être dit et sévir. Il n’est pas normal, il n’est pas admissible qu’une femme soit victime. Il n’est pas normal, il n’est pas admissible qu’un crime soit commis simplement parce que tel se sent en puissance physique de commettre tel acte et cette lâcheté-là, elle est impardonnable, intolérable, inadmissible, aucune société digne de ce nom ne doit admettre cela. Ça c’est mon point de vue et quand l’on parle de violences faites aux femmes, ce n’est pas que les violences visibles hein, des violences psychologiques sont peut-être quelque fois les pires d’ailleurs. Quand on passe la journée, quand on passe tout son temps à rabaisser l’autre, à le faire comprendre qu’elle n’a aucune qualité, que l’autre, elle n’a aucune compétence, ne vaut absolument rien du tout et cela aussi est un crime, un crime encore plus grave que celui qui est visible, qui est sensible, ce crime est insidieux, il pénètre l’être, il fait que l’être se dévalorise en soi, ce n’est pas possible dans ce temps. Des choses auxquelles l’humanité doit trouver solution et faire en sorte que ce soit réduit de plus en plus ; et là, leur recrudescence m’inquiète, j’ai vu que c’est plus au-delà de cent pour cent au Mali, ce n’est pas normal, ce n’est pas à notre honneur du tout et il faut dire que notre société en convienne cela ne nous fait pas avancer ».

Le Président de la République, depuis son accession à la magistrature suprême du pays, a fait de la promotion de la femme une priorité, afin qu’elle participe et relève le défi de la reconstruction, du développement, de la relance économique et de la stabilité. Les femmes sont présentes dans plusieurs segments du pays notamment au niveau des institutions de la République, au niveau du gouvernement (11 femmes), 3000 femmes maires et conseillères municipales, des femmes au niveau des représentations diplomatiques, des femmes Préfets et sous-préfets, entres autres. Cette année de nombreuses femmes pour services rendus à la nation ont été décorées avec des médailles de reconnaissance par le Président de la République en le nom du Mali.

Quant au Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en livrant le message du Secrétaire Général des Nations Unions Antonio Guterres, il dira dans un extrait de ce message « L’égalité des sexes est non seulement une question de respect des droits fondamentaux, mais un progrès pour nous tous, femmes et hommes, filles et garçons. Les inégalités et la discrimination dont sont victimes les femmes nous sont néfastes à tous. Le Mali a choisi comme thème « l’autonomisation des femmes et filles à travers l’engagement de tous contre les violences basées sur le genre ce qui traduit sa volonté de combattre ces violences et de permettre aux femmes d’être autonomes tout en étant respectueuse de leurs traditions et de leur culture, ce qui leur permet de relever les défis comme la pauvreté, l’inégalité et la violence .
L’autonomisation des femmes est une condition préalable et un outil indéniable pour leur permettre de jouir pleinement de tous leurs droits humains. Il est prouvé depuis longtemps qu’investir dans les femmes est le moyen le plus efficace de dynamiser les communautés, les entreprises et même les pays. La participation des femmes rend les accords de paix plus solides, les sociétés plus résilientes, la croissance économique plus vigoureuse. À l’inverse, là où les femmes sont victimes de discrimination, c’est souvent cause de pratiques et de croyances qui nous nuisent à tous. Le programme national de prévention et réponse aux violences faites aux femmes et aux filles au Mali de l’initiative spotlight est promoteur pour prévenir et lutter contre les violences faites aux femmes. Il visera à contribuer à l’élimination de la violence sexuelle basée sur le genre, des pratiques néfastes et des obstacles à l’accès aux droits à la santé sexuelle et reproductive. Aucune excuse, ni tolérance ne peuvent être acceptables devant la violence faites aux femmes. Là où perdure toutes formes de violences faites aux femmes « il nous faut redoubler d’efforts pour protéger et promouvoir les droits, la dignité et le leadership des femmes. Nous ne devons pas céder un pouce du terrain conquis depuis des décennies et nous devons appeler à un changement rapide, radical et en profondeur » pour insuffler une société juste et respectueuse de la dignité de tous et particulièrement celle des femmes. « Cette année, le thème international de la Journée internationale des femmes : « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement, aborde la question des infrastructures, des systèmes et des cadres qui ont été en grande partie établis dans l’esprit d’une culture définie par les hommes. Nous devons trouver des manières innovantes de réinventer et de reconstruire notre monde pour qu’il profite à toutes et à tous ». Du fait que tous les domaines de la vie sont liés à l’égalité des sexes, il faut entreprendre des efforts pour enrayer la discrimination basée sur le genre partout où elle est présente et ce, tous ensemble ».

