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Mali: Au total 106 véhicules interpellés lors de la grande opération de contrôle de l’état physiqie de véhicules.

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Sur instruction du Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine, M. Ibrahima Abdoul LY, une forte équipe de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER) a mené ce samedi une opération d’envergure de contrôle de l’état physiqie de véhicules. L’opération en question a été menée conjointement avec la Gendarmerie Nationale, et la Police.


Les équipes contrôle de l’état physiqie de véhicules étaient déployées simultanément depuis ce samedi matin sur les axes : Bamako-Fana, Bamako-Segou, Bamako-Kolokani, Bamako-Koulikoro, Bamako-Bankoumana, et enfin Bamako-Siby.
Pour cette énième opération, les équipes contrôle ont surtout insisté l’état des pneumatiques qui constitue en plus d’autres facteurs, un grand danger en cette période de pluie. C’est ainsi que les contrôles ont permis de sanctionner (à la mi-journée) 106 véhicules dont pour :
-Usure pneumatique : 37 cas,
-Non port de la ceinture de sécurité : 31 cas,
-Surnombre de passagers : 18 cas,
-Vitesse excessive : 11 cas,
-Et enfin visite technique expirée : 9 cas.
A la demande du Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine, des opérations pareilles vont se poursuivent pour contribuer à réduire davantage les accidents de la circulation.

Daouda Bakary KONE

Source : croissanceafrique.com

ECOBANK Mali : Quand la mauvaise connexion fait fuir les clients !

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Dans les services d’ECOBANK, c’est sérieusement de la désolation ! Il ne se passe presque plus 24h sans que la connexion ne déconne pendant de longues heures, empêchant toute opération de transaction.

Au regard du fait que la situation devienne de plus en plus intenable, nombreux clients à qui la récurrence d’une mauvaise connexion du réseau bancaire, ne fait que causer des préjudices, ont préféré se rabattre sur les services d’autres institutions bancaires.

La mauvaise connexion, notamment, dans les services décentralisés d’ECOBANK, est récurrente depuis plusieurs mois. Et malgré tout le prestige qu’affiche l’institution financière, tant à l’échelle nationale qu’internationale, la banque n’arrive toujours pas à trouver une solution définitive à un problème qui ne fait que chasser ses abonnés vers d’autres banques.

« Je m’explique très difficilement comment une banque du calibre d’Ecobank puisse nous rendre gratuitement victimes d’une telle situation. Tu prends une permission de deux heures au travail pour aller faire un retrait, mais en raison de la mauvaise connexion, tu risques de passer toute une journée dans les locaux de la banque en train d’attendre. Du coup, ta journée est gâchée », s’est récemment plaint un client d’Ecobank exprimant sa profonde déception.

« J’ai fini par me désabonner des services d’Ecobank, car, j’avais conclu que la banque n’avait aucun respect pour ses clients. Le mois passé, je devais urgemment me rendre dans un des services de proximité, à Korofina Nord, pour effectuer un retrait et me rendre ensuite à l’hôpital pour payer les frais de chirurgie de ma mère malade. Après plus d’une demie heure d’entente fort angoissante, j’ai été obligé de me rendre chez un cousin au marché de Fadjiguila pour emprunter de l’argent. N’eût été cette option, le pire serait arrivé.

C’est depuis lors que j’ai vidé mon compte à Ecobank pour rejoindre une autre banque plus sérieuse », a raconté un autre client extrêmement remonté contre l’institution bancaire. A ce rythme, on peut dire sans risque de se tromper qu’ECOBANK risque gros !

Moulaye DIOP

Source : LE POINT DU MALI

Mali : Le pole politique du Consensus (PPC) conduit par Jeamille Bittar soutient la prorogation du mandat des deputés

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Le pole politique du Consensus (PPC) conduit par Jeamille Bittar a tenu ce matin un meeting d’informations sur la situation du pays au #Cress de Badalabougou.

Le PPC composé d’une vingtaine de partis politiques a déclaré son soutien au premier ministre Dr Boubou Cissé. Ils sont signataires de l’accord politique et tiennent à son respect.

Quand à la prorogation des députés, le P P C est pour, parceque pour eux, c’est ce qui est mieux pour le pays.


