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Mali : Dr Boubou CISSE « Le crédit à l’économie stagne ».

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Au sortir de la première session du conseil national du crédit au titre de l’année 2019, qui s’est tenue mardi dernier, dans les locaux de l’agence principale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), le ministre de l’Economie et des Finances s’est exprimé devant la presse.
Le ministre de l’Economie et des Finances s’est réjoui de la situation économique, financière et bancaire de notre pays. Toutefois, il a regretté que les tendances positives ne soient pas accompagnées par une augmentation des crédits de la part des banques au profit de notre économie.
Dr Boubou Cissé a indiqué que le conseil a examiné la situation économique, financière et bancaire de notre pays. D’après lui, le constat qui s’est dégagé est la bonne tenue de la situation économique, monétaire et financière dans notre pays avec une perspective assez favorable. Un taux de croissance à 5%, à la sortie de 2018, restera ainsi qu’une inflation bien maitrisée en deçà de la norme communautaire, a assuré le ministre Boubou Cissé.
«Une bonne nouvelle pour notre pays, compte tenu des défis auxquels il fait face aujourd’hui. Cette situation de maîtrise montre en effet la capacité de résilience de notre pays», s’est réjoui le ministre de l’Economie et des Finances.
S’agissant des questions liées à la monnaie et aux crédits, il a salué l’arrivée de «UBA-Mali» dans notre pays, portant le nombre des institutions bancaires à 17. Le ministre Cissé a également noté avec satisfaction l’augmentation de la masse monétaire qui est aujourd’hui à plus de 15% et les emplois qui sont sur une tendance positive. Tout ceci constitue, selon le locataire de l’hôtel des finances, une bonne nouvelle en plus de l’amélioration du portefeuille des banques.
Le ministre de l’Economie et des Finances a regretté toutefois que ces tendances positives ne soient pas accompagnées par une augmentation des crédits de la part des banques au profit de notre économie. « Le crédit à l’économie a stagné », a-t-il fait remarquer.
Zangouna KONÉ

Source : croissanceafrique.com

L’AFD a choisi les 12 villes africaines qui formeront un réseau de Smart Cities sur le continent

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L’Agence Française de Développement (AFD) a sélectionné 12 villes africaines qui formeront un réseau africain de villes intelligentes (ASToN). Il s’agit d’Alger (Algérie), Bamako (Mali), Ben Guerir (Maroc), Bizerte (Tunisie), Kampala (Ouganda), Kigali (Rwanda), Kumasi (Ghana), Lagos (Nigeria), Maputo-Matola (Mozambique), Niamey (Niger), Nouakchott (Mauritanie) et Sèmè-Kpodji (Benin). Ces villes ont été choisies au cours d’un appel à concurrence lancé en début d’année par l’AFD.

Selon l’organisme français, la création d’un réseau de villes africaines intelligentes vise à favoriser les échanges et la coopération entre elles dans les domaines du développement économique, social et environnemental grâce à plusieurs solutions, notamment les technologies de l’information et de la communication (TIC).

L’ASToN sera mis en place sur le modèle du programme européen URBACT. Le programme européen d’échanges pour un développement urbain durable, initié depuis 2002, regroupe déjà 300 villes et 5 000 autres participants des vingt-sept Etats membres de l’Union européenne ainsi que la Suisse et la Norvège.

Le projet de mise en oeuvre effective du réseau africain de villes intelligentes devrait débuter en juin prochain et les activités de coopération entre les villes devraient démarrer au troisième trimestre 2019 et s’étaler sur trois ans.

