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Mali: Marche des enseignants, il n’y a pas de petite marche .

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Des petites actions ont le plus souvent des cas aboutit au grand bouleversement d’un certain ordre. On ignore des fois la cause de notre chute. Ben Aly en Tunisie n’a pas su que l’immolation du jeune Bouazid allait causer sa perte aussi le 30 novembre 2014 au Burkina Faso, fera la chute de Blaise.

Sans être superstitieux, le mois de Mars demeure dangereux au Mali. Des exemples, il y’a en assez : le 26 mars 1991, la fin du régime Moussa Traoré ; le 27 mars 2006, le match Togo- Mali suivie de casse en ville et le 22 Mars 2012, on s’en souvient toujours.

La marche des enseignants partout au pays peut être un déclic, un signal pour montrer que ce n’est pas rose partout.

Il n’ y’a pas de petite marche, il faut sincèrement prendre la chose au sérieux.
Benjamin Sangala

Source : Croissanceafrique.com

MALI: COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI, 06 MARS 2019

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 06 mars 2019 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

  • adopté des projets de texte ;
  • et procédé à des nominations.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Sur le rapport du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil des Ministres a adopté :

  1. des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Hôpital de Dermatologie de Bamako.

L’Institut central de la Lèpre ou Institut Marchoux, créé en 1935, avait pour mission la recherche et la prise en charge des affections dermatologiques pour les populations des pays membres de l’Organisation de Coopération et de Coordination pour la Lutte contre les grandes Endémies.

Le Centre national d’Appui à la Lutte contre la Maladie a été créé en 2001 sous la forme d’un établissement public à caractère scientifique et technologique en remplacement de l’Institut Marchoux.

Les activités du Centre sont essentiellement des activités de soins, de formation et de recherche menées par son Service dermatologique.

L’Hôpital de Dermatologie de Bamako est créé sous la forme d’un établissement public hospitalier en vue d’une meilleure prise en charge des activités hospitalières et de recherche. Il permettra notamment :

  • d’offrir des soins dermatologiques courants aux populations du Mali et des pays voisins et des soins spécialisés aux grands brûlés et aux malades atteints de toxidermies graves ;
  • de créer des pôles d’excellence dans les domaines de la dermatologie comme la léprologie, l’allergie, la vénéréologie, la mycologie et l’histopathologie cutanée ;
  • de développer la recherche et la formation spécialisées en dermatologie et d’appuyer les autres établissements de santé dans ces domaines.
  1. des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Santé publique.

L’Institut national de Santé publique est créé sous la forme d’un établissement public à caractère scientifique et technologique et sur la base de la fusion des structures suivantes :

  • l’Institut national de Recherche en Santé publique ;
  • le Centre de Recherche, d’Etudes et de Documentation pour la Survie de l’Enfant ;
  • l’Agence nationale de la Sécurité sanitaire des Aliments ;
  • le Centre de Développement des Vaccins ;
  • le Centre national Influenza ;
  • le Centre de Pharmacovigilance ;
  • le Département des Opérations d’urgences de Santé publique du Centre national d’Appui à la Lutte contre la Maladie.

L’Institut aura pour mission la mise en place d’un système de veille sanitaire et de surveillance épidémiologique et la promotion de la recherche sur les politiques et systèmes de santé.

Les projets de texte adoptés consacrent les innovations suivantes :

  • la mise en place d’un dispositif institutionnel adapté pour la facilitation et la coordination des interventions de surveillance et de riposte nationale ;
  • la mise en réseau des compétences nationales ;
  • la mise en œuvre des stratégies de sortie de crise et des stratégies de résilience.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME

Sur le rapport du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déclarant d’utilité publique les travaux de construction de l’Agence auxiliaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest à Kayes.

La réalisation de ces travaux empiète sur certaines propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique conformément aux dispositions du code domanial et foncier.

L’adoption du présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de l’extension du réseau de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest dans notre pays.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

  • Secrétaire Général de la Grande Chancellerie des Ordres nationaux du Mali : Lieutenant-colonel Moutian Philémon DIARRA.