Dans son mot de remerciement au Président de la République, pour son soutien et appui constants aux femmes rurales à travers l’offre d’équipements agricoles qui ont conforté et réconforté les femmes rurales dans leurs travaux champêtres, Mme Niakaté Goundo Kamissoko, a renouvelé en son nom et en le nom des femmes rurales du Mali leur soutien et leur accompagnement indéfectible dans la poursuite de sa difficile mission à la magistrature suprême.

Les prestations musicales et sketch de sensibilisation sur le thème ont détendu le Président de la République, son Épouse et toute l’assistance présente dans la salle.

La cérémonie s’est déroulé en présence du Premier ministre , Chef du Gouvernement, les Présidents d’Institutions , les membres du Gouvernement, les proches collaborateurs du Président de la République et de la Première Dame, le Représentant spécial du Secrétaire Général de la Minusma et ses proches collaborateurs, les ambassadeurs en poste au Mali, les partenaires techniques et , les autorités administratives et politiques du district de Bamako et de la Commune V, les anciennes ministres en charge de la femme , de l’enfant et de la famille les associations et , groupements de femmes du Mali, les femmes militaires , paramilitaires, de nombreuses femmes invitées .

Madou’s Camara
Source : Croissanceafrique.com

MALI-BOAD:IBK , attribue, au nom du Mali , la médaille de Commandeur de l’Ordre national du Mali au Président de la BOAD à titre étranger

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Le Président de la République,Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita a reçu en audience en milieu d’après-midi du vendredi 8 mars 2019 , le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement ( BOAD), Monsieur Christian ADOVELANDE, accompagné du Vice Président de la BOAD le malien Bassary TOURE et du Représentant de la BOAD au Mali. Au centre des échanges le partenariat entre notre pays et l’institution bancaire ouest africaine .

Le Président de la BOAD est présent à Bamako dans le cadre des rencontres périodiques avec les Hautes Autorités Maliennes et spécifiquement avec le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita.

A l’issue des échanges , en reconnaissance du mérite de l’hôte du jour qui était passé au Mali en janvier 2018 pour la signature de nombreuses conventions utiles à nos populations et au Mali, le Président de la République, Chef de l’Etat , Grand Maître des Ordres Nationaux du Mali a décerné l’insigne de la médaille de Commandeur de l’ordre national du Mali a titre étranger au Président de la BOAD , Monsieur Christian ADOVELANDE.

La BOAD, a beaucoup de projets pour le Mali et singulièrement pour les opérateurs économiques privés.