Source : Agenceecofin.com

Burkina Faso: Acquisition de la licence pour l’implémentation de la 4G par ONATEL : 80 milliards de francs CFA dans les caisses de l’Etat

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La Ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes, Madame Hadja OUATTARA/SANON, a présidé ce mardi 26 mars 2019 à Ouagadougou, la cérémonie d’attribution par l’Etat burkinabè à l’opérateur de téléphonie mobile ONATEL, de la licence individuelle technologiquement neutre pour l’établissement et l’exploitation de réseau de communications électroniques.
La cérémonie a été marquée par la remise d’un chèque de 80 milliards de francs CFA par ONATEL à l’Etat burkinabè, du discours du Directeur général de l’ONATEL, Monsieur Sidi Mohamed NAÏMI, de l’allocution de Madame Hadja OUATTARA/SANON, du paraphe du cahier des charges par le président de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes, Monsieur Charles Tontama MILLOGO et de sa remise au Directeur Général de l’ONATEL, du paraphe de l’arrêté portant attribution d’une licence individuelle technologiquement neutre pour l’établissement et l’exploitation de réseau de communications électroniques par Madame Hadja OUATTARA/SANON et de sa remise à Monsieur Sidi Mohamed NAÏMI.
Le chèque de 80 milliards de francs CFA, représentant la totalité des droits d’acquisitions de la licence, a été remis à Madame Hadja OUATTARA/SANON, Ministre de tutelle, qui s’est chargée de le transmettre au Ministre de l’Economie, des Finances, et du Développement, Monsieur Lassané KABORE.
La licence individuelle technologiquement neutre donne aux opérateurs une plus grande flexibilité pour la mise en œuvre de leurs réseaux et services, notamment l’implémentation de la 4G.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Monsieur Remis Fulgance DANDJINOU, celui en charge de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entrepreneuriat, Monsieur Salifo TIEMTORE, du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Monsieur Sommanogo KOUTOU.

Zangouna KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

COMMUNIQUE PACP 26 Mars 1991- 26 Mars 2019

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Symbole de consécration de l’avènement de la démocratie et du pluralisme politique, 28 ans après au MALI , le besoin de liberté, de sécurité , de paix et de prospérité n’ont jamais été aussi impérieux pour notre peuple.

Le Parti pour L’Action Civique et Patriotique (PACP) s’incline sur la mémoire de nos martyrs et rend un vibrant hommage à tous les acteurs de cette lutte.

Confronté à des défis sécuritaires énormes avec son corollaire de victimes , Le PACP présente ses sincères condoléances émues aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement à tous les blessés.

Nous exhortons l’ensemble des forces politiques et sociales à préserver et sauvegarder les acquis chèrement acquis le 26 Mars 1991.

Aussi face à la situation , le PACP invite toutes les forces vives de la nation et le gouvernement à une synergie d’actions pour sortir notre pays de la crise multiforme à laquelle elle fait face et qui fragilise les fondements notre jeune démocratie.

Les vertus du dialogue et de la concertation chères à notre peuple doivent être utilisées pour ce faire.

Bamako, le 26 Mars 2019

Pour le PACP

Le secrétaire à la Communication

Abdramane Diallo

Algérie : le général Gaïd Salah appelle à déclarer l’empêchement du président Bouteflika

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Dans un discours dont des extraits ont été diffusés à la télévision publique, le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne, a appelé à l’application de l’article 102 de la Constitution. Si le Conseil constitutionnel suit ses recommandations, cela ouvrirait la voie à une procédure d’empêchement d’Abdelaziz Bouteflika.

Le chef d’état-major algérien, également vice-ministre de la Défense, a fait ses déclarations alors qu’il était en déplacement à Ouargla, dans la 4e région militaire. L’article 102 de la Constitution dispose que « lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement ».


>>> À LIRE – Présidentielle en Algérie : le général Ahmed Gaïd Salah, arbitre de l’ère post-Bouteflika ?


La procédure prend du temps, car ensuite, selon la Constitution algérienne, « le Parlement siégeant en chambres réunies déclare l’état d’empêchement du Président de la République, à la majorité des deux tiers de ses membres et charge de l’intérim du Chef de l’État, pour une période maximale de 45 jours, le Président du Conseil de la Nation ».