Aliou Diallokei

Source: Bermbere.com

Le Mali celèbre la journée mondiale de l’albinisme

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L’albinisme est une maladie rare, non transmissible, et héréditaire qui existe dans le monde entier, indépendamment de l’appartenance ethnique ou du genre. Dans presque tous les cas d’albinisme, les deux parents doivent être porteurs du gène pour le transmettre, même s’ils ne sont pas eux-mêmes atteints d’albinisme. L’albinisme est dû à une absence de pigmentation (mélamine) sur les cheveux, la peau et les yeux (albinisme oculo-cutané). Il entraîne une grande sensibilité au soleil et à la lumière vive.

La prévalence de l’albinisme varie dans le monde. On estime qu’en Amérique du Nord et en Europe, une personne sur 20 000 est atteinte d’une forme ou l’autre d’albinisme. Les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) oscillent entre un cas sur 5 000 et un cas sur 15 000 en Afrique subsaharienne. On ne dispose cependant que de peu de données relatives à la prévalence de l’albinisme par pays.

Albinisme et santé

Le manque de mélanine signifie que les personnes atteintes d’albinisme sont extrêmement vulnérables au cancer de la peau. Dans certains pays, la majorité des personnes atteintes d’albinisme décèdent d’un cancer de la peau entre 30 et 40 ans. Le cancer de la peau est hautement évitable lorsque les personnes atteintes d’albinisme peuvent excercer pleinement leur droit à la santé. Cela comprend l’accès à des contrôles de santé réguliers, à un écran solaire, à des lunettes de soleil et à des vêtements de protection contre le soleil. Dans un grand nombre de pays, ces moyens ne leur sont pas disponibles ou leur sont inaccessibles. Par conséquent, les personnes atteintes d’albinisme ont été et restent parmi les « laissés pour compte ». Ils doivent donc être ciblés pour des interventions en faveur des droits de l’homme conformes aux objectifs de développement durable.

En raison d’un manque de mélanine dans la peau et les yeux, les personnes atteintes d’albinisme ont souvent une déficience visuelle permanente qui conduit souvent à des handicaps. Ils sont également victimes de discrimination en raison de la couleur de leur peau. en tant que tels, ils sont souvent victimes de discriminations multiples et croisées fondées sur le handicap et la couleur.

Daouda Bakary KONE

Source : croissanceafrique.com

Mali: En fin , le parti YELEMA reconnait la démission d’une dizaine de ses responsables et cadres (communiqué).

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COMMUNIQUE YELEMA SUR LA DÉMISSION D’UNE DIZAINE DE SES CADRES.

COMMUNIQUE

Le parti « YELEMA, le Changement » informe les opinions publiques nationale et internationale de la démission d’une dizaine de ses responsables et cadres.

Le Parti « YELEMA, le Changement » exprime à l’égard des partants, sa reconnaissance et sa profonde gratitude ainsi que celles de l’ensemble de ses militants et sympathisants pour les moments passés ensemble. Il leur remercie pour les services rendus au parti depuis sa création et leur souhaite bon vent pour leur nouvelle destination politique.

Le parti « YELEMA, le Changement » affirme sa fidélité à ses principes et idéaux de base dont l’observation stricte permettra sans doute de réaliser les aspirations du peuple malien. 

Bamako, le 15 Juin 2019

Le président                                                      

Moussa MARA 

                                               Commandeur de l’Ordre National

MALI, CONVERGENCE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU MALI :Reçoit des adhésions dans sa famille

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La CODEM, parti pour la quenouille a célébré l’adhésion de nouveaux membres ce samedi 15 juin 2019 au grand hôtel de Bamako. C’était sous la présence de plusieurs grands cadres de la CODEM.
Le secrétaire général de CODEM, a rassuré les adhérents en disant ‹‹ Nous les accueillons les bras ouverts.›› Pour lui, cette nouvelle adhésion est un signe déclencheur pour la conquête du pouvoir.