AU TITRE DE LA PRIMATURE

  • Conseiller technique au Secrétariat Général du Gouvernement : Monsieur Mamadou TRAORE, Inspecteur des Services Economiques.

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

  • Ambassadeur du Mali à Ankara (République de Turquie) : Monsieur Mohamed Aly AG IBRAHIM, Inspecteur des Finances.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DE L’EAU

  • Inspecteur en Chef de l’Energie et de l’Eau : Monsieur Cheick Ahmed SANOGO, Ingénieur de l’Industrie et des Mines.
  • Inspecteurs de l’Energie et de l’Eau :
     Madame Nassira KEITA, Administrateur civil ;
     Monsieur Mahamadou OUEDRAOGO, Ingénieur de l’Industrie et des Mines.

AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS

  • Conseillers techniques :
     Monsieur Sidy ABOUBA, Inspecteur des Services Economiques ;
     Monsieur Mohamed COULIBALY, Professeur Assistant.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE

  • Conseiller technique : Monsieur Sayon DOUMBIA, Administrateur de l’Action Sociale.

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DU PETROLE

  • Conseiller technique : Monsieur Issa COULIBALY, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. Bamako, le 06 mars 2019

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Madame SANOGO Aminata MALLE
Officier de l’Ordre national

Source : Croissanceafrique.com

Mali: La ville de YANFOLILA abritera le FESTIVAL International du WASULU, prévu le 15 au 16 mars prochain.

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L’information a été donnée lors d’une conférence presse tenue à l’hôtel Wassulu . Le festival international de Wassulu qui aura lieu du 15 au 16 mars à Yanfolila, dans la capitale de Wassulu au sud du Mali est une grande opportunité pour la population de la localité. C’était mardi, le 5 mars 2019 à l’hôtel Wassulu. Elle a été animée par la star de la musique malienne Oumou Sangaré.


Le concept du festival de Wassulu nous a été présenté ainsi : ‹‹Ce festival porté par la star Oumou Sangaré, dont la musique et la famille sont originaires du Wassulu, ce projet a été initié par une demande des jeunes et des forces vives de Yanfolila qui sont venus demander son aide. Oumou n’est pas seulement une artiste reconnue internationalement et l’engagement en faveur des femmes et des opprimés est notoire. Elle est aussi une entrepreneuse qui met son énergie à développer son pays. Et depuis plusieurs années, elle est devenue un exemple à suivre pour ceux qui veulent entreprendre en Afrique. Nombreux sont les jeunes et les femmes qui viennent lui demander des conseils, que ce soit au Mali, en Afrique ou parmi la diaspora ouest-africaine. Pourquoi Forbes Africa l’a faite entrer dans son palmarès des femmes les plus influentes en Afrique.
Quand les jeunes de Yanfolila sont venus solliciter Oumou Sangaré pour les aider à dynamiser leur ville et échapper ainsi à l’exode rural puis à l’émigration, l’idée du festival s’est imposée tout de suite. Une première édition a eu lieu en 2016, ce qui a permis d’identifier le principal problème: le manque d’hébergement et de structures d’accueil. C’est pourquoi Oumou a construit un complexe touristique: 60 cases, équipées de confort minimal, regroupées autour d’un espace de restauration et d’une piscine, dans un espace sécurisé. Ce campement Culturel et touristique va permettre de développer le tourisme autour de la musique et de la danse. Nombreux sont les maliens de la diaspora qui veulent découvrir le pays de leur ancêtres, ainsi que les amoureux de l’Afrique issus du monde entier. Ils auront la possibilité de suivre les stages de danses, des ateliers de kamele n’goni… et de faire des circuits touristiques dans le Wassulu.››
La conférencière Promotrice de FIWA nous a fait connaitre le déroulement de festival ‹‹ Il y a une programmation musicale exceptionnelle, se seront adjoints différents animations voir une foire des expositions et des visites touristiques. Grâce à une grande résonance médiatique nationale et internationale, ils espèrent attirer l’attention du public sur le Wassulu, cette région méconnue et pourtant si riche culturellement. Le FIWA, recevra la Caravane de la paix du Festival au Désert ››, a-t-elle expliqué.