SI APRÈS 45 JOURS, L’EMPÊCHEMENT VAUT TOUJOURS, ALORS ‘IL EST PROCÉDÉ À UNE DÉCLARATION DE VACANCE PAR DÉMISSION DE PLEIN DROIT’

Une fois ce délai expiré, le président peut toutefois retrouver ses fonctions. Mais si après 45 jours, l’empêchement vaut toujours, alors « il est procédé à une déclaration de vacance par démission de plein droit ».

A suivre

Affaire de massacre d’ogossagou: « Le Mali est-il devenu un pays sans morale ? » s’interroge Mohamed A TRAORÉ (AJCAD-MALI).

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« J’ai voulu garder le silence comme je le fais depuis des mois, mais notre silence nous rendra complice devant l’histoire face à ce désastre qui se passe au Mali. Ces morts continueront de nous hanter jusqu’à la fin de ce monde.

52 soldats tombés en deux semaines dans l’indifférence totale.

300 morts depuis janvier principalement au Nord et au centre du pays.

Ces soldats qui meurent devant nos yeux, ne sont-ils pas maliens ?

Pensez à chaque Père, chaque Mère qui ne verra plus son enfant, à ces Veuves qui se réveilleront plus aux côtés de leurs maris, à chaque Bou de Chou qui ne jouera plus avec son père, à chaque malien qui sera obligé de vivre avec la perte d’un membre de sa famille.

Qui est responsable de quoi dans ce pays ?

Est-il possible de rester inerte face à une telle situation ?

Pendant ce temps nous continuons avec nos publications d’humour, d’éclats de rire, de faire la politique politicienne… chacun vaque à ses occupations comme si nous vivons dans un pays normal ?

Non et non, le Mali d’aujourd’hui, fait non seulement honte mais n’a rien de normal.

Est-ce une fatalité de mourir au Mali comme un animal ?

Le malien est-il devenu cynique jusqu’à ce point ?

Chaque mort est un mort de trop, chers décideurs maliens.

Mettons de côté nos différends et trouvons une solution à ce décompte macabre.

Oh mon Dieu, vous avez déjà vu les larmes d’une mère ou d’une épouse qui apprend la mort d’un être au front ?

Les soldats n’ont pas besoin de nos RIP ils souhaitent juste vivre comme chacun de nous » sont entre autres questions et analyses faites par Mohamed Abdoulaye TRAORÉ membre influant de l’AJCAD-Mali .

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique. com

Mali : le CICR dénonce le massacre des civils et appelle à la retenue

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Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) exprime sa vive préoccupation et dénonce vigoureusement le massacre survenu le 23 mars 2019 dans le village d’Ogossagou au centre du Mali où plus d’une centaine de civils ont été tués et d’autres blessés par des hommes armés.

« J’ai été marqué par le très jeune âge de certaines victimes qui avaient entre un et trois ans et le fait que la majorité des blessés étaient des femmes. C’était un spectacle macabre fait de gémissements et de plaies béantes sanguinolentes », témoigne Félix Santhoni, délégué du CICR qui a participé à l’accueil des blessés à leur arrivée à l’hôpital de Mopti.

« Ce qui s’est passé à Ogossagou est extrêmement préoccupant. Le CICR dénonce des agissements totalement inacceptables et s’inquiète de l’exacerbation des tensions intercommunautaires au centre du Mali. De tels agissements aggravent une situation sécuritaire déjà fragile et entraînent de graves conséquences humanitaires. Le CICR demande à tous les acteurs de faire preuve de retenue, de respecter les civils et d’épargner les combattants qui ont cessé de se battre », affirme Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation du CICR au Mali.

En coordination avec les responsables sanitaires de la région, le CICR a participé à l’évacuation des blessés jusqu’à l’hôpital régional de Mopti. Pour faire face à leur prise en charge, il a également remis du matériel médical à l’hôpital de Mopti.