Il a aussi rendu un hommage aux femmes et hommes qui ont laissé ce monde, au nom du parti la CODEM.
Amadou Aya l’un des nouveaux adhérents, dira que leur adhésion à la famille de CODEM, est une renaissance et une autre ascension pour eux.
De ce fait, il n’a pas pu caché son ambition pour le pouvoir en tant qu’un politique, ainsi a-t-il dit ‹‹ Qu’il feront dans les futurs élections en sorte que la CODEM soit au pouvoir, à la magistrature suprême ››, a-t-il affirmé.
Ainsi, procéda à la présentation des adhérents dans la parti de quenouille. Les adhérents cités à cette occasion sont entre autres : Abdoulaye Diarra, Adama Diakité, Samba Sidibé, Abou Sanogo, Mama Diarra, Aly Ongoïba, Moulaye Ongoïba, Boubacar Dicko, Kourou Ousmane Cissé, Simana Paul KONÉ, Haba Diarra, Joseph Ongoïba, Founéké Dabo, Souraka Doumbia, Awa Yaro et Aché Mahalmadane Traoré.
Abdoulaye Diarra, porte parole des adhérents, a déploré d’abord le contexte actuel du Mali ‹‹ Notre pays fait actuellement face à une épreuve dure de son histoire. Notre vivre en commun est menacé par la banalisation de la mort dans le pays et singulièrement au centre. Le pays a été horrifié, vérifié par les massacres perpétrés par les sans foi ni loi à Ogossagou, à Koulongo, à Sobane Dah, etc… ›› Aussi, a-t-il adressé leur solidarité à l’égard de leurs militants qui souffrent des terrorismes.
‹‹ Nous avons fait le choix de la CODEM parceque nous sommes convaincus de la pertinence de l’offre politique de son projet de société.››, a affirmé Abdoulaye Diarra. Toute Chose qui explique leur adhésion au parti de la quenouille, c’est un souci de partager ses valeurs fondatrices, à savoir l’attachement indéfectible à la république, à la démocratie, à l’état de droit, à la justice sociale, à l’égalité entre les fils du pays et à la solidarité.


Qu’ils ont fait le choix de de la CODEM en raison de la similitude avec leurs voisins et leurs convictions. Qu’ils sont avec eux parcequ’ils croient à leadership de Housseyni Amion Guindo, un leadership jeune, un leadership brillant, vigilant, exigeant, un leadership rassembleur et rassurant. Il a réaffirmé l’engagement des adhérents à porter la CODEM au pouvoir. En fin, il a dit: ‹‹ Nous comptons d’abord sur notre propre force.››


Le président du parti Convergence pour le développement du Mali », s’est joint à Abdoulaye Diarra porte parole des adhérents, a aussi rappeler le contexte dans lequel le pays se trouve, le pays est en deuil national. Pour lui, il est difficile d’aller à conquête de pouvoir, étant donné qu’on est en conflit ‹‹ on recherche un pouvoir dans un pays qui existe ››, a déploré, le président du parti de quenouille. Ainsi, donna-t-il un sens à ces nouvelles adhésions. ‹‹ Le sens que je donne à cette adhésion, nous devons dire que c’est un nouveau souffle pour le parti. Mais aussi un nouveau départ pour notre parti ››, a-t-il affirmé.
‹‹ Il ya des partis qui sont puissants plus que la CODEM sur la question de l’argent. Il y a des partis qui sont au pouvoir. Mais sont venus à la CODEM parceque vous visez demain ››, a-t-il défendu. ‹‹ C’est rassurant que vous n’avez pas fait le choix de l’argent ni le pouvoir actuel, c’est le leadership jeune que vous avez choisi.›› Le président Housseyni Amion Guindo dit en toute confiance que ‹‹ Ceux qui ont choisis la CODEM aujourd’hui n’auront pas tort demain.››

AmadounALphagalo

Source: Croissanceafrique.com

CAN2019 – Mali : La liste des 23 (officiel), avec Sekou Koita mais sans Idrissa Traoré, Hadi Sacko ni Souleymane Diarra.

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Gardiens (3) : Djigui Diarra (Stade malien de Bamako/Mali ), Ibrahim Mounkoro (TP Mazembe/ RD Congo), Adama Keïta (Djoliba/Mali).

Défenseurs (7) : Molla Wagué (Nottingham Forest/Angleterre),Hamari Traoré (Rennes/France),Falaye Sacko (Vitoria Guimares/Portugal),Massadio Haïdara (Lens, France),Youssouf Koné (Lille/ France),Mamadou Fofana (FC Metz/ France) , Boubacar Kiki Kouyaté (Troyes/ France)

Milieux (5) : Diadié Samassékou (RB Salzbourg, Autriche),Amadou Haïdara (R.B Leipzig/Allemagne),Cheick Doucouré (Lens/France), Lassana Coulibaly (Glasgow Rangers/Ecosse),Adama Traoré (Cercle de Bruges/ Belgique.

