C’est au cours de la
rencontre régionale avec la presse sur le bilan économique et social en
Guinée ; au Mali, au Niger et au Tchad que la directrice des
opérations de banque mondiale Mali, Niger et en Guinée Mme Souckeyna KANE a
expliqué les contenants du rapport à travers le résultat des programmes de
délivrance de bons électroniques (E-vouchers) au Mali, au Niger et en Guinée.
C’était ce mercredi 12 juin 2019 dans la salle de vidéo-conférence de la Banque
Mondiale-Mali. L’occasion s’est déroulée en présence du personnel de
l’institution Breton wood et des hommes de médias interconnectés sur une
plateforme de vidéoconférence depuis Bamako-Washington et dans les autres pays
concernés par les programmes de délivrance E-vouchers de bons électroniques.
Ce
rapport est le fruit de collaboration réalisé sous la houlette de José Lopez-Calix Marianne Grosclaude et
Andrew L Dabalen avec contributions écrites d’une équipe interdisciplinaire
de la banque Mondiale composée de
plusieurs experts. Le rapport est vu par certains comme un précieux travail d’édition
et de composite a été réalisé en temps opportun par bonnett, maria DEVERNA, et tant d’autres.
Selon
la directrice des opérations de la Banque
mondiale Mali, Niger et en Guinée « la contribution du secteur agricole à l’économie de la Guinée, du Mali
et du Niger est essentiel. En part du PIB, l’agriculture représente,
respectivement pour ces pays, 16%,38%, et 40% aussi première source d’emploi
pour la majorité de la population 68%, 57%, et 75% de façon respective »,
a-t-elle ajouté dans l’avant-propos du rapport.
En
réalité cet important se caractérise par des rendements faibles dus à
l’utilisation limité et la qualité médiocre des intrants. Sur ce plan le
rapport dira que le centre international pour le développement des engrain (IFDC) a estimé le rendement céréalier
moyen à 1,6 tonne par hectare en 2014 au Mali, ce qui est supérieur à la
moyenne subsaharienne (1tonne par hectare)qui est nettement inférieur aux
rendements potentiel.
Concernant
les perspectives économiques Soukeyna
KANE de la Mondialepour le Mali ; du Niger et de la Guinée affirme
dans le rapport que « je suis
heureuse d’annoncer que tous les pays devraient connaitre en 2019 des taux de
croissance solide et positifs, le Niger et la Guinée représentant respectivement
6,5% et 5,9% le Mali et Tchad près de 3,4%. La croissance positive du Tchad
résulte également de la restructuration réussie de sa dette envers Glencore »,
a-t-elle dit.
Pour
sa part, les indicateurs macroéconomiques de la Guinée, Mali et du Tchad
(2014-2019), il est dit que « la
reprise économique s’est consolidée en 2018 et les perspectives de cette année
sont positives pour 2019 ». Les mêmes les indicateurs indiquent que
« les déficits du compte courants restent élevés en Guinée et au Niger en
raison de fortes importations liées au secteur minier… ». Les déficits
budgétaires étaient élevés en 2018 sauf au Tchad, et doivent être
consolidés surtout avec des taux d’inflation en légère augmentation avec
la reprise, mais limités à un seul chiffre.Tandis que les termes de l’échange
semblent s’améliorer au Tchad, mais pas avec la même magnitude que l’année
dernière et soutenu par une augmentation supplémentaire des recettes ».
Daouda B KONE
Soure: Croissanceafrique.com