Depuis quelques mois, le CICR a considérablement renforcé son action au centre du Mali. Il y développe des activités en faveur des populations les plus affectées par le conflit armé et les violences, notamment à travers des activités médicales à l’hôpital régional de Mopti et l’aide d’urgence aux personnes déplacées.

Informations complémentaires :

Germain Mwehu, CICR Bamako, tél: +223 76 99 63 75
Françoise Lambert, CICR Dakar, tél : +221 77844 0170

www.facebook.com/CICRMali
www.twitter.com/CICR_Mali

Zangouna KONÉ

Source : Croissanceafrique. com

France-Chine:Méga-commande de 290 Airbus A320 et dix A350 par la Chine

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Contrat faramineux avec Airbus

Airbus et la China Aviation Supplies Holding Company (CASC), entreprise d’Etat, ont signé lundi un accord portant sur l’acquisition de 290 appareils de la famille A320 et de dix A350. Le contrat a été signé en présence des présidents français et chinois, à l’occasion de la venue en France de Xi Jinping. Le montant du contrat est estimé à plus de 30 milliards de dollars. Un contrat nettement plus important que le pré-accord annoncé il y a plus d’un an, qui portait sur 184 Airbus A320.

■ Accords économiques: la France veut le « respect des intérêts mutuels »

Le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi que la France et la Chine allaient coopérer sur une liste de projets concrets d’investissements dans les pays traversés par le méga projet chinois d’infrastructures des nouvelles routes de la soie, qui préoccupe certains pays européens.

Les deux présidents ont ensuite tenu une conférence de presse – aucune question n’a été autorisée. « La Chine souhaite une Europe unie et prospère », a déclaré Xi Jinping. Pour sa part, Emmanuel Macron a affirmé la ligne sur laquelle il souhaite que l’Europe se positionne face aux ambitions chinoises : « un partenariat eurochinois fort » qui doit être articulé autour d’un « multilatéralisme fort », et un volet économique « loyal et équilibré ».

L’Europe cherche une posture cohérente face aux ambitions diplomatiques et économiques de Pékin.

→ RELIRE : Une visite de Xi Jinping à Paris sur fond de méfiance française et européenne

Samedi, l’Italie s’est engagée de plain-pied dans le grand projet chinois des « nouvelles routes de la soie », malgré les réticences de Bruxelles et Washington.  

Levée de l’embargo sur la volaille française

Elle était en vigueur depuis décembre 2015, lors que la grippe aviaire avait touché les élevages de l’Hexagone. Depuis lors, aucune viande de volaille française n’a été vendue en Chine. Ce lundi, la signature d’un accord entre le ministère de l’Agriculture et l’administration générale des douanes de Chine lève l’embargo sur les exportations de pattes, têtes et ailes de poulets congelés français vers la Chine. Le marché reste modeste en volume et en montant. Mais il est tout de même crucial pour la filière, car il lui permet de valoriser des morceaux (têtes, pattes, ailes) qui sont appréciés des Chinois et non consommés en France, rappelle la Fédération des industries avicoles qui regroupe 60% de la filière française. En 2015, la France avait exporté 3.570 tonnes de viande de volaille pour un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros, selon l’organisme FranceAgriMer.

■ Autres accords annoncés

EDF a conclu lundi avec China Energy Investment Corporation (CEIC) un accord sur un projet de parc éolien offshore en Chine pour environ un milliard d’euros. Cet accord porte sur les phases 4 et 5 du projet éolien de Dongtai

BNP Paribas, Eurazéo PE et ChinaInvestment Corporation (CIC) ont signé un mémorandum d’entente portant sur la création d’un fonds de coopération franco-chinois, dont le montant cible est d’un milliard d’euros. Ce fonds d’investissement bilatéral doit appuyer le développement en Chine d’entreprises françaises.

Schneider Electric et Power Construction Corporation (PCC) ont signé un accord de coopération stratégique pouvant atteindre près de 6 milliards d’euros, portant sur la modernisation industrielle des usines de PCC en Chine et en pays tiers.