Pour attirer l’attention des uns et des autres, la diva, dit que ‹‹ la culture n’est pas seulement un élément de la cohésion sociale mais aussi elle est un levier de l’économie››. Elle a ajouté que ‹‹ le but de ce festival est de faire sortir les instruments musicals non connus par Bamako. Les grands artistes comme Seck Tidiane Seck, Toumani Diabaté, Iba One… et d’autres surprises seront au rendez-vous.

Hamadoun Alphagalo

Source : Croissanceafrique.com

Bamako: Nianian Aliou TRAORÉ à la tête d’une association des femmes journalistes du Mali.

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Ce mardi 05 mars 2019, s’est tenu le lancement des activités de l’association des femmes de la presse du Mali. Il s’agit d’une association créée par les professionnelles (femmes) de la presse Malienne. Un lancement qui a vu la présence de plusieurs hommes de médias venus de partout. C’était en présence de l’honorable Abidine Koumaré parrain de l’évènement.

Dans son discours d’ouverture la présidente de l’AFPM (association des femmes de la presse du Mali) Nianian Aliou TRAORE journaliste et présentatrice JT à l’ORTM affirme qu’« il est avéré que le métier de journaliste n’est pas une sinécure. Elargissez cette affirmation aux femmes qui exercent ce métier par choix, vous devinez tout de suite la difficulté qui est la nôtre d’exercer cette noble profession » a- t-elle affirmée.
Pour elle, à travers ses reportages et écrits, qu’elles peuvent être des vecteurs de sensibilisations, d’éducation afin de porter haut la voix des femmes au Mali. Il s’agira d’apporter la touche féminine à ce monde si masculin. Par ailleurs l’un des objectifs dit-elle de cette association « sera d’accompagner les politiques publiques en faveurs de l’autonomisation de la femme » a laissé entendre Nianian Aliou TRAORE.
L’association des femmes de la presse du Mali est apolitique, mais reste ouverte à toute initiative allant dans le sens du développement du journalisme en particulier et, de la communication en générale. Avec un bureau composé de 11 membres issus de la presse écrite, de la presse ligne, de la radio et de la télévision. Il est élu pour un mandant de deux ans renouvelable.
Une cérémonie placée sous le signe de la commémoration de la journée internationale de la femme, qui aura lieu le 08 mars 2019. C’est pourquoi le thème choisi par l’AFPM est « femmes, facteurs de développement », un thème qui a été débattu par quatre braves dames issues de plusieurs domaines différents. Un évènement, placé sous le parrainage de l’honorable Abdine KOUMARE président de la commission économique de l’Assemblée nationale du Mali. Mme la présidente de AFPM a profité de l’occasion d’y remercie le ministre de l’économie numérique et de communication M. Harouna Modibo TOURE pour ses multiples sollicitudes au monde de la presse.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Urgent: Pour la sortie de crise, Soumaila Cissé déterminé pour l’intérêt supérieur du Mali.

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Déjà la Décrispation du climat social a porté fruits. Il s’agit de « la main tendue » d’IBK a rencontré les opposants Amadou Thiam de ADP-Maliba, Me Mohamed Ali Bathily, Soumaila Cissé. Après Soumana Sacko effectué depuis hier mardi c’était celui de Soumaila Cissé qui a été succès entre les deux frères de longue date (IBK-Soumi) . Désormais d’autres tours suivront, il s’agit entre autres de la future rencontre Soumaila Cissé et Alpha Omar Konaré ancien président de la République, un grand connaisseur des dossiers important du Mali.

Pour rappel, le tête à tête de la semaine dernière entre le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita, et Soumaïla Cissé, devait rester entre les deux hommes. Mais, il a été ébruité par les services de Communication proches de l’opposant avant que lui-même n’organise une conférence nocturne après l’entretien avec le président de la république. Où l’on a appris par Soumi que les deux hommes devront se rencontrer après le retour d’IBK du FESPACO. C’est une chose faite et même faite. Selon une source concordante , « après le deuxième tête a tête de IBK-Soumaila Cissé, c’est le tour de l’ancien président Alpha Omar Konaré, et après ceux-ci, le deux hommes (frères) (IBK-Soumi) rencontreront tour à tour les anciens premiers ministre afin de faire des propositions concrètes pour une sortie de crise durable et apaisée », dit-elle.