A leur sortie d’audience, le Patron de la BOAD, visiblement s’est exprimé dans un premier temps sur le sens de la médaille « C’est un grand honneur pour nous , à travers ma personne c’est la Banque qui est honorée , c’est la reconnaissance du travail de l’ensemble du personnel de la Banque et ses instances de décision , et c’est vraiment la reconnaissance sur le terrain de ce que nous faisons depuis 45 ans. Je remercie sincèrement le Chef de l’Etat et pour l’honneur qui est fait à la Banque » . S’agissant du partenariat entre le Mali et la BOAD qui est co-financière du projet de l’échangeur multiple de Segou. M. ADOVELANDE dira « Nous avons beaucoup de projets pour le Mali. Aujourd’hui le niveau de nos engagements au Mali s’élève à 588 milliards de FCFA et pour 135 opérations . Nous avons beaucoup d’autres opérations en portefeuille. J’étais passé ici au mois de janvier , nous avons signé également un accord de prêt pour l’échangeur similaire à Sikasso . Au-delà de ça nous participons à l’alimentation en eau potable de la ville de Bamako et nous avons d’autres projets dans le cadre de la sécurité alimentaire qui concerne les aménagements hydro-agricoles , et là la nouveauté , nous venons d’obtenir du Fonds vert pour le climat le financement à travers la BOAD pour le Mali et ce financement concerne un projet d’alimentation en énergie et par l’énergie solaire de 80 localités au Mali, donc c’est un financement que nous avons eu à des conditions très intéressantes zéro pour-cent de taux d’intérêt 40 ans sans les différés , vous savez que c’est pas tous les jours que nous avons ce type de conditions de financement . Et c’est le Mali qui a été le premier bénéficiaire à travers la BOAD de ce type de financement du Fonds vert , alors vous avez un gros type de financement toujours pour les énergies renouvelables et énergies solaires , ce que nous avons obtenu également toujours du Fonds vert une ligne de 60 millions d’euros destiné au secteur privé pour les encourager justement à aller dans le secteur des énergies renouvelables ».

Le Président de la BOAD , reconnaissant au leadership du Président de la République SEM Ibrahim Boubacar Keita dans le financement par son institution bancaire de l’échangeur multiple de Segou et le projet du même type d’échangeur à Sikasso pour très bientôt a remis à IBK un cadeau sous forme tableau réalisé par un photographe malien.

L’audience s’est déroulée en présence du Ministre de l’économie et des finances, du Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, du Chef de Cabinet du Chef de l’Etat et du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en charge des questions économiques et financières.

Madou’s Camara
Source : Croissanceafrique.com

A Yaoundé, l’Afrique veut se libérer du modèle économique hérité de la colonisation…

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Le 3e Comité technique de l’Union Africaine spécialisé sur les finances, les affaires monétaires, la planification et l’intégration économiques se tient à Yaoundé du 4 au 8 mars  sur le thème «Politiques publiques pour une transformation productive». 

Les participants abordent différents thèmes dont la transformation productive en Afrique, le rôle de l’intégration régionale et du secteur privé, le leadership transformateur et la transformation productive de l’Afrique. La rencontre se tient dans un contexte où l’harmonisation sous régionale et régionale pose problème dans certains endroits du continent, notamment en Afrique Centrale.

 “Si la transformation structurelle a déjà fait l’objet de plusieurs études, les réflexions autour de la transformation productive méritent d’être alimentées”, fait observer le commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine, Prof Victor Harison. 

Et  l’expert de préciser son propos:« la transformation productive est un processus par lequel les gains de productivité rattrapent un groupe de pays très performants. Ce processus peut être mesuré de différentes manières, aux niveaux du continent, de la région, du pays et de l’entreprise».

   Au regard de la dynamique économique en vogue dans le monde ,il est important de préciser que si dans  les économies des pays développés  il est observé que le transfert de ressources se fait du secteur primaire vers le secteur secondaire puis tertiaire, dans les économies africaines, le secteur secondaire est contourné, créant un transfert direct entre le secteur primaire et le tertiaire.

La combinaison de la révolution démographique africaine,  de la Transformation spatiale,  de la transition urbaine rapide, du changement climatique et  de l’intégration régionale offrent, entre autres, de nouvelles opportunités de transfert de technologie en Afrique. C’est dans cette perspective que  l’accélération du développement du secteur productif africain est essentielle pour permettre a moyen terme au  continent de profiter  d’une deuxième décennie de croissance en vue d’atteindre les objectifs de l’Agenda 2063. C’est le véritable challenge à relever au niveau des états membres de l’Union Africaine.