CMA-CGM et China State Shipbulding Corporation ont signé un accord-cadre de coopération globale et un contrat de construction portant sur 10 nouveaux navires d’une capacité de 15 000 containers équivalent vingt pieds (EVP), dont le montant est estimé à 1,2 milliard d’euros.

■ Macron évoque les droits de l’homme

Le président français Emmanuel Macron a déclaré avoir fait part à son homologue chinois Xi Jinping des « préoccupations » de la France et de l’Europe sur le respect des droits de l’homme en Chine. « Nous avons eu sur ce sujet des échanges francs », a déclaré le président français, précisant avoir abordé « plusieurs cas individuels ».

(Avec AFP et Reuters et Croissanceafrique )


Attaque terroriste contre Ogossagou: IBK se recueille sur les fosses communes et présente les condoléances de la Nation

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des armées, SEM Ibrahim Boubacar Keïta, Chef Suprême des Armées, s’est rendu aujourd’hui à Ogossagou pour présenter ses condoléances et se recueillir sur les tombes (trois fosses communes) des victimes de la tuerie du samedi 23 mars. A son arrivée dans le village , le Président de la République, Chef de l’Etat , a été accueilli par les quelques notables qui ont échappé à l’acte terroriste . Après son recueillement sur les trois fosses communes, le Président de la République a successivement visité la maison incendiée de l’imam et grand marabout du Village, la maison incendiée du défunt chef de village et d’autres sites sinistrés .

Le bilan de l’attaque terroriste à ce jour selon le gouverneur de la Région de Mopti est 134 morts, 43 blessés dont 17 enfants, 23 hommes et 20 femmes . Un assaillant blessé à la cuisse gauche du nom de Bourama Togo, âgé de 32 ans, a été arrêté et mis à la disposition de la justice.

Très affecté par ce qu’il venait de constater après les événements semblables de koulogo au mois de janvier , le Président de la République a rencontré les populations rescapées du village sous un arbre. Le Chef de l’Etat a rassuré les populations. IBK a donné des instructions fermes au commandement militaire pour assurer la sécurité des populations afin qu’elles puissent vaquer à leurs occupations. L’Etat apportera des appuis nécessaires et se chargera de la reconstruction du village a annoncé le IBK.

Le président de la République a déclaré que les enquêtes seront menées pour situer les responsabilités et les coupables seront sanctionnés avec la dernière rigueur .

Les populations ont également reçu du Président de la République, un geste symbolique. le Président de la République a souhaité prompt rétablissement aux blessés en le nom du peuple malien, de la communauté internationale et en son nom propre et les condoléances les plus émues de la Nation.

Sur place , on pouvait constater la présence des équipes médicales de l’Etat soignant les blessés notamment une femme qui a reçu des balles au niveau des côtes et du bras. La vie reprend doucement dans le village et les populations rassurées par le Chef de l’Etat iront dès aujourd’hui faire leurs achats dans les villages du voisinage, escortées par nos forces . Par rapport à la sécurité ,le Chef Suprême des Armées a instruit, séance tenante au nouveau chef d’Etat Major Général des Armées, à ce qu’aucun cas de ce genre n’arrive plus jamais. « Si un cas similaire se produirait encore je mettrai immédiatement fin à ta fonction » déclaré publiquement le Président de la République.

Le Président de la République a également condamné avec la plus grande fermeté cet acte odieux et barbare dont les auteurs n’ont pour seul objectif que de semer la terreur et de compromettre les efforts du gouvernement, de la communauté internationale pour leurs efforts de cohésion du peuple malien et de développement harmonieux du pays…
Avant de quitter la localité, le Président de la République , a réaffirmé sa volonté à poursuivre avec la communauté internationale et dans le cadre du G5-Sahel , la lutte farouche contre le terrorisme au Mali et dans l’espace sahelien. Il a prié pour le repos de l’âme des défunts

Face à la situation, le Président de la République, avait réuni hier les membres du gouvernement en une session extraordinaire du conseil des ministres. De nouveaux chefs militaires ont été nommés et l’association Dan Nan Amanssangou a été dissoute et d’autres mesures sécuritaires prioritaires ont été redéfinies face aux derniers développements, pour préserver la vie et les biens des populations. .