Notre source, affirmera par la suite que  » le sdeuw hommes (IBK-Soumi) on prévu de rencontrer tous les partis politiques sans exception. Pour eux , ils va s’agir de faire la part des choses. Le Mali sortira dans cette crise que vit la population », a-t-elle affirmée.

Il faut noter que la semaine dernière, Soumaila Cissé a rencontré plusieurs hommes politiques dont ancien président par Intérim professeur Dioncounda Traoré qui selon lui, est dit partant pour la sortie de crise mais aussi pour la paix durable et fructueuse pour l’honneur du Mali.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Lancement d’une Association des femmes de la presse Malienne.

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Ce mardi 05 Mars 2019, le centre international de conférence de Bamako a abrité le lancement de l’association des femmes de la presse Malienne (AFPM). Il s’agit d’une association créée par les professionnelles (femmes) de presse Malienne. Un lancement qui a vu la présence de plusieurs hommes de médias venus de par tout. C’était en présence de l’honorable Abidine Koumaré , président de la commission économique de assemblée nationale.

MALI: LA BAD ANNULE SON FINANCEMENT DE 30 MILLIARDS DE FCFA

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Le financement du projet d’assainissement de la ville de Bamako (PAVB) qui avait suscité tant d’espoir chez les habitants de la ville des trois caïmans, et de vantardise du Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga vient de connaître un coup d’arrêt. La Directrice générale du Bureau régional de Développement et de prestations de services pour l’Afrique de l’Ouest du Groupe de la Banque africaine de Développement (BAD), Marie-Laure AKIN-OLUGBADE dans une correspondance au ministre de l’Economie et des Finances du Mali, Dr Boubou Cissé, lui a notifié l’annulation du Financement du projet. (Objet : Projet d’assainissement de la ville de Bamako (PAVB).

Notification d’annulation du Financement du projet. Accord de prêt FAD N°2100150036743 et FAT N°5900150001151). La lettre en date (Ref.) du 15 février 2019 a été reçue par le département de l’Economie et des Finances, le 20 février 2019, avec ampliations des ministres de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable Mme Aida M’Bo Kéita, de l’Energie et de l’Eau Sambou Wagué, du Directeur général de la Dette Publique Elly Prosper Arama, de la Directrice générale adjointe de la Dette Publique Mme Fadima Tapo, du DG de la Smapep SA Yenisanga Koné. Depuis deux semaines, que ce financement a été frappé d’une annulation, le gouvernement n’a fait aucun communiqué pour informer les Maliens, ni la primature, ni le ministère de l’Economie et des Finances, encore moins le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.

Cette déconvenue lève un coin de voile sur l’incapacité de l’attelage gouvernemental à mobiliser les ressources accordées à notre pays pour se sortir du marasme. Les autorités de la Banque africaine de Développement s’en sont rendues compte et en sont devenues très amères, « Nous avons l’honneur de porter à votre très haute attention que le projet cité en objet a été approuvé par la Banque depuis le 11 janvier 2017. A ce jour, soit vingt-cinq (25) mois après son approbation, aucun décaissement n’a été effectué sur les ressources y allouées. Nous voudrions à cet égard rappeler qu’au regard des règles et procédures de la Banque en matière de prêts et dons, « tout prêt ou don signé, et qui ne décaisse pas dans un délai de plus de quatre-vingt-dix (90) jours et une période cumulative de plus de cent quatre-vingt (180) jours est éligible à l’annulation ». Au vu de ce qui précède, nous constatons malheureusement que les conditions d’annulation de l’opération en objet sont à présent réunies. Par conséquent, nous vous avisons que ladite annulation sera effective à compter de la présente date de notification.