Attaquants (8) : Moussa Djenepo (Standard Liège/Belgique ) ,Moussa Doumbia (Stade de Reims, France) , Abdoulaye Diaby (Sporting CP/ Portugal),Moussa Maréga (FC Porto/ Portugal) , Kalifa Coulibaly (Nantes/ France), Adama Niane (Charleroi/ Belgique),Adama Traoré (Orléans/ France), Sékou Koïta (Wolfsberg/ Autriche). ((FORMIDABLE))

Source: croissanceafrique.com

Mali, journée du Paysan à Bougouni le 18 Juin 2019: IBK mettra le maïs au cœur de la campagne agricole

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Le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, se rendra à Bougouni ce 18 juin 2019 pour procéder au lancement de la campagne agricoles 2019, à l’occasion de la célébration de la 15ème édition de la Journée du Paysan.


Le thème de la journée pour cette année est : « Promotion et valorisation de la filière maïs au Mali pour une sécurité alimentaire durable ».
En choisissant la filière maïs (de la semence à l’assiette) comme thème de cette journée paysanne, les organisateurs donnent l’occasion à IBK de vulgariser à un haut niveau la nouvelle dynamique au tour cette filière pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le maïs est la céréale la plus envisagée pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Mali. Il peut être cultivé toute l’année durant (maïs de saison, maïs de décrue et maïs irrigué en contre-saison).

Le Président de la République, avait déjà donné son quitus au plan de campagne agricole 2019 lors du 9ème Conseil Supérieur de l’Agriculture qui s’est tenu le 27 mai dernier.

Ce plan de campagne est estimé à 299 Milliards de FCFA pour une production attendue de près de 11.000.000 de tonnes de céréales. Dans ce plan de campagne, la production de maïs en 2018-2019 est de 3.624.950 tonnes, et les objectifs de production pour la campagne 2019 prévoient 3.949.869 soit une augmentation de 9%.  

La production du maïs connaît une forte progression liée à sa grande diversité de transformation et d’utilisation (alimentation humaine et animale, création de la valeur ajoutée et de revenus). Avec le développement de la technologie, il est aujourd’hui possible avec peu d’investissement de récolter 4 à 12 tonnes de maïs à l’hectare entre 70 et 110 jours, selon les variétés.

La norme de consommation en maïs est de 37, 03 kilogrammes par personne par an.

La valeur de l ‘excédent de maïs pourrait générer un revenu brut d’environ 251 milliards de FCFA au profit des producteurs. Ce montant pourrait permettre d’améliorer le revenu des producteurs, le niveau d’équipement, renforcer leur résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural.
 
IBK, un visionnaire heureux 

Grâce à la vision présidentielle de faire de l’Agriculture le moteur du développement socio-économique du Mali, ce secteur connait une nouvelle ère. En effet, en décidant de consacrer 15% du budget national à l’agriculture, IBK affiche sa volonté politique de tirer ce secteur vers le haut. Avec la mécanisation, les paysans maliens travaillent avec des engins modernes pour mettre en valeur leurs terres afin d’en tirer le maximum. Les producteurs et productrices appliquent mieux les itinéraires techniques conseillés par l’encadrement agricole dans l’espace et dans le temps (respect des techniques culturales, utilisations de variétés améliorées et de semences certifiées, engrais minéraux et organiques, nouvelles technologies de production de maïs à moindre coût et grand rendement, l’équipement des producteurs et productrices, entre autres).

La modernisation de l’Agriculture a contribué à améliorer les revenus des populations rurales, à réduire la pauvreté rurale, à contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et également à la stabilisation du pays malgré la situation sécuritaire difficile que traverse le pays. Le Mali, s’est classé premier en Afrique dans la production cotonnière avec 726 500 tonnes de coton en 2017-2018. Notre pays est la 3ème économie de l’espace Union Économique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA).
 