Le Chef de l’Etat avant son retour à Bamako a rendu visite aux blessés à l’hôpital somino Dolo de Sevaré pour s’enquérir de leur état de santé et leur a souhaité prompt rétablissement). Le Chef de l’Etat a salué le personnel de l’hôpital et félicité tous pour la bonne tenue et la propreté des lieux en les encourageant à maintenir ce cap pour la santé des usagers .

Le Président de la République était accompagné par les ministres chargés de la Solidarité, de la Réconciliation, de la Sécurité, de l’administration territoriale, de son Chef d’état major particulier, du nouveau Chef d’état major général des Armées, du Secrétaire général adjoint de la Présidence et d’une forte délégation.

La Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Mali:Affaire de massacre d’Ogossagou, une délégation du Bureau de la CPI attendue à Bamako dans cette semaine.

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C’est dans une localité désertée que le président de la République du Maliest arrivé en hélicoptère. Les lieux sont ceux d’un véritable massacre qui s’est focalisé sur deux homicides. D’abord, la mort du chef du village, qui a été tué devant son épouse. Ensuite, les assaillants s’en sont pris à toute sa famille. Puis, quelques mètres plus loin, c’est le marabout du village qui a été assassiné. De sa maison, on ne voit désormais que des restes calcinés. Le grenier a été entièrement détruit dans un incendie et des bêtes ont été brûlées. Lisez la déclaration de cour pénale internationale ci-dessous :

Déclaration : 25 March 2019

« Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, à propos du déferlement de violence et des massacres signalés dans la région de Mopti, au centre du Mali

Les violences répétées qui sont commises dans le centre du Mali sont extrêmement préoccupantes. Le samedi 23 mars, le village d’Ogossagou, situé dans la région de Mopti, aurait été le théâtre d’attaques barbares au cours desquelles plus de 130 civils innocents, dont des femmes et des enfants, auraient été massacrés et des dizaines d’autres grièvement blessés.

Je condamne fermement ces crimes et appelle toutes les parties concernées à s’abstenir de recourir à la violence. Mon Bureau est en contact étroit avec les autorités maliennes, notamment dans le cadre de ces événements signalés récemment. Il prendra toutes les mesures qui s’imposent, en complémentarité avec le système de justice pénale du Mali, afin de veiller à ce que ceux qui ont participé ou contribué de toute autre manière à ce qui semble être des crimes abominables susceptibles de relever de la compétence de la Cour pénale internationale (la «CPI» ou la «Cour») fassent l’objet d’une enquête et de poursuites. Dans l’immédiat, une délégation du Bureau va rencontrer cette semaine les représentants des autorités compétentes pour discuter de ces questions.

La situation au Mali a été déférée à mon Bureau par les autorités maliennes en 2012 et une enquête a été officiellement ouverte en 2013. Mon Bureau demeure saisi de cette situation et continuera de suivre de près les événements qui se produisent dans le centre et dans d’autres régions du pays.

Quiconque incite à commettre ou commet des actes de violence notamment en ordonnant, en sollicitant ou en encourageant la commission de crimes relevant de la compétence de la CPI, ou en y contribuant de toute autre manière, s’expose à des poursuites devant la Cour, dans le plein respect du principe de complémentarité. Les violences doivent cesser.

Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et du crime d’agression, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment au Burundi, en Côte d’Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. La Chambre préliminaire II de la Cour est saisie de la demande d’autorisation d’ouvrir une enquête sur la situation en République islamique d’Afghanistan déposée par le Procureur. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations au Bangladesh/Birmanie, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, en Palestine, aux Philippines, en Ukraine et au Venezuela », selon le Bureau du Procureur

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com