Enjeux de la rencontre

  Dans le cadre de la planification économique, il est plus que jamais urgent pour les Etats africains de ne ménager aucun effort  afin  de ne plus exporter les  matières premières non-transformées. Un leadership transformateur ainsi qu’un changement de mentalité au niveau des sphères décisionnelles  sont,  au regard des contingences exogènes et endogènes, descomposantes indispensables pour guider le programme transformateur etd’industrialisation des pays africains. C’est d’ailleurs dans cette optique que  le nouveau  président Malgache, Andry Rajoelina, soulignait devant ses pairs lors du dernier sommet ordinaire de l’UA que : «nous ne pouvons pas disposer d’importantes réserves d’or et ne pas avoir une bourse de l’Or sur le continent puis ne pas être en mesure de transformer nos matières premières sur place».

Dans la même vision , le ministre des Finances du Cameroun, hôte de la rencontre, a spécifié  que l’Afrique dispose de 30% des ressources naturelles du monde. Pour le haut cadre, l’enjeu consiste à «transformer les économies africaines, pour qu’elles soient de plus en plus fortes, de plus en plus résilientes. Et créer de plus en plus d’emplois. » C’est l’une des solutions proposées par Louis Paul Motaze pour palier le retard économique de l’Afrique.

Aussi les experts réunis à Yaoundé devront-ils trouver d’autres solutions par rapport à l’exportation des produits bruts. Un défi, tant la contribution de l’Afrique au commerce mondial représente à peine 3% . Bref, il est question pour le continent de se libérer du modèle économique hérité de la colonisation. Cela l’engage à repenser son propre modèle transformation des matières premières et à réduire les importations.

  Pour les experts Africains du comité technique spécialisé, parvenir à franchir l’étape du développement intégré du continent passe par une politique prospective élaborée dans le cadre du développement  d’un programme  des infrastructures nationales et régionales appropriées, avec des compétences techniques pour produire davantage de biens à forte valeur ajoutée et un environnement d’affaires et de commerce favorables et incitatifs.

   Au regard du  contexte actuel  marqué par la réduction de l’aide publique au développement (APD) et des investissements directs étrangers (IDE) en raison du ralentissement de la croissance des économies des pays développés, il est plus que jamais nécessaire pour les états Africains  de mobiliser les ressources nationales pour financer les activités de transformation et de diversification.

Dans cette perspective, la mise en place des institutions financières de l’Union africaine que sont la Banque centrale africaine, la Banque africaine d’investissement, le Fonds monétaire africain et la Bourse panafricaine des valeurs mobilières, s’avère primordiale.

 Ces institutions contribueront in fine  au développement d’un système financier africain moderne et solide, ce qui  facilitera les paiements et les règlements puis  réduira ainsi les risques de volatilité du taux de change associés aux échanges commerciaux et aux investissements transfrontaliers. L’idée de la mise en place d’une agence de notation s’avère essentielle afin d’évaluer les risques encourus par les entreprises, fait observer le commissaire des affaires économiques de l’Union africaine.

  Les experts réunis à Yaoundé présenteront aux ministres africains en charge des finances et de la planification  un rapport invitant les gouvernements des états membres de l’Union Africaine à prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de signer et de ratifier les instruments légaux des institutions financières et la zone de libre échange .

Le CTS sera l’occasion pour les ministres d’évaluer l’état de la mise en œuvre des recommandations de la réunion précédente et de formuler de nouvelles recommandations, en particulier sur le thème actuel.

La réunion du CTS de 2019 est  organisée par la Commission de l’Union africaine (CUA) avec l’assistance technique de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) .

L’objectif du CTS est de proposer les mesures et moyens politiques concrets nécessaires à une transformation productive, qui seront examinés et approuvés par le Sommet de l’Union africaine en juin-juillet 2019.