La jeunesse rurale au cœur des priorités de IBK :

Le président de la République reste convaincu que la création d’emploi pour les jeunes, particulièrement ceux du milieu rural, constitue une nécessité absolue pour soutenir le développement amorcé. Lors du 9ème Conseil supérieur de l’Agriculture, IBK avait parlé des jeunes porteurs d’avenir. « Les Centres Ruraux de Prestations (CRP) sont utiles et importants pour que chacun y consacre le meilleur de lui-même. Je vous invite donc à mettre urgemment en place un dispositif performant de suivi rapproché de ces centres afin de mieux accompagner les jeunes dans la réussite de leurs activités. Les 25 millions de dollars qui ont été obtenus à Abu Dhabi (lors de la visite du Premier ministre) pour la promotion devons être consacrés à la jeunesse et à la promotion des femmes » avait déclaré le Chef de l’Etat.
 
Depuis l’élection à la magistrature suprême en 2013 du Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, le secteur agricole connait une vraie révolution bénéfique pour le monde rural et particulièrement pour la jeunesse rurale. Les actions menées en matière de création d’emplois notamment la dotation en cages flottantes en faveur des jeunes ruraux installés en zone Office du Niger à travers un protocole d’accord signé avec l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) sont des exemples concrets de l’épanouissement de la jeunesse rurale.
 
Nul doute que la Journée du Paysan sera, comme toujours, un moment de communion intense et de contact direct entre le Président de la République et le monde rural en vue de poursuivre le dialogue autour des préoccupations majeures du domaine. 
 
 
Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

Mali:Le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine en visite aux ateliers centraux de Korofina (Bamako).

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Pour la circonstance, M. Ibrahima Abdoul LY était accompagné de son cabinet, du Directeur Général de la Société de Patrimoine Ferroviaire du Mali (SOPAFER S.A), et des responsables de Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF).

Cette visite du Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine se tient alors qu’une mission d’inspection de l’état des rails vient de regagner Bamako en provenance de Diboli dans la région de Kayes.
A l’accueil de la délégation du Ministre Ibrahima Abdoul LY, l’ensemble de la grande famille des cheminots du Mali, preuve de l’entente entre les cheminots, mais surtout de l’espoir qui règne actuellement pour la relance des chemins de fer.
Après le cérémonial d’accueil, la délégation a visité les installations des ateliers centraux de Korofina.
Au menu de cette visite également, la rencontre avec des cheminots. ‘’Volonté politique’’, ‘’galvaniser’’, ‘’rassembler’’, ‘’réalisme’’, étaient les maitres mots de l’échange franc qu’a eu le Ministre LY avec ses frères cheminots.
Le visiteur du jour a sonné la mobilisation, pour lui, la relance des activités ferroviaires ne peut se faire sans les cheminots, et c’est main dans la main que ce défi sera relevé.
Message compris et salué par les cheminots qui ont réaffirmé au Ministre de tutelle, leur volonté ferme à accompagner ce processus qui est aussi vital pour eux, en lui réitérant leur confiance.

Par ailleurs, une mission de la Banque Mondiale est incessamment attendu dans notre capitale. Elle rencontrera les cheminots et visitera les installations ferroviaires de Bamako.

Daouda Bakary KONE

Source : croissanceafrique.com

Adam THIAM: « Face aux violences, nos Etats sahéliens, très fragiles, peuvent s’effondrer, et très rapidement »

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Par Morgane Le Cam

Pour l’intellectuel malien Adam Thiam, seuls le désarmement et la bonne gouvernance permettront au Mali et au Burkina Faso d’enrayer la spirale des violences nourries par la prolifération des milices et l’expansion djihadiste.

Adam Thiam. Courrier des Afriques
Journaliste et consultant, Adam Thiam est spécialiste du centre du Mali. Auteur d’un rapport de référence in­titulé « Centre du Mali : enjeux et dangers d’une crise négligée », publié en 2017 par le Centre pour le dialogue humanitaire, il a aussi étudié les ­conflits et les questions de développement au Sahel. Cet intellectuel malien est par ailleurs un familier des arcanes politiques : ex-porte-parole de la commission de l’Union africaine, il est actuellement conseiller de l’ancien président de transition malien Dioncounda Traoré (2012-2014).

Au Mali, le nombre de civils tués dans des attaques a augmenté de 300 % entre novembre 2018 et mars 2019, en majorité dans la région du centre. Le Burkina Faso s’embrase à son tour. Comment expliquer cette flambée des violences ?