A cet effet, nous vous précisons que conformément à la règle en la matière, il vous est possible de disposer de 70% du montant annulé, dans l’allocation de votre pays. » Un vrai camouflet sur le visage du Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga, qui doit en être très affecté. Lui qui se promenait de commune en commune, de cérémonie en cérémonie pour clamer le bénéfice de ce financement de l’assainissement de la ville de Bamako, qui il faut le reconnaitre est une attente collective, un pain béni, que la BAD du fait de la mal gouvernance de nos gouvernants, vient de retirer des mains du gouvernement.

Que s’est-il donc passé entre le Mali et ses amis de la BAD ? Certains proches du milieu parlent d’un doublement d’attention de la part de nos partenaires, qui sont devenus plus regardants, très regardants et vigilants sur la moralité de certaines opérations, depuis la découverte de procédés rocambolesques de décaissement de l’argent public au sommet de l’Etat, qui piétinent les procédures budgétaires généralement admises. Quand on peut mettre à disposition jusqu’à 50 millions de FCFA de l’argent public, sans aucune traçabilité de ce fonds, alors qu’on contracte des dettes en longueur de mandat, cela devient inquiétant pour les bailleurs, qui commencent à se retenir de jeter de l’argent de leurs contribuables, par la fenêtre.

Cependant, pour d’autres, la situation s’explique par le peu de discipline et de solidarité qui caractérise le gouvernement Soumeylou Boubeye Maïga, se traduisant par l’immobilisme. Le gouvernement se serait installé dans le conflit d’intérêts entre ministères au point que la complémentarité ne sert plus de lien solide entre les ministres. « Ce non décaissement par l’État, après l’approbation du projet depuis 2 ans, est la résultante d’une guerre de tranchées entre ministères interposés intervenant dans toute la chaîne de l’écosystème de financement. Selon nos informations, le ministre de l’Économie et des Finances, Boubou CISSÉ a manqué de flexibilité dans la gestion de cette ligne de financement. On lui reprocherait une intransigeance poussée et de vouloir faire passer sous son parapluie tout le dispositif qui avait au départ un caractère transversal. Ce flottement s’est accentué avec le processus d’organisation de la présidentielle de 2018 très tendu », écrit notre confrère de confidentielafrique.com

Daou

Source : Républicain

Mali: Le ministre NINA WALET préside le SIXIÈME SESSION ORDINAIRE DE CONSEIL D’ADMINISTRATION du CDAT

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Centre de développement de l’artisanat textile, a tenu sa sixième session ordinaire du conseil d’administration, Mardi le 5 mars 2019 dans la salle de conférence de siège à Niamkoro Cité UNICEF. Présidé Madame Nina Wallet, ministre de l’artisanat et du tourisme.
Dans l’entame de ses propos, Madame le ministre a souhaité la bienvenue à tous les gens présents à cette cérémonie.
‹‹ Le CDAT, dont la mission est de promouvoir la transformation artisanale des matières premières textiles localement produites est tenu d’améliorer les conditions de création et de production pour une transformation locale de qualité ››, a-t-elle déclaré.
Selon Madame le ministre ‹‹ Étant une confluence entre l’artisanat et l’agriculture, le CDAT doit avec professionnalisme entretenir une synergie d’action entre les deux secteurs afin de satisfaire la demande locale et se positionner sur le marché international ››
‹‹ Pour cette année, il s’agira plus particulièrement de renforcer la capacité de gestion des femmes pour leur meilleur positionnement au sein des organisations de production de coton et leur accès équitable aux différents services dans le secteur. Ce renforcement de capacités devrait être opérationnel sur toute chaine de valeur de la transformation au bénéfice du genre››, a-t-elle affirmé.
Il a dit que ‹‹ La réalisation de ces objectifs impose à la fois de multiplier les efforts les efforts en vue d’améliorer l’attractivité de la filière vis à vis des nouveaux investisseurs, de renforcer durablement la compétitivité des unités artisanales textiles.››
Elle a profité de cette occasion pour faire appel pressant aux partenaires potentiels pour soutenir le CDAT dans ces actions. À cet effet, il est important de saluer les efforts très encourageants de certains partenaires comme la CMDT et PMU-MALI dont les appuis ont concouru au renforcement des capacités des artisans de Kita et de Sikasso.
Madame, le ministre nous a indiqué les travaux qu’ils feront au de cours de cette session, ‹‹ nos travaux porteront essentiellement sur l’examen et l’adoption de documents qui sont entre autres: le procès verbal de la 5eme session du conseil d’administration, l’était d’exécution des recommandations de la 5eme Session du conseil d’administration de 2014, le projet de rapport du budget programme d’activités 2018 et le projet programmes d’activités 2019.
Elle a exhorté à procéder à une analyse minutieuse des documents soumis à votre appréciation, afin de donner au CDAT des orientations claires qui lui permettront d’accomplir efficacement ses missions.