La situation qui prévaut aujourd’hui dans le centre du Mali découle de l’offensive djihadiste qui avait été lancée dans le nord, en 2012. C’est cette même année qu’Amadou Koufa [aujourd’hui chef djihadiste dans le centre du Mali] a été recruté, au nord, par Iyad Ag Ghali [principal leader djihadiste pour ­l’ensemble du Sahel].
Un de leurs projets était alors d’annexer le centre du Mali. Ils ont échoué, mais beaucoup de groupes armés islamistes sont restés dans la région du centre ou se sont dispersés vers le Burkina Faso. D’ailleurs, au Burkina, Ibrahim Malam Dicko [fondateur du groupe armé islamiste Ansaroul Islam] a lui aussi été formé par Iyad Ag Ghali, qui a placé ses pions pour creuser son sillon.
Ses combattants ont attendu que les opérations militaires de 2013 [opération « Serval » menée par l’armée française] se tassent. La suite a été relativement facile pour eux. Il n’y avait pas vraiment d’Etat capable de les contrer, et ils ont pu avancer.

Au Burkina Faso, les autorités ont favorisé l’implantation des milices koglweogo sur la base d’un constat, valable aussi au Mali : dans cette guerre asymétrique qui déstabilise les États, les troupes régulières ne suffisent pas

Quel est le lien entre l’offensive ­djihadiste de 2012 et les affrontements actuels entre milices d’autodéfense qui se multiplient au Sahel ?

La création de ces milices a été une riposte au djihadisme. Au centre du Mali, ce phénomène est apparu, fin 2015, dans le sillage de l’opération militaire « Seno ». L’armée malienne a en effet commencé à utiliser comme éclaireurs des membres de la confrérie traditionnelle des chasseurs [appartenant au peuple dogon] pour lutter contre les groupes armés islamistes.

Un an plus tard, le chef de la confrérie, Théodore Soumbounou, était assassiné par des djihadistes peuls. La milice dogon Dan Na Ambassagou a été créée dans la foulée en réaction au meurtre de Soumbounou. Meurtre dont les chasseurs dogon ont rendu responsables les Peuls en général, selon un raccourci : tous les djihadistes qu’ils avaient tués étant des Peuls, tous les Peuls étaient un problème. Dan Na Ambassagou a organisé un blocus économique contre la communauté peule, qui s’est à son tour ­défendue en se dotant de milices.

Au Burkina Faso aussi, les affrontements se multiplient. Les causes sont-elles les mêmes qu’au Mali ?

Nos problèmes sont les mêmes. Nos armées sont logées à la même enseigne. Nos Etats aussi. Toutes ces milices sont nées à partir du sentiment partagé par les différentes communautés : elles ne se sentent pas assez protégées par l’Etat et l’armée.
Au Burkina Faso, les autorités ont favorisé l’implantation des milices koglweogo sur la base d’un constat, valable aussi au Mali : dans cette guerre asymétrique qui déstabilise les Etats, les troupes régulières ne suffisent pas, et il est possible de faire appel à des troupes paramilitaires susceptibles de contribuer à la sécurisation du pays. Je pense que c’était là une erreur, car l’action de ces milices s’est pervertie.

Au vu de la multiplicité des acteurs et des conflits au Sahel, ne se dirige-t-on pas vers un morcellement politique des zones touchées par l’insécurité ?

C’est tout à fait possible. Dans la région de Mopti, au Mali, il n’y a plus d’Etat. La quasi-totalité des 108 communes qui composent cette région sont dans l’œil du cyclone djihadiste. A tel point qu’il n’est pas exagéré de parler dans cette zone d’un début de califat. L’Etat est présent dans les chefs-lieux, mais, autour, les djihadistes ont imposé leur loi. La question de l’existence de l’Etat se pose même au-delà du centre du Mali, à l’échelle nationale malienne et pour le Burkina Faso.

Les Etats malien et burkinabé sont très affaiblis. Leurs armées sont souvent ­accusées de ne pas intervenir à temps quand une attaque vise des civils. ­Comment l’expliquer ?

Les routes sont littéralement minées. L’un des réflexes des militaires est d’essayer d’échapper aux embuscades que pourraient leur tendre les djihadistes. Les soldats sont mal équipés, et je pense que l’instinct de survie prime chez eux – ce qui pourrait expliquer pourquoi ils ne répondent pas toujours aux alertes. S’ajoute à cela le manque de qualification de l’armée, très peu préparée à cette guerre asymétrique.