Hamadoun Alphagalo

Source : Croissanceafrique.com

Abdoulaye G. Sidibé, président de l’Association Malidjiguiya : « Le maire Mandjou Dembélé veut vendre notre espace public. Nous ne l’accepterons jamais»

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Cet espace, dénommé « Fiesta carré », est situé à Baco Djicoroni Golf à côté de la place des taxis. Selon Abdoulaye Goutta Sidibé, président de l’Association Malidjiguiya Denwyé, l’espace doit servir de lieu de détente au profit de la population mais, il est aujourd’hui menacé par Mandjou Dembélé, maire délégué aux affaires domaniales à la mairie de la Commune V du district de Bamako.

« Cet espace a été réservé par les autorités pour servir de lieu de détente, de sport et de déroulement des cérémonies sociales et culturelles.  Dans les prévisions, selon nos enquêtes, il est probable qu’il accueille même un hôpital ou une école publique. C’est un espace public, mais il y a plusieurs années, le maire Mandjou Dembélé et ses complices (certains seraient des magistrats selon nos informations) veulent morceler la zone.

Dans sa stratégie, il a voulu vendre le côté ouest à un opérateur économique du nom de Maman Karagnara. Il a d’abord établi un permis au nom de celui-ci qui s’est vite abstenu lorsqu’il a appris nos mouvements de contestation. Il s’est alors retiré. Aujourd’hui, le maire Mandjou Dembélé est chargé des affaires domaniales à la mairie de la Commune V.pub

Présentement, tous les espaces publics de Bacco Djicoroni sont menacés par ce monsieur. Il collabore avec certains opérateurs économiques, qui se vantent d’être des autochtones du quartier, dont Bourama Sidibé, représentant de la marque de téléphonie mobile Tecno au Mali. Ce dernier ferme ses yeux et achète des terrains à tour de bras, sans vérification. C’est pourquoi, nous avons invité les journalistes pour informer l’opinion nationale des réalités et dénoncer les dérives de Mandjou Dembélé et ses complices.  Dix ans après le retrait des dossiers d’achat de Maman Karagnara, Mandjou et ses complices sont de retour. Ils veulent morceler l’espace.

Dimanche prochain nous envisageons un meeting sur l’espace pour les dénoncer. Personnellement, j’ai même déjà été approché par ces quidams qui m’ont proposé  deux parcelles pour me faire taire. Mais je l’ai refusé parce que la jeunesse du quartier compte sur moi et je ne peux jamais trahir mon association ainsi que cette jeunesse au profit de simples terrains. Le combat ne fait que commencé, et nous irons jusqu’au bout ».

Propos recueillis par

Daouda Bakary Koné

La ville d’Abidjan abrite le Forum Africain pour la Résilience 2019

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Le Ministre de l’Economie et des Finances Dr. Boubou CISSE intervient sur le panel « Revisiter la fragilité : Qu’est ce qui a changé? » avec M. Sibry Tapsoba, directeur du bureau de coordination des pays en transition à la Banque Africaine de Développement.

Il exposera ses réflexions sur « le coût de la fragilité au Mali » et la manière dont la résilience est organisée au Mali à travers les politiques et ses impacts sur les investissements.

A suivre

Source : Croissanceafrique.com