Quelle est votre analyse de la réponse ­apportée par les autorités aux conflits ­entre milices, dans le centre du Mali et au Burkina Faso ?

Au vu de la situation, la réponse apportée est insuffisante. L’insécurité ne s’est pas seulement aggravée, elle s’est aussi étendue. Je doute que nos Etats aient pris la juste mesure de l’ampleur du problème. Entre 2014 et 2016, quand les habitants du centre du Mali disaient que ça n’allait pas, personne ne les a écoutés.

Pourquoi ?

Par manque d’intérêt. Le centre du Mali est loin de Bamako. La réalité, pour nos dirigeants, ce sont les capitales. C’est ça, les gouvernances africaines ! D’un côté, il y a le pouvoir dans les capitales, où les élites se reproduisent et, de l’autre, le pays réel constitué à 90 % de cultivateurs et d’éleveurs de troupeaux. Ces citoyens ne savent pas forcément le nom de leur président. Ils ignorent aussi le plus souvent que l’Etat a des obligations envers eux, simplement parce qu’ils n’en sont pas informés.

Au Mali, les voix exhortant le gouver­nement à désarmer les milices se multiplient. Il l’a promis, a lancé des appels, mais cela ne fonctionne pas. Pourquoi ?

Tant que les autorités ne neutraliseront pas les mouvements djihadistes, le désarmement des milices sera compliqué. Ces groupes se sont armés pour se défendre contre les terroristes. Pour qu’ils acceptent de rendre leurs armes, ils ont besoin de l’assurance que les djihadistes sont vraiment combattus par l’Etat. Or, ni les Peuls ni les Dogon n’ont cette conviction. Et puis l’Etat malien ne peut pas désarmer seul tous ces groupes.

Au Mali, les critiques envers la communauté internationale sont de plus en plus nombreuses. Beaucoup de Maliens ­estiment qu’elle n’agit pas pour empêcher les violences…

Elle agit ! Aujourd’hui, les seules actions véritables contre les djihadistes sont menées par la force française « Barkhane ». Toutes les enquêtes concernant les droits de l’homme rendues publiques sur ces conflits, c’est la ­Minusma qui les produit. Et la mission onusienne appuie aussi des projets de développement et le processus de dialogue entre les communautés. Il faut le dire : ceux qui ne font pas grand-chose, c’est nous-mêmes !

« Si le centre du Mali tombe, il n’y aura tout simplement plus de pays en tant que tel »

Si le cycle des violences n’est pas enrayé au Sahel, vers quoi se dirige-t-on ?

Ce sont les fondements mêmes de nos Etats et leur vivre-ensemble qui sont à présent menacés. Avant cet engrenage, nos Etats sahéliens étaient déjà très fragiles. Aujourd’hui, ils peuvent s’effondrer, et très rapidement. Il n’en reste déjà que très peu de chose.
Au Mali, si le centre s’enflamme définitivement, le pays risque de se retrouver divisé, car cette région constitue le point de jonction entre le nord et le sud. Il est un passage obligé. Si le centre tombe, il n’y aura tout simplement plus de pays en tant que tel.

Quelles pistes pourraient être envisagées pour éviter un tel scénario ?

Il faut désarmer toutes ces milices et faire en sorte que les populations ne prennent plus les armes. La guerre au nord du Mali et l’accord de paix d’Alger, signé en 2015 entre le gouvernement et les anciens groupes re­belles [indépendantistes touareg], ont eu un impact sur la course à l’armement des autres communautés ailleurs.
Ces dernières ont vu que des concessions avaient été faites aux rebelles et elles se sont dit : si ça leur a été concédé, c’est que, nous aussi, nous pouvons obtenir des concessions en faisant comme eux, c’est-à-dire en prenant les armes.
Pour éviter cela, il faut que les Etats se redéploient et mettent en place une gouvernance vertueuse. Les Etats corrompus ne sont plus ­acceptés. Ni à Mopti ni au Burkina Faso. Tant que les administrateurs seront vus par les locaux comme des prédateurs économiques, les autorités auront beau renforcer leur présence, elles auront toujours des ennemis. Le premier combat des Etats devrait être celui contre la corruption.

Morgane Le Cam Bamako, correspondance

Source: Le Monde